u. 5. NATIONAL MUSEUM LIBRARY OF Henry Eugène Guernsey Hubbard AND Amandus Schwarz ç^ DONATED IN 1902 ACCESSION NO. 4 J.3...1 i... ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Article o2 des Statuts et du Règlement. — Les bijinions émises dans les Annales sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société n'entend aucunement en assumer la responsabilité. TTrOGUAPHIE FIIIMIN'-DIDOT ET C'". — MESXIL (EURE). ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'uTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Nalura maxime miranda in minimis. ANNÉE 1898. — VOLUME LXVII PARIS AU SIKGE DK LA SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 1898 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ETUDE SUR LES MUTILLIOES DU MUSÉUM DE PARIS Par ERNEST ANDRÉ. Sous l'active et iiitolligoiile diroction de M. le Professeur E.-L. Bou- vier, le Muséum de Paris vient d'entrer dans la voie féconde, depuis longtemps ouverte par la plupart des Musées étrangers, de la commu- nication (le ses riciiesses aux spécialistes. C'est à ce titre que j'ai reçu la mission intéressante de reviser la famille des Mutillides, et les pages (pii suivent sont le résultat de cet examen. .l'avais espéré un instant pouvoir, avec l'aide des matériaux (lui m'étaient confiés, tenter un essai de classilication générale, en créant, pour l'innuense genre Mutilla, un certain nombre de coupes qui en eussent beaucoup facilité l'étude. Mais j'ai di'i bientôt reconcer à cet espoir, car si j'ai pu, dans mes travaux antérieurs, indiquer qiu^lques lignes de cette division en ce qui concerne exclusivement les Mutilles de la ri'gion paléarctique. j'ai bien vite reconnu mon impuissance en regard de la légion bien autrement nombreuse et encore mal connue des Mutilles e\oli(pies. En elTet, le grand genre Mni/lht. dans son acception la plus l;i.rge, comprend aujoiu'd'hui plus de 1. ;]()() espèces sur les(juelles rAnu''ri(jue seule en compte près d(^ 800. et le Muséum de Paris, malgré sa ricbesse relative, ne possède pas le tiers des formes décrites. Cette circonstance défavorable est dt'-jà une cause d'impossi- bilité pour un travail (pii exigerait de son auteur la faculté d'embrasser, dans une \\w d'ensendde. au nmins la majeiu'e partie des types con- nus. Mais, cette condition d'examen gi'néral serail-elle réalisée, qu'on se heurterait encore à une difticullé sérieuse résultant de l'ignorance à peu près complète où nous sommes, pour les espèces d'outre-mer, de la concordance des sexes qui presque tous ont été décrits isolé- ment, sans (pi'il soit possible de les apparier avec quelque vraisem- blance. Ami. Soc. Elit. Fr., lxvm, I«9«. 1 2 Ernest Anduk. Pour ces motifs faciles à comprendre, j'ai dû me borner, dans les pajues (|ni suivent, à reviser, d'après les types, quelques descriptions incomplètes, et surtout à décrire les espèces nouvelles. J'aurais pu aisément multiplier le nombre de ces dernières, si je n'avais jugé préférable de laisser de côté quelques échantillons (jue leur médiocre état de conservation ou leurs caractères peu saillants ne me permet- taient pas de considérer avec certitude comme inédits, surtout en pré- sence du grand nombre de descriptions incomplètes et sans lien entre elles données par certains auteurs. J'ai donc mieux aimé passer sous silence ces formes litigieuses, plutôt que d'encombrer la science de noms nouveaux, destinés à disparaître quand la comparaison avec les types aurait démontré l'identité de ces espèces supposées avec d'autres précédenunenl décrites. Cette circonspection s'imposait surtout pour un certain nombre de mâles dont lieaucoup sont très semljlables entre eux, ne se ditîérenciant que par des caractères assez faibles et non signalés par les auteurs, de sorte qu'il est presque impossible de les déterminer sûrement, la plupart des descriptions anciennes pouvant s'ap|ili(iuer avec la même vraisemblance à plusieurs espèces distinctes. Gonnni', d'autre part, il est proV»able (pie ces mâles appartiennent à des femelles déjà connues, mais auxquelles ils n'ont pu être rapportés jusqu'à ce jour, il est peu regrettable de les laisser pour le moment à l'écart, puisque les noms qu'on pourrait leur imposer feraient, dans la majeure partie des cas, double emploi avec ceux que portent déjà leurs femelles. Disons en terminant (jue la culleclion du Muséum de Paris se com- pose, pour la majeure partie, de celle du D'' Sichel, qui a servi de base à la Monograi>hie des Mutilles de l'Ancien Continent, écrite avec la collaboi'alion du g('néral Radoszkow sl<\ et puliliée par ce dernier après la mort de Sichel survenue en 186S. Elle comprend donc une partie des types de cette monographie, ainsi que quelques-uns de ceux d'Olivier, et cette circonstance me permettra de préciser, d'après ces individus typiques, les caractères de certaines espèces insuftisanunent décrites et d'indi(iuer quelques synonymies. Genre Aptcrogyna Latr. 1. Apterogyna globularia Fabr. Scolia globularia Fabricius, Entom. System., II, 1793, p. 237, 5. (5 Dans sa « Revue des armures coi)ula triées des mâles de Mutil- lides », le général Radoszkowsky {llorac Sncieldtis entom. Ross., XIX, 1885, p. 41) dit que les cuisses des deuxième et troisième paires sont Les M ut m ides du Muséum de Paris. 3 armées intérieurement d'une forte épine. D'après l'examen de deux exemplaires existant dans les cartons du Muséum, ce ne sont»i)as les ouïsses qui sont arnK'es d'une épine, mais bien les trochanters. Les intciinédiaires sont munis, à leur extrémité et en dessous, d'une forte dent émoussée, presque perpendiculaire, et les trochanters postérieurs portent en dessous, à leur extrémité, un appendice aplati, lamelliforme, lancéolé, dirigé en avant et presque parallèle à la face iutV'rieure du trochauter. Tout l'insecte est noir, abondamment hérissé de poils lins et grisâtres. Yeux presque ronds, très convexes; ocelles relativement petits; antennes très longues, scape gros et court, premier article du funicule plus large que long, les suivants très allongés, assez arqués, le second sensiblement plus long que les suivants. Thorax grossière- ment ponctué. Abdomen longitudinalement ridé-ponctué, plus forte- ment sur les deux premiers segments qui sont presque réticulés, jdus faiblement sur les suivants qui sont presque longitudinalement striés, avec des points allongés. Ailes enfumées de brun-violacé, plus som- bres près de leur bord antéro-supérieur, nervures brunes. Éperons blancs. — Long. 16-18 mill. Cafrerie, Le Cap. 2. Apterogyna bimaculata nov. sp. 9 Ntgra, antennis, mandihulis. thorace et saepe primo abdommis seg- menta ferrugineis; pedi/nis plus minusve brunueis; abdominis segmenio tertio mneulis dunhus transcersis, nudis, testueeis, antice ornato. — Long. 0-6 mill. Tète noire, fortement ponctuée, mandibules et antennes ferrugi- neuses; yeux médiocres, très convexes; thorax ferrugineux, pcmctué- réticulé: pattes d'un brun rougeàtre. tarses testacés, éperons blan- châtres. Abdomen noir avec le premier segment concolore ou ferru- gineux; ce premier segment piriforme, courtement pétiole en avant, à peu près aussi large en arrière que long sur sa ligne médiane, gros- sièrement ponctué-réticule: second segment en ovale transverse, forte- ment et longitudinalement ridi'-ponctué: troisième segment avec une sculpture semblable, mais iilus superlicielle, orné à son bord antérieur de deux grandes taches transversales, testacées, nues, formées par la décoloration de la chitine, situées sur une même ligne horizontale et ne présentant entre elles qu'un faible inter\alle. Tout le corps jiarsemé de soies d'un jaune liruuàlre qui paraissent |)lus abondâmes à rexlré"- mité de l'abdomen. Ouaransenis (Algérie). 4 Ernest André. Les deux exemplaires de cette espèce que j'ai sous les yeux étant en très mauvais état, il m'est impossible d'en donner une description plus complète, et j'aurais même passé ces individus sous silence si le caractère des deux taches nues du troisième segment ne m'avait paru suffire à faire reconnaître cet insecte de tous ses congénères. ;{. Apterogyna dorsostriata nov. sp. Ç Nigra, cinereo-pilosa, mnxiina parte capitiSjmtnulihulis, antpnnis, thoracisque dorso rufo-ferrugineis ; pedibus piceis rel rufo-b)'unneis ; abdominis segmenUs primo et secundo postice in medio albo-fasciculn- tis, reliquorum margine postico albo-fimbriato ; segmentorum secundi et tertii dorso longitudinaliter striato-costuîato, lateribus crasse rugoso- reticulatis. — Long. 7-8 mill. Corps noir ou d'iui noir brun, dessus de la tète et du thorax, tuber- cules antennaires, mandibules, antennes et dernier segment abdominal d'un rouge ferrugineux plus ou moins foncé; pattes d'un brun de poix ou d'un brun rougeàtre, avec les cuisses plus foncées, les tarses plus clairs et les éperons blancs. Tout le corps hérissé, ainsi que les pattes, d'une pilosité longue et d'un blanc cendré. Abdomen noir, ses deux premiers segments ornés, au milieu de leur bord postérieur, d'une touffe serrée de pùbescence blanchâtre, formant un pinceau plus étroit sur le premier segment, plus large sur le second; les segments sui- vants densément ciliés de poils semblables à leur bord apical. Tète arrondie, ridée-réticulée, mais revêtue en dessus d'une longue pùbescence blanchâtre, assez serrée, qui en rend la sculpture peu dis- tincte; mandibules assez étroites, arquées, acuminées au sonunct; yeux arrondis, très convexes, plus éloignés de la base des mandibules que des angles de l'occiput; antennes de longueur moyenne, scape robuste, arqué, à peu près de la longueur des deux premiers articles du funicule; premier article du funicule faiblement plus long que large, le second allongé, un peu plus long que les suivants qui dimi- nuent très insensiblement de longueur et d'épaisseur. Thorax de forme oi'dinaire, grossièrement ridé-réticulé sur le dos, plus superfi- ciellement el lungitudinalement ridé sur les flancs; prouotum en rec- tangle transverse, méso-métanotum dilaté en avant, rétréci en arrière. Premier segment de l'abdomen piriforme, nettement pétiole en avant, sa partie renflée à peu près aussi large en arrière que longue sur sa ligne médiane, grossièrement ridée-réticulée; second et troisième seg- ments longiludinalement striés-costulés sur le dos, très grossièrement ridés-réticulés sur les côtés: les segments suivants, y compris le seg- Les MutilHdes du Muséum de Paris. S mont îii)ic;il. plus faiblement ot irrégulièrement ridés: pygidium denté en scie sur les cùtc's. En dessous, l'abdomen est lisse, luisant, nianiué de quelques points épars. Deux exemplaires sans indication de patrie, mais devant provenir" du nord de rAl'rique. Cette espèce se distingue de toutes celles (|ui me sont connues et par- ticulièrement des A. Olivieri Latr. et Mlokosciritzi Rad.. auxquelles la ratlacbe son mode d'ornementation, par la sculpture des second et troisième segments de son abdomen, qui est plus ou moins irrégulière- ment ridée-réticulée chez ces deux dernières, tandis ({u'elie est nette- ment striée-coslulée chez doisosti-iata. Un exem[ilaire de Ouaransenis (Algérie), (pie je rapporte dubitative- ment à cette espèce, s'en distingue |iar ses stries abdominales moins régulières et moins sern-es, laissant voir davantage la ponctuation des intervalles. Genre llutilla L. I. — ESPÈCKS DE LA RÉGION l' ALÉ AHCTIQUE. 4. Mutilla quinquemaculata Cyrill. var. melanaria nov. var. .le crois devoir rapporter à cette espèce, comme variété, un exem- plaire provenant probablement d'Egypte ou de Syrie, et présentant avec le tyi)e des dilTérences assez remarquables, tout, en nt; me paraissant pas suflisantes pour établir une espèce, surtout d'après un seul indi- vidu. Celle variété, que j'appellerai iitrldiiariii, ollVe les particularités suivantes : 9 La tète est entièrement noire, à peine un jieu rouge-marron sur les côtés, et ornée en dessus d'une grande laclie de pubescence il'un jaune soyeux qui occupe la prestiue totalité du front et du vertex; le thorax est également d'un brun noir très foncé, un peu rougeàtre en dessus et revêtu sur le dos d'une pubescence analogue à celle de la tète mais moins abondante. La bande postérieure du premier segment alKlominal est moins maculiforme et plus ('tendue que chez les exem- plaires ordinaires. Ia' second segment esl orné à son sonnnet. non de deux taches, mais d'une large bande plus étroite sur les côtés, angu- leusement échaucrée au milieu de sa partie antérieure, et le troisième segment est entièrement revêtu de pubescence d'un jaune soyeux, connue celle des autres ornements, formant une bande non ou très indistinctement interrompue en son mili<'u. La lailh' de cet exem|tlaire 6 Ernest Axdrk. est grande et atteint 18 niilliiiiètres; les antennes et les pattes sont d'un brun noir, un peu rougeàtre. Cette variété rappelle tout à fait les variations analogues qui se re- marquent chez borbnra L. o. Mutilla dichroa Sich. Rad. Mutilla bkolor Olivier, Encycl. méthod. Iiisect., VIII, 1811, p. 37, nec Pallas. — Mutilla rfic/troa Sichel et Radoszkowsky, Horae Soc. ent. Ross., VI, 1869, p. 300, — Mutilla qnimjuedentata Morawitz. Horae Soc. ent. Ross., XXIV, 1890, p. 638. cJ Cette espèce, dont le type d'Olivier existe dans les cartons du Mu- séum, est insuffisamment décrite par l'auteur ainsi que par Sichel et Radoszkowsky qui l'ont figurée dans leur Monographie {loc. cit., pi. XI, fig. 7) d'une façon tout à fait méconnaissable, puisque l'abdomen est représenté comme pétiole, tandis qu'il est sessile. II est aussi sim- plement cilié de longs poils grisâtres au lieu d'être nettement fascié de blanc comme l'indique à tort la figure. Mais ce mâle étant le même que celui décrit postérieurement par F. Morawitz sous le nom de quinque- tlentdta, je me contente de signaler cette synonymie et de renvoyer à la description de Morawitz qui est très exacte et très complète. 6. Mutilla (Dasylabris) italica Fahr. Mutilla italica Fabricius, Entom. syst., II, 1793, p. 370, d". La M. italica Fabr. q. dont la M. regalis Fabr. est sans doute la fe- melle, (liïre, comme chez plusieurs mâles de Dasylabri.^Aos ailes pour- vues tantôt de trois cellules cubitales , tantôt de deux , sans que cette particularité coïncide avec d'autres difi'érences de structure. Chez les individus typiques, les segments trois et suivants de l'abdomen sont entièrement, noirs, hérissés de poils de mêjue couleur, et sans trace de bande claire. Il existe dans la collection Sichel un exemplaire parais- sant provenir d'Olivier et chez lequel l'abdomen est entièrement rouge. Ce n'est évidemment qu'une variété du type qui a le second segment seul en majeure partie rouge. Une variété inverse, c'est-à-dire avec l'abdomen entièrement noir, me parait être la M. lugubris Fabr., considérée jusqu'à présent comme espèce particulière, mais que j'incline à rattacher à italica, sans ce- pendant avoir la certitude de son identité, puisque la femelle en est encore inconnue. Très voisine aussi dCitalica. à laquelle il faudra peut-être un jour la réunir, est la rubrosignata Rad., dont un individu de Dax (Landes) f.e.s Mutillirh's du Muxeuin de l'a ris. 7 existe dans la collection Sicliel. et (jui ni' lue parait se distinguer de Vitaliai que parle troisième et le (iiiatriènie segments de son abdomen revêtus de bandes de pubescence d'un doré pâle. Deux exemplaires de ma collection, l'un de Sarepta (Russie méridionale) et l'autre de Hyères, présentent la même particularité. 7. Mutilla (Dasylabris) arabica (tl. yiutiUn ardhiai Olivier. Kncycl. métliod. Insectes, YIII, 18H. p. 59, o- Ce mâle, dont le t\pi', provenant d'Olivier, existe dans la collection Sicliel, porte, à la base du second segment ventral, trois carènes lon- gitudinales, dont la médiane est très accentuée tandis que les latérales sont un peu sinueuses et parfois plus ou moins oblitérées. Il est en- tièrement noir avec le dessus de la tête, du pronotum et du scutellum abondamment garni de pubescence blanchâtre et soyeuse. L'ornemen- tation de son abdomen, qui est nettement pétiole, consiste en une frange de poils blanchâtres au bord postérieur du premier segment, en une large bande biéchancrée ou tridentée de pubescence semblable à la base du second segment, et en bandes entières de même pubes- cence (pii couvrent la totalité des troisième et quatrième segments. Les ailes sont foi-tement enfumées avec tantôt deux, tantôt trois cellules cubitales, et une seule nervure récurrente aboutissant au milieu de la seconde cubitale. Chez le type d'Olivier, l'aile droite a trois cellules cubitales tandis que l'aile gauche n'en a que deux, par suite de l'obli- tératiini delà seconde nervure transverso-cubilale dont il ne reste (|ue l'amorce sur la nerviu'e radiale. S. Mutilla Dasylabris) Olivieri Sich. Mad. Mutilla atrata Olivier. Kncycl. mi'lliod. Insectes. VIII. 1811, p. o9, (5, ncc Linné. — Mutilla Oliricri Sicliel et Itadoszkowsky, llorae Soc. entom. Ross., VI, 1869, p. 264. d" La.)/, alriita 01.. d'KgypIe, dont le nom. d('jà prt''oeciq)é par Linné, a dû être changi' par Siebel et Radoszko\\sk\ en celui d'O//- rieri, est extrêmement voisine de la précédente, autant qu'on en peut juger par le type en fort mauvais état conservé dans la collection Si- ebel, au Muséum de Paris. Elle se distingue surtout (ïarahira par sa taille un |ieu plus faible et par la disposition des ornements de l'abdo- meii dont le second segmeiil [lorte une bande basale de iiubescence pâle, largement échancrée au milieu et non tridentée comme chez l'es- pèce précédente. Ce mênu' segment présente en outre, à son bord 8 ■ Ernest André. apical, une bande de même pubescence, raccourcie latéralement, et qui manque chez arabica; les troisième et quatrième segments sont revêtus de pubescence jaunâtre comme chez cette dernière espèce. Les autres caractères paraissant identiqvu^s chez les deux formes, il reste incertain s'il s'agit de deux espèces distinctes ou seulement de deux variétés d'une même espèce. La M. crenata Rad. . de Sungarie, n'est certainement pas distincte de YOUriei'i. Il existe d'ailleurs toute une s(''rie de mâles décrits par Radoszkowsky sous les noms de : oniata Klug. (Irroiata Kkig, Koeiiiyi Rad., Mloko- seiritzi Rad., qui présentent l'ensemble des caractères plastiques de arabica et Oliiueri. Tous sont noirs avec la tète et le thorax plus ou moins revêtus de pubescence blanchâtre, les ailes sont obscures, un peu violacées, pourvues tant(M de trois, tantôt de deux cellules cubi- tales. Les différences n'existent que dans l'ornementation de l'abdomen (jui, chez ornata, consiste seulement en une tache blanchâtre au som- met du second segment, tandis que, cliez decorata, le second segment porte une bande apicale et le troisième segment une tache médiane. Chez Koenigi le troisième et le quatrième segments sont entièrement revêtus de pubescence pâle; chez Mloloxeivitzi les bandes pâles occu- pent le sonnnet du second segment et la totalité du troisième. Rien que je n'aie pas vu les types de ces prétendues espèces, leur valadité me paraît douteuse et restera telle tant qu'on ne connaîtra pas d'une façon certaine les femelles correspondantes. 1). Mutilla (Dasylabris) cinerascens 01. Matilla cinerascens Olivier, ?]ncycl. méthod. Insectes, VIII, 1811, p. o6, o". (3 .le crois utile de couq)lêter la description de cette remar(juable espèce d'après le type original d'Olivier, passé dans la collection Siebel. Ce type est malheureusement en assez mauvais état , et la tête est particulièrement tout à fait rongée et méconnaissable. Voici cependant les particularités qu'il est possible de signaler : Corps entièrement revêtu en dessus d'une longue pubescence ser- rée, d'un grisâtre soyeux, dont l'épaisseur cache entièrement la sculp- ture de l'abdomen et donne à l'insecte un aspect tout spécial. Sur le thorax cette pubescence paraît un peu moins abondante, mais le mau- vais état de l'exemplaire ne permet pas d'affirmer qu'il en soit de même chez les individus vivants. Scutellum plan, arrondi, non tuber- culeux; métathorax brusquement tronqué en arrière, sa face supé- Le.t Miùtillidex (la Muséum de Paris. 9 rioiirc tivs courte, ne d('pass;int gni'vc le quarl de la longueur de la face déclive; il est grossièremenl ponctiK'-n'Iicnh'' et sa face postérieure est munie d'un fin sillon longitudinal qui la parcourt dans toute sa longueur. Écaillettes relativement petites, non rebordées, rougeâtres et garnies de poils grisâtres. Ailes obscures, violacées; stigma indis- tinct ; cellule radiale courte, semielliptique; deuv cellules cubitales formées et une seule ner^ ure récurrente aboutissant un peu avant le milieu de la seconde cubitale. Abdomen pétiole; premier segment beaucoup plus étroit que le suivant, mais non nodiforme. assez plan en dessus, peu contracté à son articulation postérieure, indislinctement caréné en dessous, cilié à son bord postérieur de poils courts, serrés, formant une étroite bande plus blancbe que le reste de la vestiture; second segment très densément revêtu en dessus, ainsi que les quatre suivants, d'une épaisse fourrure de pubescence grise ; septième seg- ment tronqué au sommet, sans villosité piile, mais hérissé de poils noirs. En dessous, le second segment est luisanl. très grossièi-ement ponctué, et muni à la base de trois carènes longitudinales, dont la nn''- diane est très saillante et dont les latérales, plus faibles, convergent fortement en arrière. Pattes hérissées de longs poils blanchâtres, de- venant bruns sur la tranche supérieure des caisses; éperons d'un brun foncé. — Long. 16 inill. Perse. JO. Mutilla (Dasylabrisj vittata 01. Mutilld riltiitii Olivier, Encycl. méthud. Insectes, VIII, 1811, p. 64, 9. • 9 Le l\pe d'Olivier, que j'ai sous les yeux, me permet de compléter ainsi la description de cette espèce : Tète, antennes, pattes et pi'emier segment de rabdoiiieii ferrugi- neux, le reste de l'abdomen imir. Premier segment abdominal paré, à sa partie postérieure, d'une grande tache de i)abescence d'un blanc argenté ; second seguient revêtu de |)ul)escence noire et orné latérale- ment de pubescence argentée formant, de chaque cùté. une large bande longitudinale mal délinie; son disque porte une troisième bande longi- tudinale de même pubescence, faisant suite à la tache du premier seg- ment et iiiterrom|)ue vers son tiers postérieur, de sorle (pion pciii la définir cimniie une bande occupant moili('' de la longueur du segment. suivie en ai'rière d'iuie tache apicale plus ou moins Iriangiilaire ou semi-circulaire; troisième segment paré d'une tache médiane, subqua- drangidaire. faisant suite à la tache poshTieure du second segment. 10 Ernest Andrk. T(He un peu plus longue que large, rétrécie en avant, arrondie en arrière, revêtue de pubescence soyeuse, d'un jaune d'or sur le disque, argentée sur les côtés, assez épaisse pour cacher la sculpture. Yeux ovales, éloignés de la base des mandibules d'une longueur à peu près égale à leur plus grand diamètre; mandibules acuminées et noirâtres au sommet. Antennes courtes et robustes; second article du funicule à peine plus long que le premier et sensiblement plus court que le troisième; tubercules antennaires arrondis et contigus. Tborax tra- péziforme, plus long que large et sensiblement rétréci en arrière, son bord antérieur presque rectiligne, ses bords latéraux légèrement en arc convexe, très faiblement et obtusément crénelés en leur milieu; eu arrière le thorax est tronqué-arrondi et muni, au point de jonction de ses faces siiiiérieure et postérieure, d'un onglet scutellaire mince, étroit et très saillant. Il est, comme la tète, très éparsement hérissé de soies noirâtres et revêtu en dessus d'une fine pubescence d'un jaune d'or, peu serrée, qui laisse apercevoir une assez forte ponctuation ré- ticulée. Abdomen pétiole, premier segment petit et nodiforme, très sensiblement étranglé à son articulation postérieure, caréné en des- sous; second segment éparsement ponctué en dessous, muni d'une courte carène basale ; dernier segment déprimé en dessus, muni d'une aire pygidiale mate, finement ridée-granulée. Pattes éparsement hé- rissées de poils blancs, épines noires, éperons pâles. — Long. 7,o mill. Bagdad. IL — Espèces d'Afrique. 11. Mutilla disparimaculata Sich. Rad. MutilUi (Uspariiuaculata Siebel et Radoszkowsky, Ibirae Soc. entom. Ross., VL 1869, p. 183, pi. 8, lig. 1, ç. 9 Cette espèce a été figurée d'une façon assez reconnaissable par les auteurs de la Monographie des Mutilles de l'Ancien Continent, mais la description laisse à désirer et, eu disant que cette Mutille se rapproche beaucoup de Cepheus Sm., ils ont fait une comparaison inexacte, car la ressemblance de ces deux insectes est fort superficielle, et, taudis que la tête est, chez iHsparimnculata, beaucoup plus étroite que le thorax, elle est plus large que ce dernier chez Cepheus. Je crois donc qu'il ne sera pas superflu de donner ici quelques indications d'après l'exemplaire ty|iiqae (jui faisait partie de la cofiection Siebel. Corps noir, avec le thorax d'un l'ougc sombre. Tête petite, un peu plus longue (jue large et bien plus étroite que le thorax; mandibules assez étroites, acuminées au sommet; yeux ovales, situés à une dis- Les MntiUHU'x du Muséum de Paris. Il tance do r.-trticiilatinn des iiiandilmles un peu moins grande que leur diamètre Uiugitudinal; antennes courtes et très ro])ustes, tous les ar- ticles du lunicule plus larges que longs, saut les deux derniers (jiii sont un peu plus longs que larges. Thorax: trapézoïdal, rétréci en ar- rière, nettement tronqué à sa base et à son sommet, son bord antérieur rectiligne avec les angles bien marqués etpresipie dentiformes. Dessus de la tète et du thorax longitndinalement et irrégulièrement rid(''-réti- culé. Abdomen sessile, densément revêtu en dessus de pubescence noire, veloutée ; son premier segment aussi large que le suivant, orné à son bord postérieur de deux taches obliques, formées par une pu- bescence très serrée, d'un blanc argenté, emjjiétant un peu sur le seg- ment suivant: deuxième segment nnuii en dessous d'une carène lon- gitudinale, efïacée en arrière et séparant deux impressions arrondies et assez distinctes ; troisième segnu^nt orné d'une bande interrompue en son milieu et formée d'une dense pubescence blanche ; cinquième et sixième segments plus éparsement recouverts de semblable pubes- cence, le sixième est convexe, rugueux, sans aire pygidiale. Tout l'in- secte hérissé, ainsi que les i)a[tes. de longs poils blanchâtres; ('perons d'un testacé pâle. — Long, io mill. Sénégal (fixiérin). 12. Mutilla penicillata André. MutiUii penicUUita André, Ann. Soc. ent. Fr., 1894, p. G76, Ç. Ç Les individus (jui ont servi de types à ma description avaient la tête noire, mais, sur deux exemplaires p(iss('dés par le Miiséiun, l'un est conforme au type, tandis que l'autre, sans indication de pro\enance, a la tète rouge comme le thorax. Le surplus des caractères étant d'ail- leurs identique, nous sommes en présence d'une variété de couleur, assez fréquente chez les Mutilles. et que je me borne à signaler à titre de renseignement. 1;{. Mutilla continua Fabr. Mutilla continua Fabricius, Syst. IMez., 1804, p. 4:{0. Ç. 9 Cette espèce, répandue dans l'Kurope orientale, en Asie Mineure et dans la majeure partie de l'Afriijue, est, par le fait même de sa grande dispersion, très variable de taille, de coloration et même de sculpture. Elle est reconnaissable à la forme parliculière de son thorax dont le [iiotliorax est notablement dilalt- sur les côtés, beauconp plus large que le mésotliorax (|ui est é'tranglé. tandis que le nit-lathorax se dilate de nouveau, sans atteindre toutefois la largeur du prothorax. 12 EnxEST André. Une autre particularité consiste en ce que les trois segments thoraci- ques sont nettement séparés par des sutures bien distinctes, ce qui est très rare chez les femelles de Mutilles. Les mandibules présentent au bord externe, près de leur base, une forte dent, plus accentuée chez les grands exemplaires de l'Afrique tropicale, plus effacée chez ceux des régions tempérées. Cette conformation, qiîi se rencontre assez fré- (luemment chez beaucoup de mâles de Mutilles, est bien plus insoUte chez les femelles, et n'avait, je crois, pas encore été signalée. Les bandes ou les franges apicales des segments abdominaux sont formées de puliescence passant du blanc pur au fauve rouge, sans que ces va- riations de teinte présentent rien de caractéristicjue. I^a M. nurca Klug, dont je n'ai pas vu le type, est |)robablement une simple variété de continua à ornements jaunes, tandis que la M. incerta Rad.. du Caucase, dont je possède un exemplaire typique, que je dois au général Rados- kowsky, ne me parait l'ien autre chose qu'une continua dont les fran- ges abdominales et la pilosité sont d'un blanc de neige. Enfin, la M. subcontiniia Sich. Rad., dont le type existe dans les cartons du Mu- séum, n'est également qu'une continua à bandes blanches, et les prin- cipaux caractères donnés par les auteurs de la monographie des Mu- tilles, c'est-à-dire « la présence d'ocelles sur le vertex et le partage visible du corselet », sont sans valeur, puisque tous les individus de continua présentent, connue je l'ai dit, les sutures thoraci(iues très ac- centuées, et que, chez les grands exemplaires de toutes les variétés, on peut reconnaître des ocelles à divers degrés de développement. îl n'en est pas moins très remarquable que de véritables femelles réunissent ainsi plusieurs des caractères propres à l'autre sexe et se rapprochent de la conformation de ces mâles aptères qui se rencontrent chez cer- taines espèces du sous-genre Miimiilla. L'un des individus existant dans les cartons du Muséum, et recueilU par M. Delafosse à la Côte-d'Ivoire, est accompagné d'une note signée de l'explorateur et ainsi conçue : « Cet insecte vit dans la campagne, au milieu des hautes herbes. En frottant l'un contre l'autre deux des anneaux de son abdomen, il produit un bruit analogue, comme son et comme intensité, à celui qu'émet le grillon de France. » 14. Mutilla adelpha nov. sp. (5 Nifjm, macula frontal i, capitis lateribus, pronoto, mesopleuris, metanoti avea dorftali, sp(jnicnti pcinii abdominalis fnnbria apicali, se- cundi maculis duabus lateralibus lincaque angusta apicali, tertii fascia m mcdio interrupta, albo-pubescentibus. OcuU emarginat i ; mandihulae l.rs MiitHlif/rs du Mimum de Paris. 13 externe uniilentalac. Tlinnix dense imnrUitm, snilello roiiindaln, piano. Ahiloinen se.fsile, sparse punrtatnin, vitiduia. Àlae nhsrunte. violascentes, cellula radiait Iiaiiil trunrata, relliilis cubitatibus tribus. Cakaria imllida. — Lonj^'. 11-12 mill. Tout lé corps noir ainsi que les antennes et les pattes. Tète hérissée d'une pilosité blancliàlre, avec les joues, les tempes et une tache fron- tale subrectangulaire, s'étendant de l'insertion des antennes à l'ocelle antérieur, recouvertes d'une pubescence serr('e d'un blanc argentin. Pronotum, mésopleures et lace supérieure du mélanotuni al)(»ndani- ment revêtus de semblable pubescence. Abdomen presque glabre, cilié de poils blancs au bord apical de son premier segment, paré de deux grandes taches latérales, situées obliquement sur le second seg- ment et assez distantes l'une de l'autre, d'une mince bordure au som- met du même segment, d'une bande sur le troisii'uie segment, forte- ment interrompue au milieu, et de cils plus ('pars sur les cùlés des quatrième et cinquième segments, le tout formé de pubescence blanche, un peu argentée. Tète plus large que longue, à peu près do la largeur du thorax, pres- que rectiligne eu arrière, rétrécie eu avant, fortement ponctuée-réticu- lée; mandibules munies d'une forte dent à leur bord externe. Yeux assez grands, ovales, nettement échancrés en dedans, ("doignés des mandibules d'une distance à peu près égale à leur petit diamètre; ocelles petits et très groupés. Antennes atténuées au sommet; scape relativement grêle, cilié en dessous de longs poils blancs; premier ar- ticle (lu funicule petit et court, second article fortement épaissi ainsi que le suivant, beaucoup plus long que le premier et faiblement plus long que le troisième. Thorax peu allongé, un peu plus étroit en ar- rière; pronotum arrondi en avant, avec le bord |tostt'rieur forteuient arqué mais non anguleux; mésonotum densi-ment ponctué-iéticulé ainsi (jucle scutellumqui est arrondi et assez plan; écaillettes grandes, lisses, luisantes, rebordées en arrière et marquées de gios points en- foncés ; métanotum densément ponctué-réticule. Abdomen sessile, son premier segment sensiblement plus élrnit que le suivant, mais sans étranglement à son articulation postérieure; il est éparsemi-nt [lonctué en dessus et nuuii en dessous d'une carène crénelée; second segment très luisant, éparsement ponctué en dessus, plus densément en des- sous; les segments suivants plus finement ponctués. Éperons pâles. .Ailes obscures, violacées; stigma opa(|Uf, mais assez petit; nervures d'un brun foncé; cellule radiale senùellipliqiie, non tron(|uée au som- met; trois cellules cid)ilales et deux nervures réciu'reides respective- J4 Ernest Andrk. mont reçues au milieu des deuxième et troisième cellules cubitales. Congo [Byhowsky), deux exemplaires. Cette espèce ressemble beaucoup, pour l'aspect général, à la M. Me- don Sm., mais elle est plus petite et s'en distingue facilement par son scutellum non saillant en cône aigu, par l'épaisse pubesconce blanche qui recouvre une partie de la tète, le pronotum et le dessus du méta- notum. par son second segment abdominal non paré [)Ost(''rieurement d'une bande interrompue, ainsi (jue par la carène inférieure du premier segment crénelée et non prolongée en une forte dent. lo. Mutilla landanensis nov. sp. C" Nigra, sut breviter nirjro-pilosd; abdomims segmenti secundi apice fertioque fere toto fascia pavo-sericea, in medio lute intemipta, ornn- tis. Caput thor(hT(jU(' opaca, dense puvdato-n'ticulata; niavdibulis apice hifidis, externe inerniibus; ocuHs vix emarginatis ; scutello rotun- dato, jilaniusculo. Abdomen sessile, sat dense punctatum. Alae obscurae, violaceo-micantes ; cellula radiali haud truncata, cellulis cubitalibiis tribus. Calcafm pallida. — Long. 10, o mill. Tout le corps noir ainsi que les antennes et les pattes; tète, thorax et abdomen hérissés d'une courte pilosité noire, avec quelques poils blancs sur les tempes, les flancs du thorax, le scutellum et le dessous de Fabdomen; pattes hérissées de poils blanchâtres, éperons pâles. Ab- domen peu densément revêtu en dessus de pubescence noire, orné au bord apical de son second segment et sur la presque totalité du troi- sième, d'une bande, fortement interrompue en son milieu, de pubescence d'un jaunâtre soyeux ; en dessous, le bord apical des segments est très épars(''menl cilié de poils jaunâtres. Tète un peu plus large que longue et à peu près de la largeur du thorax, sensiblement arquée en arrière, rétrécie en avant, très densé- ment ponctuée-réticulée comme un dé à coudre. Yeux assez grands, ovales, très faiblement éehancrés en dedans et distants de l'articulation des mandibules d'une longueur à peine plus grande (pie le second ar- ticle du funicule; ocelles assez petits et très rapprochés l'un de l'autre; mandibules larges, bifides au sommet et dépourvues de dent à leur bord externe; antennes assez allongées, premier article du funicule court, transversal, second article à peine plus long que large et beau- coup plus court (pie le triMsième qui est allongé ainsi que les suivants. Thorax court, subquadrangiilaire, pronotum presque rectiligne en avant, avec les angles antérieui-s fortement arrondis et le bord posté- Les Miiiillidi's (lu Muséum de Paris. lo riour ('cliaiu iv en angle très obtus; il est très densénient ponctiié-nHi- culé ainsi iiue le sculellum qui est arrondi, pou convc\e et non denti- forme; mésonotum creuse sur son disque de deux sillons longitudinaux, un peu raccourcis en avant; écaillettes grandes, allongées, rebordées, velues de poils noirs et marquées de gros points allongés: niélanotuni court, densénient ridé-reliculé; les tlancs du thorax sont en majeure partie densénient ponctués-réticules. Abdomen scssile, son premier segment assez court, un peu plus étroit que le suivant avec Ie(juel il s'articule sans étranglement; il est assez densénient ponctué en des- sus, et muni en dessous d'une carène largement échancrée en arc; se- cond segment luisant, peu densémenl |)onctué en dessus, plus éparsc- ment en dessous ; les segments suivants |)lus finemenl et plus densémenl pointillés. Ailes obscures avec un beau reflet violet, stigma petit, assez opaque, cellule radiale plutôt grande, semielliplique, non tronquée au sommet; trois cellules cubitales et deux nervures récurrentes reçues un peu après le milieu des deuxième et troisième cuinlales. Congo, Landana {Klein), un seul exemplaire. Cette Mulille a la forme courte et massive des mâles de linrhurd L. 16. Mutilla niveomaculata nov. sp. (5 Nigia, abdomine feryuijineo; f roule, pronoto, macula mesopleurali, meinnoti aren superiore, segment i primi abdominalis fimbriu apirali mneulisiiae dnabiis basalibus segmenti serundi, argenleo-se)'iceis. Oral/ eniarginati ; mand/buhie externe unidentatae. Thorax dense punetatns, scutello conico-elevato, apice deninto, squamuUs laevilnis. brunneis, fere impunctatis. Abdomen sessile, lucidum, parce punctatum. Alae ciolaceo- micantes,basi hyalinae, cellula radiait magna, haud truncata, cellulis cubitalibus tribus. C.alcaria albida. — Long. -12-13 mill. Tète et thorax noirs ainsi que les antennes et les pattes, tarses d'un brun rougeàlre. Tète hérissée de poils blancs, avec les tempes, les joues et la majeure partie du front recouvertes d'une pubescence d'un blanc d'argent soyeux; |)ronotum jiliis t'-parsement garni de semblable l)ui(escence; une tache sur les mésopleures efface basale du nx-lano- tum densénient revêtues de pubescence argentée. Abdomen d'un fer- rugineux clair, luisant, presque glabre, cilié de poils argentés au bord apical de son jiremier segment et |)aré, à la base du second, de deux taches de même pubescence, presque contiguï'S, irr('gulières. mal li- mitées, et prolongeant de cliaque côb' la frange du premier segment: bordapicaldes segments suivants trèsèparsèmentcilii'' de |toils jaunâtres, peu distincts et se confondant avec la couleur foncière de l'abdomen. 16 Ernest André. Tète plus large que longue, à peu près de la largeur du thorax, fai- blement arquée en arrière, rétrécie en avant, marquée de gros points peu profonds et médiocrement serrés ; mandibules munies d'une forte dent à leur bord externe. Yeux grands, échancrés en dedans, jx'u éloignés de la base des mandibules ; ocelles petits et assez groupés. Antennes de grandeur moyenne, scape longitudinalement sillonné en dessous, second article du funicule à peine plus long que le troisième. Thorax subquadrangulaire, un peu plus étroit en arrière; pronotum arrondi antérieurement, son bord postérieur régulièrement arqué ; il est couvert, ainsi que le mésonotum, d'une ponctuation médiocrement grosse et assez serrée; le mésonotum est parcouru en son milieu par deux sillons longitudinaux faiblement raccourcis en avant; scutellum ponctué-réticule, élevé en éminence conique et terminé en arrière par une dent émoussée, lisse et luisante; écaillettes d'un brun rougeàlre, arrondies, lisses, luisantes, étroitement rebordées en arrière; face dé- clive du métanotum superliciellement réticulée; les côtés du thorax sont densément ponctués-réticules. Abdomen sessile, son premier seg- ment à peu près aussi long sur sa ligne médiane que large à son bord postérieur, plus étroit que le suivant avec lequel il s'articule sans étranglement; il est assez fortement mais peu densément ponctué en dessus et muni en dessous d'une carène assez élevée, pourvue vers son milieu d'une forte dent perpendiculaire; second segment peu den- sément ponctué, les suivants avec une ponctuation Une et éparse. Pattes hérissées de poils blancs, éperons blanchâtres. Ailes obscures, violacées, tout à fait hyalines sur leur premier tiers ; stigma non épaissi, cellidiforme, cellule radiale assez grande, non tronquée au sommet, trois cellules cubitales et deux nervures récurrentes reçues ■sers le milieu des deuxième et troisième cubitales. Djibouti (M. Maindron), deux exemplaires. Cette espèce paraît avoir quelque analogie avec la M. Iiistrio Lep. (jui, d'après la description, porte aussi une double tache de pubescence blanche à la base du second segment, mais elle est en outre ornée, au bord postérieur de ce même segment et des trois suivants, d'une bande blanche qui manque chez niveomaculatn, et les ailes dltistriono sont pas hyalines à la base . 17. Mutilla Saussurei Sich. Rad. MuliUij Saussurei Siebel et Radoszkowsky, Horae Soc. ent. Ross., Yl. 181)9, p. 299, o^ (5 Ce mâle a été décrit d'après un seul exemidaire sans tète, prove- Les Miitillides du Mi(xéu))i' 'Ip Paris. 17 luint de GuiiK'O et qui se troinc anjourd'liiii dans les cartons du Mu- séum. Un autre individu, rapporti' |)ar M. IJloyet, dT'ruguru (Afrique orientale), et appartenant également au Muséum, me paraît en être une variété, et cette circonstance me permetde compléter ainsi la description des premiers auteurs : Tête arrondie, à peu près aussi longue que large et un peu moins large (|U(' le thorax. Yeux grands, fortement échancrés en dedans, dislants des mandibules d'une longueur à peu près égale au troisième article du funicule; ocelles médiocres et très groupés; antennes avec le second article du funicule à peu près égal au troisième. La tète est grossièrement ponctuée-réticulée ou même ridée-réticulée ainsi que le pronotum, le mésonotum et le scutellum; au fond des mailles formées par cette réticulalion on aperçoit ordinairement un point enfoncé en- touré d'un rebord saillant. Pronotum rectiligne en avant avec les an- gles antérieurs accusi'S. son bord postérieur nettement et un peu obtusément anguleux; scutellum plan, lamelliforme, deux fois plus large que long, bisinué en arrière, ce qui rend les angles postérieurs n arrière d'une bande assez étroite de même pubcscence, fortement interrompue au milieu; troisième segment avec une liande semblable, plus larg(M't également interrompue. En dessous, le premier segment est muni d'une carène terminée en avant par une dent, et le second segment porte une carène médiane, n'atteignant pas tout à lait le sommet et terminée en arrière par une petite dent. Ailes obscures, violacées, sligma noji épaissi, cellule radiale large et tron(|uée au sommet, deux cellules cubitales fermées dont la seconde re(;oit une nervure récurrente un iieu avant son milieu. Pattes hérissées de poils blancs, éperons jaunâtres. — Long. 18-1!) mill. L'exemplaire d'Uruguru se distingue de l'individu tyitiqiie par le métathorax noir et par l'absence de bande jaunâtre au burd apical du second segment. l'n autre individu, faisant partie de ma collection, et provenant de Sierra-Lcone [Morqm'njs , est absolument semblable au type, avec celte diirérence assez remanjuable (pie les deuv bandes interrompues, au lieu d'orner les deuxième et troisième segments, sont reportées sur le Ann. Soc. Enl. Fr., i.xvii, 18'J8. 2 18 Erxest André. troisième pt le quatrième. Comme tous les autres caractères sont iden- tiques, je considère cet exemplaire comme une simple variété que je nommerai var. dissimilis. Cette espèce est extrêmement voisine de .)/. Mocqucnjsi André, de Sierra-Leone, et appartient au même gr(uipe de mâles caractérisés par la l'orme particulière du scutellum et du métathorax (1). LeMocquenjsi, dont le Muséum possède également un exemplaire recueilli par M. Klein, à Landana (Congo), s'en distinguo par son thorax entièrement noir, son scutellum largement échancré en arc à son bord postérieur, par l'absence de bande pâle au sommet du second segment et |)ar la bande du troisième segment qui n'est pas interrompue en son milieu. 18. Mutilla spinifera Ul. Mutillo spinifera Olivier, Eucycl. méthod. Insectes, VIII, 1811, p. 59, ç. ç Cette remarquable espèce est encore insuffisamment décrite et a été figurée d'une façon peu reconnaissable par Siebel et Radoszkôwsky sur la planche VII, fig. 7, de leur monographie. Je ne crois donc pas sans intérêt d'en donner une description supplémentaire d'après le type d'Olivier conservé dans les collections du Muséum de Paris : Corps entièrement noir, antennes et pattes d'im Jn'un-rougeatre foncé. Tête arrondie, à peine plus large que longue, lui peu plus étroite que le thorax, fortement ponctuée-réticulée, densément revêtue de pubescence noire. Yeux ronds, très convexes, rappelant ceux du sous-genre Ephuin (= Sphaerophtholma Blake), éloignés de la base des mandibules d'une longueur à peu près égale à leur diamètre; man- dibules assez étroites, acuminées au sommet; antennes robustes, leurs articles intermédiaires pas plus longs ou faiblement plus longs que larges. Thorax court, un peu plus large en son milieu que long sur sa ligne médiane, tronqué et rectiligne en avant, avec les angles antérieurs nettement dentiformes ; il s'élargit faiblement après ces angles, puis se rétrécit fortement en arrière: il est muni latéralement d'un faible den- licule un peu après la dilatation médiane, puis il s'étrangle sensible- ment et est armé de chaque côté, après cette contraction, d'une forte dent spiniforme, recourbée en arrière. Sa face postérieure est nette- ment et obli(|iiement trou(iuée, sans trace d'onglet scutellaire. Le tho- rax est grossièrement ridé-réticub' en dessus , avec les pleures pres- (1) C'est par inadvertance que, dans ma description de Mocqiienjsi [Ann. Soc. eut. Fr., 189i, p. 672), je n'ai pas mentionné celte forme du métathorax en tout semblable à celle de Saussurci que je viens de définir. Lis MniiUiili's (lu .Masrutii di' Paris. 19 que lissr> rt lui?antos, et il est liérisso cà et là dv longs poils pâles. plus aboiidanls et plus ctuiclK's sur la faco (li'clive du iiiélanoluni. Ab- domen subsessilo, sua proniuT segnieuL cciurl, beaucoup moins large que le segment suivant, mais assez plat et sans étranglement sensible à son bord postérieur qui est longuement cilié de poils pâles. Second segment convexe, s'élevant beaucoup au-dessus du premier en une gibbosité basale, arrondie, très distincte (|uand Tinsecle est examiné (le prolll. Ce segmeni est très grossièrement ridé-réticulé en dessus, assez luisant, saul sur la [lartie gibbeuse qui est moins grossièrement sculptée et recouverte d'une dense pubescence noire, veloutée; le bord postérieur du même segment est assez densément cilié de poils jaunâ- tres, formant une bande médiocrement large et inlerronq)ue au milieu par une tache de pubescence noire veloutée. Les troisième et ([uatrième segments sont entièrement revêtus de pubescence jaunâtre, et le der- nier segment est muni d'une aire pygidiale plane, mate et irrégulière- ment rugueuse. En dessous, le second segment est peu densément mais assez fortement ponctué, cilié à son bord postérieur de poils pâles ainsi que les trois suivants. Pattes hérissées de poils ])àles, avec les épines noires et les éperons blanchâtres. — Long. 12 mill. Indiqui' d'Afrique, sans autre d('signatiou. Je ne serais pas très étonné que cette indication fût erronée et que l'insecte fût américain ou australien. lu. Mutilla (Dasylabris) maura L. var. trifoliata nov. var. Ç .le suis tout à fait de l'avis de M. Gribodo (pii (Bull. Soc. enl. Ital., XVI, 1884, p. 282-283) a proposé la réunion, comme sim|)les variétés de maura, des .V. Bracei Guér., Mcropc Sm. et aiircoinaciilata Sich. Rad. Ces variétés se font surtout remarquer par la belle couleur dorée ou d'un fauve doré des taches abdominales qui sont argentées chez le type. .Je trouve dans les cartons du Muséum un indi\idu de Djibouti, rapporté- par M. Maindron, et constituant une belle variété de cette es- pèce [jolybrome, très voisine (Yaurroinurulata par la magnili(pie teinte d'un fauve doré tiu'alïectent les ornements de rabdomen. mais s'en distinguant par la disposition des taches du second segment qui sont grandes, contluentes, figurant tout à fait un trèlle. .le donne, pour celle raison, le nom de trifoliata à cette remarquable vari('té. 20. Mutilla (Stenomutilla) nigroaurea SiNi. Rad. Mutilla nif/roaurea Siebel et Radoszkow sk\ . Ilorae Soc. entoni. Ross., VI. 18()!). |). in:j. (.1. VU. fig. o, 9. 20 Ernest André. ç Cette espèce, dont le type existe dans les cartons du Muséum, appartient, par sa forme générale et ses caractères, à mon sous-genre Stenomutilla. Elle est décrite d'une façon très reconnaissable par les auteurs de la Monographie, et j'ajouterai seulement que le second seg- ment abdominal porte, au milieu de sa base, une petite tache d'un beau doré soyeux, formée de pubescence semblable à celle qui recouvre le premier segment, le tiers postérieur du second et la totalité des sui- vants; le dernier segment est tout à fait dépourvu d'aire p\gidiale. En dessous, les segments deux et suivants sont ciliés de poils dorés. Les tibias sont dépourvus d'épines, sauf à leur extrémité, et les éperons sont d'un brun noir. III. — Espèces d'Asie et d'Australie. 21. Mutilla Frederici André. Mutilla pusiUa Smith, Catal. Hymen. Brit. Mus., III, I800, p. 37, uec Klug 1833, Q. Le nom de inisilla ayant déjà été employé par Klug pour désigner une espèce de la faune paléarctique, je suis obligé de lui en substituer un autre pour éviter la confusion. 9 Parmi les exemplaires de Kiirrachee et de Mascate, rapportés par M. Maindron, les uns répondent tout à fait à la description de Smith, en ayant la tache médiano du second segment abdominal d'un beau doré soyeux, les autres ont cette même tache argentée comme la bor- dure apicale du même segment et les taches des segments suivants. La tète qui, chez certains individus, est ferrugineuse comme le thorax, s'assombrit chez d'autres jusqu'à devenir tout à fait noire. Par son as- pect général cette espèce a beaucoup de rapports avec la riifipex Fabr., d'Europe, et son dernier segment abdominal est, comme chez ell(>, muni d'une aire pygidiale finement et longitudinalement striée. ô Un mà'e deKurrachee, rapporté également par M. Maindron, doit sans aucun doute être rattaché à la même espèce. Il a aussi l'apiiarence du mâle de rufipes, mais avec le thorax plus court et plus robuste, rappelant la forme de celui de montana Panz. L'insecte est noir avec le thorax entièrement ferrugineux, les antennes d'un brun rougeâtre et les tarses bruns. Yeux fortement échancrés en dedans; mandibules armées d'une forte dent mousse à leur bord externe; second article du funicule à peine plus court que le troisième. Thorax en ovale court; pronotum obtuséinent anguleux en arrière; scutellum arrondi, peu Les Mutillidi's du Miiséuia de Paris. 21 convexe: luélMnoliim .-irruiKli. sa face basale plus courte ((ue sa face déclive. Tète et t!i(ira\ assez deiiséiiieiit ponctués, éparsement revêtus de poils blancliàtres, métatiiorax r('liculé; écaillettes assez grandes, avec de gros points épars; abdomen sossile, luisant, assez fortement et éparsement ponctué, premier et second segments ciliés de poils blan- châtres à leur bord postt'rieur, les autres segments très éparsement hérissés de poils semblables. Ailes subliyalines, un peu enïinnées au sommet; stigma très i)etil et non épaissi, nervures d'un brun rougeàtre; cellule radiale non tronquée, trois cellules cubitales et deux nerviu'es récurrentes dont la première est reçue vers le milieu de la seconde cel- lule cubitale, et la seconde est presque interstitiale avec la troisième ner- vure transverso-cubitale ; seconde nervure transverso-cubilale un peu épaissie en son milieu. Pilosité des pattes et éperons blancs. — Long. 6 mill. 2â. Mutilla auronotata nov. sp. Q yi(i)'n, mnndibulis, apire excepta, tubeixiiUs (mtinnalihus Ihnrii- ceque riifis, (intennis et pedibiis brunneis; abdoniinis segmenta secunda inaculis duabus, magnis, elongato-ovatis, prope basim sitis, aureo vel fidca-aiireo-sericeis notata ; segmenta iertia pube albida, mediacrUer densa, fasciatim ornata. Thorax subrectangularis, luteribm paralletis, rectis. Aljdanien sessile, segmenta anali siibeonvexo, subtiliter riigaso, sine area pggidiali distincta. Calcaria pallida. — Long, o mill. Tète noire, tubercules antennaires, mandibules, sauf l'extrémiti' ijui est noire, et thorav rouges; antennes et pattes d'un brun marron, tarses |)lus clairs. Abdomen noir avec l'extrémité rougeàtre; second segment orné, de chaque^ côté de sa base, d'une grande tache en ovale allongé, à contours un peu indécis, et formée de pubescence soyeuse d'un jaune d'or ou d'un fauve doré; troisième segment entièrement revêtu de fine pubescence médiocrement sern-e, d'iui blanc argentin, formant une bande entière ou à peine interrompue en son milieu (peut- être par usure?); les segments suivants, ainsi que la partie du second non occupée par les taches, revêtus de pubescence brune un peu rou- geàtre. Tout le corps éparsement hérissé de soies blanchâtres ainsi que les |ialles. Tète arrondie, assez convexe, à peine plus large que le thorax, lon- gitudinalement et assez fortement ridée-ponctuée; yeux grands, en ovale court, à peu près aussi éloignes des mandibules que de l'occi- put; mandibides étroites, inermes, aciuninées au sommet; second ar- ticle (lu fiuiicule une fois et demie aussi k'ngi|iie li' troisième. Thorax 22 Ernest Andrk. eu rectangle allongé, ses bords latéraux parallèles et à peu jirès recti- lignes, ses angles antérieurs arrondis ; il est grossièrement ridé-ponc- tué sur le dos, presque lisse sur les flancs, sa face dorsale rejoint sa face postérieure sous un angle arrondi au sommet duquel on voit un petit onglet scutellaire à peine distinct. Abdomen ovale, sessile; son premier segment plus étroit que le suivant mais sans étranglement à son articulation postérieure, presque lisse, glabre et marqué seulement de quelques gros points; second segment et les suivants finement et densément ])onctués; dernier segment un peu convexe, finement chagriné, sans aire pygidiale distincte. Épines des tibias d'un brun rougeàtre, éperons pâles. Kurrachee {Maindron), deux individus. Cette Mutille fait partie d'un groupe composé de nombreuses formes très voisines, caractérisées par le thorax (juadrangulaire, l'abdomen sessile, orné sur le second segment de deux taches de pubescence pâle, disposées en ligne horizontale. Par la grandeur et la couleur dorée de ces taches, elle semble se rapprocher de M. opulenta Sm. et soror Sauss., mais elle est beaucoup plus petite; elle s'éloigne en outre de la première par l'absence de bande dorée au scnnmet du second seg- ment et par la couleur respective de la tète et du thorax ; elle se dis- tingue de la seconde par l'absence de bande dorée sur le (juatrième segment abdominal. 23. Mutilla griseomaculata nov. sp. 9 yi(ji'(i. iiKiiidibiilis, tiibercuUs (intcniKiUbns, epistoinato llioraretjue rufis; abdo)ninis Heijmento primo postice fhico-ciUato, segmenta secundo maculis duabus magnis, basalibus, ovatis, fasciaque apicali sut latit. in média antice vix emarginatn, grisea-sericeis ornnto; segmenta tertio ende.m pubescentia dense vestito. Thorax subrectangularis, Interibus pnrallelis, rectis, subtiliter crenulatis. Abdomen sessile, segmenta iinali Inevi, nitida, parce tamentoso, sine area pggidiali. Calcaria pallida. — Long. 6 mill. Tète noire, tubercules antennaires, mandibules, épistome, extrémité du scape et thorax rouges; anteimes et pattes l^runàtres, tarses d'un brun rougeàtre. Abdomen noir, premier segment éparsement cilié en arrière de poils d'un jaune grisâtre, second segment densément revêtu de pubescence noire et orné, près de sa base, de deux grandes taches ovalaires, assez distantes l'une de l'autre et formées de pubescence serrée d'un jaune grisâtre, son bord apical paré d'une large bande de semblable pubescence, un peu plus étroite sur les côtés et faible- Les Mnlillidcf; du Miiséuin de Paris. 23 ment écliancrée au milieu de son bord antérieur; une large bande en- tière, de même pubescence, couvre également tout le troisième soj;- ment; quatrième et cinquième segments densément revêtus de pubes- cence noire; sixième segment dorsal, ainsi que le bord apical de tous les segments ventraux à partir du second, ('i)arsemeiit cilit'S de [lubei- cence jaunâtre. Une [lilosité grisâtre est éparsement répandue sur toute la surface du corps. Tête arrondie, assez convexe, à peine plus large que li; thorax, densément et assez fortement ridée-poncluée; mandibules étroites, acuminées au sommet; yeux degramieur moyenne, ovales, à peu près à égale distance de la base des mandibules et de l'occiput; second ar- ticle du funicule une fois et demie aussi long que le troisième. Thorax en rectangle allonge, ses bords laléi'auv parallèles, très faiblement crénelés; il est densément et fortement ijonctué-réticub" sur le dos, presque lisse sur les flancs; ses angles antérieurs sont bien marqués mais non dentiformes, et il est assez brusquement tronqué en arrière, avec un onglet scutellaire large et peu saillant au point de jonction de sa face dorsale et de sa face postérieure. Abdonn'n ovale, sessile; pre- mier segment plan en dessus, nettement trompn'^ en avant, ce (|ui produit un disque dont la surface annulaire est séparée par une arête nette de la face verticale antérieure; il est marqué en dessus de quelques gros points et chargé en dessous d'une faible carène crénelée ; second segment et les suivants à sculpture non apparente, étant cachée par leur épaisse vestiture; en dessous, le second segment est assez fortement ponctué; segment apical pres(pu? lisse et luisant en dessus, faiblement convexe, sans aire pygidiale distincte. Épines des tibias pâles ; éperons blanchâtres. Cochiuchine, un seul exemitlaire. Cette Mutille semble voisine de M. Ninnii Magr., de Birmanie, mais l'auteur indique, comme l'un des principaux caractères distinctifs de Ninnii, le manque absolu d'onglet scutellaire, tandis qu'il en existe un très distinct chez (jriminidculdtd. :24. Mutilla Pauli iniv. sp. Q jSigra, mandibulis, npice excepta, ttihinrulis (iitlcinialihux lliora- ceiiue rufis ; ahdoniinis seyinento seciinda niarulis duabiis hasalibus, ava- tis, faxciaqiie apirali angusta, in média laie interniptii et latevaliter abhrecidta, argentea-sericeis arnata; segmenta tertia fasciu Juta, sinii- liter intenupta et abbreviuia, duas maculas quadratns simulante, ar- 24 Ernest Axdrk. genteo-sericea notato. Thorax subrectangularis, postice abrupte trun- catus, margine postico spinoso-pectinato. Abdomen sessile, segmenta anali plana, area pggidiali rugulosa, opaca praedita. — Long. 6-7.omill. Tète noire, mandibules, tubercules antennaires et thorax rouges, antennes et pattes brunes avec les tarses plus rougeàtres ; abdomen noir, assez densément revêtu de pubescence noire; second segment orné, de chaque côté, d'une tache assez grande, ovale, très rapprochée du bord antérieur et formée d'une pubescence argentée, soyeuse; ces deux taches sont plus distantes l'une de l'autre que chacune d'elles du bord externe du segment ; une bande étroite de même pubescence, fortement interrompue au milieu et très raccourcie extérieurement, se voit au bord apical du même segment où elle simule deux petites taches transversales; deux autres taches carrées, de semblable pubes- cence, existent sur le troisième segment, au-dessous des précédentes. Segments ventraux 2-5 éparsemenl ciliés de poils blancs; des poils semblables, plus longs et très clairsemés, sont répandus sur les côtés de l'abdomen. Tète faiblement transverse, un peu plus large que le tliorax, arrondie en arrière, densément ponctuée-réticulée ; mandibules acuminées au sommet; yeux assez grands, ovales, situés à peu près à égale distance de l'articulation des mandibules et de l'occiput; second article du funi- cule pres(|ue deux fois aussi long que le troisième. Thorax en rectangh^ allongé, ses bords lat(''raux parallèles ou très faiblement divergents en arrière et indistinctement crénelés; il est densément et longitudinale- ment ridé-ponctué sur le dos, presque hsse et luisant sur les flancs, ses angles antérieurs bien accentués et un peu dentiformes ; en arrière il est brusquement tronqué et armé, au bord supérieur de la tronca- ture, d'une série de 8-12 épines [larallèles, dont les intermédiaires sont les plus longues. Abdomen ovale, sessile, premier segment large et court, éparsement ponctué, muni en dessous d'une carène courte et assez saillante; second segment finement et densément ponctué en dessus, bien plus éparsement en dessous; segment apical déprimé en dessus, muni d'une aire pygldiale bien limitée et densément ruguleuse. Épines des tibias rougeàtres, éperons pâles. c5 yigra, albo-pilosa, abdominis segmentis tribus vel quatuor anticis ferrugineis; maxima parte capitis. mesopleuris et metatharacis area basali dense argenteo-sericeis. Oculi magnl, emarginati; niandibulae externe unidentatae. Thorax dense punctatus, sulcis duabus longitudi- nalibus impressis; scutello modice convexo, hnud elevato. Alae violaceo- micanles. basi hgalinae, celhila radiali senuelliptira, indistincte trun- Les Mi(tilli(h's du Muséum de Paris. 25 rata, rellnlis cahitalihKs tiibns. Calraiia alha. — Loiif>-. 10-11 niill. Tèto, tlnmix, aulennes ot pattes noirs, abdoiueu avec les Imis pi'c- miers segments et partie du (lualriènie ferrugineux, les autres noirs. T(Me hérissée de poils blanchâtres et garnie sur le front, l'épistonie. les tempes et les joues, d'une Fine pubescence serrée d'un argenté SON eux ; thorax hérissé de poils blanchâtres, plus brunâtres sur le dos, niésdpleures et face basalo du métanotuni densénient revêtues d'une Une puliescence argentée, soyeuse; abdomen et pattes hérissés de poils blancs, sans Iiandes ni franges distinctes au l)ord apical des seg- ments. Tête arrondie, un peu plus large que longue et à peu près de la lar- geur du thorax, fortement ponctuée-réticulée; mandibules assez larges, munies à leur bord interne d'une dent aigur^ et d'une autre émoussée à leiu' bord externe; yeux grands, ovales, nettement échancrés en dedans; ocelles médiocres et très groupés; antemies de grandeur moyenne, second article du funicule plus long que le premier mais d'un tiers moins long que le troisième. Thorax peu allongé, pronotum arrondi en avant, avec le bord postérieur en angle très ol)tus, il est fortement et densénient [)onclU(' ainsi que le mésonotum qui est mar- qué sur son disque de deux sillons longitudinaux bien distincts; écail- lettes assez grandes, éparsement ponctuées, faiblement rebordées en arrière; scutellum peu convexe, non saillant, densément ponctué; mi'tanotum ridé-réticulé. Abdomen sessile, son premier segment, un peu plus ('troit que le suivant, est muni en dessous d'une carène peu saillante et écliancrée en arc sur toute son étendue; tout l'abdomen est tinement et peu densément ponctué en dessus, plus é[)arsement en dessous. Éperons blancs. Ailes hyalines sur leur premier tiers, obscu- res avec un reflet violet sur le reste de leur surface ; nervures noires, sligma non épaissi, cellule radiale semielliplique, très faiblement tron- (pi('e au sounnet; trois cellules cubitales et deuK nervures récurrentes reçues vers le milieu des deuxième et tntisième cellules cubitales. Kurracliee {}faindron). La femelle parait voisine ih' pertiiiospiiKita .Magr.. de Birmanie, mais elle ne s'accorde pas complètement avec la description de l'auteur, qui est d'ailleurs insuffisante par suite du mauvais état de rexenq)laire ty- pique et ne permet pas d'asseoir une assimilation sérieuse. L'un des deux exemplaires mâles est fixé â la même é|»ingh' que l'une des femelles avec laquelle il a été trouvé accouplé. 26 Ernest André. 2o. Mutilla spinulosa nov. sj). 9 ?figra, thoracp. mepc etiam capite obscure rujis^ mundibulis, an- tennis j^edibusque plus minusve riifo et brunneo variis; abdominis seg- mento secundo macalis duabus parcis, rotundatis, in disco horizon- tnliter sitis , argenteo-sericeis ornato; segmentis tertio et quarto pubescentia tenui, pallida, vesiitis. Thorax brevis, snbrectangiilaris, postice abrupte truncatus, margine postico spinoso-pectinato. Abdomen sessiJe, segmento anali suhplano, area pugidiali nitida, nntice breviter striolata. — Long, 0,0- 7 inill. Tète tantôt noire, tantcM d'un rouge sombre; thorax rouge; anten- nes et pattes variées de l)run et de rougeàtre en diverses proportions; ajjdomen noir, revêtu de pubescence noire, second segment orné au milieu de son disque de deux petites taches rondes, placées sur une même ligne horizontiile, assez distantes l'une de l'autre, à peu près aussi éloignées du bord antérieur que du bord postérieur du segment et formées de pubescence soyeuse d'un blanc argenté: troisième et quatrième segments peu densément garnis de semblable pubescence formant deux bandes plus larges au milieu que sur les côtés; segment apical avec de longs cils jaunâtres. Tète arrondie, à peu près aussi large que longue et à peine plus large que le thorax, densément ponctuée-réticulée ; mandibules médio- crement larges, acuminées au sommet et munies à leur bord interne d'une dent antéapicale ; yeux assez grands, ovales, situés vers le milieu des bords latéraux de la tète: second article du îunicule une fois et demie aussi long que le troisième. Thorax rectangulaire, assez court, faiblement plus large en arrière qu'en avant, ses côtés presque rectilignes et très légèrement crénelés; il est densément ponctué-réti- cule en dessus, presque lisse sur les flancs ; ses angles antérieurs sont bien accentués et un peu dentiformes ; il est brus(iuement tronqué en arrière et armé, au ijord supérieur de la troncature, d'une rangée de H à 12 épines courtes et l'obustes, dont les intermédiaires sont les plus longues. Abdomen ovale, sessile, premier segment large et court, éparsement ponctué, muni en dessous d'une carène médiocrement saillante; second segment finement et densément ponctué-réticule en dessus, éparsement ponctué en dessous; segment apical avec une aire pygidiale assez distincte, longitudinalement striée à la base, fisse et luisante sur le reste de sa surface; épines des tibias rougeâtres, épe- rons pâles. Kurrachec {Maindron), lui seul exemplaire. D'autres individus de f^es MutilUdes du Muséum de Paris. 27 Kanara, Poona, Cochin (Inde anglaise), foui partie de ma cûlleclion. Par la si rie d'épines dont est armée l'arête ])ostérieure du méta- lliorax. celte Mutillc avoisine la précédente, mais elle eu est bien dis- tincte par sou thorax plus court, par les deux taches du second seg- ment abdominal plus petites et situées vers le milieu de son dis(|ue au lieu d'être très rapprochées du bord antérieur comme chez Pnuli; par ce même segment dépourvu de taches trans\ erses au bord postérieur, par la bande du troisième segment non interrompue, par la présence d'une i)ande sur le quatrième segment, et eniia |i;ir l'aire p\gldiale en grande pai'tie lisse et luisante. C'est cette espèce que, dans mon travail sur les Mutilles de l'Inde (1), j'avais considérée à tort comme iA-M\\.Và prrthiosplnata Magr. 2t). Mutilla nigra Sm. Mutilla niijrn Smith, Proceed. Linn. Soc. London, 18o9, p. loi, c'- — André, Aun. Mus. ci\ . Storia nal. Genova, 1896, p. 78, c"- Smith n'a décrit ([uele mâle de cette espèce, et cette description du même sexe a été complétée par moi d'après des exemplaires des îles Aru et de Nouvelle-Guinée appartenant au Musée civique de Gènes, mais la femelle en était restée inconnue. MM. Ralfray et Maindron ont rapporté les deux sexes de Nouvelle-Guinée, et je vais donner la des- cription di' la femelle encore inédile. î yigrd, inandibuku'um basi, iuben'uUs antennalibus prdi basque, (jenubus exceptis, nifis; nbdomine nigro-i'clutino, seyineiito primo (jln- hro, secundo maculis dutibus elonijatis, prope busim sitis, cinereo-seri- reis Hotato ; tertio fascia, iu medio iuferrupta, ciuereo-sericea ornato. Thorax subrectangularis; abdomen sessile, pygidio longitudinaliter ru- goso-striato. Calcaria pallida. — Long. 9-10 mill. Entièrement noire, majeure partie des mandibules, tubercules an- lennaires, extrémité du scape et pattes rouges; sommet des mandiiiules et des lil)ias noir. Derrière du vertex revêtu d'une line pubescenci* d'un jaunfitrc soyeux; abdomen densément couvert en dessus d'une pubescence noire, veloutée, sauf sur son premier segment cpii est à peu près glabre; second segment orné, près île la base, de deuv taches allong(''es. parallèles, à |)eu près aussi distantes l'une de l'autre (jue du bord externe du segment, et formées de pubescence d'un cendré soyeux; troisième segment presque entièrement revêtu de semblable imbescence formant une bande peu largement interrompue en son (1) Journal Bombay Sal. Hisl. Society, I8'.i4, p. I i. 28 Ernest André. milieu; en dessous, le bordapical des deuxième et troisième segments est éparsement cilié de poils blanchâtres. Pilosité du corps assez courte et brunâtre, pattes hérissées de poils grisâtres ; épines des tibias rou- ges : éperons blancs. Tète arrondie, à peu près de la largeur du thorax, densément et longitudinalenient ridée-réticulée; u'ux assez grands, ovales, éloignés de la base des mandibules ; fossettes antennaires limitées par une ca- rène distincte; mandibules étroites, acuminées au sommet; antennes robustes, second article du îuniculc presque deux fois aussi long que le troisième. Thorax en rectangle allongé avec les bords latéraux pa- rallèles et faiblement concaves; il est grossièrement ponctué-réticule en dessus, presque hsse sur les tlancs, assez abruptement tronqué en arrière avec un onglet scutellaire distinct. Abdomen sessile, son pre- mier segment court, plus étroit que le suivant, lisse, luisant, éparse- ment ponctué, muni en dessous d'une carène assez saillante, large- ment mais peu profondément échancrée eu arc. La sculpture des segments suivants est indistincte en dessus par suite de Tabondance de la vestiture ; en dessous, le second segment est très luisant et épar- sement ponctué; segment apical déprimé, avec une aire pygidiale mal circonscrite, densément et longitudinalenient ridée-striée. Nouvelle-Guinée, Baie du Geelvink et île Salvatty [MM. Rnffnvj et Miùndron). Plusieurs couples 5 (5 ont été capturés au vol, le mâle em- portant la femelle sous lui, ventre contre ventre. Cette espèce est extrêmement voisine de If. occniiica André, dont le Muséum possède aussi les deux sexes capturés en Nouvelle-Guinée par les mêmes explorateurs, mais elle s'en distingue par son thorax entiè- rement noir, ses pattes rouges, et par le troisième segment de son abdomen orné d'une bande interrompue et non de deux taches isolées. Elle parait aussi se rapprocher de dovichn Siu. qui ne m'est pas connue en nature, mais chez cette dernière la baude du troisième segment se- rait entière et non interrompue. 27. Mutilla Davidi nov. sp. (3 Nigra, griseo et niyïo-pilosa. Ociili l'iiianjiiiati. Mimdilndac robus-- tae, îatae, externe inennes. Pronotiiin et meso)wtum nide ml paruni dense punctata, scutellum haud elevatum, densius pimctatum, metano- tum rugoso-reticulatum. Abdomen sessile, sparse punctatum, segmenta tertio fascio intégra, griseo-piibescente ornato; segmenta quarto puhe grisea sparse vestito. Alan obxcnrae, nigro-violascentes; cellnla radiait Les Mutillùlc.'! 'lu MK.truiii ili' Pari.'i. 29 hnufl truncdlit. rrllulis ndiildlibus trihus. (jilrayin luiUidn. — Long. 15 mill. Tout le corps noir ainsi t|U(' les aniennt's rt les pattes: lri>isième segment abdominal orné ifiine bantle de puhescence d'un jaune gri- sâtre; quatrième segment plus éparsement revêtu en son milieu de semblable pubescence. Pilosité courte et noirâtre, devenant grisâtre sur les tempes, les côtés du corps, le devant de l'abdomen et les pattes; second et troisième segments ventraux peu densément ciliés de poils d'un jaune sale. Tète arrondie, aussi longnt? que large et à peu près de la largeur du |)ronotum, assez supertîciellement ridée-ponctuée; mandibules très ro- Inistes. larges, creusées en dessus, fortement et brus(pu'nient anjuées au sommet qui est tridenté, inermes à leur bord externe; épistome largement écbancré en arc à son bord antérieur; yeux assez grands, très rapprocliés de l'articulation des mandibules, faiblement écbancrés en dedans; ocelles assez petits, les postérieurs continués cliacun en arrière par une carène saillante cpii s'i'tend jusqu'à l'occiput; antennes robustes, second article du funicule à peu près de la longueur du troi- sième et faiblement plus long que large ainsi que les suivants. Tliorax on ovale court, pronotum anguleux aux épaules, avec le bord posté- rieur échancré en angle très obtus et mousse ; il est fortement mais peu densément ponctué' ainsi que le mésonotum cpii est mar(pié sur son disque de deux profonds sillons longitudinaux: écaillettes grandes, lisses, éparsement ponctuées, non rebord(''es au S(uumet; sculellum plan, densément et assez linement ponctué-réliculé; métanotum con- vexe, grossièrement ridé-réticulé; flancs du tborax fortement ponctués- réticules, sauf les pleures qui sont lisses et luisantes. Abdomen sessile, premier segment large et assez court, fortement ponctué en dessus, minii en dessous d'une carène courte et faiblement écbancrée; second segment fortement mais peu densément ponctué en avant, pbis faible- ment et plus éparsement en arrière, assez fortement ponctué en des- sous; les segments suivants, finement pointillés. Éperons pâles. Ailes obscures, d'un noirâtre violacé; stigma non épaissi, celluliforme; cel- lule radiale assez large, arrondie au sonunet; trois cellules cubitales dont la seconde reçoit la première nervure récurrente en son milieu, et la troisième recuit la deuxième récui'i'cnic plus près de son sommet. Kiang-Si (.1. David), un seul exenq)Ialre. 28. Mutilla Harmandi nov. sp. G Siijni, capitr. pronofu, iitcsoiioli) sratrlloqur ferni'jineis. Abdotnrii 30 Ernest André. sessile, obscure violaceo-micans, segmenti primi apice, secundi maculis duabus basalibus vittaque apicali, tertii fascia lata aureo-sericeis. Oculi emarginati ; mandibidae externe inermes. Caput, pronotum et viesonotum reticulato-punctata, scutellum planiim. reticulato-puncta- tum, metonotuni ruyoso-reticiihitum. Calrnria pallida. Alae obscurcie, violuceo-micantes, basi subhijulinoe, cellula radiall haud tnincata, cel- lulis cuhitnlihus tribus. — Long. 13 mill. T(He, pronolLim, mL'Sonotum, scutellum et écaillettcs ferrugineux, métanôtuni, antennes et pattes noirs, abdomen d'un noir violacé, lui- sant, orné, au bord postérieur de ses deux premiers segments, de bandes étroites de pubescence d'un doré soyeux ; deux taches de même couleur, mal détermin<''es et formées de pubescence ('parse, se voient vers la base du second segment et sont un peu plus distantes l'une de l'autre que chacune d'elles du bord externe du segment; troisième segment orné d'une large bande de pubescence dorée. Pattes hérissées de poils jaunâtres; éperons pâles. Tète peu épaisse, à peu i)rès de la largeur du pronotum, anguleuse en arrière où le vertex, vu par devant, forme un angle obtus bien ac- centué; sa surlace est fortement [tonctuée-réticult'e. Mandibules robus- tes, assez larges, bifides au sommet, inermes à leur bord externe. Yeux grands, faiblement échancrés en dedans, très rapprochés de la base des mandibules; ocelles petits et peu distincts. Antennes robustes, second article du funicule seulement un peu plus long que le premier et fai- blement plus Court que le troisième. Thorax large et court, subqua- drangulaire; pi'onotum rectiligne en avant avec les épaules arrondies, échancré à angle presque droit à son bord postérievu'; il est densément ponctué-réticule ainsi que le mésonotum et le scutellum ; mésonotum parcouru en son milieu par une fine carène longitudinale et creusé de deux faibles sillons très raccourcis en avant; écaillettes très grandes, luisantes, lisses, marquées de points épars; scutellum plan, arrondi en arrière, métanotum court, grossièrement ridé-réticidé. Abdomen ses- sile, son premier segment large, densément ponctué en dessus, chargé en dessous d'une carène en saillie triangulaire ; second segment densé- ment ponctué en avant et sur les côtés, plus éparsement sur son dis- (jue, assez grossièrement ponctué en dessous où il est chargé d'une ca- rène basale, longitudinale, courte, de chaque côté de laquehe il existe une dépression luisante et moins ponctuée; les segments suivants très finement et assez densément ponctués. Ailes obscures, violacées, un peu plus hyalines à la base; stigma non épaissi, celluliforme ; cellule radiale grande, arrondie au sommet: trois cellules cubitales et deux Lps Mutillidex fin Mim'um de Paris. 'M iiorviiros récurronles dont la première est reçue yers le milieu do la seconde cellule cubitale, et la sec(iurl(> près de rextn'niiité rie la troi- sième cubitale. Laklion 'Ifnniiand;. lui seul individu. Cette espèce apparticMit au groupe de la }f. l'iiropiird 1^., d'Europe, dont elle se rapproche l)eaucoup pour la l'orme générale et la disposi- tion des ornements ; elle s'en distingue toutefois facilement par la cou- leur, par la scidpture plus forte, par les bandes de son abdomen plus fournies et plus entières, et par les deux taches de son second seg- ment; ces derniers caractères l'éloignent aussi de qniui/twinarulaln Cyrill. avec laquelle elle a de grands rapports de coloration. 29. Mutin a Urania Sni. , Mutilla l'rnuia Smith, Proc. Linn. Soc. London. II, 18.>7. p. 8;{ =^ rordiijf'nt Sich. Rad., Horae Soc. ent. Ross.. VI, 18()9, [). iOi. ç. Q Cette Mutille, répandue dans la Chine, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge, à Bornéo, à Sumatra et probablement dans toute l'Asie tro- picale, est extrêmement variable sous tous rapports. Le thorax, géné- ralement assez rétréci en arriére, peut devenir presque rectangulaire; la tache médiane du second segment, souvent grande et nettement cor- diforme. est parfois beaucoup plus petite et se rapproche de la forme circulaire: la l»ande du troisième segment peut être entière ou plus ou moins échancrée ou interronq)ue en son milieu. Parfois aussi, do chaque côté do la tache nn'diano du second segment, on remarque une petite tache de pubescence semblable qui rappelle la speciosa Sm. ; mais tandis que chez cette dernière ces taches latérales sont situées plus en avant (pie la tache médiane, elles sonl. au contrairo. placées en arrière de colle-ci chez Unitiid. La M. iraiiid lail parlio d"iin |iotit groupe de formes auxquelles ap- partioiiiienl aussi les .W. sprciusti Siu., simplirifasda Sich. Rad. et quol- (|uos autres. Elles so font remarquer par le pn-mior segment abdonùnal qui a la forme d'uu (lis(]ue dont la face antérieure est netleuient troii- ([uée, faisant un angle droit avec la face annulaire ou pi-ripliéiique. Chez ces espèces le dernier segment abdominal est con\i\e. plus ou moins rugueux, sans aire pygidiale. La M. xinensis Siu. ne me parait, d'après la descriplion de fauteur, n'èiir qu'une variété d'Urania aAcc la tête noire. 'Si Ernest André. 30. Mutilla speciosa Sm. MuiiUa speciosa Smilli, Cat. Hymen. Brit. Mus., I800, p. 40 = rhnj sococciimi Sich. Rad. Horao Soc. eut. Ross., VI, 1809. jj. 236, pi. VIII. lig. 8, 5. 9 Je ne connais de cette espèce que le type décrit et ligure par Si- ebel et Radoszkowsky et qui se trouve dans les cartons du Muséum. Son assimilation à speciosa Sm. ne me semble faire aucun doute et je vais en préciser les caractères pour compléter les descriptions qui en ont été données par les deux auteurs. Tète et thorax rouges, entièrement semblables comme forme et comme sculpture à ceux â'Urania Sm., c'est-à-dire que la tète est un peu plus étroite (pie le thorax, grossièrement réticulée-ponctuée et à peu près aussi large que longue; yeux relativement petits, arrondis, situés vers le milieu des bords latéraux; antennes assez courtes, se- cond article du fiuiicule à peine plus long que le troisième. Thorax trapézoïdal, plus étroit en arrière, son bord antérieur rectiligne, ses bords latéraux légèrement convexes et armés, de chaque côté et un peu avant leur milieu, d'une forte dent mousse. Le thorax est grossière- ment et longiludinalement ridé-réticulé, trontiué-arrondi en arrière, sans onglet scutellairc. Abdomen noir, sessile, son premier segment aussi large que le suivant, en forme de disque, densément revêtu de longs poils noirs sur sa partie annulaire et marqué, au-dessus de sa face antérieure, d'une petite tache de poils d'un jaune d'or ; second seg- ment grossièrement mais superficiellement ridé-réticulé, presque glabre 8. ;f ;}4 Ernest Andué. f^trangiomont. Ailes obscures, fortement violacées, sliguia peu dislinct, cellule radiale semielliptique, arrondie au sommet; deux cellules cubi- tales fermées et une seule nervure récurrente s'insérant un peu avant le milieu de la seconde cellule cubitale. Asie, sans indication plus précise. Un seul exemplaire. Cette espèce appartient à un groupe de Mutilles asiatiques et afri- caines bien caractérisé par le scutellum plan, lamelliforme, plus ou moins sinué en arrière, et par le métathorax ayant les cotés comprimés et dilatés en saillie dentiforme. La M. simplicifascia Sich. Rad. est la seule espèce asiatique de ce groupe qui me soit connue en nature, mais les M. cariana Magr., manifesta Sm., perelegans Cam. et sinensis Sm. doivent probablement appartenir à la même division. Quoi qu'il en soit, la.V. laininata se distinguera facilement de toutes ses voisines par son avant-corps noir et son abdomen ferrugineux, sans bandes ni taches. 32. Mutilla multicostata nov. sp 9 Rufa, lateribus capitis ot thoracis abdomineque Mo nigris; seg- meuto primo postice in medio Jlavo-pcnicilhito, secundo niaculis duabm parvis, in disco horizontaliter sitis, fimbriaque apicali bis-interrupta, flavo-sericeis ornato; srgmento tertio pilis flavis sat dense ciliato. Caput transversum, thorace latius, grosse et irregidariter punctatuin, thorax brei'is, subrectangularis, tix postice angustior, costis longitadinalibus praeditus; abdomen sessile, segmento secundo longitudinaliter striato- costato, segmenti ultimi area pggidiali opani, rugosn. CaJcaria ferru- ginea. — Long, lo mill. Tête et thorax d'un rouge ferrugineux en dessus, noirs en dessous et sur les côtés ; pattes d'un brun rougeâtre avec les cuisses rembru- nies. Abdomen noir, son premier segment paré à son bord postérieur d'une touffe de pubescence d'un jaune doré soyeux dont la pointe em- piète sur le segment suivant : ce dernier orné, vers le milieu de sa longueur, de deux petites taches irrégulières de semblable pubescence, situées horizontalement et plus éloignées l'une de l'autre que chacune d'elles du bord latéral ; ce même segment porte encore, au milieu de son bord apical, une tache transversale, et de chaque côté une courte frange, le tout simulant une bande étroite et deux fois interrompue d(! même pubescence; troisième segment frangé de poils de même cou- leur; les segments ventraux, à l'exception du preiuier, sont ciliés de longs poils jaunâtres. Pattes hérissées de poils pâles; épines des tibias et éperons ferrugineux. Les MntilUdi's du Musihiiu de huis. 35 ïète graiulc, (luadiangulain', plus large que longue, assez épaisse et plus large que le thorax, luisante, fortement et irrégulièrement ponctuée: yeux relativement petits, en ovale court, peu convexes, très éloignés de l'occiput et distants de rarticulatiou des niandiiiules d'une longueur au moins égale à leur i)lus grand diamètre; niandiiiules assez étroites, non dentées, acuminées au sommet; antennes ... (mu- tilées). Thorax subrectangulairc^, à peine plus long que large, très fai- blement rétréci en arrière, ses bords latéraux rectilignes, légèrement et in'égulièrement crénelés, son bord antérieur presque droit avec les ('■paules marquées mais non dentiformes; il est assez luisant en dessus et chargé d'environ ii côtes longitudinales, saillantes, un peu sinueu- ses; métanotum bru3(iuement tronqué en arrière avec la troncature presque lisse, luisante et munie, à son bord supérieur, d'assez nom- breuses petites épines verticales et bien distinctes; pleures presque lisses et luisantes. Abdomen sessile, premier segment très court, su- licrllcielli'ment ponclui' en dessus; second segment longitudinalement rid(''-costult' en dessus, avec des intervalles p(nictués ; les rides s'ella- cent vers l'extrémité, surtout au milieu qui devient presque hsse et luisant: en dessous, le second segment est luisant et éparsement ponc- tué; segment apical muni d'une aire pygidiale bien circonscrite, mate, irrégulièrement rugueuse. Xouvelle-Holiande. Cette Mutille, remarquable par sa grande tète et son mode de sculp- ture, n'est malheureusement représentée que par un seul exemi»laire en assez mauvais état, de sorte que la description qui |)récède pourrait être un peu inexacte, surtout en ce qui concerne la vcstiture de l'ab- domen, mais elle se reconnaîtra toujours facilement à ses autres ca- ractères. ',ï.\. Mutilla regia Sui. var. fusca nov. var. Q Le seul exemplaire de cette femelle qui existe dans les carions (lu •Mus(''um me parait être une simi)le \ariété de regia Sm., dont elle se distingue par l'absence de tache pubescente au bord antérieur du pronotum, par son abdomen noir, sans teinte violacée, et par la tache lilanche de la base du second segment un peu plus grande et moins li- néaire. — Long. 4,0 mill. Kiirrachee Mnindron). '.\%. Mutilla rugosa Ol. )lntill(i rnijdsa oVwh'V, Lnc\ci. inéthod. Ins.. VIll. ISII, p. (i(l. — 36 Ernest A.ndkk. Siclit'l et Radoszkowsk\ , Horao Soc. eut. Ross.. VI. 18G9. p. 93, pi. IX, fig. 4, 9. ' ç Cette espèce; dont le type d'Olivier existe dans les cartons du Muséum, a été assez inexactement décrite par Sichel et Hadoszkowsky. Le thorax et le second segment de l'abdomen ne sont pas noirs, comme le disent ces auteurs, mais bien d'un rouge sombre sur leuu disque, et le trois^^ème segment abdominal ne porte pas de tache blan- che médiane, mais seulement deux taches latérales. La rugosa est d'aillevu's facile à reconnaître d'après les autres caractères indiqués et surtout par le second segment de l'abdomen grossièrement ridé-réti- culé comme le thorax; le dernier segment est muni d'une aile pygidiale mate, irrégulièrement ridée. La M. anjenleouMculata Sm., dont je possède des exemplaires de Kanara, n'est qu'une variété de rmjosa chez laquelle man(iuent les ta- ches latérales blanches des troisième, quatrième et cinquième segments, mais qui, pour tout le reste, est absolument conforme au type d'Oli- vier. lY. — Espèces d'Amérioue. 35. Mutilla empyrea Gerst. var. fuscata nov. var. ç Deux individus de }J. empyrea, provenant de La Plata, répondent tout à fait à la description de Gerstaecker, mais un autre exemplaire. du Chili, est entièrement dépourvu de la bande dorée qui parcourt les trois prcmiiers segments de l'abdomen, ce qui lui donne un aspect tellement ditïérent qu'on croirait avoir sous les yeux une espèce dis- tincte. Tous les autres caractères de forme, de sculpture et de vesti- ture étant absolument les mêmes, nous sommes évidemment en pré- sence d'une remarquable variété par défaut, à laquelle j'ai cru cepen- dant devoir donner un nom, à cause de sa singularité et aussi pour le cas où l'examen d'un certain nombre d'individus amènerait à la con- sidérer comme, espèce. — Long. iO mill. 3(3. Mutilla picta nov. sp. 9 Mut. onpyrcoc Gerst. fsimillima. Niyra, capitr loto, thoracis vittis duabiis latemlibus, omniiimqnc scgnientdriuu abdomhm hiteribus, pallide flavo-sen'ceis. Abdomen vitta lato dovsnli, tria anteriora seg- menta percurrente, coccineo-serirea oruutam. Area pygidialis distincta, longitudiualiter striatti. Calraria pallida. — Long. (),o-l> mill. Cette espèce est très voisine de Mat. empyrea Gerst. à laciuelle elle Les MiitiUidcs du Mtiséinii tic l'aris. 37 rossomlile tout à fait poiu' la fornic géiuTalc cl la sculpture, mais on la recuniKiitra facilement à ses antennes entièrement noires, à sa tète recouverte en totalité de pubescence peu serrée d'un jaunâtre soyeux, à son thorax orné latéralement de deux bandes lonj^itudinales de sem- Ijlable pubescence, non réunies en arrière par une bande transverse, aux segments 3-o de son abdomen enlièremcnl revêtus sur les cotés de même pubescence, tandis (lue, diez cmpijrea, le quatrième segment en est totalement dépourvu et le cinquième eu est au contraire entière- ment garni; entiu, chez picta, la bande médiane d'un rouge carmin n'est pas dilatée au i)ord posti'rieur du second segment. Brésil, capitainerie de Saint-Paul, un seul exemplaire. D'autres indivi- dus de ma collection proviennent également du Bn'sil et l'un d'eux a été recueilli, par M. Gounelle, à Pernandjouc. 37. Mutilla chilensis Spin. Mntilla chilenais Spinola, dans Gay : llist. lis. Ghile, Zool., VI, I80I, p. 270, pi. m, tig. 2, 9 d. $ Cette Mutille chilienne, dont un certain nondjre d'exemplaires des deux sexes existe dans les cartons du Muséum, est extrêmement variable, surtout chez les femelles, sous le rapport de la taillo. de la couleur et de la vestiture. La tête, tantê)t à peine plus large ([ue le thorax, devient très grande chez certains individus, et la couleur, or- dinairement d'un brun noir, peut passer au ferrugineux plus ou moins foncé. Tantôt l'abdomen en entier est recouvert de villosité blanchâtre, à la seule exception des deux grandes taches noires de son disque, tantôt le second segment est entièrement noir avec seulement une ligne médiane, deux: lalé'rales plus ou moins raccourcies, et son bord postérieur garnis de pubescence blanchâtre; tantôt aussi la pubescence du quatrième segment et des suivants passe au brun noir au lieu d'être pâle comme celle du troisième. Un exemplaire de petite taille (!) niill.) qui n'est probablement qu'une aberration individuelle, est entièrement ferrugineux ainsi ipie les an- tennes et les pattes, presque glabre, hérissé seulement de (|uel([ues poils brunâtres, avec le vertex revêtu de pubescence d'un blanc jau- nâtre et l'abdomen paré de lignes de pubescence blanche, ainsi dispo- sées : une au bord postéi'ieur du premier segment, trois longitudin.-iles sur le second segment dont une médiane entière et deux latérales raccourcies en arrière, une autre au boid postérieur de ce même seg- ment, un peu interrompue au milieu, et deux très courtes, maculifo:-- mes, au bord posti'-nvlatéral du troisième segment. 38 Eknest André. (5 Losmâlos, toujours |)lus petits (juo les fcmollcs, p;iraissent moins variables et leurs ailes offrent tantôt trois cellules cubitales fermées, tantôt seulement deux par suite de l'oblitération plus ou moins com- plète de la troisième nervure transverso-cubitale. 3S. Mutilla ardens Gersl. Mutilht iirdens Gerstaecker, Arch. Naturg., XL, 1874, p. 323, (5. Le mâle de cette espèce a été seul décrit par Gerstaecker, mais comme les cartons du Muséum renferment quelques individus des deux sexes, capturés au Mexique par Sumichrast, je puis faire con- naître la femelle encore inédite. Ç Très semblable sous le rapport de la forme, de la sculpture et des dessins, à M. lineola Fabr. Noire, avec les tubercules antennaires, les mandibules sauf le sommet, le scape, la première moiti(' du funicule, le thorax et la majeure partie des pattes, rouges. Généralement les genoux et l'extrémité des tibias sont seuls noirâtres, mais parfois la couleur noire envahit plus ou moins les tibias et l'extrémité des cuis- ses. Tête de la largeur du thorax, ce dernier subrectangulaire, parfois un peu plus large en arrière qu'en avant. Abdomen sessile, son pre- mier segment orné d'une bande apicale, le second avec les côtés, deux taches longitudinales, assez courtes, partant de la base, et une bande apicale large et sinuée antérieurement, les troisième et quatrième segments avec des bandes largement interrompues au milieu, le tout revêtu d'une pubescence soyeuse, d'un jaune pâle, qui couvre aussi la totalité du cinquième segment, sauf parfois une petite échancrure triangulaire en avant. En dessous, les segments 2 à o sont ciliés de poils jaunâtres. Dernier segment avec luie aire pygidiale bien limitée et assez régulièrement ridée-striée en long. Éperons pâles. — Long. 7-9mill. Mexique {Sumichrast). Bien que très voisine de lineola, la M. ardenfi se reconnaîtra aisé- mt'nt à sa tête pas plus large que le thorax et à la couleur rouge de ses antennes et de ses pattes. 39. Mutilla senex Guérin. Mniitla srtie.r Guérin, Iconogr. Règne anim.. Vil, Ins.. 184o. p. 429, pi. 09, tig. 4, (5 = pallidiceps Cresson, Proc. ont. Soc. Philadelphia , IV, '1863, p. 112, ç. Lt'!< M ut m ides du Muséum dp Paris. 39 Lr mnlt" S(Mil de .)/. senex ii été décrit par GiKMiu comme provenant de Cuba. Or, j'ai sous les yeux un couple '; ; d'un»? Mutille recui-illic dans la même île par Gundlach et dont le mâle ne se distingue de senex que par le thorax entièrement d'un noir brun et les pattes ferru- gineuses. Comme la forme de toutes les parties du corps, la sculpture et la vestiture, particulièrement la belle pubescence d'un doré paie qui orne la tète, sont identiques, il ne s'agit é\idenmienf (pie d'une va- riété de coloration assez frtUjuente chez les Mutilles. i^a femelle re- cueillie, selon toute probabilité, en même temps que le mâle et qui lui ressemble d'ailleurs à tel point qu'il ne peut rester aucun doute sur leur assimilation, répond tout à fait à la description de pnllidiceps Cresson, et j'en conclus que les M. scne.v et pallidiccps ne sont que les deux sexes d'une même espèce et f|ue le nom de snit'.r doit être adopté comme ayant ia priorité. 40. Mutilla holosericea nov. sp. Ç Si(jni,i)ngue pubescence d'un jaune d'or, un peu plus éparse (par suite d'usure?) sur la base du second segment; les segments ventraux 2-6 éparsement ciliés de semblable pubescence à leur bord apical. Ailes (1) Le nom d'Ephula, créé par Say en 1836, doit remplacer celui de Sphae- roplithalma Blalie qui ne date que de 1871. Les Mutilliili's du .Uksi'iiiii de Vnris. 41 fortomt'iit enfumées, un peu violacées; stigma opaque, d'un brun noir ainsi que les nervures. Pattes épnrscnienl liiTissées de poils blanclià- ires, éperons pâles. Tète transversale, à peu près de la largeur du thorax, arrondie en arrière, assez finement et densénient ponctuée-réticulée ; yeux ronds, très convexes, luisants, avec des facettes très fines, situés très près de l'articulation des mandibules : ocelles petits et très groupés. Mandibules larges, inermes à leur bord externe. Anlennes relativement coiu'tes, second article du funicule à peine plus long que le troisième. Thorax subquadraugulaire avec les côtés à peu près parallèles, les angles an- térieurs et postérieurs arrondis; pronotimi densément ponctué-réti- cule comme la tète, échancré en arc à son bord postérieur; mésonotum à peine plus fortement ponctué-réticule, sillons médians indislincls: écaillettes de grandeur moyenne, arrondies, ponctuc'es-réliculées; scu- tellum peu convexe, ponctué-réliculé ; nn-tanotum descendant innné- diatement après le postscutellum, fortement ponctué-réticule; flancs du thorax ponctués, mats, pleures concaves, presque lisses mais peu luisantes. Abdomen sessile, premier segment plus étroit que le sui- vant, fortement ponctué en dessus, faiblement caréné en dessous; se- cond segment linement et éparsement ponctué en dessus et en dessous. Ailes avec la cellule radiale grande, arrondie au sommet; trois cel- lules cubitales dont les deux premières sublriangulaires et la troisième en hexagone irréguUer, plus large sur la radiale que sur la cubitale ; les deux nervures récurrentes sont respectivement reçues vers le nn- lieu des deuxième et troisième cellules cubitales. Mexique [Sumichrast], un seul exemiilaire. Espèce bien reconnaissable à l'épaisse pubescence dorée qui recou- vre la majeure partie de son abdomen. ii. Mutilla (Ephuta) myops Burm. var. macrogastra no\ . var. 9 Cette vari('lé se distingue du type par la tète entièrement noire, sans lâches longitudinales de |iid)escence pâle sur le vertex, par les lignes pubes<-enles du thorax (pu se contuuient jusqu'au bord anli-rieur du |)ronotum, parles taches nues du second segment abdominal (pii sont linéaires, transversales, très rap[trochées l'une de l'autre et de couleur jaune d'œuf au lieu d'être rouges. Tous les autres caiach' res sont ceux de myops. — Long. 19-21 mill. iJrésil : Minas Geraes, un seul individu. D'autres exemplaires de ma collection ont ete recueilHs, par M. (îou- nelle, à San Antonio de Barra, pn^inci-de iJahia (Brésil). 42 Ernest André. 43. Mutilla (Ephuta) fraterna Bnyss. Sphaerophthalma fraterna Biiysson, Ann. Soc. oui . Fr., 1892, p. o7, Ç , Q Cette espèce est peu reconnaissable d'après la description de l'au- teur qui la donne comme très voisine de M. indica L. [=^(liadema Fabr.), tandis que par son premier segment abdominal large et court et par la forme de son thorax, elle appartient nettement au groupe de Inrvata Kl. et perspicillaris Kl., ainsi que j'ai pu m'en assurer par l'obligeante communication du type. Elle est, en réalité, extrêmement Aoisine de 3/. obliquata Klug, si même elle n'en constitue pas une simple variété. Elle ne se dislingue en efTet cVobliijunta, autant que je puis en juger par la figure et la description de Klug, que par son vertex orné de deux taches obliques et par les segments trois et suivants de l'abdomen parés d'une série de taches latérales disposées longitudinalement, au lieu d'avoir les côtés entièrement revêtus de pubescence pâle comme le figure Klug. L'individu typique provenait de San Estebau; un exemplaire tout semblable, étiqueté « Colombie », existe dans les cartons du Muséum. 44. Mutilla (Ephuta) Goyazana nov. sp. Ç Praecedenti {M. fraterna Bnyss.) s'nniUinm. Differt maculis rer- ticis haiid obliquis, sed parallelis, longitiidinalibiis, thorace ovato-tra- pezoideo, non inter mesonotuoi et metanotum constricto, et vittis late- ralibus rectis nec angulatis ornato. — Long. 13 mill. Extrêmement voisine ùq fraterna Bnyss., ma'if- distincte par la forme du thorax qui, au heu d'èti'e analogue à celui de larvata et per.. '.(J. — Hol. .\caii. nac. Cordova, 1875, p. 485. 46 Erxest A\dré. iludhm lonijitudiiiiiUhu.^ segmenti smindi inurulntiuc média, Incevta, mjnunitoruiH S-o, (irgenteo-sericeis ; segmmto sexto supra mcxlire depla- nato, suhtiliter coriaceo. Pedes piceo et nibro varii, calcarihus albis. — Long. 0,0 niill. Tète iKiirc. presque glabre, mandiijules rougeàtres. antennes d'un brun rouge; pattes brunes avec la base des tibias rouge. Thorax fer- rugineux ; abdomen d'un rouge brunâtre, presque noir sur ses der- niers segments, second segment parcouru dans toute sa longueur par deux bandes de pubescence soyeuse, peu serrée, d'un blanc d'argent, presque rectilignes, un peu convergentes en arrière et un peu plus rapprochées l'une de l'autre que du bord externe du segment; une tache transversale, assez vague, formée de semblable pubescence, orne le milieu du bord apical du second segment ainsi que la partie mé- diane des trois segments suivants. Pilosité très éparse, noirâtre sur la tète, le thorax et la première moitié de l'altdomen. blancliàtre sur la face déclive du métathoi-ax et les derniers segments abdominaux; seg- ments ventraux deux et suivants éparsement ciliés de poils pâles; pattes hérissées de poils semblables; éperons blancs. Tète subrectangulaire, transversale, plus large que le thorax, densé- ment ponctuée conune un dé à coudre; yeux grands, ronds, très con- vexes, luisants, avec des facettes distinctes, assez rapprochés de l'arti- culation des mandibules; ces dernières acuminées au sommet; an- tennes avec le second article du funicule environ deux fois aussi long que le troisième. Thorax rectangulaire, un peu plus long que large, faiblement contracté entre le mésothorax et le métathorax, ses bords latéraux à peu près parallèles et très faiblement crénelés, son bord antérieur droit avec les angles marqués mais non dentiformes ; la limite entre la face basale et la face déclive du métanotum n'est pas indiquée et il n'existe pas d'onglet scutellaire. Le thorax est très densément ponctué-réticule en dessus, avec les pleures concaves, lisses et très luisantes. Abdomen sessile, son premier segment en forme de disque court, plus étroit que le suivant, et nnmi en dessous d'une carène basse et régulière; second segment densément ponctué-réticule en dessus, les suivants plus éparsement ponctués; dernier segment dorsal faiblement déprimé, très finement coriace, cilié sur les côtés de longs poils ])iuns. Brésil : Baliia {M. Gounelle), un seul individu. Cette espèce se rapproche beaucoup de Gounellei André, mais son thorax est d'une (orme différente, non denté sur les côtés, et son se- Les Miitilliilrs du Miiscuiii de Pdiis. 47 cond sogmont n'est p;is oriit' d'une bande médiane mais de deux bandes parallèles de pubeseenee pâle. 4!t. Mutila (Ephuta) plumifera nov. S]). 1 M(ji'(i , capitc nifcsci'iiU' , rolundato , ikovncc ntujmiiorc. Thorax quadrato-ovatus, uhi(jur dcnso punrlnto-retkalatus, ploaris oparis, non excavaiis. Abdomen petiolatum, s-egmento ftecundo nntice convexo, in medio basali longitndinaliter depresso. tribm maculis nlbeacenUbus or- nato, média basali oblonga, alteris lateralibus, subvctiindatis, pilis te- nuibiis, pennatis, sparse ronstitutif!; margine apicali segnientonim l-:i denxe alho-funhriato , area pggidiali distincla, dense striata. Cab-aria alba. — Long. 10 mill. Tète d'un brun noir avec le front et le vertex d'un rouge brun; éparsement recoin erte d'une line |)ubescence blanchâtre t't hérissè.u de courts poils Ih'iuis; tubercules autennaires, scape, premiers articles du îunicule et milieu des mandibules plus ou moins rouges. Thorax noir, hérissé de poils bruns, sauf sur les côtés du métanotum où la pi- losité est blanchâtre. Abdomen noir, densément revêtu de pubeseenee noire; ses trois premiers segments ornés à leiu" bord apical d'une frange étroite, mais bien dessinée, de poils serrés et blanchâtres; le se- cond segment porte en outre trois taches de même couleur dont une médiane, allongée, plus rapprochée de la base du segment que de son extrémité et placée dans une dépression longitudinale, les deux autres plus vagues, à peu près rondes, situées plus près des bords lat('raux du segment que de sa ligne médiane et un peu en arrière de la tache basale; ces trois taches sont formées de pods plumeux, très ('•légauts et dont la structure se distingue nettement de celle des poils formant les bordures apicales. En dessous, les segments 2-o sont assez densé- ment cihés de poils blanchâtres. Pattes hérissées de poils pâles; épe- rons blancs. Tète petite, arrondie, moins large ([ue le thorax, densément ponc- tuée-réticulée ; yeux petits, ronds, convexes, avec des facettes dis- tinctes, situés à peu près au miHeu des bords latéraux; mandibules acuminées au sommet, inermes: antennes robustes, second article du funicule seulement un peu plus long que le troisième. Thorax o\alaire. un peu plus étroit en arrière qu'en avant, non contracté latcTalemcul, fortement arrondi à ses angles antérieurs, perpendiculairement tronqui' en arrière, mais sans arête entre la face supérieure et la face di'clive du métanotum et sans onglet scutellaire. Toute la surface du thorax est densément ponctuét'-réticuli'f. même sur les tlancs qui ne sont pas 48 Ehxest André. concaves mais à pou près plans. Abdomen pétiole, son premier seg- ment étroit, court, assez plan en dessus, peu contracté à son articula- tion postérieure et sans carène distincte en dessous; second segment très convexe, s'élevant beaucoup au-dessus du premier, muni en dessus, sur sa moitié basale, d'une dépression longitudinale bien ac- centuée ; il est densément réticulé-ponctué en dessus, marqué en des- sous d'une ponctuation forte mais moins réticulée; dernier segment avec une aire pygidiale plane, nettement et longitudinalement ridée- striée. Brésil : Matusinhos, Province des Mines [M. Counelle) ; un seul exem- plaire. Cette Mutille rappelle un peu par sa parure la vmjinalis Gerst., mais elle se distingue de toutes celles qui me sont connues par les poils plu- meux qui constituent les trois taches du second segment. oO. Mutilla (Ephuta) compar André. Mutilhi (Sphaerophtlialiiuj) compar André', HuU. Soc. ent. Fr., 1895, p. cccxxi, Q. 9 Décrite par moi d'après un seul individu du Brésil, cette espèce est représentée dans les cartons du Muséum par trois (ixemplaires de Colombie et du Venezuela qui présentent avec le type quelques légères ditïérences. Ainsi, les bandes pubescentes du métanotum se continuent, avec ou sans interruption, sur l'extrémité du mésonotum et, chez l'un des individus, la tète est très faiblement plus étroite (jue le thorax. Malgré ces petites divergences, l'espèce est aisée à reconnaître aux ca- ractères indiqués et notamment à sa petite taille et à ce que la série médiane de taches pubescentes qui, chez indka et espèces voisines, forme une ligne continue sur la seconde moitié de l'abdomen, est ré- duite, chez compar, à deux taches ]ilus largos, quadrangulaires, occu- pant le milieu des quatrième et cinquième segments. 51. Mutilla (Ephuta) rectilineata nov. sp. ç jSifira, niiiro-pilosa; capiit suhquadratum, Ihorace vix auijuMias. immaculatam. Thorax brevis, inermis, post mcdiam modice consi rictus et uiKjiistatux, immaculatus, pleuris excaraiù, ijlahrift, nitidis. .sparse pimctatis. Abdomen petiolatum; primo scijmento parvo, nodiformi; se- cundo duabus lineis îongitudinalibus, nudis, sparse pimctatis , vitellinis, ornato; segmentorum 2-i latrribus, 2-o macula média longitudinali, Les Mut iU ides du Muséum de Paris. 49 aiirichalceo-sericeis ; pygidio depresso, nujoso. Qdcaria nkjro-pkea. — Long-, lo mill. Noire, avec des poils noirs, assez courts, plus obliques el plus épars sur la tète et le thorax, plus appliqués et plus serrés sur rabdomcn ; pattes hérissées de poils noirs, épines et éperons d'un noir l)run. Seg- ments i-i de l'abdomen ornés sur les côtés d'une tache apicale, trans- verse, de pubescence doré-bronz('' ; bord postérieur du second segment paré en son milieu d'une tache longitudinale qui se continue sur les segments 3-o, formant une ligne ininterrompue de semblable pubes- cence; bord des segments ventraux 2-5 cilié de poils de même couleur. Second segment orni' de deux taches longitudinales, en forme de li- gnes parallèles, nues, luisantes, d'un jaune rougeàtre, marquées de (juelques points épars, partant du bord antérieur du segment pour se continuer en ligne droite jusqu'à une petite distance du bord apical, et à peu près aussi éloignées l'une de l'autre que chacune d'elles du bord latéral du segment. Tête subrectangulaire, un peu plus étroite que le thorax, grossière- ment ponctuée-réticulée , ses angles postérieurs distincts; mandibules étroites, acuminées, inermes; yeux assez grands, ronds, convexes, lui- sants situés un peu plus près du bord postérieur de la tète que de l'ar- ticulation des mandibules; second article du funicule des antennes un peu plus long que le troisième. Thorax peu allongé, ayant sa plus grande largeur vers son miheu, faiblement rétréci en avant, plus for- tement en arrière, avec les bords latéraux très obtusément crénelés; il est grossièrement ridé-réticulé en dessus, tronqué en arrière, avec les pleures concaves, presque lisses, luisantes et très éparsemcnt ponc- tuées. Abdomen pétiole, premier segment petit et nodiforme, muni en dessous d'une carène qui se termine en avant par une forte dent aiguë et unciforme; second segment marqué sur les côtés de gros points al- longés et réticulés, la sculpture de sa partie dorsale est indistincte par suite (le l'abondance de la vestiture; pygidium déprimé, assez mat, chargt' de rides longitudinales irréguhères. Second segment ventral assez densénienl ponctué ainsi que les suivants. Un seul individu, provenant de la cohcction Siebel et sans indication de patrie, mais originaire sans aucun doute de l'Amérique du Sud. (^elte espèce appartient au groupe de la M. iiulica L. et. bien ([ue par suite du mauvais état de l'exemplaire typi(pie, la description puisse se trouver incomplète, surtout en ce qui concerne la pubescence de la tète et du thorax, qui a pu disparaître, elle est facile à distinguer Aiin. Soc. Eut. Fr., Lxvn, 18!>8. * oO EuNEST Andrk. do toutes celles du groupe par les deux lignes longitudinales, nues, qui forment la principale ornementation de son second segment. o2. Mutilla (Ephuta) variolosa nov. sp. 'i Nigra, fronte et rertice, mesonoti fnscia posiica nrcuatu, iiteianoti vitta média, pleurarum parte inferiore, segmenti abdominalis secundi iipke, segiHPnth S-.j totLi, aareo-sericeis; segmenta secundo iiiarulis qua- tuor nudis, ftavis, antiris basuUbus, postiris fere apicalibus. magnis, transversis, ornato. Corpus elongatum, capite thorace paulo latiore, hoc cuneiformi, postice attenuato; abdomine petiolato, segmenta ultimo convexo, areapygidiali destituto ; calcaribus brunneis. — Long. 8,5 mill. Corps noir, hérissé d'une pilosité brunâtre, assez courte, devenant jaunâtre sur les parties claires. Tête revêtue en dessus d'une belle pu- bescence d'un jaune d'or, plus serrée sur le vertex; joues avec une pu- bescence blanchâtre. Irês éparse. Pronotiun offrant quelques traces peu distinctes (par suite d'usure?) de pubescence dorée; mésonotum paré postérieurement d'une bande arquée, métanotum avec une bande médiane, longitudinale, formées toutes deux de même pubescence, mais peu serrée, ce qui rend ces dessins un peu vagues; la partie in- férieure des flancs du thorax est également revêtue d'une pubescence anal(»gue. Second segment de l'abdomen orné de quatre taches jaunes, nues, vaguement cerclées de rougeâtre, les deux antérieures subqua- drangulaires, touchant le bord antérieur du segment et plus éloignées l'une de l'autre que du bord externe, les deux postérieures beaucoup plus grandes, transversales, placées à une petite distance du bord pos- térieur et très rapprochées entre elles; l'intervalle des taches et le sommet du segment sont très éparsement revêtus de pubescence dorée ainsi que les segments suivants; en dessous, le bord postérieur des segments 2-S est cilié de poils jaunâtres. Antennes, mandibules et pattes noires ou d'un brun noir, ces dernières éparsement hérissées de poils pâles; éperons bruns. Tête assez convexe, arrondie en arrière, un peu plus large que le thorax, grossièrement ponctuée-réticulée; yeux grands, ronds, lui- sants, très convexes, situés vers le milieu des bords latéraux; second article du funicule à peine plus long que le troisième. Thorax allongé, cunéiforme, rectihgne à son bord antérieur dont les angles se termi- nent par une très petite dent; il se rétrécit graduellement d'avant en arrière, sans étranglement; ses bords latéraux sont droits, très faible- ment crénelés, et son profd dorsal est légèrement arqué, sans tronca- ture postérieure accentuée; il est grossièrement ponctué-réticule en Les MatUlides du Musi'iiiii dr Puris. ol dessus. |iliis snpcrliciclleincnt sur les lianes, avec les pleures un peu concaves. Alxltunen netlement pi'lidlé. premier segment étroit, nodi- forme. i^russièrement ponctué-n'-ticulé en dessus, muni en dessous d'une carène basse et peu accentuée ; le reste de l'abdomen forme un o\ale régulier; second segment très grossièrement ponctué-réliculé en dessus, la sculpture s'efTaçant un peu en arrière; en dessous il est assez fortement mais éparsement ponctué et luisant ; dernier segment convexe, superficiellement chagriné, assez luisant, sans aire pjgidiale. Mexique {Sumichrast), un seul indi\i(lu. Cette jolie petite espèce se reconnaît facilement à sa forme allongée et à la forte sculpture de ses téguments. o,i. Mutilla (Ephuta) Bouvieri nov. sp. 9 Capul nifirnni. ni(jro- villas uni, clongatuni, tliorarr (i)u/ustius; tho- ni.r ruf(>-hrun)iei(x. sdl Ioikjhx. aiitire et posticc (inuustdtns^ hitcrihus inprmihua, dorso rude irtirulato, nntke nigro-piloso, posticc et latcralitcr sctis longis, albidts Idrto. Abdumctt petiolniuin, primo seymento nigro- hrunneo, albo-piloso, secundo rufo, l)(isi et opice atro-piloso, in medio iilljo-hirto, dorso rude reticalato; scgniciito tertio atro-pubescente, reli- ijuis dense (dbo-cilidtls , area pijgidiali distincta, rmjosn. Pedes nigro- lirunnei, iilbo-pilosi, calcaribus brunneis. — Long. 15 mill. Tête noire, entièrement revêtue de poils noirs, antennes et mandi- bules d'un brun noir; thorax d'un rouge brunâtre, pronotum couvert de poils noirs, oblicpies, ses côtés hérissés de soies noires; métano- tum assez abondamment hérissé de très longues soies blanchâtres; des semblables soies, mais un peu moins longues, hérissent les flancs du mésonotum, le premier segment abdominal, les côtés du second et de tous les suivants. Premier segment abdominal noirâtre, second rouge en dessus et en dessous, muni à sa base d'une large touiïe de poils noirs, serrés, et, à son extrémité, d'une bande de pubescence de même couleur, assez large et un peu anguleusement dilat(''e en son milieu; troisième segment entièrement revêtu en dessus de pubescence noire, les suivants abondamment ciliés de poils blanchâtres qui en re- couvrent toute la surface, à l'exception de l'aire |)ygidiale; en dessous, les segments 2-o sont longuement ciliés d(^ poils blancs. Pattes héris- sées de soies blanches, épines noirâtres, éperons d'un linm rougeâlre. Tête petite, plus longue ipie large et beaucoup plus étroite que le thorax, â sculpture indistincte pai' suite de l'abondance delà veslitiu'e; \eUN. |)arai>sanl ronds (évidés pai' les .Vnllu'ènes dans les exemplaires 52 Ernest André. que j'ai sous les yeux) ; mandibules assez courtes, inermcs, acuminées au sommet. Second article du f unicule environ une fois et demie aussi long que le troisième. Thorax allongé, piriforme, rétréci en avant et plus encore en arrière, son bord antérieur à peu près droit avec les angles peu marqués, ses bords latéraux inermes, faiblement et obtu- sément crénelés : il est très grossièrement ridé-réticulé sur le dos, avec les pleures fortement concaves, presque lisses et luisantes: méta- notum obliquement déclive en arrière, sans arête supérieure et sans onglet scutellaire. Abdomen pétiole, premier segment étroit, nodiforme, grossièrement ponctué-réticule en dessus, muni en dessous d'une ca- rène courte et assez saillante ; second segment très grossièrement ridé- réticulé en dessus, marqué en dessous de gros points sujierliciels ; dernier segment avec une aire pygidiale bien distincte, mate, irrégu- lièrement ridée. Saint-Domingue, deux exemplaires lui peu détériorés par les An- thrènes. J'en ai vu également d'autres individus de la même localité dans la collection de M. de Saussure. Cette espèce est voisine de nigrirepa Cress., mUifaris Sm. et melan- cholica Sm., mais elle s'éloigne de toutes trois par son thorax rétréci en avant et sans épines à ses bords latéraux. Elle fdrme d'ailleurs, avec celles que je viens de nommer, un petit groupe propre aux AntiUes et d'aspect particulier. Bien que les descriptions des M. militaris et me- lanchoHca soient très insuffisantes, je crois cependant reconnaître ces espèces dans quelques individus que j'ai sous les yeux et, comme ces quatre formes sont très rapprochées l'une de l'autre, il sera bon d'en résumer les caractères en un tableau comparatif pour en faciliter la détermination. A Thorax rétréci en avant et en arrière, inerme sur les cô- tés; segments apicaux de l'abdomen recouverts de pu- bescence blanche (voir la description ci-dessus). Bouvieri n. sp. B Thorax ayant sa plus grande largeur en avant et se rétré- cissant insensiblement jusqu'en arrière, armé de chaque côté de deux fortes dents émoussées. Segments apicaux de l'abdomen recouverts de pubescence noire. Tête un peu jtlus étroite que le thorax, noire, revêtue de poils noirs; thorax d'un rouge plus ou moins sombre, étroite- ment hérissé de poils noirs à son bord antérieur ; abdomen pétiole, son second segment le plus souvent en majeure partie rouge, rarement d'un brun noir. Les Mutillides du Muséum de Paris. 53 a Thorax grossièrement ponctué-réticule en dessus, mais non ridé-réticulé à larges mailles comme chez les espèces suivantes; second segment ahdominal rouge, orné antérieurement d'une grande tache noire, bisinueuse en arrière et occupant parfois la moitié du segment; bord postérieur du môme seg- ment, ainsi que le troisième, revêtus de pubescence blanchâtre; les autres segments entièrement garnis de pubescence noire ; parfois une tache de pubes- cence noire se voit au milieu du bord postérieur du second segment. — Long. lo-16 mill. — Cuba, Martinique NKiRiCEPs Cress. Il Thorax ridé-réticulé à larges mailles. * Second segment abdominal d'un rouge ferru- gineux, marqué à sa base d'une tache trilo- bée de pubescence noire, son bord postérieur largement noir, rev(Hu de poils noirs, ce qui forme une bande anguleusement avancée au milieu, mais raccourcie sur les côtés qui sont ciliés de poils blanchâtres; troisième segment également cilié de poils blancs sur les côtés, noir et velu de noir sur le reste de sa surface ainsi que la totalité des quatrième et cinquième segments; métathorax médiocrement hérissé de poils blanchâtres. — Long. 16 mill. — Saint-Domingue, Jamaïque militaris Sm. ** Second segment abdominal d'un brun marron ou d'un brun noir, orné à sa base d'une grande tache irrégulière de pubescence noire ; son bord apical ainsi que le troisième segment entièrement recouverts de longs poils blan- châtres; quatrième et cinquième segments revêtus en entier de poils noirs; métathorax, flancs du mésothorax, premier segment de l'abdomen et pattes abondannnent hérisséâ de très longues soies blanchâtres. — Long. 16 mill. — Saint-Domingue.... .viklanchomca Sm. o4. Matilla (Ephuta) melanargyrea nov. sp. Q yigya/pilis Unwsis f/riseo-argenteis vestita et insupersetis anjenteis 54 Ep.nkst Andrk. dense hliin, abdomine maculis dwibus inaijnh , uujyls, luijrd-hiiiis^ prima basdii, rotundata, altéra apieali, ovata, segmenti serundi apirein segmentorumque 3-3 maximam partem occupante, ornato. Caput tho- rnce angustius ; thorax piriformis, antice parum, postice magis angua- tiitus; abdomen petiolatum. area pugidiall opaca, lonnHfidinaliter ru- gom. Calcarid picea. — Long. 14- 1(5 mill. Corps noir, ainsi que les niondibules, les antennes et les pattes; tète, thorax et abdomen densément revêtus de pubescence laineuse, assez longue, un [)eu crépue, d'un gris argenté; une abondante ])ilosité de même couleur hérisse en outre tout le corps et les pattes ; abdomen orné de deux grandes taches noires, recouvertes de pubescence et dt- pilosité de même couleur, l'une semi-circidaire, occupant la majeure partie de la base du second segment, et Fautre apicale, ovalaire, com- prenant le milieu du bord apical du second segment, la majeure partie du troisième et du quatrième, à l'exception des côtés, et la totalité du cinquième; aire pygidiale entourée de cils blanchâtres. En dessous, le corps est liérissé de poils pâles et les segments ventraux ^i sont ci- liés de poils semblables. Tête subquadrangulaire, à peu près aussi longue que large, arrondie en arrière, plus étroite que le thorax, grossièrement ponctuée-réticu- lée; >eux assez grands, très convexes, luisants, situés vers le milieu des côtés de la tête: mandibules robustes, inermes, sillonnées en des- sus, acuminécs au sommet; second article du funicule presque deux fois aussi long que le troisième. Thorax assez court, piriforme, faible- ment rétréci en avant, plus fortement en arrière, grossièrement ponctué- réticule; pleures concaves, plus superficiellement réticulées. Abdomen pétiole, premier segment petit, beaucoup plus étroit que le second dont il est nettement séparé, muni en dessous d'une carène basse et peu accentuée ; second segment à sculpture indistincte en dessus par suite de l'épaisseur de la vestiture, grossièrement mais superficiel- lement et irrégulièrement ponctué en dessous; dernier segment avec une aire p>gidiale bien limitée, plane, nVite, irrégulièrement et longi- ludinalement ridée. Tiliias armés de fortes épines noires; éperons d'iui brun noir. Mexique {Samirhrast), un seul individu provenant de la cullection Siebel où il portait le, nom in('dit que je lui ai conservé. Un autre exemplaire un peu plus petit, qui m'a été également envoyé du Mexi- que, fait partie de ma collection. Lrs Mtifilliih's du Mnsnnii dr l'aris. oo 00. Mutilla (Ephuta) ducalis Sm. Mnlilla (lucnlis Smith. Dcscr. iicw Spec. Hyin. (^oll. lîrit. Mus., 1879, p. m, Q. Cette belle espèce est représentée dans les cartons du Muséum par plusieurs exemplaires du Mexique et de Costa-Rica ; ces derniers indi- vidus, recueillis par M. de Lafon, en 1884, sont accompagnés d'un mâle provenant des mêmes récoltes et dont la ressemblance avec la femelle est si grande que je ne puis douter ([u'ils appartiennent à la même espèce. Voici la description de ce mâle encore inédit. c3 Tète noire, recouverte eu dessus de pubescence d'un jaune d'or soyeux et hérissée de soies jaunâtres; sur les joues et le dessous de la tète la pubescence est plus Une. plus éparse et blanchâtre. Thorax noir, pronotum, scutellum et base du métanotum revêtus de pubes- cence d'un doré soyeux ; mésonotum plus éparsement garni de pubes- cence noire; flancs du thorax assez densément revêtus d'une Hue pu- bescence jaunâtre. Abdomen noir avec le second segment d'un jaune orangé, éparsement revêtu de pubescence de même couleur et orné, au milieu de son bord latéral, d'une tache irrégulière, noire ; ce même segment est muni à son sommet d'une bande noire, recouverte de pu- bescence noire et faiblement dilatée en angle obtus en avant ; troisième segment entièrement noir et revêtu de pubescence noire ; quatrième, cinquième et sixième segments noirs, densément revêtus de pubescence d'un fauv(^ doré qm cache entièrement la couleur foncière; dei'nier segment densément cilié de pubescence noire; en dessous, les segments 2-0 sont assez densément ciliés de poils jaunâtres, et le second segment |)orte en son miheu une fossette longitudinale, très étroite, allongée et garnie de poils jaunâtres. Pattes hérissées de poils |)àles; éperons bruns. Tête pelile. arrondie, plus élroile ipie le Ihorax, à sculpture indis- liiicte à cause de l'épaisseur de la vestilure; yeux assez grands, ronds, luisants, très convexes; ocelles petits; mandibules inerines en dehors; second article du funicule à peu près de la longueur du troisième. Thorax ovalaire, peu allongé, ayant sa plus grande largeiu* au niveau des ailes; pronotum droit en avant, échancré en arrière en angle obtus, à sculpture cachée en dessus i)ar la pubescence: mésonotum grossiè- rement |)onctué-réticulé, iirolongé en un lobe denliforme de chaque côté du sculellum; ce dernier arrondi, peu saillant; métanotum Iron- (pié-arrondi, grossièrement ponctué-réticule; lianes du thorax super- liciellemeni ponctués-réticules; écaillettes assez petites, luisantes, avec o() Ernest Axduè. de gros points épars. Abdomen nettement pétiole, premier segment étroit , allongé , nodiiorme en arrière, densément ponctué-réticule en dessus, muni eti dessous d'une carène qui se termine en arrière par un appendice dentiforme ; second segment avec une ponctuation su- perficielle, assez grosse et médiocrement serrée en dessus, plus irré- gulicre et plus éparse en dessous. Ailes obcures, un peu violacées ; stigma étroit et allongé, d'un Ijrun noir ainsi que les nervures; cellule radiale bien plus longue que large, tronquée au sommet ; trois cel- lules cubitales, la première un peu plus longue que la radiale, acu- minée aux deux extrémités, la seconde plus de trois fois aussi large sur la nervure cubitale que sur la radiale, recevant la nervure récur- rente près de sa base, la troisième irrégulière, très étroite sur la ner- vure cubitale, la troisième nervure transverso-cubitale lormant un angle rentrant et à demi effacée à sa partie inférieure, la deuxième ré- currente est reçue au milieu du petit côté inférieur de la troisième cubitale. — Long. 17 mill. Ce mâle se rapproche, pour la coloration et l'aspect général de M. iztapa Blake, mais il s'en distingue par son corps plus grêle, son pétiole plus allongé, son second segment abdominal entièrement d'un jaune orangé, ne présentant de noir que le bord postérieur et les deux taches latérales, et par ses ailes (jui, bien que plus obscures au som- met, n'oifrent pas de bande subliyaline bien apparente en leur milieu. oG. Mutilla (Ephuta) Sicheliana Sauss. Mutilla SirheWina Saussure, Ann. Soc. ent. Fr., 1807. p. 'A6i\. pi, VIII, fig. 10, Ç. — Sphacroiihthabna pninoiincta Cockerell, Entom. News, VI, 189o, p. 00, Q. La Sph. prunoiincta Cock., d'après un individu typi(|ue que j'ai reçu de M. Dugès, n'est autre que la Sicheliana Sauss. dont le nom a l'antériorité. La description de Sicheliana donnée par Blake (Traus. Amer. Ent. Soc, XIII, 1800, p. 217) est inexacte, puisqu'il indique le premier seg- ment abdominal comme sessile avec le second et les deux taches de ce dernier comme formées de pubescence noire, tandis que l'abdomen est nettement pétiole et que les taches du second segment sont blan- ches. o7. Mutilla (Ephuta) variicolor nov. sp. î Caput vigruin, supra dense (jriseo-pilosuni , niandibulis antennisiiue rufo-brunneis. Thorax brevis, rolundato-trapezoidalis, postice aut/HS- Ij's Mutilliilcs (In. MuxcHiii de l'aris. 57 lior, rufo-hrioineus, dorw atiiicc niyw-pubrsmUc, pnstirc et Idteribiis (jriseo-pilom. Pedes rufo-brunnei , pallido-hirti. rnlrarihm iiigris. Ab- domrn pctiolatum, rufo-bruniipuni, seyineuto srrundo iniinila magna bamii, bilobata, fasciaque apirali iitrhiqur abbreviata , nigro-seri- ceia oinato; segmenta tertio fascia simili praedito ; reliquis dense griseo ciliatis, area pygidiali plana, irregulariter rugosa. — Long. 9-10 mill. Têlc noire, donsément revêtue sur le front et le vertex de poils grisâtres ; joues avec une pubescence plus line, plus luisante et plus éparse; antennes et mandiljules d'un brun rougeàtre, plus ou moins noirâtres au sommet. Thorax d'un rouge brun, revêtu, en arrière et sur les côtés, de poils grisâtres, assez abondants, et paré en avant d'une grande tache semicirculaire, occupant plus de la moitié de sa surface et recouverte d'une dense pubescence noire. Abdomen d'un rouge i)runâtre, premier segment cilié de longs poils pâles à son bord pos- térieur, second segment revêtu en dessus d'une pubescence peu serrée, d'un ferrugineux pâle, entremêlée de plus longs poils blanchâtres, et paré en avant d'une grande tache bilobée, formée de pubescence noi- râtre et dont les lobes, arrondis au sommet, n'atteignent pas tout à fait le milieu du segment : ce segment porte en outre, à son bord api- cal, une bande de [iiibescence noire, assez étroite, raccourcie sur les côtés et formant avec une bande semblalile, qui occupe la partie mé- diane du troisième segment, une grande tache noire en rectangle trans- verse; les quatrième et cinquième segments, ainsi que les côtés des précédents, sont densément ciliés de |)oils grisâtres; segments ven- traux deux et suivants longuement ciliés de poils pâles. Pattes rougeâ- tres, hériss(''es de poils pâles; épines des tibias et éperons noirs. Tête quadrangulaire, de la largeur du thorax, avec les angles posté- rieurs arrondis; sculpture indistincte par suite de l'abondance delà vestiture; yeux assez grands, convexes, en ovale très court, situés plus près de l'articulation des mandibules que de l'occiput; mandibules robustes, acuminées au sommet, inermcs; second article du funi- cule près de deux fois aussi long que le troisième. Thorax court, en trapèze arrondi sur les côtés, plus étroit en arrière qu'en avant, avec le bord antérieur â peu près reclilignc; sa scul|)tiu'e est indistiiicti- comme celle de la tête. Abdomen assez allongé, pas plus larges que le thorax, pétiole; son premier segment |)etit, visiblement contracté à son articulation postérieure, densément ponctui' en dessus, muni en des- sous d'une carène basse et sans caractère [tarlicuHer; second segment assez fortement ponctué-réticiUé en dessus, plus éparsemenl ponctué o8 Ernest Axdrk. en dessous, segment apical muni d'une aire p\ yidiale plane, noire, mate, irrégulièrement rugueuse. Mexique {Suinkhrast), deux exemplaires. Cette espèce rappelle sensiblement le système; d'ornementation de Sumichrasti Sauss., mais elle en diiïère par sa taille généralement moindre, sa forme plus élancée, la couleur rougeàtre de la majeure partie de ses téguments , la vestiture de son abdomen moins épaisse, et la taciie bilobée de son second segment plus vague et plus courte. ."iS. Mutilla (Ephuta) rutiliventris nov. sp. (j yigra, fhiro-pilosa, ab(lo)iuuis petiohUl seymcntiH 2-0 rufis, cocci- neo-pilosis, segiiiento ultiino nigw, nigro-pUoso. Alae fumatae, cellula mdiali haud truncata, cellulis cuhitalibm tribus. Calcavia picea. — Long. 7-8 mill. Tète, thorax, premier segment abdominal, antennes et pattes noirs; tète et thorax hérissés de poils jaunâtres, peu serrés, assez caducs et plus épars sur le métanotum ; premier segment de l'abdomen hérissé de quelque rares poils semblables, second à sixième segments d'un rouge pâle en dessus, parfois mélangés de noirâtre en dessous, et den- sément couverts en dessus d'une longue pilosité oblique , d'un rouge écarlate; segments ventraux cihés de [poils d'un rouge pâle; dernier segment dorsal et les deux derniers segments ventraux noirs, hérissés de poils noirs. Scape des antennes avec de longs poils noirâtres, mé- langés de quelques poils pâles; pattes hérissées de poils blanchâtres; éperons bruns. Tète un peu plus étroite que le thorax, fortement rétrécie et arrondie derrière les yeux, densément ponctuée; yeux ronds, luisants, très convexes ; ocelles médiocres ; mandibules inermes en dehors ; second article du funicule à peu près égal au troisième. Thorax ovale, densé- ment et fortement ponctué-réticule, devenant ridé-réticulé sur le méta- notum; pronotum très obtusément échancré en arrière; mésonotum [irolongé de chaipie côté du scutellum en un lobe saillant, â sommet arrondi; scutehum plan; écaillettes petites, lisses et luisantes. Abdo- men allongé, nettement pétiole; premier segment sensiblement plus long que large, luisant, marqué de gros points peu profonds, muni eu dessous d'une carène basse et peu accentuée; second segment luisant, peu densément ponctué en dessus, encore plus éparsementen dessous où il est muni, vers son milieu, d'une petite fossette courte, peu ap- parente et parfois même elîacée. Ailes faiblement ojjscurcies, stigma- Lca Miilillidcs lin Musnnn dr Viirh. o9 court, l)icii ;i|ii);in'nl. I)ruii ;iinsi (juc les nervures; cellule radiale (le graïuhnu' moyenne, arrondie au somniel; première cellule culii- tale prniagonale, à peu près Av la grandeur do la radiale; seconde cellule cubitale triangulaire, recevant la nervure récurrente près de sa base; troisième cubitale souvent peu distincte par suite de l'ef- facement de la troisième nervure transverse, recevant la seconde ré- currente près de son extrémité. Mexique {Siunichrast). Ce mâle, qui est peut-être celui de holotriclia Sauss. et qui provient du même pays, ressemble beaucoup pour la coloration au mâle deSii- iiiirhnisti Sauss.. mais il est beaucoup plus petit et plus allongé, le pétiole abdominal est beaucoup plus grêle, et la tète est bien plus for- tement rétrécie en arrière. o9. Mutilla (Ephuta' hirtella nov. sp. î Feri'iKjinea, tliorace obscuriore. antennis pedibiisque palUdioribus. Corpus undique sat copiose p(dlido-hirmtum, abdominis segmenti se- cundi pubescentia magis obliqua, segiuentonim 2-o npiee dense pallido- clliuto. Caput rotundaium,vix tJwnire latUis; thorax fore rectangnlaris, postire niodire augastatas; abdomen snbsessih', area pijgidlali dense et longitudluaUter strlata. Çalrnria paUidn. — Long, o.o miil. Corps entièrement ferrugineux, avec le thorax un peu brunâtre; an- tennes et pattes plus pâles, d'im testacé à peine rougeâtre. Tête et thorax revêtus d'une pilosité jaiuiâtre, assez dressée, mi-dincrement abondante; premier segment de Tabdomen hérissé de longs poils, se- cond segment avec une pubescence plus courte et scmi-couchée, cilié à son bord postérieur, ainsi que les segments 3 à o, de poils d'un jaune pâle, plus longs et assez abondants; bord postérieur des segments ventraux "1 a o également cilié de poils semblables. Pattes hérissées de poils blanchâtres; é|)ines des tibias et éperons pâles. Tête arrondie, assez épaisse, aussi longue (pie large et à peine plus large (pie le thorax, densémenl poncluée-réticuh'o; yeux en o^ale court, luisants, convexes, situés vers le milieu des bords latéraux; mandi- bules assez étroites, rembrunies et très acuminées au sommet; second article du fuiiicule un peu plus long que le troisième. Thorax rectan- gulaire, faiblemeni rétréci en arrière, son bord antérieur recliHgne avec les angles arrondis: il est densément ponctiu'-réticulé en dessus, assez abniptement troiiqiK'en arri('re, avec les pleiu'es un peu concaves, presque lisses et luisantes. Abdtimen subsessile, son premier segment 60 Ernest André. court, assoz large, plus étroit que le suivant, mais sans contraclinn à son articulation postérieure, éparsoment ponctué eu dessus; second segment densément ponctué en dessus et en dessous, subréticulé ; der- nier segment muni d'une aire pygidiale bien distincte, finement, den- sément et longitudinalement striée. Chili, un seul individu. ()(). Mutilla (Ephuta) silvestris nov. sp. 9 Ferruginea, abdomine, primo segmmto excepta, niyro-piceo. Cuput thorace liaud latim; thorax hreviter mhpiriformis,posticp angustior; nklomen sessile, segmenta secundo fere cijUndrica, sequentihiis simnl suinptis dupla longiore, segmentornm i-."ï apice breviter albo-ciUnto; pg- gidio convexe, subtiliter coriacea, aren pggidinU nulla. Calcaria pallida. — Long. 4-5 mill. Tète, thorax, antennes, pattes et premier segment de l'abdomen fer- rugineux, les autres segments d'un noir brun. Tête et thorax hérissés d'une pilosité blanchâtre, assez abondante; premier segment de l'ab- domen avec des poils plus longs et plus obliques, second segment très éparsement garni de poils assez longs et presque couchés, et densé- ment cilié à son bord postérieur de poils courts et blanchâtres; troi- sième, (|uatrième et cinquième segments ciliés de poils semblables. Pi- losité des pattes et éperons blanchâtres. Tète quadrangulaire-arrondie, à peu près de la largeur du thorax, fortement et densément ponctuée, assez luisante; yeux courtement el- Uptiques, convexes, luisants, assez éloignés de l'articulation des man- dibules, ces dernières étroites, acuminées au sommet; second article du funicule de la longueur du troisième. Thorax court, subpiriîorme, faiblement rétréci en avant, plus fortement en arrière, son bord anté- rieur rectiligne avec les angles marqués mais non dentiformes ; il est densément ponctué-réticule en dessus, plus superllciellement ponctué à sa troncature postérieure; pleures assez concaves, lisses et luisantes. Abdomen sessile, son premier segment en forme de disque, presque aussi large que le suivant, non contracté à son articulation, tinement ponctué en dessus, muni en dessous d'une carène courte et tranchante, second segment allongé, subcylindrique, au moins deux fois aussi long que tous les suivants réunis, lisse, luisant, très éparsement ponctué en dessus et en dessous; dernier segment convexe, très finement chagriné, sans aire pygidiale. Chili, dans les forêts. Les Mutillidfs du Mumim. dr Paris. 61 Cette espèce semble se rapprocher de .V. ti'tnn/oiiodpra Spin. (|ue je ne connais pas en nature, mais, d'après la description, cette dernière doit avoir le thorax rectangulaire, à côtés parallèles, ce (pii n'est pas le cas chez la silvpstris. (il. Mutilla (Ephuta) albociliata nov. sp. Q Ferruginea, hrunneo-hirta, nbdominis segmenti secundi apice bre- viter sed dense albo-ciliato. Caput elongatum, tliorace angustius, dense punctuto-reticiiîatum ; thorax ovatus, jwstice angustior, dense pimctato- retkulatus; abdomen sessile, luciduni, sparsins piinctatiini, segmenio nltinio convexe, laevi , area pggidiali déficiente. Calcaria testacea. — Long. o-(i niill. Tout le corps d'un ferrugineux foncé, un peu n>mbruni sur les der- niers segments abdominaux. Tète, thorax et abdomen hiTissés de poils brunâtres, obliques, plus longs et plus periiendicuiaircs sur les côtés; second segment de l'abdomen paré, à son bord postérieur, d'une frange étroite, mais bien dessinée, de poils blancs. Pattes hérissées de poils blancliàtres: éperons d'un testacé pâle. Tète allongée, plus étroite en avant qu'eu arrière, arrondie â son bord postérieur, un peu moins large que le thorax, densément et for- tement ponctuée-réticulée. Yeux petits, arrondis, convexes, luisants, situés vers le milieu des bords latéraux: mandibules assez étroites, acu- minées au sommet: tubercules anlennaires petits, lisses, luisants; se- cond article du funicule à peu près de la longueur du troisième. Thorax ovalaire, faiblement rétréci en avant, un peu plus en arrière, avec les angles antérieurs arrondis et le métanotum brusquement tronqué, mais sans arête ni onglet scutellaire; il est densément ponctué-réticule comme la tète, plus faiblement sur les côtés, à l'exception des mésopleures et des mélapleures qui sont faiblement concaves, presque lisses et lui- santes. Abdomen ovale, sessile, son premier segment large, court, cu- puliforme, luisant, très éparsement ponctué en dessus, caréné en des- sous ; second segment peu densément ponctué en dessus et en dessous, luisant; dernier segment convexe, lisse, husanl. sans aire pygidiale. Chili, deux exemplaires. Facile à distinguer de l'espèce précédente par la coideur de son ab- domen dont le second segment i>st seul bordé de blanc et moins l'par- sement ponctué, par sa tète plus alkmgée, distinctement plus étroite que le thorax, et par le premier segment de son abdomen qui est cu- puliforme ft non disciforme. 62 Ernkst André. ^"2. Mutilla (Scaptodactyla) pampeana iinv. sp. ? liufo-brunnea, segmenta serundu abdoniiitis nifjro-cdstdiwo. Capiit supra sat dense aureo-sericeum, tlwnice multo avguslius. Thorax bre- tissimus, latior ijuam lonyior, postke anyustatas, pleuris excavatis, nitidis. Abdomen sessile, segmentis 1-4 paUido-cUiatis, segmento ultiino deplanato, area pggidiali rugosa. Calcaria paUida. — Long. 8 uiill. Tète et thorax d'un rouge brunâtre tirant sur le ferrugineux, la tête un peu plus claire et recouverte en dessus d'une longue pubes- cence, médiocrement serrée, d'iui jaune d'or soyeux; antennes et man- dibules l'errugincuses, ces dernières noirâtres au sommet. Thorax épar- scment revêtu en dessus de longs poils couchés, rougeàtres. et hérissé, surtout sur sa périphérie, de soies fines et longues, d'un jaune pâle. Abdomen d'un rouge brunâtre, sauf le second segment qui est d'un brun marron foncé en dessus et en dessous, et l'aire pygidiale qui est noirâtre: premie*' segment hérissé de longues soies blanchâtres, den- sément cilié à son bord postérieur de poils d'un blanc jaunâtre; sommet des second, troisième et quatrième segments cilié de même en dessus et en dessous. Pattes ferrugineuses, hérissées de poils pâles; éperons blanchâtres. Tête subquadrangulaire, un peu plus large que longue, beaucoup moins large que le thorax, ses angles postérieurs arrondis; elle est assez densément mais peu profondément ponctuée. Yeux arrondis, médiocre- ment saillants, â facettes distinctes, assez éloignés de l'articulation des mandibules; ces dernières courtes, assez robustes, inermes, atténuées au sommet qui est émoussé. Antennes insérées assez loin Tune de l'autre, leur articulation protégée par un prolongement lamellaire des arêtes frontales, en forme de coquille, dont la face supérieure convexe est plus foncée que le reste de la tête, finement chagrinée et mate; scape fortement arqué à sa base, second article du funicule visiblement plus long que le troisième. Thorax très court, sensiblement plus large que long, à peine rétréci en avant, avec le bord antérieur rectiligne et les angles antérieurs faiblement arrondis ; il se rétrécit sensiblement en ar- rière, â partir de son miUeu, et est brusquement tronqué postérieure- ment; sa face supérieure présente une ponctuation analogue â celle de la tête, les pleures sont fortement concaves, lisses et très luisantes. Abdomen assez allongé, sessile; premier segment court, en forme de disque, aussi large que le suivant, peu densément ponctué en dessus et faiblement caréné en dessous; second segment assez superficielle- ment et peu densément ponctué en dessus et en dessous; segment Lrs MKtillidi's fin Muscuiit de /V/y/.v. 63 apical avec une aire py^^idialc bien liniiU'c. plane, mate, densénicut couverle de rides granuleuses et concentriques. Pattes courtes, tibias garnis de nombreuses et fortes épines, tarses antérieurs armés de soies fouisseuses obtuses au sommet. Chili (Pampas), un seul individu. Cet insecte rentre nettement dans le genre Snipludiirtnla, créé par Biu'rarister pour une MiUille de la République Argentine et que je ne considère, jusqu'à nouvel ordre, (|ue comme sous-genre. La jxiinpedmi semble se rapprocher sous certains rapports de l'espèce typique {hete- rogama Burm.) qui m'est inconnue en nature, mais cette dernière est beaucoup plus grande (12 mill.) et l'auteur dit que le métathorax n'est pas creusé sur les côtés, tandis que chez notre espèce les mésopleures et les métapleures sont fortement concaves. La Mut. laevior Spin., que je crois reconnaître dans deux individus de la collection du Muséum, appartiendrait aussi, si mon assimilation est exacte, au sous-genre Scaptodactijla, en se distinguant de pampeana pai- sa taille moindre, sa coloration différente, l'absence de vestiture stu' la tète et le thorax, ainsi (jue par ses téguments plus faiblement sculpt(''s. Ttuitefois, comme les individus que je rattache à laccior Spin. présentent certaines diver- gences avec la description originale, je résumerai plus loin leurs prin- cipaux caractères pour permettre de contrôler, s'il y a lieu, ma déter- mination. Burmeister a considéré comme étant le mâle de ScaplodartijUi un in- secte présentant tous les caractères des Pliotopsls Blake. auxquels il doit être assimilé. Il ne serait pas imi)ossible que l'opinion de Bur- meister fut exacte, malgré l'absolue divergence d'aspect des deux sexes, a femelle pouvant être rangée parmi les plus massives de toutes les Mutilles, tandis que le mâle compte au contraire parmi les plus grêles. Si l'assimilation indi(iuée par Burmeister se trouvait jusiiliée. le nom de Sciiiiliidnrtiilii de\rail alors remplacer celui de Phulliopsia^ connue a\aiil la pi'iorit/'. ().'}. Mutilla (Scaptodactyla) laevior Spin. Mutillu Idi'vinr Spinola, dans Ga\ : Hist. Ils. Chilc, Zool., Vf. 18'rl. p. 274, Ç. J'ai dit |)lns liaiU (pic je pensais reconnaître cette espèce dans deux exemplaires exislani dans les cartons du Muséum. Cependant, comme cettt' assimilation me laisse (piehpie duiile. je crois devoir d(mner ici une description sommaire des insectes (pu- je regarde comme étant la M. laevior de Spinola. 64 Erxest Andrk. 9 Forme générale de toutes les parties du corps, lobes supra-anten- naircs, soies fouisseuses des pattes antérieures comme chez Tespèce précédente. Couleur d'un ferrugineux foncé avec le bord postérieur des premier et second segments abdominaux d'un brun noir; bord pos- térieur du second segment ventral également noirâtre. Tète luisante, hérissée d'une pilosité grisâtre , éparse , mais sans revêtement de pu- besccnce dorée sur le front et le vertex comme chez pampenna, peu densément et peu profondément ponctuée; lobes supra-antenuaires également luisants et de même teinte que le reste de la tète. Thorax relativement un peu moins large que chez l'espèce précédente, à peine plus large que long, un peu plus rétréci en arrière, luisant, peu den- sément ponctué; mésopleures et métapleures concaves, lisses et très luisantes; le thorax est, comme la tète, hérissé de poils épars, mais sans pubescence couchée. Abdomen luisant, éparsement ponctué, pre- mier segment non ou indistinctement cilié à son bord postérieur, les segments 2 à o assez densément et assez longuement ciliés de poils jaunâtres et hérissés de poils bruns ; dernier segment avec une aire pygidiale bien circonscrite et sculptée comme chez pampeann. Pattes hérissées de poils pâles, éperons blanchâtres. — Long. 5- (5 mill. Chih, dans les forêts. (54. Mutilla (Photopsis) testaceipes nov. sp. c5 Fen-uginea, alhiilo-hirta , ahdominis primi seymenti apice segmen- tisqur 2-7 nigris; antennis et pedihus cum ciilcarilnis testaceis. Caput sub(jnndratuui,post ociilos haud angmtniiDii, mandibuUs extiis uniden- tatis. Thordx ûvato-elongatns, iitetanoto rrticulato. Abdomen longe pe- tiolatum, segnienUs 2-6 albo-ciUatis. Alac hgnlinae. stigmate magno, bruiineo, cellida radiali haud truncata, cellulis cnbitalibus diiabus dis- tinctis, tertia obliterata. — Long. 12 mill. Tète ferrugineuse, luisante, hérissée d'une pilosité blanchâtre, assez longue et éparse, sommet des mandibules brun; thorax ferrugineux, luisant, éparsement hérissé de pilosité blanchâtre; abdomen hérissé de poils semblables, son premier segment ferrugineux, noir au som- met, les autres segments noirs, luisants, ciliés de longs poils blanchâ- tres; segments ventraux 2-6 ciliés de poils semblables mais moins longs. Antennes et pattes testacées; éperons pâles. Tète subquadrangulaire , assez longuement prolongée derrière les yeux, avec les angles postérieurs arrondis, tînemeul et éparsement ponctuée en dessus; yeux grands, arrondis, luisants, très convexes, situés très près de l'articulation des mandibules, ce qui rend les joues Les Mutillides du Muséum de Paris. Go presque nulles; ocelles gros et saillants; mandibules larges, fortement courb(k's et munies d'une grosse dent mousse vers le milieu de leur bord externe ; antennes longues, grêles, scape court, un peu plus long «]ue les deux premiers articles du funicule; second article du funicule deux fois aussi long que le premier et un peu moins long que le troi- sième. Thorax en ovale très allongé, pronotum court, vertical, pitnc- tué-réliculé, arqué et non anguleux à son bord postérieur, mésonotum assez densément ponctué , parcouru dans toute sa longueiu' par deux sillons longitudinaux bien marqués; écaillettes petites, bsses et lui- santes ; scutellum assez plan, non gibbeux, ponctué-réticule ; métano- tum long, couvert en dessus de réiiculations à mailles très larges et dont le fond est plan, lisse et luisant ; lianes du thorax ponctués-réticules, avec les pleures presque lisses et luisantes. Abdomen longuement pé- tiole, premier segment étroit, à peu près de la longueur du second, fortement ponctué-rugueux en dessus, sauf à son bord postérieur noir qui est Usse et luisant; il est chargé en dessous d'une carène longue mais peu saillante; second segment et les suivants luisants, linement et éparsement ponctués. Pattes longues et grêles. Ailes hyalines avec les nervures testacées, stigma brun, presque aussi long que la cellule radiale, celle-ci rétrécie et arrondie au sommet; deux cellules cubitales bien marquées et une troisième obsolète; première cellule cubitale |)lus longue que la radiale, seconde subpentagonale, plus étroite sur la radiale que sur la cubitale, recevant la nervure récurrente en son milieu. Chili, un seul exemplaire. (io. Mutilla (Photopsis) lynx udv. sp. (5 Ciijjul, tliord.r, antennae, paies ahdoiiiinis(jue primi segmenti basés ferrufjinea, albido-liirta, se(jme)iti [ifimi apice nigro-castaneo, srginenlis 2-7 nigro-piceis, dense et suhlUitev pubescentibus, paraiii nitidis. Ca- put transversum, post oculos angustatuin, mandibulis extus inermibus. Thorax ovatus, metanoto reticulaln. Abdomen petiolatum, segmentis l - i albido-ciliaiis. Alae hgalûiae, stigmate brunneo, celluJa radiait haud Irunrata, cellulis cubitalibm duabus. — Long. 10 mil!. Tête et thorax ferrugineux, hérissés d'une pilosité blanchâtre, assez longue et éparse, sommet des mandibules et région des ocelles noi- râtres. Abdomen avec le pi-emier segment feirugineux à la base, d'un brun noir sur sa secitiide moitié, éparsement hérissé ûo poils pâles, luisant cl assez (■■troilnnrnl cilié de poils blancs à son bord postérieur; Ir rt'slc (Ir rabdiiincii d'un nuir brun, densément revêtu en dessus Aiui. Suc. Kilt. Kr.. i.xvii, 181I.S. 5 66 Ernest Andrk. d'une fine pubescence grisâtre, devenant Ijrunâtrc sur les derniers segments et qui rend ces parties assez opaques ; segments 2 à 4 ciliés à leur bord postérieur de poils jjlancs qui se voient également sur les mêmes segments ventraux. Antennes et pattes ferrugineuses, épe- rons pâles. Tète transversale, fortement rétrécie derrière les yeux , ce qui lui donne une apparence subtriangulaire; elle est presque lisse en dessus, très luisante, marquée seulement de quelques points fins et très épars. Yeux très grands, ronds, luisants, très convexes, touchant l'articula- tion des mandibules et semblant, par suite du rétrécissement du ver- tex, occuper la presque totalité des bords latéraux; ocelles très gros et très saillants; mandibules médiocrement larges, bifides au sommet et inermes àleur bord externe; antennes comme chez l'espèce précédente. Thorax ovale, pronotum court . vertical, ponctué-réticule, arqué à son bord postérieur; mésonotum éparsement ponctué, luisant, avec les deux sillons médians bien marqués; écaillettes petites, fisses et lui- santes; scutellum plan, luisant, avec quelques gros points épars; mé- tanotum assez allongé, luisant, couvert en dessus de réticulations super- ficielles à mailles très larges ; flancs du thorax ponctués-réticules avec les pleures lisses et luisantes. Abdomen longuement pétiole, premier segment étroit, renflé sur sa seconde moitié, à peu près de la longueur du second segment, luisant, éparsement ponctué en dessus, faiblement caréné en dessous ; segments deux et suivants très finement et densé- ment pointillés. Pattes et ailes comme chez l'espèce précédente. Pampas du Chifi, un seul individu. Ce mâle ressemble beaucoup, à première vue, au testaceipes, mais il en est bien distinct par la forme de sa tète très rétrécie derrière les yeux, par ses mandibules inermes en dehors, par ses pattes ferrugi- neuses et non tcstacées, ainsi que par son abdomen mat, densément et finement vehi. J'ai parlé plus haut de l'assimilation possible des deux sous-genres Scaplodnctijla et Photopsis; il ne serait donc pas invraisemblable que les Photopsis ci-dessus décrits fussent les mâles des Scaptodacitjla qui précèdent. APPENDICE Les pages précédentes étaient écrites, quand j"ai reçu, du Muséum de Paris, communication d'un nouveau lot de Mutillides, onns lors du premier envoi, et comprenant notamment ceux de ces insectes fai- Les MutUlidrs du Miiséani itc Paris. G7 sant partie des cdllcctions Giraïul cl H. Lucas, (jui sont aujourd'hui la propric-tr de notre orand Établissement d'Histoire naturelle. L'exa- inen de ees Mutilles m'a suggén'' quelques observations que je crois utile (le consigner dans cet Appendice, en même temps que j'y dé- crirai une espèce nouvelle de la Région malgache et que j'y ferai con- naître deux remarquables variétés africaines d'espèces appartenant à la faune paléarctique. tjti. Miitilla Myrmilla) dorsata Fabr. MuUlld (lomiiu Fahr.. Su|)pl. Ent. Syst., 1798, p. 281, Ç = M. Spi- «o/rtc'Lep., Hist. nat. 1ns. llyin., 111, 184o, p. 640, Ç. La Mutilld nffinis Lucas (Explor. scient, de l'Algérie, Zool., III, 1846, p. 292, c?) est le mâle de la M. dorsata, et non un synonyme de yrises- rens Lep., comme l'ont affirmé Sichel et Radoszkowsky dans leur Monographie des Mutilles de l'Ancien Continent, et comme l'ont répété, après eux, Costa et Dalla Torre. La certitude de cette assimilation est acquise par l'examen des deux ('\ciii|)l;iires typiques qui ligurent dans la collection du Muséum et qui s'accordent d'ailleurs complètement avec la description donnée par M. Lucas dans l'ouvrage cité. 67. Mutilla montana Panz. Muiilla montana Panzer, Fauna Insect.lJerman., IX, 1806, 97, 20, 9. Cette espèce est très instable, et les mâles surtout sont sujets à do nondireuses variations dans la couleur du thorax qui peut être, soit varié de rouge et de noir en diverses proportions, siut entièrement rouge ou entièrement noir. Plusieurs de ces variétés ont été à tort considérées comme espèces par divers aut(Hirs. D'après les types de la collection Lucas, je puis rapporter à montana. connue siin|»les variétés, les es])èces suivantes décrites par cet aiUenr dans ri']\iiloralioii scieiililiqne de l'Algérie : 1" La M. uncinala Luc. Ç, qui ne se distingue de la l'ciiiclle ly|»i(|ue (pie parla couleur noire envahissant plus ou moins les lianes du thorax, l;i troncature posti'rieure du nK'tanolum et le sommet de l'onglet scu- lellMire. 2" l^a M. riil)rorinrta Luc. cj, (pii a le thorax noir, à l'exception du proiiolum, (lu scutellum et des écaillettes qui S(mt rouges. :')' La M. hintlcr Luc. c\ qui a le pronotum, le nii-sonolum. les 08 Ernest André . écailleltes et plus ou moins le scutellum rouges, et qui représente le type le plus ordinaire de montana cJ. 68. Mutilla partita Klug. Mutilla partita Klug, Waltl, Reise d. Tirol, 1835, p. 91, 9. La M. unimacalata Luc. est bien, comme l'avaient déjà indiqué Sichel et Radoszkowsky, synonyme de partita Klug. 69. Mutilla punctata Latr. Mutilla punctata Latreille, Actes Soc. Hist. nat. Paris, L 1792, p. 11, 9. J'ai déjà démontré (Mém. Soc. zool. Fr., IX, 1896, p. ili) que la M. quadrimaculata Lucas est synonyme de punctata Latr., et je ne reviendrai pas sur les arguments que j'ai fait valoir à ce sujet. La M. dorsalis Lucas est considérée comme étant le mâle de M. ma- rocana 01.. de[)uis que Sichel et Radoszkowsky ont prétendu, dans leur monographie, avoir vu deux exemplaires de cette espèce qui au- raient été capturés in copula avec marocana ç. Cette assimilation m'a toujours paru invraisemblable et, dans mon Synopsis des Mutillides de France (Feuille des jeunes naturalistes, 1898, p. 12), je disais que la M. marocana $ se distinguant a peine de la barba ra L., il était sup- posable que les màles de ces deux espèces devaient avoir entre eux une très grande analogie, ce qui n'était pas le cas pour la dorsalis Luc, dont la dissemblance avec le mâle bien connu de barbara était aussi grande que possible. J'inclinais alors à considérer ce mâle comme étant celui de punctata qui habite les mêmes régions et dont la femelle seule était décrite. Je n'ai i)as encore acquis la certitude absolue de cette concordance, mais j'ai reçu plusieurs fois d'Algérie des punctata 9 avec des dorsalis (5, et je ne crois pas commettre une grande imprudence en rattachant l'un à l'autre ces deux insectes, comme les deux sexes d'une même esi)èce, en attendant que l'observation directe d'un accouplement vienne conlirmer ma supposition qui me parait basée sur une très grande vraisemblance. 70. Mutilla Lucasi Sirh. Rad. Mutilla Lucasi Sichel et Radoszkowsky, Horae Soc. entom. Ross., VI, 1869, p. 199, 9. Cet insecte doit être exlrêmement rare. car. malgré le nombre con- Ia's MutilU'h's (la Mméuin de Paris. 69 sidérablo de Mutilles alyvrionnes qui m'ont passé sous les yeux, je n'en avais jamais \u aucun exemplaire et j'en étais même arrivé à douter de l'existence de l'espèce, quand j'ai pu examiner le type re- cueilli à Tlemcen par M. Lucas et qui lait partie de la collection du Muséum de Paris. L'étude de ce type m'a démontré qu'il s'agit bien d'une espèce distincte, fort remarquable et ne pouvant être confondue avec aucune autre. Je profite du jiassage de cette Mutille entre mes mains pour compléter la description un peu brève qu'en ont donnée Siebel et Radoszkowsky. 9 Tête d'un brun noir, un peu rougeâtre sur le vertex ; tubercules antennaires, épistome, partie antérieure des joues, mandibules, sauf le sommet qui est noir, scape des antennes et les trois premiers articles du funicule rouges, le reste du fuuioule brunâtre; tliorax rouge, pattes rougeàtres avec les cuisses vni peu rembrunies ; abdomen noir, \x\ré, au milieu de la base de son second segment, d'une tache ronde, assez grande, nue, luisante, d'un blanc d'ivoire un peu jaunâtre; troisième segment éparsement revêtu de pubescence blanchâtre, formant une large bande peu distincte; dernier segment rougeâtre. Tout le corps assez luisant, éparsement hérissé de longs poils bruns ; pattes hérissées de poils blanchâtres, éperons pâles. Tête arrondie, assez convexe, à peu près aussi large que longue et à peine plus large (jue le thorax, densément et assez fortement ponc- tuée ; yeux grands, ovales, un peu plus rapprochés de l'articulation des mandibules que des angles postérieurs de la tête; second article du funicule des antennes une fois et demie aussi long que le troisième. Thorax rectangulaire, à côtés â peu près parallèles et faiblement con- caves, fortement ponctué-réliculé en dessus, brusquement tronqué en arrière, mais sans angle vif au sommet de la troncature et sans onglet scutellaire. Abdomen sessile, premier segment très court, disciforme, un peu plus étroit que le suivant avec lequel il s'articule régulière- ment et sans ressaut; second segment densément et knigiludinalement ridé-ponctU(', la tache basale lisse, marqui' seulement de quelques gros points épars; dernier segment faiblement convexe, lisse, luisant, sans aire [)ygidiale distincte. — Long, o niill. Cet insecte semble appartenir au groiqje de nionldiia Panz. ; l'exem- plaire unique que j'ai examiné étant collé sur carte, je n'ai pu voir le dessous du corps, ni distinguer la forme des mandibules, mais les caractères indiqués sont très suffisants pour faire recimnaitre l'espèce sans incertitude. 70 Erxest André. 71. Mutilla conjuncta Klug var. nigricolor nov. var. 5 La couleur do la M. conjuncta parait très variable. Le type de Klug, provenant d'Arabie, avait la tête, le thorax et les pattes en majeure partie rouges ou ferrugineux ; certains exemplaires d'Obock, recueillis par M. le D^" Jousseaume, s'assombrissent et la tète devient plus ou moins noire ainsi que les pattes; chez d'aulrcs individus, rapportés également d'Obock par le même explorateur, la teinte noire envahit tout le corps, sans qu'ils se distinguent d'ailleurs par d'autres caractères. Je crois devoir donner un nom à cette variété entièrement noire, et je l'appellerai nigricolo r. 72. Mutilla Innesi André var. Jousseaumei nov. var. Ç J'ai décrit cette espèce d'après des exemplaires du Caire ayant la tête et le thorax entièrement noirs et densément revêtus en dessus de pubescence jaunâtre. Un individu d'Obock, rapporté par M. le D'' Jous- seaume, ressemble entièrement à ces derniers, sous le rapport de la forme générale et de la disposition des ornements de l'abdomen, mais la tête, le thorax, les antennes et les pattes sont entièrement ferrugi- neux et très éparsement revêtus d'une fine pubescence d'un doré pâle : l'aire pygidiale est rouge et non noire comme chez Innesi, mais sem- blalilement striée. Le thorax est aussi un peu moins court, mais toutes ces différences n'ont rien de spécifique et n'ofTrent pas plus d'impor- tance que celles que nous constatons chez d'autres espèces. Je consi- dère donc l'individu d'Obock comme une simple variété de Innesi. méritant toutefois une dénomination particulière, et je l'appellerai Joas- seaumei, en souvenir de l'explorateur qui l'a découvert. Sa taille est de 7 mill. 73. Mutilla aegyptiaca Rad. Mutilla aegyptiaca Radoszkowsky, Horae Soc. ent. Ross., XII, 187G, p. 138, ç. La description de Radoszkowsky est si incomplète, ne faisant men- tion ni de la forme du thorax ni de celle de l'abdomen, que j'ai long- temps hésité avant de rapporter à cette espèce un exemplaire d'Obock, faisant partie des collections du Muséum, et dont je vais donner le si- gnalement abrégé, pour permettre de contrôler plus tard cette détermi- nation qui pourrait être inexacte. 9 Tête, antennes, pattes, thorax, premier et dernier segments de l'abdomen d'un testacé pâle, le reste de l'abdomen d'iui noir brun. Les Matillidcs du Muscaw de Paris, 71 TtMf et thorax grossitTcniciit, mais superlicit'llcnit'iit ponctués-réti- cules, pleures concaves, lisses et luisantes. Tout le corps hérissé de longs poils d'un blanc argenté, plus abondants sur l'abclomen et sur les pattes; le bord apical des segments deux et suivants cilié de poils sem- blables, mais plus couchés et plus serrés. Abdomen peu luisant; premier segment ponctué-ruguleux en dessus; second segment peu densément ponctué ; dernier seoment peu convexe, luisant, très finement et longi- ludinalement strié à la base, sans aire pygidiale nettement circonscrite. Éperons pâles. Tète quadrangulaire-ari'ondie, à peu près de la largeur du thorax ; yeux grands, courtemcnt elliptiques, assez éloignés de Tarticulalion des mandibules. (Devant de la tète et mandibules non visijjlcs, noyés dans la gomme qui fixe l'insecte sur la carte.) Antennes robustes, se- cond article du funicule à peine plus long que le troisième. Thorax quadraiigulaire, à côtés parallèles, brusquement tronqué en arrière, sans onglet scutellaire saillant, mais nuuii d'une faible arête transverse un peu avant la troncature. Abdomen sessile, premier segment plus étroit que le suivant, mais non étranglé à son articulation postérieure ; second segment convexe, assez élargi sur les côtés. — Long. 4,o mill. D'après Radoszkowsky (Horae Soc. ent. Ross., XXVII, 1893, p. 74) cette Mutille serait la femeUe de Mut. {Trirholnbiodes)peduncidata Klug, ce qui parait lort invraisemblable tant sous le rapport de l'énorme dif- férence (le laille qui existe entre ces deux insectes, que sous celui de la conformation de l'abdomen. 74. Mutilla manifesta Siii. Mutilld inanifcsld vSmilli, .lonrnal of Proc. Linn. Soc. Zot»!., 111, 1858, p. 150, 9 (5. .l'ai déjà, dans un tra\ail anh-rieur .\nn. Mus. ci\. (îenova, 1896, |i. 80), prt'cisé les caractères de la femelle de cette espèce, d'après un exemplaire de Xouvelle-tîuinée, appartenant au Musée de Gènes. D'au- tres individus, rapportés du même pays par M. Laglaize et appartenant au Muséum de Paris, é'taient acconqiagnés d'un mâle, dont Smith a «'•gaiement donné la description, mais d'une laivin lellemeni sommaire ((u'il ne sera pas inutile de la compléter d'après l'exenqilaire ([ue j'ai sous les yeux. c5 Tète, antennes, paltes et abdomen noirs, thorax rouge. Tète en eUipse transversc, plus étroite i[ue le thorax, grossièrement poncluée- réticulée ou même ridfe-réticuli'e. hérissée de poils brunâtres, assez 72 . Ernest André. courts, et dovenanl blanchàtros sur l'épistome, les tompes et les joues. Mandibules courtes, non dentées au bord externe; yeux grands, forte- Mient écliancrés en dedans; ocelles petits, très groupés: antennes ro- bustes, second article du funicule un peu plus court que le troisième. Tborax court, subquadrangulaire, hérissé de poils d'un brun rougeâtre; jironotum rectiligne en avant avec les angles antérieurs bien marqués, nettement échancré en angle obtus à son bord postérieur; il est forte- ment et densément ponctué-réticule ainsi que le mésonotum et le scu- tellum; écaillettes grandes, hiisautes, plus éparsement ponctuées; scu- tellum plan, en rectangle transverse, ses bords latéraux et postérieur libres et lamelliformes ; il est nettement et profondément bisinué en ar- rière, ce qui rend les angles postérieurs saillants et fortement denti- formcs; métathorax court, grossièrement ridé-réticulé, obliquement déclive et un peu concave en arrière, avec les bords latéraux com- primés et dilatés postérieurement en une forte dent émoussée. Abdomen sessile, luisant, assez éparsement ponctué, hérissé en dessus de poils noirs, obhques, cilié en dessous de poils jaunâtres. Ailes violettes, stigma opaque, cellule radiale grande, tronquée au sommet, deux cel- lules cubitales fermées et une seule nervure récurrente. — Long. 12 mill. Ce mâle fait partie d'un groupe l}ien caractérisé par le scutellum plan et le métanotum bidenté; il se distingue des cariana Magr., pcre- îegans Cam. et sinensis Sm. par son abdomen sans bande de pubes- cence claire; il se rapproche sous ce rapport de laminata André, mais sa coloration est toute différente, puisque la .V. laminata est noire avec l'abdomen seul ferrugineux, tandis que la manifesta a au contraire le thorax ferrugineux et l'abdomen noir. Sa taille est aussi sensiblement plus petite. 7o. Mutilla honesta nov. sp. Ç Nigia, antennarum scapo pedibusque testaceis; mandibulis, apice nigro excepta, tuberculis antennalibus, funiculo abdominisque segmentis duobus ultimis plus minusve ferrugineis ; segmenta secundo maculis duabus irrégularité)' subquadratis, prope basini sitis, aureo-sericeis no- tato; segmenta tertio fascia lata, intégra, vel vix in média interrupta, aurea-sericea ornato; segmentis 4-3 pube aurea sparse vestitis. Thorax subrectangularis, lateribus parallelis, redis, metanata haud abrupte truncato, unguicula scutellari parvo praedita. Abdomen sessile, segmenta anali deplanata, laevi, nitida. Cakaria pallida. — Long. 7-8 mill. Tète et thorax noirs, scape des antennes et pattes d'un testacé un Le,<< Mutillides du Muséum île Paris. 73 peu rougeàtrc, mandibules, sauf le sommet qui est noir, tujjercules antennaires et lunicule ferrugineux. Abdomen noir avec les deux der- niers segments et parfois aussi rextrémitt' du quatrième ferrugineux : second segment orné, près de sa base, de deux taches irrégulièrement quadrangulaires, formées d'une belle pubescence dorée, soyeuse, s'a- vaneant en arrière jusqu'au milieu du segment et laissant entre elles un intervalle un peu plus grand que la largeur de l'une d'elles; troi- sième segment recouvert en entier de semblable pubescence formant une large bande à peine interrompue au milieu par une trace de pubes- cence brunâtre; quatrième et cinquième segments, ainsi que les côtés du sixième, très éparsement recouverts de fine pubescence dorée; le second segment est revêtu de pubescence d'un brun noir dans la partie non occupée par les taches. Tète et thorax hérissés de poils l)runs. devenant jaunâtres sur le devant de la tète et la partie [)OStérieure du métanotum; une semblable pilosité jaune hérisse les côtés de l'abdomen et les pattes; éperons blanchâtres. Tète transversale, arrondie en arrière, un peu plus large que le thorax, densément ponctuée-réticulée ; yeux grands, ovales, un peu plus rapprochés du bord postérieur du verte x que de l'articulation des man- dibules; ces dernières étroites, acuminées au sommet; tubercules an- tennaires arrondis, luisants; arêtes frontales rectilignes, peu saillantes, s'étendant jusqu'au bord interne des yeux; antennes robustes, second article du funicule seulement un peu i)lus grand que le troisième. Thorax en rectangle allongé, ses bords latéraux parallèles et à peu près rectilignes, ses angles antérieurs arrondis; métathorax obliquement déclive en arrière, sans arête au sommet de. la déclivité, uuiis muni d'un petit onglet scutellaire court et faiblement saillant ; le thorax est fortement et densément ponctué-réticule en dessus, superficiellement rugueux sur les flancs qui sont mats avec les pleures concaves. Abdo- men sessile, premier segment court, plus étroit que le suivant, ponc- tué-réticule en dessus et minii en dessous d'une carène fortement échancrée en son milieu; second segment peu densément ponctué: segment apical hsse, luisant, assez plan, avec une aire pygidiale limitée seulement en arrière par deux faibles arêtes latérales. Sainte-Marie de Madagascar, deux exemplaires. Se rapproche par sa forme générale et l'ornementation de son abdo- men des M. rmustula Sauss., zanaca Sauss. et hetsUm Sauss., mais se distingue de toutes trois par son avant-corps noir et ses pattes tes- lacées, ainsi que par son dernier segment abdominal lisse et luisant. 74 Ernest Axdrk. Tableau synoptique DES ESPÈCES NOUVELLES DU GENRE MutHIU DÉCRITES DANS CE MEMOIRE. Pour faciliter les recherches, je doune ici un tableau synoptique des espèces ou des sexes du genre Mutilla décrits pour la première fois, abstraction faite des Mutilles déjà connues et dont j'ai seulement complété les descriptions. Femelles. 1. Espèce d'Afrique. Noire, avec le scape des antennes et les pattes testacés; abdomen ferrugineux au sommet, orné de deux taches dorées sur le second segment et d'une large bande de même couleur sur le troisième segment. — Long. 7-8 mill. — Sainte-Marie de Madagascar 7o. hoiH'fitii n. sp. — Espèces d'Asie et d'Australie 2 . — Espèces d'Amérique 7 . 2. Tète très grande, beaucoup plus large que le thorax qui est chargé en dessus de côtes saillantes. Tête et thorax ferrugineux en dessus, abdomen noir, orné de taches et de franges jaunâtres. — Long, lo mill. — Australie — 32. multicostntd n. sp — Tète de grandeur ordinaire, thorax sans cotes saillantes. Taille plus petite 3 . 3. Métanotum armé, à son bord postérieur, de 8 à 12 épines bien distinctes 4. — Métanotum sans épines à son bord postérieur. Second segment abdominal orné de deux taches argentées, très rapprochées de sa base, ft d'une bande apicale in- terrompue; troisième segment avec deux taches carrées de pubescence blanche. — Long. (î-7,o mill. — Kurra- chee 24. Paiili n. sp. Taches argentées du second segment situées vers le mi- lieu de son disque; pas de bande à son bord apical; Les Midillitles du Muficuin tir l'aris. 7ù troisiriuo ot (iiialrièmc segments avec une bande non interrompue. — Long. 3,5 mill. — Inde. 2o. spinulosa n. sp. o. Thorax noir; second segment abdominal orné de deux ta- ches basales d'un cendré sojeux; troisième segment avec une bande interrompue de même pubescence. — Long. 9-10 mill. — Nouvelle-Guinée 26. nh/rn Smith. — Thorax rouge (! . 6. Second segment abdominal orné de deux grandes taches basales d'un jaune d'or ou d'un fauve doré; troisième segment avec une bande de pubescence blanche. — Long, o mill. — Kurrachee 22. auronotata n. sp. — Second segment abdominal orné de deux grandes taches basales et d'une bande apicale grisâtres; troisième seg- ment avec une bande de même couleur. — Long. 6 mill. — Cochinchine 23. (jriseomfienlatd n. sp. 7. Abdomen sessile ou subsessile 8. — Abdomen nettement pétiole , 17 . 8. Yeux ovales, assez plats, peu luisants 9. — Yeux ronds, très convexes, luisants , 11 . 9. Thorax subrectangulaire , rouge, non rétréci en arriére: second segment de l'abdomen avec deux taches basales. allongées, et une large bande apicale de pubescence d'un jaune soyeux. — Long. 7-9 mill. — Mexique ;J8. (inlrns: Gersl. — Tiiorav noir, plus étroit en arrière qu'en avant lU. 10. Les trois premiers segments de l'abdomen ornés de bandes transversales, argentées, interrompues, sans l)ande lon- gitudinale muge. — Liing. 10 mill. — La Plata ;{."). niipi/n'a (ierst. var. fiismln n. var. — Abdomen ornt'- d'une large bande kiiigitiulinale, d'un rouge carmin, parcourant les (rois iiremiers segments de l'abdomen. — Long. (),")-9 mill. — Brésil 30. picta n. sp. H. Tète et souvent tout le corps noirs; abdomen orné de ta- ches ou de dessins variés 12 . — Tète et souvent presque tout le corps ferrugineux; ab- domen sans taches ni dessins variés 14. 76 Ernest Andrk. ■12. Tout le corps noir; second segment de l'abdomen orné de deux taches jaunes ou rouges, nues, luisantes 13. — Tète noire, thorax et abdomen rougeàtres, ce dernier orné sur son second segment de deux lignes longitudinales et d'une tache médiane, assez vague, formées de pubes- cence argentée. — Long. 5,5 mill. — Brésil 48. alborittata n. sp. 13. Tète plus étroite que le thorax, taches nues du second segment allongées, obliques, d'un jaune rouge. — Long. 13 mill. — Goyaz 44. gotjazana n. sp. — Tête plus large que le thorax, taches nues du second seg- ment arrondies, rouges. — Long. 13-14 mill. — Brésil. 46. patruelis n. sp. 14. Thorax très court, plus large que long, beaucoup plus large que la tête; corps d'un rouge brun avec le second segment de l'abdomen d'un brun noir. — Long. 8 mill. — Chili 62. pampeana n. sp. — Thorax plus long que large, pas ou à peine plus large que la tète 13. lo. Dernier segment de l'abdomen avec une aire pygidiale densémentet longitudinalement striée ; corps entièrement ferrugineux avec le thorax un peu brunâtre. — Long. o,5 mill. — Chili 39. hirtella n. sp. — Dernier segment de l'abdomen convexe, sans aire pygi- diale '. . . 16. 16. Corps ferrugineux avec la majeure partie de l'abdomen d'un noir brun ; segments 2-5 ciliés de poils blancs. — Long. 4-5 mill. — Chih 60. silvesiris n. sp. — Corps presque entièrement ferrugineux; second segment abdominal seul étroitement frangé de blanc. — Long. 5-6 mill. — Chili 61. albociliatn n. sp. 17. Second segment de l'abdomen orné de lignes ou de taches colorées, nues, non formées de pubescence 18. — Second segment de l'abdomen sans taches isolées ou avec des taches ou des dessins formés de pubescence claire.. 19, 18. Second segment abdominal (trné de deux taches glabres, Les Mutillides du Muséum de Paris. 77 linéaires, d'un jaune niu^c. — Long, io mill. — Amé- rique M. rectilineata n. ?,[). — Second segment abdominal orné de quatre taches glabres. jaunes, non linéaires. — Long. S.'i niill. — Mexique... .")2. vdriolosu n. sp. lu. Thorax et abdomen de couleur foncière noire 20. — Thorax et abdomen rougeàtres ou variés de rougeàtre.. , 22. 20. Corps entièrement revêtu d'ime pubescence soyeuse d'un doré pâle, devenant orangée sur le disque du thorax et du second segment abdominal. — Long. H. mill. — ChiH, Pérou 40. hnloserken n. sp. — Corps non revêtu de pubescence dorée 21 . 21. Tout le corps densément revêtu de pubescence d'un gris argenté, abdomen orné de deux grandes taches noires, l'une basale. arrondie, et l'autre apicale. ovalaire, occu- pant la majeure partie des segments 3-5. — Long. 14- 16 mill. — Mexique, o4. nielanargyrea n. sp. — Second segment de l'abdomen revêtu de pubescence noire et paré de trois taches formées de poils blanchâtres, plumeux. — Long. 10 mill. — Brésil... k^). plnmifera n. sp. 22. Second segment de l'abdomen rouge, garni à sa base et à son sommet de poils noirs, serrés; troisième segment entièrement revêtu de pubescence noire, les suivants abondamment ciUés de blanc. —Long. 13 mill. — Saint- Domingue o3. Bouvieri n. sp . — Second segment abdominal d'un rouge bnuiàtre, i)aré à sa base d'une grande tache bilobée, de pubescence noire, et à son sommet d'une étroit(^ bande formant, avec une bande semblable qui occupe le milieu du troisième seg- UK'nt, une grande tache noire en rectangle trausverse. — Long. 9-10 mill. — Mexique o7. ciiriicotor n. sp. MALKS. 1. Espèces d'Afritjue 2 . — Espèces d'Asie 4. — Espèces d'Amérique 8 . 2. Scutrllum él('^<• en éniinenci' coniipie: cor|is noir, abdo- 78 Erxest André. men lorrugincux, second sogment orne de deux taches assez vagues, de pubescence argentée. — Long. 12-13 mill. — Djibouti 16. niveomaculatn n. sj). -r- Scutellum plan, abdomen noir conime le reste du corps.. . :3. ;î. Second segment abdominal avec deux grandes taches la- térales et une bordure apicale ; troisième segment avec une bande interrompue, le tout formé de pubescence blanche. — Long. 11-12 mill. — Congo.... 14. adelpha n. sp. — Second segment abdominal sans taches; son bi»rd apical ainsi que la totalité du troisième segment ornés de ban- des, interrompues au milieu, de pubescence jaunâtre. — Long. 10,5 miU. — Congo lo. Inndanensis n. sp. 4. Abdomen noir, parfois avec un reflet violet o. — Abdomen ferrugineux, au moins en partie 7. o. Tout le corps noir ; troisième et quatrième segments de l'abdomen plus ou moins revêtus de pubescence grisâtre. — Long, lo mill. — Kiang-Si 27. Davidi n. sp. — Thorax au moins en partie ferrugineux 0. 6. Tète noire, thorax entièrement ferrugineux, abdomen noir, sans bandes de pubescence pâle. Forme générale de M. rufipps Fabr. - Long. (î mill. — KvuTachee 21 . Frederici André. — T(Me. pronolum, mésonotum et scutellum ferrugineux, ab- domen d'un noir violacé, ses trois premiers segments ornés de bandes de pubescence dorée. Forme générale de M. curopnea L. — Long. 13 mill. — Lakhon 28. Ilarmandi n. sp. 7. Scutellum et métan(»tum de conformation ordinaire, iner- mes ; les trois ou quatre premiers segments de l'abdomen ferrugineux, le reste noir. — Long. 10-11 mill. — Kur- rachee 24. Pault André. — Scutellum plan, lamelliforme, l)identé en arrière, métano- tum concave postérieurement, ses bords latéraux com- primés et dilatés en dent obtuse; abdomen ferrugineux en entier. — Long. 16 mill. — Asie 31. Inininata n. sp. 8. Corps noir, abdomen sessile, entièrement recouvert, sauf le premier segment, d'une épaisse pubescence d'un Les Miitillidi's dn Muficnin de Piiris. 79 jaune d'or. — J.oiig. lo mill. — Mexique. 41. damyiulra n. sp. — Corps non entièrement noir, abdomen pétiole 9. 9. Tète et thorax noirs, en partie revêtus de pubescenced'un doré soyeux; abdomen noir, avec le second segment d'un jaune orangé, nmni à son sommet d'un(> bande noire, tioisième segment entièrement noir, segments 4-6 noirs, rcNètus de pubescence d'un fauve doré. — Long. 17 mill. — Costa-Riea oo. ducalis Sm. — Tète et tliorax non revêtus de pubescence soyeuse: taillis moins grande 10 . 10. Tète, thorax et premier segment abdominal noirs, seg- ments 2-6 rouges, densément couverts d'une longue pi- losité d'un rouge écarlate. — Long. 7-8 mill. — Mexi- que o8. rutUiventris n. sp. — Tète et thorax ferrugineux 11 . 11. Tète non rètréeie derrière les yeux; abdomen en majeure partie noir, luisant, cilié de longs poils blanchâtres. — Long. 12 mill. — Chili 64. testaceipes n. sp. — Tète très rétrécit' derrière les \eux; abdomen en majeure partie d'un noir jjrun, mat, densément revêtu d'une pu- bescence grisâtre. — Long. 10 mill. — Ciiili... 65. lythr n. sp. La Chrysis shanghaiensisSm. (Avec la planche 1) Par Robert DU BUYSSON. MM. l'abbé J. de Joannis {Bull. Soc. nit. Fr., 1896, p. 147) et J. Gri- bodo {loc. cit., p. 179), ont signalé que d'un certain nombre de cocons d'un petit Lépidoptère {Monema flavescens Wlk.), envoyés par le R. P. Gaudissart, du Tcbé-li (Chine), sont sorties des Chrysis shanghaicnsis Siii. Ce fait de parasitisme direct était absolument nouveau, et laissait supposer chez cette espèce des mœurs particulières. L'année der- nière. M. l'abbé de Joannis a eu l'obligeance de m'envoyer un assez grand nombre de ces mêmes cocons, tous porteurs du petit trou indi- cateur, fait sans doute par les Chrysis mères pour pondre directement sur la chenille du Lépidoptère. Les édosions ont commencé le .30 jan- vier pour continuer jusque dans la première semaine de mai. Les mâles sont sortis les premiers. Mais, sans doute gênées par le manque de chaleur, presque toutes ces jolies mouches se sont coupé les der- niers articles des antennes en faisant l'ouverture des cocons. La constatation d'une Chrysis sortant d'un cocon de Lépidoptère, où il ne reste plus que quelques débris de la chenille, donne à penser que la Chrysis y a vécu tout au moins de la larve du papillon. Le petit trou du cocon qui porte les traces de coupures faites par des mandibules d'insecte permet de croire que c'est lorsque la chenille est dans son cocon que la Ch^^ysis mère fait la susdite ouverture avec ses mandibules et par là, pouvant introduire son oviscapte, dépose son œuf sur la chenille, préalablement anesthésiéc partiellement peut-être. La chenille est du reste peu vivace, lourde et grasse, d'après ce que j'ai vu dans les cocons non attaqués par les Chrysis. La dissection m'a montré, chez la femelle de l'Hyménoptère en question, des glandes à venin très développées. Tout l'appareil une fois déroulé peut atteindre plus de quatre centimètres de long ! Ainsi qu'on peut le voir dans la pkuu'iie 1, fig. 6, les glandes à venin sont au nombre de deux, me- surant de 24 à 32 mill. et demi de longueur, hnéaires, ordinai- rement d'inégale longueur, garnies de grosses cellules hyalines à parois très minces : elles aboutissent l'une à côte de l'autre dans le réservoir à venin. Rarement elles se réunissent en un canal impair très aminci à sa base, mais qui vient déboucher toujours vers le tiers inférieur du réservoir. Ce dernier est grand, hyahn, grossièrement chagriné, f.a il h ni .s i s a h n n y h n i c ii s i s . 81 UR'siuv tir '1 à 3 luill. et s';illonge inst'iisiblcuu'iil [uair loiiiici' V- canal éjaciilatL'ur (iiii est long- de 4 à 6,7.") iiiill. Le canal éjaculateiir t'st nécessairement très long, puisqu'il lui faut suivre le mouvement des derniers segments abdominaux ([ui sont protracliles et servent d'oviscapte. C'est la première fois ([ue je rencontre des glandes à venin chez les Çhrysidides, en dehors de la sous-famille des Cleptides, et cette décou- \erte est d'un réel intérêt. Car, bien que M. L. Bordas, dans plusieurs de ses mémoires, dise que chez tous les Hyménoptères il existe des glandes à venin, il n'en est pas moins vrai que ces organes manquent (•liez 1rs Notozus Pauzcri F., produchi.'i Dahib. \ar. rnJgatus Buyss., l'illniiijuis (lunitiis L., /•-. pnsillux F., Ihlopijcjii (jJoriosa F., //. chloroi- (lea Dalilb., H. fnvida F., Iledijrhridiuin ros^vi»; Rossi, //. iiiiiniluiii Lep.. Hedychniin hicidulum F., H. Gevstaecheri Chevr., H. rulUans Dahib.. Chnjsogona a.s.similis Dahib., Chrysis nn/lectn Shuck., C. ausiriuai F., (;. IuJbrid(lLG[^., C.coeruleipPsF.,C.dichroaDah\\).,C.SausmiriCheM'., C. succiiirta L., C. cijdiicd L., 6'. fiihjidu L., C. hideiUahi L., C. splen- diduhi Dahib., C. coiiipiD'ata Lep., C. ùjnita L., C. scuU'Ihiris F. Sans doute, en princii)e, les Chrysis, comme presque tous les autres Huné- noptères, devaient avoir des glandes à venin, mais celles-ci ont dû s'atrophier par suite de leur inutilité, du moment que les Chrysis ont pondu dans les cellules des Apides, Euménides et S|iliégi(Ies, où la larve du nidiliant n'a pas besoin d'èlre tinestliésiée pour devenir la proie de cellt; de la Chrysis. La C. shavyhaiensis Sm. ^arie légèrement de couleur, b^llc peut être d'une teinte uniforme verte ou bleu-vert, ou bien le mcsonotum, la base des segments abdominaux ou même l'abdomen presque en entier sont d'un beau bleu foncé. La taille varie entre 7,o et L'{ mill. La fe- melle est décrite par Smith {Trausact. eut. Soc. Loiid., p. MW, n" 1^. 1874) et le mâle par M. le I)'" A. Mocsary sous le nom de C. hyiiudaicn- sis [Hor. Soc. Ent. Rossicae, XXIIT, [). 31, 1888) et d'une manière plus détaillée dans sa Monoyr. Chrysid. orb. lerr. wiiv., en 1881t. Dans ce dernier ouvrage, l'éminenl naturaliste mentionne qu'il se [loui'rait ([ue la C. shaxyhaiensis Sm. soit suionyme de la C. hymuhiinisis. La C. crassicHta Mocs. 9 {Mon. Chrysid orb. ierr. iniiv., p. bii, n" 613) est aussi la même espèce. Les exemplaires décrits sont de grosses femelles, auxquelles sont reliés les exemplaires les plus petits du type de Smith |)ar tous les passages. C'est à la suite de l'éclosion que j'ai eue l'année dei'nière, grâce à M. i'abbé de .loannis, que j'ai pu m'assurer de cette synonymie. Chez les deux sexes, le fouet des aniemies est aidali eu dessous, et les articles plus larges que longs à partir du lioisième; Ann, Soc. Eut. Fr., lxvii, 1«98. <» 82 1^ m- BrYssox. la boudin est 1res pelile et avancée en avant, le clypéus exlrèmemeut court, la languette très courte également. Les mandibules sont étroites à la base et épaissies dans la moitié apicale. L'aire inférieure des mésopleures est creusée et forlement caré'née tout aulour, sans di'ut distincte ou avec une grosse dent obtuse, plus ou ninins forte posté- rieurement, près du sillon transversal, parfois il en existe une autre peu sensible en dessous à l'extrémité de l'aire. Le couvercle génital du mîile est longuement triangulaire: les branches du forceps largement échancrées en dessous; les volsellas entières, arrondies: les tenettes aussi longues que les volsellas, longuement linéaires, aiguës; les cro- chets conjugués et en forme de lance. Je ren\oie à la planche ci-jointe pour éviter une plus longue description, .l'ai complété également la description de Smith dans le Journal Boïiihaii }»afartil Uififoifi Snriciji, vol. X, p. 475, n" 18. 18!»(). M. l'alibé de Joanuis m'a conuuuniqué aussi un couide c5 î de cette Cln-ijsis, obtenu d'éclosion, par M. A. Fauvel, de Cherbourg (inspec- teur des Messageries maritimes), de cocons de Monema flavescens Wlk.. en 1882, à Han-Kéou (sur certaines cartes Han-Koou et en anglais Han- Kow), ville très importante sur le coiu's du Yang-tsé-Kiang, à 700 on 800 kilom. de la côte, dans la province de Hou-pé. Cette localité est beaucoup plus centrale que Tclié-h. La C. diuiuihaicHsis Sni. est assez répandue dans l'Asie méridio- nale, .le puis la signaler de Chine : Tché-h (R. P. Gaudissart. ahlx' de .loaiuiis), Han-K(''ou [A. Fauvel, de Cherbourg, abbé de Joannis), Shang- haï (Smith); du Haut-Toidvin (Petelhaz 1894, Muséum de Paris); de Siam (collection Sichel 18(32, Muséum de Paris) ; des Indes orientales (H. de Saussure) ; des Indes anglaises : Mergul (ma collection), Calcutta (E.-C. Cotes); de Sumatra (Muséum de Vienne, teste Mocsar>), de l'Hymalava (collection Radoszkowsky). M. .1. Gribodo nous l'a mentioiuiee de Ja\a et de Gorontnlo. EXl'I.lCAïlOX DK LA l'I.AXCUF. (PI. 1.) 1. Crochets du d de la Clinjsis xhanijltaU'nsis Sm. vus eu dessus (grossissement 550 diam.)- 2. Partie droite, vue en dessus, de l'appareil copiUaleur du même : branche du forceps, b volsella, c tenetle. 3. Couvercle génital du même. L(i C 11 nj s h a h a n ij h a i p h « is. 83 4. M;iiidil)iilt' gauche cluv. les deux sexes. o. Fduel des antennes. (1. .\|i|»;ii'eil M''iii''nili(|iie de la '+ : a glandes à venin, h réservoir a venin, c canal ('jaculaleur. 7. Une partie du même, grossissemenl un peu pluslorl : // glandes à venin réunies en un canal impair, h réservoir à venin, r canal éjaculaleur. Le nid et la larve du Tripoxylon albitarse F. (Avec les plandies 2 el, 3) Par Robert DU BUYSSON. Dans un envoi d'insectes de Me\i(iue (état de Jalisco, environs de Guadalajara), fait au Muséum de Paris, par M. Léon Diguet, en 1897, il se trouve deux nids de Tripoxylon albitarse F. fort bien conservés. Avant de les décrire, je dois rappeler que les Tripoxylon d'Europe font les cellules de li'iir nitl dans les tiges creuses des plantes ou dans des galeries abandonnées de Coléoptères xylopbages des arbres secs, f^es cellules sont placées bout à bout, à la file les unes des autres; les provisions emmagasinées se composent d'Araignées, elles séparations des cellules sont faites de terre gâchée. Chez le T. albitarse F., il y a une bien plus grande habileté de la part du constructeur. Le nid est fait de toutes pièces en terre gâchée, les cellules sont placées par séries, bout à bout, chaque série l'une à côté de l'autre, au nombre de 1 à 5, et de telle façon (jiie les cellules sont disposées en quinconce. Il \ a une épaisseur uniforme, et, sur chaque série de cellules, les couches suc- cessives de mortier se laissent apercevoir extérieurement par de légères lignes surélevées en diagonales ou en forme de V. La planche 2 repré- sente un des deux nids, vu en dessus et en dessous. Pendant la tra- versée du Mexique en France plusieurs Tripoxylon (5 ç sont éclos. M. L. Diguet a eu le soin de nous envoyer dans l'alcool des co- cons avec les larves adultes, puis l'approvisionnement d'Araignées et entlu une jeune larve encore occupée à dévorer une des Araignées. Le second nid ne l'enferme que des cocons vides, et il montre les pei'forations faites par les Hyménoptères pour sortir de leur nid. Chacun a percé un trou juste au-dessus de son berceau, c'est pourquoi ces ouvertures se trouvent disposées en quinconce. M. Diguet m'a dit que ces nids étaient nombreux dans la localité où il les a récoltés et se trou- vaient appliqués contre une conduite d'eau. C'était en septembre, ce qui doit correspondre à la fin de la saison de la vie du Sphégide adulte. Les Araignées formant l'approvisionnement sont de deux espèces appartenant au gjbnre Epeira. M. E. Simon n'a pu en déterminer avec certitude qu'une seule, VE. oaxaceusis Keyserl., l'autre étant devenue à peu près méconnaissable. La jeune larve, comme ses congénères d'Europe, attaque les Arai- gnées sur une des faces abdominales, à l'endroit où la mère a déposé Nid et Inrce du Tripoxijlon albitarse. 85 l'œuf, .l'ai essayé, pi. 3, llg. 1, de représenter le groupe que l'inli'lli- gent Aoyageur nous a envoyé. La larve adulte mesure 15 niill. de long, sur 4 mill. dans sa pins grande largeur; elle est blanche, ohlongue, la partie antérit^urc pou- vant se fléchir fortement en avant à l'état de repos (ainsi que j'ai pu le constater également chez les espèces européennes); quatorze segments, y compris la tète; 10 stigmates; mandibules flaves, courtes, larges, tn's épaisses, avec l'extrémité noire, largement tronquée, pi. '>), tig. 2 et 3. Le cocon est brun, subc\lindri(pie, arrondi aux deux bouts, à parois de consistance dure, cassante, fragile, mince, finement granuleuse. Une des extrémités est plus largement arrondie, à paroi beaucoup plus épaisse ; l'autre côté, qui est celui où se trouve la tète de la lal•^ c, porte des granulations agglomérées. L'insecte parfait est connu depuis longtemps. Il a été décrit pour la première fois par Fabricius en 1804 {Sustnua Piezatorum, p. 180, n" 1), puis en 184o par Lcprletier iUlins on! porli'' sui' des larves et des nymphes des deux espèces |irécédennnenl nonunées. I. Hanche et trochanter. — Les sections prati(|uées dans la ré- gion conqirise entre le point d'attache du membre siu' le thoi'ax et le sillon où se produit normalement l'autofomie, amènent toujours la mort par hémorragie. La région en (piestion comprend la hanche et le tro- chanter. II. Fémur. — Les sections prali(pi(''es dans le fémur sont, le plus souvent, suivies d'autot(»mie. Si cette dernière ne se produit pas im- médiatement, et si riK'morragie provoquée n'est pas mortelle, le moi- gnon attend la plus prochaine mue pour se dé-taclier au niveau du sil- lon de soudure du fénnu' et du trochanter. Dans ce cas, la régénération s'accomiilit absolument comme s'il y avait eu autotomie immédiate après la nuitilation. niu'lquefois, les Phasmides ne parviennent pas à se di'barrasser des mendjres mutilés, ce(pii les empêche d'abandonner la di'pouille chitineuse de leur corps el entraîne la mort. En résumé, il est donc inq)(»ssible d'obtenir des régénérations en des points quel- conqiu's du fémur. III. Tibia. — Lorstpie les sections ont t''t(' prali(|U(''fs en des points appartenant à la région formr'e par les deux tiers supi'rieiu's du tibia, les choses se |)assent absolument connue pour le cas précédent; mais, dans le cas où les sections sont opérées dans le tiers inf('rieiu" du tibia, il est bien rare qu'il y ait autotomie innuédiale. Lors([ue ce (I) Séances du 25 janvier, du 15 février et du 28 juin 18'.»7. 88 E. BOKDAGE. qui reste du membre demeure en place, il se produit alors un travail de régénération. Voici quel en est le processus. La surface de section du tibia présente bientôt un bourgeon qui pro- duit immédiatement des articles tarsiens, sans compléter ce qui manque du tibia primitif. Le nombre de ces articles tarsiens varie de 1 à 4; ce dernier cliiirre étant rarement atteint. L'article donton aperçoit réi)auche en premier lieu est celui qui correspond au cinquième article d'un tarse [lentamère. On voit sa forme spéciale se dessiner avec des rudi- ments de la pelotte et des crochets terminaux. Si la section a été pra- tiquée vers le haut du dernier tiers du tibia, cet article — avec pelotte et crochets — sera le seul que donnera la l'égénération. et il sera quehiue- fois très rudimentaire et à peine reconnaissable. Ensuite, au fur et à mesure que les sections seront pratiquées — sur difïérents spécimens — de plus en plus près de rextrémité inférieure du tibia, on le verra augmenter de taille et de perfection, puis être accompagné ensuite d'un ou de 2 articles, plus ou moins distincts d'abord, mais le devenant lorsque les sections sont prali(|ués le jAus près possible de l'extrémité inféi'ieure du tibia. Dans le cas où les sections sont faites suivant la ligne de séparation du tibia et du tarse, la régénération donne le plus souvent trois articles tarsiens dont les dimensions respectives offrent entre elles des rapports assez constants. T(»utefois, sur quelques spéci- mens, j'ai pu obtenir (piaire articles tarsiens, parfois bien distincts, el dont les longueiu's pn'sentaient entre elles des rapports assez conqta- rables à ceux que l'on peut constater pour les articles du tarse tétra- mère formé après autotomie. IV. Tarse. — Nous arrivons maintenant à l'étude des régénérations après sections pratiquées dans le tarse lui-même. A. /''■ ttviiclf tarsien. — Si la section pratiquée sur cet article est située très près de la ligne de séparation du tibia et du tarse, la régé- nération ne donne qu'un article très rudimentaire et qui correspond au 5'' article du membre normal. Puis, au fur et à mesure que les sec- tions se rapprochent de l'extrémité inféi'ieure du l""" article du tarse, la régénération donne des articles de plus en plus distincts les uns des autres et dont le nombre va en croissant de 1 à 3. De sorte que, en comptant l'article plus ou moins incomplet demeuré en place, l'Orthop- tère possède un tarse d(? 2, de 3 ou de 4 articles. Quand elle est pra- tiquée à la limite du l'"'' et du 2*^ articles tarsiens, — ou le plus près possible de cette limite, — la section est sui\ie d'une régénération qui donne (juehpu'fois 3 articles bien nets et rappelant sensiblement, par leurs dimensions relatives, le tarse tétramère régénéré après autoto- Régénéniliuii chez Iph Phasiiiidrs. 89 mie (en tenant compte, bien entendu, de Tarticle dimieiiré en place). //. T iniiclc tnrsicii. — Les ciioses se passent comme pour le premier article. Le nombre maximum des segments reproduits n'a ja- mais été supérieur à deux, pour les spécimens que j'ai étudiés; ce qui. joint aux deux articles demeurés en place. — l'un intact, l'autre plus ou moins incomplet, — représentait, dans certains cas, un tarse télra- mère plus ou moins parfait. C. 3^ artirJp tnrsim. — Assez souvent, au moment où la section est pratiquée, il y a contraction des fibres régénératrices qui remontent jusqu'à l'intérieur du deuxième ou du premier article; la régénération ne saurait alors avoir lieu. Mais, dans d'autres cas. ces libres restent en place et reproduisent un article terminal plus ou moins rudimenlaire, avec pelote el crochets. Sur une femelle de Mouandroptera imnu-ans, la section a été suivie de la régénération de 2 articles : l'article terminal et le très petit article qui le précède normalement et est, pour ainsi dire, sculpté dans sa substance. Si la S(''pai'ation de ces deux articles avait été tout à fait complète, l'insecte aurait eu, après régénération, un tarse pentamère se rapprochant beaucoup du tarse normal, par la proportion de ses segments. D. 4'' et 5" artidef! tanieiis. — Les sections pratiquées dans ces articles ne sont jamais suivies de régénération, par suite de la contrac- tion des quelques fibres musculaires qui remontent dans les articles précédents. On voit donc que, somme loutc, les régénérations non consécutives à l'autotomie ne peuvent donner autre chose que des articles tarsiens au nombre de 1 à 4. A la suite de sections obliques surtout, ces articles sont quelquefois incomplètement séparés les uns des autres; mais je dois ajouter que, dans ce cas, il y a beaucoup de chances pour que le meiidjre défectueux se sépare du corps, à l'endroit où se produit nor- nialcmcnl raiilolomie, lors de la procliaiiir mue. La régém-ration té- trainérique peut se produire ensuite. En ce qui concerne l'ensemble du membre, la loi de corrélation dv croissance — celle qui établit l'accord nécessaire entre les parties du corps dans le typ(^ spécifique — n'est pas toujours observée dans ces rég('n(''i"itioiis, puisque le bourgeon régénérateur, qui se forme aiirès la mutilation, ne complète jamais le segment dans le((uel la section a été opérée, et cela aussi bien pour le tiers inf(''rieiir du libia (pie pour les articles du tarse. La loi de corrélation est cependanl observée jus(pra un certain point en ce (\n\ concerne les dimensions relatives des articles tarsiens. [H) K. l?(iHi)A(ii:. puisque le nombre et l.i longueur des articles régénérés seront en quelque sorte déterminés par la longueur de ce qui restera d(> l'article iiiiilil('. Quoi qu'il en soit, un tarse ainsi régénéré, ne comi)terait-il que trois articles, peut déjà rendre de réels services à l'insecte, si ces ar- ticles sont bien distincts les uns des autres, ce (pii n'arrive pas tou- jours. Au point de vue du résultat délinitit, le processus de régénération après autotomio est donc de beaucoup supérieur, puistiu'il donne non seulement un tarse létramère, — dont les articles offrent autant de ré- gularité dans leurs dimensions qu'en montrent entre eux les articles du tarse pentamère normal, — mais aussi un tibia et un fémur dont les longueurs respectives forment avec celle du tarse des rapports sensi- iilement constants. En ce qui concerne la façon dont s'opère cba(pie mode de croissance, il y a aussi de curieuses différences. A — Dans la régénération consécutive à une nuUilation, on section ai'tilicielle, les parties régénérées croissent d'une façon yccUliync dans le i)rolongement des articles précédents. L'hypoderme des parties régénérées reste dépourvu de couche cuticulaire ou chilineuse pen- dant tout le temps de la croissance ; de sorte que cette dernière a lieu d'une façon continue et peut même se prolonger après la dernière mue, celle qui transforme la iiynijibe en insecte parfait. L'article terminal est celui qui se montre le premier et qui arrive le [ilus tôt à son com- plet développement. Sa pelotte et ses deux crochets apparaissent de bonne heure, ce qui est évidemment précieux pour l'insecte. C'est le premier article — celui qui est directement implanté sur la surface de section — qui arrivera ensuite le plus vite à complet d('velo|)])ement. Puis vient le ,']'", lorsque le tarse doit être trimère, et enfin, dans le cas de tétramère, le 4^= article qui est sculpté, pour ainsi dire, dans l'extrémité proximale de l'article terminal. H — Dans la l'égénéi'alion après autotomie, le rudiment du nu'ndire futur est d'abord complètement enveloppé dans luie sorte de sac ou de [u'tite poche, et est obligé, par suite, de croître en spirale. Cette poche protège beaucoup les parties en voie de régénération, moUes et fragiles. A la plus prochaine nuie, cette en\eloppe protectrice disparaîtra, eji- trainée avec la dépouille du corps entier. Malgré cela le jeune membre conservera encore sa disposition spiralée jusqu'au moment où se pro- duira la mue suivante, et quelquefois même celle qui ne viendra qu'en troisième lieu. Pendant tout ce tempSj la partie en voie de régéné- ration reste dé[iourvue de couche chitineuse et pousse avec une rapi- lin/i'ni'rdlloii rite: Irs l'hasniidi's. 01 (iitr r('iiiar(|ii;ililc, (le beaucoup supérit'iii'c à la Nilcssc de croissance iKiniialc des iiicmlircs non nuUilés (1). Puis, après la mue (pii lo rond iTclili^iic, le jciuic monibre se chitinisc rapidenieid et esl désormais soumis auN^ lois de celte cmissance normale. Le rudiment de membre enfermé dans la poche protectrice est coiis- lihK' tout d'al)ord par une sorte de moignon qui se divise bientôt en trois régions correspondant au fémur, au tibia et au tarse. Ces trois segments, d'abord absolument semblables, se perfectionnent ensuite peu à peu. Celui (]ui repri'sente le tarse et qui formait, au début, un li'(in(;(iii unique, se segmente bientôt en quatre articles qui se d('ve- loppent à peu près simultanément (le 3^' article est cependant légère- ment en retard sur les autres et est sculpté, pourrait-on dire, dans la substance du 4"). De toute façon, lorsque le jeune membre, de spirale qu'il était, est devenu rectiligne, les (|uatre articles du tarse sont |)ar- failement développés, et ce membre est, par suite, apte à rendre des ser\ices immédiats à l'insecte. Les sections artilicielles pratiquées sur iU':> membres à tarse tétramère (tétramérie consécutive à l'autotomie), ne m'ont rien donné de particulier, au point de vue de la régénération. Lu terminant, je citerai le fait suivant (pii mérite d'èlrt' signalé. J'avais opéré une section tout à fait à l'exirémité inférieure du tiliia d"uiie très jeune larve de Ruphidn-us srabros-us c5. La régénération produisit un tarse trimèreà articles bien nets. Puis, lorsque ce membre lui suffisamment développé, j'en provoquai l'autotomie. A la suite d'une seconde régénératiou, l'Orthoptère possédait un membre à tarst^ h''|i"amère. C'est donc là un exemple de pptttdincric suivie de trùncric, puis (le télramn'ic (1) E. BouDACE, ComjHes rendus de l'Acadniiie des Sciences, séance du 28 juin 1897. Matériaux pour une revision des espèces africaines du genre Xylocopa Latr. Pai! J. VACHAL. 1. Xylocopa (Xyl.) Sicheli $ n. sp. Nigrii, viijro-pilosd ; ifidinlilmlis subi us dciitr longixKlnio, ruUdo, fal- ctito arnuitis. Article 3des antennes plus long que 4--(-o; rospacc entre les antennes est en forme de toit avec un fin sillon partant de la fossette de rocelle inférieur et dépassant peu le niveau des antennes. Cha|ieron ayant son bord inférieur largement lisse avec une ligne médiane longitudinale lisse, (|uelquefois un peu saillante. Miroir du mésonotum très petit, entouré d'une ponctuation éparse; scutellum lisse au milieu de la base, la ponctuation du bout sensible- ment égale à celle du métanotum (postscutellum); espace cordiforme bien déterminé, assez grand, lisse, la région postérieure du segment médiaire à ponctuation plus serrée (lue celle du métanotum. Ailes brunâtres à reflet purpurin: 2'^^ cellule cubitale bien plus longue (pie la 1''= le long de la nervure cubitale, mais très courte sur la ner- vure radiale, presque triangulaire. Patella simulant une fossette allongée, plus ou moins lisse, a cheval sur la ligne médiane transversale du tibia .3, à bords plus relevés vers le bout. Abdomen assez densément ponctué, le milieu du bord apical lisse et de plus en plus largement jusqu'au segment o inclus. Long. 18-19 niill. ; aile I0-I6 mill. 2 Ç de Cafreiie dans la colleclion Siclicb La corne bizai're qui arme les mandibules au milieu de leur boi'd externe (inférieur) |iarait destint'e à curer la moelle des plantes tislu- leuses ou quasi herbacées. 2. Xylocopa (Xyl.) colura r^ n. sp. ,\iyrtt, fcrc niidique fulro-ltispidii , in iiu'sonolo plli.s iiifiris ni ris iii- ieiinixtis, in dorso segmeulorum S. i. -V cl srxti bnsi vigrn hrcritrr pi- losd, sci-li iipirc cl sci)liiiio pilonnii nifiddiidii hdujidi-iiiu bifdxcicdldtix. rndiquc modicc punrldld. La face est large, presque cai'rée, les tempes très peu épaisses. Tin- XnIoc(i)ni afrirdiiii'x. 93 tiTsallc ciilri' les Miitcniics en liiitc de (oit. ce f;iilt' ;i\ec iiii lin sillnii [lartant do la fossetto où ^\[ VocdU' iDtV'i'iciii'. le cliapci'dii a\t'c une ligne médiane lisse. L'article 3 des antennes à peine plus lung que 4 + S. Mésonotum sans miroir; espace cordiforme réduit à nne lamelle occupant l'extrême Itase d'un profond sillon. L'aile un peu cuivreuse, à léger. reflet purpurin; la cellule cubitale 2 aussi longue que 1 sur la nervure radiale, presque triangulaire. Cuisse 3 un peu lenflée. son arête inférieure dépassant le troclianler par son angle basai. Segment 7 fortement écii;uicfé bidcnlé. Long. IG mill.: aile ll-l.'i mill. 1 o de Cafreric dans la collection Sicliel. Pourrait être le o de A'///. Sicheîi. Rappelle par sa ^estiture le c? de A'///, cdulubrica Lep. 3. Xylocopa (Xyl.) Taschenbergi nom. nov. Taschenlierg a d('crit {Zdtsrhrift far die Grsiuniiilcn Sdttincisxpii- srliiiffr», Drille Folge. Hand IV, 1879, Berlin), sous le nom de Xi/I. hot- li'iiliild Smith, les deux sexes d'une espèce qui n'est jias la \raie A', hnlfi'nlotd et pour laquelle je propose le nom de InKchoibcrgi. 1 î d'Afrique, don de Reiche, existe au Muséum de Paris. La description de Taschenberg est très bonne, comme toutes ses des- criptions, mais incomplète en ce point que la î que j'ai sous les yeux a un espace coi'diforme grand, très distinct et lisse. C(tnnne du reste A'///. Iioltrntuhi ^raie. Celte dernicri' dillère à première vue par sa laille beaucoup |ilus jietile. 4. Xylocopa (Xyl.) subjuncta Ç n. sp. yi{l)(i, )ri(/ro-pilosa; lucidd. (ihtldiiiinis hasi parer eliah/heo aiiemile. Àute}niarum drtieulus 3 fere de(jU(nis A -|- o -f- 6'. i^ah oeellox superost nirinque carivnhi Uieida, juinii^i elevntu, mperne roicaca, inferne con- eexa, exias ohsolelii. l'iilellit loafjd. (ipieeai rerxas inieredllo sat kilo, lacido, (iraniilitto. Noire, à poils noirs, lirillante. base derabdomcn a\ec un \ague retlet bleu d'aciei'. Tête denst'inent ponctuir; chaperon plal. lisse au bord aiUérieur. écu nasal siu' le même plan, mal st'pan' jiar une Une suture peu visible 94 .1. Vachal. où l;i ponclualiuii osl plus grosse. Carène fronlale allant de la fossette de l'ocelle inférieur jusque vis-à-vis l'insertion des antennes où elle cesse brusquement, sa parti<' supérieure sans sillon, sa partie inférieure fine- ment canaliculée. Tempes à ponctuation plus forte mais moins dense (pie sur le vertex. Un petit miroir obliquement placé derrière chaque ocelle pair, aywit un point enfoncé au milieu. Trois carinules longitudinales sur le labre. Miroir du mésonotum petit, séparé du scutclhun par une ligne de points. Base du scutellum imponctuée; métanotum (postscutellum) à ponc- tuation moins grosse et plus dense ; face postérieure du segment mé- diaire sans espace cordiforme. un peu moins densément ponctuée que l'écusson. Ailes noires à reflet \iolet; cellule cubitale 2 plus longue que 1 sur la iiervure cubitale. Rotule composée en arrière d'une ligne finement crénelée jusqu'au bout du tiers moyen du tibia, se rejoignant par une lamelle brillante, oblique, un peu sinuée à la ligne antérieure (ine lisse <\m avant d'arriver a la base se transforme en une rangée de petits tubercules irréguliers de moins en moins distincts. Abdomen long, aplati; le dos du segment i éparsément pointillé; la ponctuation devenant plus grosse et plus dense en allant vers l'anus, celle du segment 6 moins grosse mais plus denses que celle de o. Seg- ment 6 à poils noirs. Long. 23 mill. ; aile 18 mill. 1 9 recueillie par M. Bottegoà Damatagoi a Lugh, Afrique orientale, obligeamment communiquée par M. le D'' Magi-etti, à qui je dois des remerciements pour son bienveillant concours. Cette espèce pourrait être X. frontalis Reiche et Fairm. dont le nom est à changer comme ayant été auparavant donné à une espèce améri- caine; mais elle n'est pas A', carinata Smith, quoique ce dernier auteur assimile cette dernière à frontalis. o. Xylocopa (Xyl.) lo v n. sp.? Nigra, punctatd. niijro-pilom. Artirulm S (mti')in(irum fcre aeqimns 4 + 5 + G. Suh ocellaiii ituponim utrinque rnriua transvasa, e.vtus angulata, Inde cuput hiconn'. Cette espèce diffère de Xi/l. sutjjiincta par sa taille plus petite, son corps plus terne, ses tempes presque aussi densémeni poncluées que le X II I ocojxi (ifiiraiiics. 9"> vertox, SOS cariniilos Iransversalcs plus acccntnéos et aiigulres, rabsciicc du point enfoncé derrière chaque ocelle, la base du scutellum éparsé- nient ponctuée, rabdomen plus fortement ponctué, un espace cordiforiiie lissi' liieu (létcrniiiié, d'un noir franc, la rutulc terminée en pied de biciie. Long. 18 mill. ; aile lo mill. 3 î dans la collection Siclid : deuv du lacA'gann, pnnenaiil de Cas- telnt'au. l'autre, à carinulcs obsolètes, de Port Natal, |irovenant de Le- fèvre. Oiis. — La carène frontale peut varier de saillie au bout sui\ant les exemplaires. Est peut-être rfuitiaid Sni. t). Xylocopa (Xyl.l maculosa Q n. sp. ? yiiira, piDirtntd. niçiro-pilnm. Si'ninoitonim i cl "i liaxis idriniiiir ma- riilti piilicsccHtr, pdllrsccnie. oblbiuc visa ronxpirud. L'article :{ des antemies presque plus long (jue 4 f 5 + t'- lît'gidnocellaire sans autre distinction qu'un bouquet de poils dressés plus long entre les trois ocelles. La carène frontale s'élève graduelle- ment de l'ocelle inférieur jusqu'au niveau des antennes où elle est su- bitement arrêtée. Le bord apical du chaperon très lisse, le b(n'd infé- rieur de Fécu nasal aussi mais moins largement. Labre à 3 saillies longitudinales, mandibides bidentées. Le mintir est petit, séparé du scutellum par au moins «piatrerangi'cs de points; le sculelluni en boudin en arrière surploml)ant presque le mélanotum. Ailes obscurcies à rellel [lurpuiiii. Patella allant jusfpi'aux deuv tiers du tibia, terminée en pied de biche. La mactde de pul)escence très courte (1(> cha(iue côté de la base des segments 4 et o (et peut-être 3) n'est visible ipu' sous un jour oblique, et doit être cherchée pour être vue. Long. 18-19 mill. ; aile 13 -lo mill. o Ç de Cafrerie dans la (•(diection Siebel. il sendde résulter d'une note sur réliciuette d'un (U'^ exemplaii'esipie celle espèce serait .V. iiiucllijisliiKi I^ep. uec Fabr. Comme il est plus que probable (pie l'espèce (li'crile par Lepeletier n'est pas la même que celle de l'Inde à bupielle les auteurs ont con- servé le nom à^dinelInjstiiKi, et (jue d'ailleiu's le problème est actuelle- 9() .1. Vachat.. iiit'iil el icsU-ra peul-tMro insoliiliU'. il n'y pas lieu de s'arrèlor à celle indication. 7. Xylocopa (Xyl.) ditypa 9 n. sp. iSigra, punctata, viyvo-pUosa. Articulus antennaiam 3 paulo lonijior quam 4 + 5; articulo 2 rufescente. Suturât; latérales clypei elevatae; clypeas linea la ta longitudinali laevi, lucida. Post singulos ocellos su- peros im.pre.tsio profundu nec laia. Abdoiniriis seginmta -V, i, •> dorxalia et venlralia linea média angmta, laevi, fere carinata. Tempes à ponctuation grosse mais éparse, les intervalles polis, bril- lants. Miroir du mésonotiira contigu au scutellum dont la base iraponc- tuée est l'aiblenicnt angulée vers le mésonotuni. Métanotiuu(postscuteI- lum) vertical, sans ponctuation au milieu, espace corditornic inipoiictué, un peu plus large que long, traversé par un sillon vertical nu'dian; ces deux parties presque opaques. Les aiies enfumées à retlet violacé, la cellule cubitale 2 plus longue sur la nervure cubitale que 1. La rotule paraît devoir être plus large vers la base et se rétrécir graduellement vers le bout qui atteint à peine l'extrémité du 2'' tiers; son bout est oblique, un peu sinué, peu saillant et lisse. Le bord des segments ventraux 3, 4 et 5 est testacé, son milieu un peu prolongé en petit angle comme par la poussée de la carinule. Long. 18-19 mill.; aile Kî mill. 1 î dans la collection du Muséum de Paris, étiquetée d'Afrique avec doute. H. Xylocopa ^Xyl.) Bouyssoui Ç rj n. sp. ç iSigra, fnuiciilo subtus ferrugineo , nigra rel brunneo-pilûsa,late- ribas abdominis albido fnnbriatis. L'article 3 des antennes aussi long (jue les trois suivants réunis. Tempes aussi densément ponctuées que le vertex. Ocelles en triangle peu marqué, séparés de l'impair par moins d'un diamètre. Carène allant de l'ocelle aux antennes, canaliculée, pas très saillante. Suture entre l'écu nasal et le cbaperon (tous deux également ponctués) peu visible; le bord apical du cliaperon étroitement lisse, avec un soupçon de carène longitudinale au-dessus. Labre avec trois carènes dont la médiane comme coupée. Miroir du mésonotum petit, séparé du scutellum par deux ou trois lignes de points ; scutellum un peu renflé en arrière. Espace cordiforme obsolète, petit, lisse avec un lin sillon médian se prolongeant sur le Xyloropn africanx's. 97 segnieut médiaire; la lace postériouro do celui-ci à pouclualioii très éparso. Ailes noires à reflet violacé. Rotule ayant son bout tronqué très peu obliquement, un peu relevé, environ au bout des deux tiers du tibia. (5 Niger, fade sub antennas fldvldo-tinctd, funiculo siibtus ferniginro. Faciès nigro, vertex, tempora, thorax, abdominis segmenta ventralia, et (lorsiilia 1-2, latera dorsalium 2-G fulrido-griseo, segmenta darsalia 3-7 nigro-pilosa. Pedes nigro, fulvido rufogue cariegati. Les ailes cuivré-doré, le bout avec un reflet purpurin. Le bord du chaperon noir. Le labre avec un large tubercule trian- gulaire lisse ù sa base. La patte antérieure a queltuies poils pâles mêlés aux noirs sur la face extern(> du tibia, quelques |)oils pâles sur la l)ase du prototarse; sur la patte médiane la tendance au pâle s'accentue, il y a sur la face ex- terne du tibia une petite ligne de poils roussàtres ; cette ligne rousse s'accentue sur la crête du tibia 3 et le prototarse 3 a des poils roux en dessous. Cuisse postérieure un peu renflée, sa carène inférieure formant au milieu un angle qui diminue tout d'un coup vers la base près de la- queUc se détache en dessous un tubercule conique. Long. 18-19 mill.; aile 13-16 mill. 1 9 et 1 c? de Lambarène sur l'Ogowé, capturés en septembre 1897 par M. J. Bouyssou, ingénieur agronome, qui a eu la bonté de s'inté- resser pour moi aux Hyménoptères, et à qui je suis heureux de dédier cette Xglocopa en témoignage de sincère gratitude. Le o de cette espèce est très voisin de X. flacilabris Smith (Mon., l87o), mais il en diffère, si la description de Smith est bonne, par sa taille plus grande, son abdomen à pelage plus pâle et ses tarses pos- ti'-rieurs ornés en dessus de poils noirs. 9. Xylocopa (Xyl.) Gaullei o n. s[). Sigrii, facie juxta oculos tisijiif ad rrrliccin, et labro eln(r}i('is; nipite, t Horace , al)dominis segmenta primo et laterilnis fiilco, a()doniinis dnrso [segmento /» excepta) et apice nigro, pedibiis nuixima parle aareo- Inlra-pilosis. Femora poslica inrrassitta, liasi tabeirniata . L'article 3 de l'antenne esl ;;ussi long oii pn'S(|ii(' aussi long ((lU' les trois sui\ants réunis. L'ivoire de la face remonte le long des ttrliiles jus(]u'au vei"te\. Ami. Soc Ent. Fr., i.xvir, 18!>8. " 98 J. Vachal. Ailos hyalines à reflet doré dans la partie hasale et purpurin au bout au delà des cellules. La cuisse postérieure est grosse, sa carène inférieure angulée au milieu, avec un petit tubercule près de la base; la moitié basale de la face antérieure (qui chez les Xijlocopa se trouve inférieure à cause de la direction de la hanche) est creusée d'une dépression large et peu profonde en grande partie hsse. le reste de la cuisse étant ponctué. Long, lo mill.; aile 13 mill. 1 (S d'Abyssinie communiqué par mon excellent collègue M. de Gaulle dont l'obligeance est inépuisable. Diffère d'albifrons Lep. par son labre blanc et les 4 tibias posté- rieurs velus de roux. 10. — Xylocopa (Koptorthosoma) Cloti o n. sp. Teguiiientunt iik/w testaceoque variegatum. liufo pilosa. Coxa et tro- rhanter pedis antici longe produrti, murroiuiti ut in Xyl. prneusta Smith. Ce c5 reproduit en petit le (5 de Xgl. nigritaYnhr.. mais il a la lianche de la première paire lancéolée projetant sa lance aussi loin que le mu- cron du trochanter. Sont noirs : les mandibules (la base excepté), le dessus du funicule, l'arrière du thorax, la base du trochanter et de la cuisse antérieurs, les deux tiers de la cuisse médiane avec le trochanter et la hanche, la cuisse postérieure avec le trochanter et la hanche, le dos de la base de l'abdomen. Les ailes sont d'un hyalin doré. Les deux derniers segments dorsaux recouverts d'une longue bourre rousse. L'onychium de la première paire est att(''nu(' graduellement vers la base (à côtés parallèles chez praeusta) ; le dernier segment ventral n'est pas caréné (comme il l'est chez A', praeusta). Long. 20 mill.; aile 18 mill. 1 d de Haute-Egypte, donné au Muséum de Paris par Clôt Bey en 18o0. Je suppose que cet exemplaire est de Nubie, et, malgré la distance des lieux d'origine, je pense que c'est le c^ de Xgl. nlbipmhrla ci-après. Les deux sexes ont le plus grand rapport avec les deux sexes de Xgl. nigrita Fabr. (le (5 Xgl. conjuncta Sm.) (1). (1) Pentlanl riinpiession du |)résent mémoire, j'ai trouvé la 9 de X Cloli; eîi voici la description : Xytocopa (ifriniiiu'a. 99 11. Xylocopa (Koptorthosoma) albifimbria Q n. sp. yifp'd, nhjro pilosa, sed fimbria lutcndid iihdoiiiinis et pilis facicl r.i:- tt'rnai' iibiue antirae niveis. Le fiinicule est rougeàtre en dessous; Tarticle '-i de rantenne aussi long ou presque aussi long que les trois suivants n'-unis. Le labre ne parait avoir qu'un tubercule médiocre. Il n'y a pas de carène frontale distincte au-dessous du V fornu' par les bourrelets de la fossette de l'ocelle impair ; le chai)eron a son bord apical, ses sutures latérales et une ligne m<'diane étroite, lisses. Le miroir du mésonotum atteint le scutellum, celui-ci, sauf une ligne médiane lisse, est assez densément ponctué et de plus en plus densé- ment en allant vers les côtés. Les ailes sont noires à reflet vert ou vert purpurin; la cellule cu- bitale 2 pas plus longue que 1. La rotule, qui ne dépasse guère le milieu du tibia, est formée par une ligne élevée naissant assez loin de la base du tibia, d'abord longitu- dinale puis devenant oblique, et au bout de la ligne oblique émettant un petit rameau longitudinal qui remonte vers la base du tibia. Long. 21 -2o mill.; aile 20-21 miU. 2 9 de San-Benito, rapporté((S par Guiral, en 188o, au Muséum de Paris; .'{ 9 de Lambarène. sur le fleuve Ogowé, prises en octobre 1897 par M. l'ingénieur Buunssou. Long, 'lb-26 mill.; aile 2G iiiill. Sont blancs : les poils de la lace, des mésopleures (bruns sur le rnésoster- num), les cils postérieurs du tibia 1 et de l'extrême base du prototarse 1, la frange latérale de l'abdomen. Sont noirs, même près de la frange, les petits poils raides et couchés du dos de l'abdomen. Se place par la taille et. l'étendue de la villosité blanche entre X nigrita Fabr. et .Y. albifimbria Vach. 2 9 de Natal. Coll. Sichel. Description de deux Diptères fucivores recueillis aux Petites-Dalles (Seine-infér.) Pau l'abbé J.-J. KIEFFER. Homalomyia fucivorax ii. sp. Larve. — La larve de ce Diptère abonde sur la plage des Petites- Dalles. On la trouve sous les varechs qui ont été rejetés par la mer et qui demeurent entassés sur le rivage où ils se décomposent lente- ment. Comme il n'existe jusqu'à présent aucune description détaillée ou exacte d'une larve de ce genre, je vais essayer de décrire celle que j'ai observée. Corps allongé et déprimé, trois fois aussi long que large, rétréci an- térieurement, long de 5,3 mill. et d'une couleur blanc sale. Il se compose de treize segments, dont le premier représente la tète et le cou, les â*", S^" et 4" le thorax, les huit suivants l'abdomen, et le der- nier le segment anal. Le premier segment est à peu près lisse. On n'y trouve pas trace d'antennes. Le second (premier thoracique] est recou- Tert, sur le dessus, de grandes verrues planes et chitineuses, et sur le dessous, dans sa moitié antérieure, de verrues semblables, tandis que sa moitié postérieure est pourvue de verrues plus petites. Tous les autres segments sont recouverts, sur le dessus, de verrues hémispbt'- riques, petites et éparses, sur le dessous, à la moitié antérieure, de courtes verrues spiniformes, et, dans la moitié postérieure, de verrues planes et circulaires. Ce qui rend cette larve remarquable, ce sont les six papilles dorsales et les quatre papilles latérales, changées ici en des appendices tlageUiformes (1). Depuis le premier segment thoracique jusqu'au segment anal inclusivement, ces appendices dorsaux forment (1) C'est à ce genre qu'il faut rapporter la larve, auteur de la myaze intes- tinale, dont M. le docteur Blanchard a donné récemment la description {Ann. Soc. ent. Fr., 1896, p. 669, pi. XIX, lig. 1-2). M. Blanchard n'indique que quatre appendices sur les segments. Les différents auteurs qui ont traité des larves d' Homalomyia ne signalent de même que quatre ou si v appendices sur chaque segment. Je suis convaincu que, dans tous ces cas, le nombre des appendices est le même, à savoir, six sur le dessus et deux de chaque côté. La larve de H. scalaris F., qui vit dans les lieux d'aisances, et en sort au moment de la métamorphose, a les appendices rameux et disposés aussi i)ar dix. » Description de deux Diptères. 101 une rangée transversale do six sur chaque segment; ils sont recou- verts de verrues en forme d'écaillés et s'amincissent à leur e\tréniit(''. Les deux extérieurs, qui sont les plus longs, atteignent environ la longueur d'un segment abdominal ou la dépassent distinctement, ce qui est le cas pour ceux des derniers segments. Les deux appendices dorsaux internes atteignent la moitié, puis les trois quarts de la lon- gueur des externes; enlin les deux intermédiaires sont très courts, deux fois aussi longs que larges, comprimés, lamelliformes, munis d'un ou de deux prolongements à leur base et bifurques à l'extrémité ; au segment anal ils sont toutefois conformés comme les externes et les internes, dont ils atteignent la moitié de la longueur. Les mêmes segments, à l'exception du dernier, oirrent en outre de chaque côté, deux papilles latérales qin sont également changées en des prolonge- ments semblables à ceux de la partie dorsale et à peu près aussi longs que les dorsaux externes. Il est à remarquer qu'aux 2" et 3« segments thoraciques, les deux appendices latéraux les plus rapprochés du des- sous du corps sont très courts et n'atteignent même pas la moitié de la longueur des deux autres qui sont plus rapprochés de la partie dor- sale. Les papilles pleurales forment sur le dessous des 2"^ et 3" seg- ments thoraciques une rangée transversale de quatre verrues, dont les deux internes sont simples, tandis que les deux externes sont divisées en forme de rosette. Les papilles ventrales se voient sur le dessous des segments abdominaux au nombre de deux antérieures et d'une rangée transversale de quatre postérieures ; ces dernières sont divisées et étalées en rosette, tandis que les premières forment un appendice conique et couvert de verrues. Le dernier segment abdominal n'a que ces deux appendices coniques, les (juatre papilles postérieures man- (pient. Le segment anal, cpii est couvert de verrues spiniformes, est entièrement di'-pourvu de papilles. Les stigmates sont au nombre de deux paires; ceux de la première paire, en forme de rosette à sept branches, se voient de chaque côté du premier segment thoracique ; ceux de la dernière, en f(»rme de c\lindre à peine plus long que gros, occupent le bord postérieur du dernier segment abdominal. L'appareil buccal se conjpose de deuv tiges parallèles, d'un brun noir, arquées dans leur (juarl supérieur, terminées eu pointe, et mu- nies au tiers supérieur, du côté externe, de deux crochets courbés en arc et dirigés l'un vers l'autre. Iiuiitjo. — Kn essayant dedi-lerminer rinsecte parfait avec la table ana- lytique de M. Stein Die Anlhoni\idengru|ipe lloiiialo)nijia, licrlim-r Knloin. Xi'it., 1895), on arrive à //. rfinicularis L. Notre Diptère est en 102 J.-J. KlKIFER. èffel très voisin de celle dernière espèce, de laquelle il ne diffère (lue par les caractères suivants. Mâlr. — A partir des ocelles jusqu'un [teu avant l'insertion des an- tennes, les yeux se touchent parleur bord argenté ; entre ces deux bor- dures argentées se voit une seule rangée de soies, laquelle se bifurque à l'endroit où les deux bordures cessent de se toucher. Chez le mâle (VH. amlruhiris, les yeux ne se touchent pas. les deux bordures argentées sont séparées par une bande noirâtre atteignant au moins leur largeur et munie, de chaque côté, d'une rangée de soies ; il y a donc, chez 7/. canicularis, entre les deux yeux, deux rangées de soies distantes l'une de l'autre. En outre, les taches transparentes des trois premiers segments abdominaux d'ff. fucivora.r sont petites et ne se touchent pas. Femelle. — Semblable à celle de //. canlcul(iri>t dont elle a aussi la taille. Elle en diffère par les soies des tibias intermédiaires. Ces soies sont au nombre de cinq, dont trois à l'extrémité (la l""^ au côté interne, la 'i" au côlé externe et la 3'' au côté postérieur); les deux autres se voient à l'origine du dernier tiers (la 1'''' au côté interne, la 2« au côté postérieur). L'abdomen est sans tache jaune. Les crochets des tarses sont pubescents en dehors, à l'exception du quart supérieur, ce qui est aussi le cas pour //. canicularis. Orygma luctuosa Meigen. La larve de ce Diptère, inconnue jusqu'ici, se trouve de même sous les varechs rejetés par la mer. Elle se distingue à première vue, de celle du précédent, par l'absence d'appendices ffagelliformes et par sa forme cylindrique, amincie au bout antérieur. Sa couleur est d'un blanc sale, sa taille de 12 mill., sa largeur de 2 mill. et son corps est divisé en treize segments. Le premier segment est court et muni de deux antennes, composées de deux articles à peine aussi longs que gros. L'ouverture laissant passage aux deux crochets de l'appareil buccal est entourée de grandes verrues aplaties, semi-circulaires, for- mant réseau et à bord rayonnant. Le second segment ou premier tho- racique, muni de chaque côté d'un stigmate en forme de rosette, porte en dessous, à son bord antérieur, 5 à 8 rangées transversales de verrues splniformes; ces rangées sont interrompues de telle façon que chaque partie comprend environ 10 à 18 verrues spiniformes. Cette même disposition se voit encore aux deux segments thoraciques sui- vants. Papilles pleurales indistinctes. Les segments abdominaux, ainsi que le segment aaal, offrent au milieu de leur bord antérieur qui Ih'KCviption (le deux lUpli'rrs. l{)'.\ t'oriiic bdurrelcl. outre les rangées do vernies spiniformes, une raagrc iransvt'rsale de fortes spinules noires, compriuK'es lat(h'alem('nt. ordi- nairement bifurquées à leur extrémité et entourées, à leur baso, d'une tache ellipsoïdale d'un brun clair; trois autres rangées, parallèles à la première, mais situées plus bas, se composent de spinules simples, plus courtes et d'un brun noir. Les papilles ventrales forment une rangée transversale de six petites verrues sur le dessous de cIkuiuc segment. Le segment anal est bilobé à son extrémité; chaque lobe est terminé par un stigmate cylindrique, brunâtre, aussi long que gros. L'apiwreil buccal se compose de deux tiges paralli'les, noires, terminées en pointe et arquées à leur extrémité. Iiiidfio. — L'insecte parfait a été observé jus(|u'ici sur les [dages de r Angleterre, de Helgoland. de Norwi'ge et de Suède, mais les descrip- tions qu'on en a données ne concordent pas en tout jioint avec mes observations, voilà pourquoi je donne ici une description détaillée de l'espèce recueillie aux Petites-Dalles. Corps noirâtre; face, joues, bouche, antennes, bord des yeux, occi- put, angles du pronolum, taches sur les côtés du thorax, hanches et extrémité abdominale d'un brun marron ; pattes et balanciers ferrugi- neux. Front et vertex plats, bordés de chaque côté, le long du bord in- terne des yeux, de quatre longues soies et, en arrière, d'une rangée transversale composée également de quatre soies; deux autres longues soies se trouvent entre le premier et les deux derniers ocelles; surface du front à peine luisante, avec des poils très courts, espaci's et appli- (|ués. Vertex, occiput, ainsi que le thorax et l'abdomen plus densé- ment couverts de poils dressés. Yeux une fois et demie aussi longs que larges, dirigés d'avant en arrière, glabres et séparés, sur le dessus, par un espace égalant au moins leur longueur. Antennes ovalaires; le .'{' article, un peu plus sombre que les autres, est hémisphérique; soies |)lus longues sur h' dessous que sur le dessus; chète nu. .loues fort longues, à peu près aussi longues que les yeux, lisses, brillantes, gla- lires, munies de quelques longues soies au bord inférieur, près de la bouche. Depuis le bord antérieur du front qui forme un rebord au dessus de la base des anteimes, jus(|u'au bord supéiieiu* de la bouche, la face oiïre l'aspect d'une bande longitudinale lisse, glai)re et brillante, convexe, et bordée latéralement par unt^ arête et un sillon, qui la sé-- parent des joues; dans sa moitié supérieure ce sillon parait plus en- foncé, s'élargit et forme ainsi une fossette ovalaire sous chaque an- tenne. Thorax et abdomen bordés de longues soies. Pattes avec de longues soies d'un noir bi'iiianl, réparties de la façon suivante. Cuisses antérieures et postérieures avec trois soies sur le dessous et une ran- 104 J.-J. KlEFKER. gée longitudinale sur le dessus ; cuisses intermédiaires avec une soie sur le dessous. Tibias terminés par trois soies courtes qui se touchent à leur base, au côté externe, et deux longues soies sur le dessus ; les quatre derniers tibias ont, en outre, deux rangées longitudinales. Tarses avec des soies minimes ; aux pattes postérieures, le métatarse et l'extrémité du tibia sont munis d'une pubescence courte, très dense et brunâtre. Pelote double, très grande, blanchâtre; crochets simples. Toutes les cuisses sont un peu renflées, les tibias rétrécis à leur base et s'élargissant insensiblement vers leur extrémité. Ailes semblables à celles de Sattophaga. teintes de jaune et dépassant de beaucoup l'ex- trémité abdominale. — Taille ç 7 mill. MONOGRAPHIE DES SGYDMAENIDAE avec les planches 'j-15et 18-19 Par J. CROISSANDEAU (1). llicro!^cyst('ricurs sinq)lcs, ses palpes maxillaires subulés cl SCS antennes tout à fait droites. Le corps des Euconnus est à peu près de même forme que les Scijd- niaeiiHs vrais {Nruraphes cl Cyrtosciidmus); la tête cependant difTèn^ entièrement de celle des espèces de ces genres. Elle est articulée sur le corselet au moyen d'un pi-doMCiile ('Iroit et parait complètement dégagée. 108 J. ClîOlSSAXDEAU. plus OU moins arrondie; ses angles postérieurs sont toujours munis d'une touffe de poils dirigés en arrière; les yeux sont peu saillants et placés plus près de l'avant que de l'arrière, derrière l'insertion des an- tennes. Celles-ci sont toujours terminées par une massue plus ou moins brusque; elles s'insèrent, comme chez les Scydmaenus \rais et sont également droites; leur %" article est toujours plus long que le l*^'". Les palpes maxillaires sont comme chez les genres précités (fig. 268). Le corselet, tantôt élargi, tantôt rétréci en avant, est presque tou- jours hérissé d'une forte puhescence droite, dont l'épaisseur rend diffi- cile l'examen de cette partie du corps. L'écusson est comme chez les Snjdinaenus vrais; il est généralement entouré d'un très étroit rebord qui fait saillir la strie suturale très courte et très rapprochée de la suture. Les élytres sont comme chez les Scydinaeitus vrais ; le calus humerai existe toujours, plus ou moins sensible; leur plus grande largeur est toujours vers le milieu. Les fémurs sont plus fortement claviformes que chez les Sajdmaenus vrais ; les tibias, le plus souvent droits, les tarses assez longs. Le mésosternum est très fortement caréné, la carène sail- lante. Les Euronnus habitent les bois, les montagnes et le bord des eaux; la plupart se trouvent sous les mousses, les feuilles mortes et les dé- tritus végétaux; rarement ils se rencontrent sous les pierres; ils re- cherchent beaucoup plus l'humidité que les Scydmaenus vrais. Ceux du 8"= groupe habitent exclusivement avec les fourmis {^npoclms). Tel est l'exposé de M. de Saulcy. Malheureusement il date d'une trentaine d'années au moins, et était établi sur un petit nombre d'espèces. M. de Saulcy l'eût certainement complété, car sa collection contenait une très grande quantité d'espèces inédites. Il donnait à ce groupe le nom de Scydmaniites, le genre Eu- connus n'étant pas encore établi. C'est nous qui avons substitué ce der- nier nom à celui qu'il avait adopté, pour rendre son exposé plus com- -préhensible. Il ne connaissait pas. encore les genres Neuraphes et Cyr- toscydmus, puisqu'il les confond sous le nom de Scydmaenus. IS'ous avons ajouté le mot « vrai » pour la clarté, puisque aujourd'hui ce nom ne s'applique même plus à ce groupe et est devenu l'apanage des Eumicnis. Le tableau des genres, pubhé en tète de cet ouvrage, œuvre égale- ment de M. de Saulcy, est donc de beaucoup postérieur. Cet exposé est suivi d'un classement en 8 groupes, commençant par les Tetrame- lus, pour aboutir aux Napochus qu'il ne nomme pas encore, tout en déclarant que ce 8" groupe devra être détaché des Scydmnenites pour Monographie des Srijdiiiaenidde. lOÔ former un genre à part. Ce classement nous parait beaucoup plus ra- tionnel, comme nous l'avons dit plus haut, (jne celui adopté par M. Reitter. Mais nous ne pouvons l'adopter dans son ensendjle, les espèces nombreuses, découvertes depuis, étant venues le bouleverser. En tête des Euconnus se place d'ordinaire le sous-genre Napochus (l*"'" groupe). Il est nettement caractérisé par ses antennes robustes, son prothorax conique, tronqué plus ou moins carrément au sommet, et ses élytres ventrus. Nous croyons devoir en détacher le .Y. Plinraoïiis, absolument dis- tinct, et qui sera le commencement d'un groupe nouveau : Munnecodytes (2" groupe.) Le 3'^ groupe semble magistralement caractérisé par ses antennes très développées en général à massue de o art. d". Les 4*^ et o" groupes se composent uniquement d'espèces à massue de 4 art. On voit en général trois fossettes a la base du prothorax. Vient alors un 6^ groupe, à massue de 3 articles. Ces six groupes, y compris les Xapoehiis, sont unis par un caractère commun : à la base des élytres on aperçoit 4 dépressions, 2 à chacun, très irrégulières, c'est-à-dire très variables de dimensions et de forme, quoique assez constantes chez les individus d'une même espèce. De ces dépressions, l'une est juxta-humérale, l'autre juxta-suturale, la 1'* beaucoup plus accentuée. Elle consiste en une large et profonde gouttière, longeant le repli humerai jusqu'à l'écussou, réduisant la dépression juxta-scutellaire à un étroit sillon. Puis nous voyons peu à peu la gouttière humérale s'atténuer au sommet, se limiter vers l'é- paule et former une cuvette Inmiéro-basale, tandis que le sillon juxta- scutellaire s'élargit, jusqu'à devenir lui-même une cuvette plus ou moins accentuée, en même temps que le repli humerai se raccourcit, tant et si bien que certaines espèces possèdent deux cuvettes subé- gales séparées par un étroit vallonnement. Telles sont la pliq)art des espèces du ti'' groupe. Enlin le vallonnement s'ellace chez les espèces les plus étroites et nous arrivons alors aux. Tetvnmelux. Ceux-ci constituent un groupe compact. Ils sont très étroits, extrê- mement convexes, à antennes normales terminées en massue indis- tincte, à prolhorax plus ou moins cordiforme, toujours bifovc'olé. A la base'des élylres. on distingue rarement et très vaguement le petit val- lonnement séparatif de la cu^ette, pres(jue toujours entière, par con- séquent, de l'épaule à l'écusson, et nettement délimitée sur le disque. A part (juelques espèces sombres, on ne rencontre guère que des in - socles rouges ou testacés. Les yeux sont toujours petits, parfois nuls. no .1. CnOISSANDEAU. Rostont doux pelils groupes se rattachant aux Tctrinnelus. Le premier. 8» de la division générale, se compose de 4 espèces mais évidemment dérivées d'une espèce unique, styriacus, relative- ment commune dans l'Europe méridionale subalpine, caractérisée par sa couleur noire, la massue antennaire de 4 art. Nous attribuons à ce groupe le nom de Euconnoides. Cette forme spéciale, inconnue jusqu'ici en Italie, où on a chassé fort peu les Scydménides, se retrouve en France et dans le nord de l'Es- pagne. Le peu d'exemplaires connus de ces localités révèlent une ex- trême mobilité de détails. Le groupe de la division générale que nous nommons Scijdmaenites , 9<= et dernier, est assez nettement caractérisé pour former également un sous-genre. Il se rattache aux Euconnm in sp. par ses antennes à massue de 3 articles et aux Tetrainelus par ses élytres. Ceux-ci sont plats de la base au milieu : le repli humerai est court, et les cuvettes, extrêmement variables, tiennent à la fois des deux sous- genres précités, ils sont courts et larges comme chez Tetramelus, avec une tendance à la divergence. Des matériaux plus nombreux révéle- ront des fluctuations plus accentuées encore. En attendant, nous constaterons que ce grou|)e comprenait jusqu'ici deux espèces : 1° Kvnatzi d'Espagne méridionale, 2° LoiHjei, de Syrie, décrite postérieurement par M. Reilter et rattachée a tort aux Eucon- nus in sp. du groupe de hirticollis. Malgré leur habitat éloigné et leur forme assez distincte, nous rapprochons ces deux espèces, peut-être ces deux races sœurs, entre lesquelles se place une forme intermédiaire découverte en Corse par RévéUère, nous nous trouvons très probablement en présence d'une espèce nouvelle. Cette constatation est d'autant plus précieuse qu'elle justifie, jusqu'à un certain point, nos doctrines. Les ScydnK'nides ne sont pas ('troi- tement localisés, connue on l'a cru jusqu'ici, et, plus ou accumulera de matériaux, plus on réduira le nombre des espèces connues, ce qui ne veut pas dire que nous les connaissons toutes. Il est nécessaire d'examiner des Euconnus bien préparés, faute de ce soin on ne voit pas la base du premier article des antennes cachée par la convexité de la tête et on établit à tort le rapport de longueur de cet article avec le suivant. D'une manièri' presque générale on doit dire pour les Eiicomms que les l"'" et 2*^ article sont égaux ; si l'un des deux est plus long que l'autre c'est presque toujours le l»^''. Le prothorax est toujours très convexe et son point culminant est généralement médian. Mais souvent celui-ci se déplace, atténuant ou Monographie tics Srtidmaciddae. ffl accusant plus cm moins la d('pression basale. Les fossettes sont con- séqueniment, plus ou moins visibles; mais, en réalité, à part les fiTOSses espèces ou celles des premiers groupes , elles ne sont bien visibles qu'en regardant l'insecte à l'envers, la tète tournée vers soi. Elles alFectent une forme particulière, entonnoir plus ou moins ré- gulier, le fond beaucoup plus étroit que les bords, et leur dimension varie singulièrement suivant qu'on les regarde en plein ou de côté. Nos ligures reproduisent, autant (jue possible, ces aspects divers. En réa- lité elles sont toutes égales et occupent tout l'espace compris entre les carènes basales externes du prothorax qui, en somme, ne sont autre chose que le bord externe, d'autant plus accentuées, par conséquent, que la fossette est profonde. Au delà de cette carène iîgure une gout- tière longitudinale étroite et enlln le rebord latéral. Envisagées dans le sens de la longueur, les fossettes s'arrêtent, en i)as, au rebord du prothorax et se poursuivent, en haut, jusqu'au point culminant du disciue. Donc plus ce point s'éloigne de la base et plus elles s'allongent ; plus il s'affaisse et moins elles s'accusent. Elles sont séparées naturellement par le prolongement du disque, (|ui expire au milieu même du rehord i)asal, au-dessus de l'écusson. (le vallonnement est également mohile, comme tout le reste. Plus les fossettes se creusent, plus il se rétrécit et s'affaisse, si bien qu'en re^ gardant l'insecte en plein, la tète en avant, éclairé de face, le prothorax semble creusé transversalement à la base. En regardant à l'envers, on distingue nettement la structure basale et on voit le vallonnement s'é- largir aux dépens des fossettes dont le bord interne est tout simple- ment sa crête elle-même. Mais on remarque, en outre, que le rebord basai du prothorax se relève plus ou moins vigoureusement chez toutes les espèces. Il en résulte un aHaissement anti-hasal, jilus ou moins accentué, dans toute la largeur. Parfois il n'aU'ecte (jue suiiiTlicielIcment le itrolongement discoïdal au point que celui-ci semble contimi. Parfois celui-ci semble, au contraire, nettement interrompu et si brusquement que, s'il est large, la dépression donne l'illusion d'imc petite fossette nn'diane sup- plémentaire. Mais tous ces ellets revêtent une telle mobilité, suivant que l'éclairage se modifie, qu'il n\ laul altachcr aucune inqidrlance sp(''cili([iie. Nos dessins reproduisent la moyenne des reliefs retjula risée. Ce mot signilie que nous avons reproduit les deux côtés de l'insecte identique- ment, à peu près, autrement les caractères se fussent inal délaclié's. En elfet, jinur bien voir, il faut regarder un insecte do côté. Dune le côté 112 J. Croissaxdeau. opposé est la contradictiou ou la contre-partie du côté éclairé. Nos figures, comme nous l'avons dit, sont donc purement conventionnelles dans leur ensemble, tout en restant scientifiquement exactes. Ce que nous avons dit pour le prothorax s'applique également aux élytres. Ils n'offrent de fluctuations qu'à leur base. Les Euconnus in sp. et les Napochus ont le repli humerai long, di- vergent, très saiUant. La courbe discoïdale des élytres se poursuit jusqu'à la base. En un mot, ils représentent un œuf sur les côtés du- quel viendraient se rattacher de petites anses. Le repli humerai, ({uand on éclaire vigoureusement, se poursuit et expire très loin sur félytre. Il ne s'y rattache pas visiblement, ou son point d'attache est insaisis- sable. Chez les Tetramelus, au contraire, il est court, se courbe en dedans et se soude visiblement au disque, délimitant nettement la cuvette ba- sale. Mais le groupe des espèces à massue normale de 4 articles, à prothorax bifovéolé, et même certaines autres, à massue de trois ar- ticles, forment un passage insensible entre les deux sections. Chez les premiers groupes, le repli humerai est bordé intérieurement d'une gouttière large et profonde, qui n'est autre chose que la décli- vité du disque venant se heurter au repli humerai, d'une part, et au rebord basai du prothorax, de l'autre. Cette gouttière forme une cu- vette triangulaire parfois entière, c'est-à-dire régnant de l'écusson à l'extrémité du repli humerai, parfois limitée, un peu au-dessous de l'épaule, par un vallonnement plus ou moins sensible, et formant une cuvette huméro-basale. L'écusson est très court et semble assez large chez les grosses es- pèces, autant qu'on peut le distinguer, car il est généralement engagé sous le rebord basai du prothorax, et ce qui semble l'écusson est sim- plement le rebord suturai de félytre. Ce rebord juxta-scutellaire fait saillie d'autant plus énergiquement que la dépression qu'il borde est profonde. Or souvent la dépression se vallonné et se réduit. Le vallonnement est étroit ou large, partageant la dépression en deux cuvettes rarement égales. Le plus souvent, la cuvette humérale est grande et la scutellaire étroite, réduite à un simple sillon et presque toujours prolongée en une gouttière juxta-su- turale. Tels sont les caractères du dessus. Les pattes n'offrent rien de particulier, à part E. Wetterhalli (lig. 329) et intrusus (fig. 328). Les tibias antérieurs sont légèrement si- nués à l'extrémité intérieure chez toutes les espèces, en dehors des 2 signalées ci-dessus. Mais la sinuosité est insensible à moins d'un gros- MonogriiphU' des Sriidinaenidnc. HIi sissomonl (extraordinaire, car le tibia est garni, au sommet, de poils jaunes extrêmement lins et pour ainsi dire collés sur la tranche in- terne. Il faut signaler également le yo- cluis à forme courte et large, il en est de même. (iROLi'K I (\'a|)o(*bu!!> Thomson). « Les espèces qui composent ce groupe se révèlent, au premier coup d'o'il. par la forme tout à fait particulière du corselet, des an- tennes et de la tète (pii est plus épaisse et plus inclinée. Ces es|ièces pourraient bien à l'avenir, d'après l'étude des parties de la bouche, former un nouveau genre au(|uel le nom de Mjinnrco/hifrx conviendrait [larfaitement. » Voilà ce (juc dit .M. de Saulcy de son 8* groupe. Depuis, M. Thomson en a fait le geiu'e Stipoclnm. Mais celui-ci ne se détache pas assez nettement des /;,"«çrjHj)M.9 pour former un genre spécial l't il n'est considéré que comme sous-geni'e. 11 serait diflicile, enellet, de l'appuyer sur un caractère net et précis. Les antnmes sont simplement ditïérenles de la plupart des liiicoHuus Aiin. Soc. Kilt. Fr., lxvii, iSW. 8 114 .1. CnoissA-NDEAr. de même taille, et également si le prothorax est manifestement coni- que, nombre d'Euconnus présentent cette particularité, avec des an- tennes difl'érentes. En dehors de ces deux caractères, nous n'en voyons aucun qui ne se rencontre chez les Euconnus. Les Napochus forment cependant un groupe assez compact et nous les maintiendrons comme sous-genre pour faciliter la détermination. Ils peuvent eux-mêmes se subdiviser en trois groupes : 1° espèces glabres, allongées, aplaties; 2° espèces trapues, pubescentes, convexes : 3° espèces à prolhorax subparallèle, fovéolé sur le disque. Ce dernier groupe, à la vérité, ne se compose que d'une espèce, mais tellement distincte des autres Napochus qu'il est diflîcile d'admettre qu'elle reste isolée. En attendant des espèces voisines, nous lui avons donné le nom suligénérique de Mynnecodytes. 1. E. chrysocomus (fig. 263) Saulcy, Ann. Soc. Ent. Fr., 1864, p. 256. Moyen, brun, mais plus souvent rougeàtre, convexe, légèrement aplati dessus, large, lisse et glabre ; pattes et antennes rouges ; palpes et tarses jaunes. Tète large, subsphérique, glabre en dessus, mais garnie sur les joues de longs poils jaimes; front aplati ou creusé; yeux gros, peu saillants. Antennes robustes, à peine plus longues que tête et prothorax réu- nis, variables (types 26o, 266) ; art. 1-2 subégaux, oblongs; 3-7 passant du carré au transverse ; 8-10 très gros, subégaux, à coins arrondis, passant du sphérique au transverse ; 11 piriforme, plus court que 9-10 réunis. Prothorax trapézoïdal, peu .convexe, régulièrement étranglé de la base au sommet; angles antérieurs généralement bien nets, droits, parfois émoussés, les postérieurs aigus, bordés intérieurement d'une carène courte et vigoureuse; d'une carène à l'autre court un sillon in- terrompu à la base par le prolongement du disque ou réduit à une faible gouttière, mais s'élargissant aux extrémités en larges dépres- sions triangulaires; ponctuation et pubescence nulles. Élytres ventrus, leur plus grande largeur avant le milieu, étranglés à la base, très accurainés au sommet, légèrement aplatis; repU hume- rai relativement court, très saillant, bordé d'uni' gouttière large et profonde, rejoignant l'écusson; celui-ci imperceptible; gouttière juxta- suturale g('néralement large et profonde, expirant très loin sur l'éh tre; ponctuation et pubescence nulles. Tibias postérieurs dilatés avant le milieu, les intermédiaires d'égale largeur sur toute leur éti-ndue. Monogmphie des Snjihnaenidae . llo Dessous rougeàtrc. unicoloro, sans caractère sexuel ap])arenl. Europe médiane et méridionale, Caucase. 2. E. Saulcyanus (fig. 264) Croiss.,Ann. S(»c. Eut. Fr.. 18*.t3, Hiiil., p. 74. Moyen, rouge unicolore, peu convexe, assez fortement aplati dessus, large, lisse et glabre. Ti'te large, subtriangulairc, très étranglée à la hase, convexe, non dépriméi' devant, lisse et glabre; joues seules garnies d'une toullV de longs poils jaunes. Antennes robustes, 1 o i)lus longues que tète et prothorax réunis; art. 1-2 subégaux, 1 fois 1/2 longs comme larges; 3-3 subcarrés; 6-7 oblongs; 8 subsphérique, long comme large: 9-10 égaux, plus larges que 8. épais, subtransvcrses ; H piriforme, court et trapu (type 265). Prothorax trapézoïdal, très large à la base, très étranglé au sommet; angles antérieurs obtus, émoussés, les postérieurs aigus, bordés d'une carène étroite et peu accentuée, puis d'une gouttière longitudinale étroite et obsolète; base non sillonnée. Élytres larges et longs, peu ventrus, leur plus grande largeur un peu avant le milieu, fortement é'tranglt's à la base, largement tron- qués au sommet, chaque extrémité arrondie eu ellipse surbaissée; repli humerai étroit, long et vigoureux, bordé intérieurement d'une gouttière très large et très profonde, n'atteignant pas l'écusson ; celui- ci imperceptible; gouttière juxta-suturale large et obsolète; ponctua- tion et pubescence nulles. Dessous rouge unicolore, sans caractère sexuel apparent. 2 exemplaires. Syrie. ;?. E. claviger (lig. 2o7) Miill., Mon. der Ameis.. 1822. p. lî)0. — dentiroynis'ïhiimi.. Skand. C(d., IV, p. 882. — barbatiilus Rttr., Best.- Tab., V, 1881, p. 133. Moyen, brun, ("lytres parfois |)lus clairs, gi-néralement trapu. large, mais très \ariable de prolils, dscillanl entre les ligures 237 et 260. pattes et antennes rouges ou rouge-brun; palpes et tarses jaunes. Tète courte et large, variable du long comme large au transverse, 1res convexe, souvent aplatit? ou creusée sur le front, lisse; sur le crâne poils courts et dressés; sur les joues une longue toulTe de poils bruns; yeux gros, généralement |teu saillants. Antennes très velues, robustes (lig. 265, 266), à peine plus longues (pie tète et prothorax réunis, à massue très distincte de 4 art.; 1-2 égaux, oblongs; 3 -7 courts, trapus, accolés, carrés, mais parfois rac- 116 .1. Croissandeau. courcis jusqu'au transverse (fig. 266) ; 8 beaucoup plus gros, long- comme large, carré, parfois sphéri(]uo et même subtransverse ; 9-10 subtransverses ou transverses, à peine plus larges que 8, à angles parfois nuls ; 11 piriforme, court et trapu, très variable, parfois presque aussi long que 9-10 réunis, parfois à peine plus long que 10. Prothorax trapézoïdal, variable, oscillant entre les fig. 258 et 259, très large à la base, très étiangié au sommet, où il est généralement de la largeur de la tète, très convexe, garni à la base d'un sillon trans- versal très irrégulier, dessinant très nettement deux dépressions trans- verses, profondes, séparées par un petit vallonnement médian (fig. 258) qui parfois disparait, laissant le sillon entier court d'un angle à l'autre (fig. 260); ponctuation nulle; poils bruns, courts et dressés sur le dis- que, forts, longs et enchevêtrés sur les côtés. Élytres très larges, étranglés à la base, légèrement acuminés au sommet, convexes; écusson large et court, imperceptible; repli hume- rai long, très saillant, bordé d'une gouttière large et profonde rejoi- gnant l'écusson ; entre l'épaule et celui-ci, sous certain jour, apparaît parfois un vallonnement séparatif (tig. 259): souvent aussi on distingue une gouttière juxta-suturale plus ou moins accentuée; ponctuation nulle; poils jaunes, longs et écartés. Dessous brun unicolore, sans caractère sexuel apparent. Europe septentrionale et médiane, Caucase. V. coRNUTUS (fig. 259) Saulcy, Ann. Soc. Ent. Fr., 1863, p. 634. Identique au précédent, un peu plus petit, élytres toujours à peu près rougeâtres. Quant aux poils et aux dépressions frontîdes, les dif- férences signalées sont absolument illusoires. En somme, comme la taille est variable chez les deux espèces, les grands cornutns et les petits daviger sont inséparables. Nos dessins représentent le plus grand daviger et le i)lus petit conmtus. Quant à harbatulus, il est identique à daviger. et comme il contient, en égal nombre, des grands et des mo\ens, des bruns et des rougeâtres, il ne saurait même pas constituer une variété. Nous en possédons un grand nombre. Les exemplaires d'Europe septentrionale sont nommés tous daviger, tous ceux du Caucase har- batulus et ceux d'Europe méridionale cornutus, sur la provenance simplement. 4. E. indocilis (fig. 261) Rttr., Best.-Tal)., X, 1884, p. .'M. Exactement conformé comme roniutus, mais encore plus petit, Monographie ilrs Soiihimcnidw. 117 rou\ unicolore, mais runi(|ii(' cxt'iiiplaire semble immature: la tète et le |tritth(tra\ sont iiunns velus, le sillmi transversal est vaj^uemenl in- terrompu par un vallonnement insensible, et la gouttière juxta-sutii- rale est divergente et obsolète. Enlin les antennes, moins velues, ont les art. intermédiaires carrés et la massue largement trausverse. Les poils sont longs et i)lus tins que chez le précédent. Syrie. Un seul exemplaire. Xotre travail était terminé lorsque nous est venu un extMuplaire iirun foncé, de Russie centrale. 11 est identi([ue à l'exemplaire de Syrie sauf la couleur. En somme, cette t'si)èce, jusqu'ici du moins, ne devrait être considérée que comme une race un peu plus grande de Maeklini. La gouttière juxta-suturale, chez l'exemplaire brun de Russie, est bien accentuée et très nettement divergente. o. E. Maeklini (tig. 260) Mann., Bull. Moscou, 1844. I, p. 1!):}. — daviger Thoms., Skand. Col., IV, p. 87. Petit, rouge, prothorax et tète un peu plus foncés, très convexe, peu ventru, ovalaire. Tête exactement conformée comme les précédents ; tubercules juxta- antennaires bien maniués; ponctuation forte et serrée; poils des joues longs et serrés: yeux petits et peu saillants. Antennes moins velues et moins robustes (jue rlaviger. a massue toujours trausverse, à peine plus longues que tète et prothorax réunis ; art. 1-2 subégaux, 1/2 fois longs comme larges; 3-6 carrés, accolés; 7 oblong: 8-10 largement transverses, grossissant progressivement, mais tri's peu; 11 piriforme, court et trapu. Protborax comme clnvuji'r, très convexe, à sillon transversal géné- ralement large et peu profond; ponctuation extrêmement line ou nulle; poils jaunes, courts et dressés, mais moins longs. Klytres en ovale pur, larges, peu étranglés à la base; repli liuméral très saillant, long, bordé d'une gouttière large et profonde se raccor- dant à une petite cuvette juxta-sculellaire prolongée en une petite gout- tière gtMK'raleMient très accentuée; ponctuation i)arfois nulle, mais par- fois aussi bien visible, line et serrée; poils jaunes, longs et écartés. Kiu'o|ie nK'diaiie et bor(''ale. Groipr II. 6. E. Pharaonis Oig. 262) Motschulsk> , Ruil. Mosc. 18:)1, IV, p. :m. 118 .T. OOISSAXDEAU. Petit, ron^o, vontru. très convexe; pattes et antennes rouges; palpes et tarses jaunes. Tète longue comme large, très convexe; front aplati, lisse; poils courts et dressés sur le crâne, plus longs sur les joues; yeux petits. Antennes robustes, moins velues que daviger, 1/6 environ plus lon- gues que tète et prothorax réunis; art. 1-2 subègaux, oblongs; 3-7 car- rés, accolés; 8-10 très gros, à peu près d'égale largeur, subtransverses; 11 piriforme, court et trapu (type 263). Prothorax à peine plus long que large, subparallèle, rétréci au som- met, angles postérieurs rentrants; sillon transversal remplacé, au-dessus de la base, en plein disque, par deux fossettes contiguës; ponctuation nulle; poils courts et dressés, bien visibles sur les côtés. Élytres subspliériques, très convexes; repli humerai saillant, long, étroit, divergent, bordé d'une gouttière étroite et profonde; cuvette juxta-scutellaire petite et profonde, très distincte; ponctuation nulle; poils jaunes, assez longs, peu serrés. Egypte, Syrie. 2 exemplaires. Celui d'Egypte est un peu moins ventru que celui de Syrie. Ce der- nier appartient au Muséum de Paris (coll. de Marseul). Nous profiterons de l'occasion pour témoigner publiquement à M. le directeur du Musée de Saint-Pétersbourg toute notre reconnaissance pour la conmiunication du type unique de l'espèce. Groupe III. Le groupe suivant est nettement caractérisé par ses antennes c? aux formes bizarres, phénomène isolé dans la grande famille des Saidinae- nidar, quand, au contraire, les Pselaphidae nous en fournissent de nom- breux exemples. Les art. 8 et 9 notamment sont énormes. Les espèces qui le composent sont extrêmement affines, en ce sens qu'elles s'encbaînent par des passages infinitésimaux. Les deux carac- tères capitaux sont les antennes et le prothorax. La tête est tellement mobile qu'elle ne peut venir qu'en seconde ligne. Disons d'abord que toutes les antennes Q sont à peu près semblables. La massue est de 4 art., nettement détachée, et très souvent même de o art., indistincte, en ce sens que le 7", toujours plus gros que 6, atteint parfois des proportions qui le rapprochent du 8'^. Donc la massue flotte entre l'oblong (type 279) et le subtransverse ; toujours le 7'' plus petit et le 10 plus gros que 8-9 qui sont subégaux. Rarement on la voit des- cendre au Iransverse (type 296). Montxjyaphic di's Snjdmnenidnc. 119 Los anlcnncs 0% au contraire, varient beaiieonp. Les deux types extrêmes sont similis (t\pe 269) et dentironns (type 270), mais tons les articles 7-11 sont très tloltants. Si ciiez siniilis ils paraissent d'une livité remarquable, on les voit passer, chez Molschulshji, du type 271 au ty pe 274, en passant par le type 272, nous constaterons les mêmes nuetuations dans les races de Sclilosseri. Mais toutes, sans exception, possèdent un caractère exceptionnel et bizarre : les art. 8-9 sont aplatis intérieurement, le rebord est glabre et tinement dentelé en scie (lig. 269, pi. 2o). Quant au prothorax, il est extrêmement variable d'abord, passant du [ilus long que large au long connue large et même au subtransverse: mais, ('tant très velu, ses contours sont, le plus souvent, insaisissables et les fossettes basâtes couvertes de poils. Aussi cette partie du corps lie peut-elle servir de liase spécilique sérieuse. Pour bien dessiner les fossettes, nous avons dû tenir peu de compte des poils. La tête enfin ne mérite qu'une mention accessoire. Elle n'est carac- tf'risée que chez une seule espèce, similis, où, quoique très variable encore, elle reste toujours grosse, à peu près aussi large (jue le pro- thorax. 7. E. Motschulskyi Mig. 277. 278) Stiirm, Ins.. XIII. p. 2o, t. 264, f. c. — V. Kirsenirctli'ri (Schaiim) Kiesw., Ann. Soc. Eut. Fr., 1831, |t. 399. —panicrus Rttr., Best.-Tab., V, 1881, p. 134. — pulclier Rttr., Bi'st.-Tab., X, 1884, p. 22. Deuts. Ent. Zeits., 1884. p. o3. Très grand, brun ou rouge, très variable, élancé, convexe; pattes et antennes rouges; palpes et tarses jaunes. Tète grosse, variant de Toblong au sulltrans^erse. atteignant parfois la largeur du |»rothora\, très convexe, ])arfois raboteuse, au point de former comme des dessins (fig. 282), front aplati devant, parfois creusé juscpie sur le crâne (fig. 283): yeux gros et saillants; ponctuation nulle; poils jaunes, dressés, enchevêtrés sur le disque, longs et touffus sur les joues. Antennes robustes, 1/3 environ c', 1/4 9, plus longues (pie tête et |irotliora\ n'-unis; c? art. 1-2 près de 2 fois longs comme larges; 3-6 égaux, siilisplié-riques, accolés; 7 triangulaire, étranglé au sommet, très variable, à angles postérieurs parfois émoussés, parfois très aigus, un pou plus gros que 6; 8 1/2 fois long comme large, parallèle, les deux angles postérieurs internes aigus, allongés; 9 à peu près identi- que à 8 renversé, c'est-à-dire l'angle apical-inlerne aigu, allongé; It) carré ou plus long (pie large, très \ariable; M piriforme, all(»ngé. Tel est le type le plus commun; mais tous les articles de la massue dâO J. Croissandeai'. xaricnt do longueur continuellement. Ç à massue de 4 articles tlottant entre le carré et l'oblong, le 10^' souvent plus large que 8-9 (fig. 283). Prothorax plus long que large, parallèle de la base au milieu, de là étranglé au sommet où il s'arrondit de l'ovale au plein cintre, très con- \exe, à point culminant variable: (pumd ce point est près de la base [iig. 3o5), celle-ci s'affaisse vigoureusement et semble, au premier coup d'œil, une large gouttière transversale, mais plus ce point s'éloigne de la base, moins l'alTaissement et plus le prolongement du disque s'accuse jusqu'à révéler nettement une carène médiane ininterrompue (lig. 282, 279); fossettes basâtes extrêmement variables, tantôt réduites à une simple fovéole ronde, tantôt profondément creusées en entonnoir va- riant du rond au transverse et du rond au plus haut que large. Gout- tière et carène latérales nettement accusées. Élytres extrêmement variables, ovales (fig. 280) ou trapus (fig. 281), étranglés à la base ; repli humerai long et saillant, bordé d'une gout- tière large et profonde, parfois interrompue sous l'épaule par un val- lonnement plus ou moins sensible, formant une cuvette huméro-basale séparée de l'écusson par lui second vallonnement plus accentué et une fossette juxta-scutellaire, prolongée en une goutière juxta-suturale étroite et peu profonde, très variable; ponctuation nulle; poils jaunes, assez longs, serrés. Dessous brun, segments abdominaux plus clairs. Le plus souvent aucun caractère sexuel ne se révèle. Cependant chez certains exem- plaires on remarque un certain aplatissement du métasternum au-dessus des hanches postérieures, chez d. D'autre part, chez certains d, on dis- tingue, au milieu de cet aplatissement, une fine carène plus ou moins sensible (tig. 344, pi. 33). Europe médiane, méridionale, Caucase, Italie. 8. E. similis (llg. 268) Weise, Deutsche Ent. Zeitsch., 187o, p. 124. Très grand, brun-noir unicolore, peu brillant, très convexe, élancé', arrière-corps large ; cuisses brunes, tibias rouges ; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, très variable, généralement large comme le prothorax d, plus étroite ç, souvent raboteuse, longue connue large, très convexe; front impressionné; yeux gros et saillants: ponctuation nulle; poils bruns, dressés, serrés, plus longs et plus touffus sur le vertex et les joues (llg. 267). Antennes brunes, à tige plus claire, robustes, 1/5 (5, 1/7 ç, plus lon- gues (lue tète et prothorax réunis; article 1-2 subégaux, 2 fois long.s comme larges; 3-6 sphériques, ou subtransverses à coins arrondis Monographie tirs Sriidmnruùhie. 121 (3 plus étroit, (5 un peu plus large que "ii; 7-11 de l'orine particulière (tig» 269), $ massue transverse (lig. 2!>() \ Protliorax long comme large, de proportions à i)eu près constantes, et de tous points conforme à Motschulskiji. Élytres identi{iues au précédent. Dessous brun, segments abdominaux plus clairs, métasternuni rj garni d'une cuvette ronde, assez grande, mate, peu profonde. Styrie, Carniole, T\rol et Alpes-Maritimes, mont Viso. Nota. — L'article 10 est parfois très aigu, mais parfois aussi émoussi', presque parallèle. 1). E. denticornis [tïg. 267) Miill., Mon. der Ameis., 1822, p. 196. — ruficu)Hislh'im\, Mon. Psel. et Scydm. Brit., 1825, p. o9. — suni- mensis Rttr., Best.-Tal)., V, 1881. Grand, brun-noir, parfois roiigeàtre, et même rouge-clair (v. siini- inensis], peu brillant, conveve, tra|iu, rarement élancé (la lig. 10 reprc'- sente le plus large'; palpes et tarses jaunes. Tète grosse, très variable, plus étroite que le protliorax, parfois longue comme large, mais le plus souvent subtransverse; le reste comme les préc(''dents. Antennes à peu près conformées comme Motscliulshiii, mais moins longues et moins robustes ; les différences les plus marquantes sont : 1° le 7« article à peu près semblable aux 3-6, mais très souvent netU'- ment étranglé au sommet, subtriangulaire et très voisin de Motscktdshiji; 2" l'article 9 pres(pie toujours plus court que 8, à peu prés long et large conune 10 ; mais, en somme, on rencontre cbez cette espèce toutes les tluctuations de Motschulskyi; 5 massue carrée ou subtransverse. Prothorax court et large, très variable, le plus souvent subtransverse et même transverse; pour loiU le reste, identl(jue à Molschnlxkiji. Élytres identi(iues à Motsrlndsl.ni, peut-être généralement un |)eu plus aplatis et, par cimséquent, à gouttière juxta-sulurale un peu plus lon- gue et plus profonde. Notre dessin (lig. 26o) reproduit intentionnellement l'exemplaire le plus éloigni' des types les plus caractérisés de }fotsrhHlshiil (lig. 279 à 283), mais si on est frappi' toiU d'abord de l'é-norme distance qui sé- pare les lig. 26") et 280, on comble d'un seul coiqi le passage avec la lig. 281, mais nous n'osons pas aller jusqu'à ne voir en (Imiticoniis et Motsrhulskiji que des races d'une m(''me (îspèce. Europe, Caucase. 122 .1- Cp.oissaxdeau. 10. E. Schlosseri (tig. 280, 28o) Rttr., Vcrh. dor k. k. zoul.-bol. (ies. Wien.. 1879. p. 48. — robmtiu Rttr..Best.-ïab., V. 1881, p. 43o. Grand, rouge-brun plus ou moins clair, unicolore, trapu, arrière- corps large, très convexe; palpes et tarses jaunes. Tête large, variable, toujours plus étroite que le prothorax, très con- vexe; front déprimé; crâne raboteux; vertex souvent sillonné; ponc- tuation nulle; poils courts et rares sur le crâne, en toutl'e peu (-paisse sur les joues; yeux parfois gros et saillants c5, toujours moindres 9. Antennes robustes. I/o environ plus longues que tète et prothorax réunis; d art. 1-2 environ 2 fois longs comme larges; 3-6 subsphéri- ques, égaux; 7 un peu plus large que 3-6, triangulaire, très étranglé au sommet, à angles postérieurs plus ou moins aigus ou émoussés; 8 très gros, oblong, parallèle, coup(' droit en bas, arrondi en haut, les 2 angles externes émoussés, les 2 internes aigus (l'apical denté); 9 à peu près semblable, très variable de longueur même d'une antenne à l'autre, parfois plus court que le 8'^ ; 10 aussi large (|ue 9, transverse ; 11 pirifornie, 2 fois long comme 10 (tig. 275, 276). 9 (fig. 288) Massue nettement transverse (types 296, 267). Prothorax long comme large, arrondi généralement en plein cintre au sommet; pour tout le reste exactement conforme aux précédents. Élytres courts, en ovale large, plus ou moins accuminés; pour tout le reste conformes aux précédents. Croatie, Dalmatie, Caucase. V. Heydeni (tig. 288) Saulcy, Reise nach Spanien, Berlin 1870, p. 91. — Paulinoi (tig. 287) Rttr., Best.-Tab., X, 1884, p. 32. Identique à Schlosseri. Nous ne pouvons relever que deux ditîérences inlinitésimales, étant donné la mobilité des espèces voisines et le petit nombre d'exemplaires connus : 1° La tète est généralement moins grosse que Srhlossi'fi, ou, du moins, n'atteint jamais la grosseur maxima de celui-ci. 2'^ Le 9^ article est, chez nos exemplaires, toujours un peu plus long (4 un peu plus gros que le 8*^, tandis que 8-9 sont égaux, ou a peu près, chez Schlosseri. Os dilîérences ne nous semblent pas devoir caractériser suffisam- ment une espi'ce et nous ne considérons Ileijdeni que comme une simple race de Schlosseri. Nous avouerons même humblement (jue l'ha- bitat seul nous a emitêché de le réduire en pure synonymie, et cepen- Monographie des Seiidiiuieiudde. 123 dant uoiis soiiinics persuade'' qu'on le trouvera en Italie ou en Sicile. Espagne, l'ortugal. (iliol l'E IV. Le groupe suivant est nettement caractérisé par son prolliorax tri- fovéolé, et ses antennes à massue de 4 articles nettement détachée. Toutes les espèces sont bien distinctes les unes des autres et n ont entre elles qu'une similitude accidentelle. 11. E. Ganglbaueri (lig. 300) lUtr., Verh. der k. k. zool. bol. Ges. Wien., 1881, p. o7(). Moyen, rouge unicolore, très convexe, avant-corps très étroit, ar- rière-corps très large ; palpes et tarses jaunes. Tète grosse, plus longue ([ue large, subs|iliérique, très convexe; dont excavé ; ponctuation nulle ; poils très longs et serrés sur le crâne, 1(^ vertex et les joues ; yeux gros et saillants. Antennes longues et grêles (types 305;, 1/4 plus longues que tète et pi'otliorax réunis, à massue plus longue que la tige; articles 1-2 sub- ('gaiix, 2 fois longs comme large; 3-7 subégaux, 2 fois longs comme larges; étroits; 8-10 gros, ovalaires; 11 piriforme, allongé, 1 1/2 fois long comme 10. (La massue est variable de grosseur, la lig. 289 re- présente la plus forte.) Prothorax plus long (pie large, parallèle de la base au-dessous du milieu, jiuis vigoui'eusement rélri'ci jusriu'au sommet où il s'arrondit très étroitenn-nt; base garnie de 3 fovéoles subégak's; gouttière et ca- rène latérale nettes ; ponctuation nulle ; poils jaunes, lins sur le disque, plus longs, serrés et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres courts et ventrus, presque globideux, leur plus grande largeur au premier tiers, très étranglés à la base, acumiiié'S au sonnnet ; repli humerai court et saillant, bordi'^ d'une gouttière large et profonde à la base, séparée de l'écusson par une cuvette courte et profonde, mais parfois le vallonnement séparatif est insensible et la cu- vette hunn'ro-basalc entière; ponctuation nulle; poils jaunes, assez fins, longs et serrés. Dessous rouge-unicolore, sans caractère sexuel apparent. S\rie : Meyrout. 12. E. nebulosus (lig. 282) Rttr., Best.-Tab., 18S4. p. 33. Mo\ en. brun, élancé, avant-corps (Hroit, pattes rouge foncé: palpes et tai'ses jaunes. 124 .1. Croissandeau. Tète subsphérique, très convexe, raboteuse, vertex fortement ponc- tué; front excavè; poils jaunes, longs et serrés sur le vertex et les joues ; yeux gros et saillants. Antennes à massue robuste, à peine plus longues que tète et protho- rax réunis (t>pe 300) ; article 1-2 égaux, 112 l'ois longs comme larges: 3-0 suboblongs; 6-7 oblongs: 8-10 très gros, longs comme larges, sub- égaux; 11 piriforme, 11/2 fois long comme 10. Prothorax plus long que large, parallèle de la base vers le milieu, de là fortement étranglé jusqu'au sommet ; garni à la base de 3 fovéo- les, la médiane un peu plus petite; ponctuation bien visible; le reste comme .sjjissicorn is. Élytres exactement conformées comme spissicornis, à repli hinnéral très court; ponctuation forte et serrée. Dessous brun unicolore, sans caractère sexuel apparent. Cette espèce n'est probablement qu'une variété de la suivante. 1 seul ex. Maroc : Casablanca. 13. E. promptus (tig. 293) Coq., Ann. Soc. Ent..Fr., 1860. p. 148. — hospes (lig. 283) Saulcy, Reise nach Spanien, 1870, p. 29. Moyen, rouge unicolore, arrière-corps relativement étroit; palpes et tarses jaunes. Tète subsphérique , toujours moins large que le prothorax , très convexe, lisse, parfois un peu raboteuse; front cxcavé, parfois jusque sur le crâne; poils jaunes, longs et serrés sur le vertex et les joues; yeux gros et saillants. Antennes assez déliées (type 300), I/o à peine plus longues que tète et prothorax réunis; article 1-2 subégaux. 2 fois longs comme larges: 3-7 oblongs, s'allongeant progressivement; 8-10 longs comme larges, subégaux mais variant du suboblong au transverse; 11 piriforme, 1 1/2 fois long comme 10. Prothorax identique au précédent. Élytres ovales , allongés , très étranglés à la base', leur plus grande largeur vers le 1^' tiers, de là plus ou moins fortement rétrécis jusqu'au sommet où ils s'arrondissent brièvement ; repli humerai long et très saillant, bordé d'une gouttière profonde, le plus souvent interrompue par un vallonnement formant une cuvette huméro-basale assez bien délimit(''e, séparée de récussi»n i)ar un vallonnement plus ou moins net et une gouttière juxta-scutellaire très variable, prolongée en une gout- tière juxta-suturale étroite et plus ou moins profonde, très variable; ponctuation très tîne et serrée ; poils jaunes, assez longs et serrés. Monographie des Scuthndenidne. lâo Dessous de la couleur du dessus, abdomen plus clair, sans carac- tère sexuel apparent. Le E. hospes Saulcy est moins convexe, plus élancé. Mais si les 12 types des coll. Reitter et de Saulcy forment un ensemble constant, par contre les nombreux exemplaires de E. promptus sont extraordinai- rement variés. La plupart sont identiques aux E. hospes. Les autres sont un peu plus trapus et plus convexes; mais ils sont réunis aux premiers par des exemplaires inséparables des uns des et autres. Tous se rencontrent indistinctement en Espagne et au Maroc. Un exemplaire de E. promptus de la coll. Jekel porte l'étiquette « Caucasus Reitter ». C'est évidemment une erreur. En somme, rien ne sépare ces deux espèces. 14. E.spissicornis (lig. 294) Coq., Ann. Soc. Ent. Fr., 1860, p. 147. Grand, élancé, très convexe, arrière-corps large, peu variable: rouge foncé unicolore; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, variable, très convexe, généralement à peu près de la largeur du protborax, presque aussi longue que large, peu ou pas dé- primée en avant (lig. 270), lisse dessus: joues garnies de longs poils jaune-rouge, serrés; yeux gros, généralement i)eu saillants. Antennes robustes (type 298), 1/4 plus longues que tète etprothora\ réunis, massue plus longue que la tige, à angles postérieurs parfois émoussés jus(|u'au subovale (type 299); articU^ 1-2 subégaux. 2 fois longs comme larges; 3-7 (3 long comme large) plus étroits (jue 2, s'al- longeant progressivement; 8-10 très gros, coupés droit à la base, ar- rondis au sommet, parallèles, subégaux (9 généralement un peu plus gros que 8 et 10); 11 piriforme, 1 1/2 fois long comme 10. Protborax plus long cpie large, plus ou moins étranglé au sommet, parallèle de la base au milieu, très convexe, garni à la base de 3 fovéu- les subégales, très variables; angles postérieiu's droits, bordés d'une petite gouttière et d'une carène arrondie; ponctuation nulle; poils brun-rouge, dressés, courts et assez clairs sur le disque, plus longs, serrés et enchevêtrés sur les côtés et au sonnnet. Élytres en ovale régulier, leur plus grande largeur avant le milieu, fortement étranglés à la base et au sonunet où ils s'arrondissent: repli humerai court, très saillant, bordé d'une cuvette huméro-basale profonde et large, séparée de l'écusson par un vallonnement obsolète et une petite gouttière juxta-scutellaire très étroite, prolongée en une gouttière juxta-suturale très courte, très irrégulière, parfois insensiiile ; ponctuation Une, assez serrée, généralement bien\isible; [h>\h jaunes, longs et serrt'S. ■12() .1. Choissaxdeau. Dessous (le la couleur du dessus, abdomen plus clair, sans caractère sexuel apparent. 1.3. E. prolixus (tig. 29o) Rttr. , Best.-Tab., X, 1884, p. ;J2. Petit, brun ou rougeâlre, peu convexe-, aplati, subparallèle, avant- corps étroit: pattes et antennes rouges; palpes et tarses jaunes. Tète large, parfois autant que le prothorax, subsphérique ; front plus ou moins déprimé; ponctuation nulle; poils jaunes, dressés, courts sur le crâne, épais et longs sur le Yertex et les joues; yeux gros et peu saillants. Antennes à massue assez forte, à peine i)lus longues que tête et pro- tliorax réunis; article 1-2 subégaux, à [leu près 2 fois longs comme larges; 3-7 à peine oblongs, s'allongeant progressivement; 8 long comme large, subsphérique; 9-10 subtransverses ou transverses; 11 piriforme, presque deux fois long comme 10. Prothorax 15 environ plus long que large à sa base, parallèle de la base vers le milieu, de là se rétrécissant plus ou moins ; sommet arrondi, à angles parfois assez nettement indiqués; a la base 3 fossettes, les 2 externes relativement grandes , oblongues , la médiane ronde , petite , parfois perdue dans un sillon transversal; gouttière et carène latérales un peu vagues; ponctuation nulle; poils jaunes, très fins, un peu plus forts et serrés sur les côtés et au sommet. Élytres allongés, ovales, aplatis dessus, étranglés à la base à peu près comme au sommet où ils s'arrondissent parfois jusqu'à l'ellipse surbaissée; repli humerai long et saillant, bordé d'une gouttière étroite et profonde; entre celle-ci et l'écusson deux fins sillons, l'un juxta-huméral et l'autre juxta-scutellairo prolongé en une gouttière juxta-suturale longue et étroite; ponctuation excessivement fine et serrée; poils jaunes, tins, courts et serrés. Dessous rouge, abdomen plus clair, sans caractère sexuel apparent. Syrie : Haïfa. 16. E. Skalitzkyi {i\g. 313) Croiss., Miscellanea entomologica, 1. 1, p. 113. Grand, brun-rouge unicolore, très robuste, arrière-corps très large, extrêmement convexe ; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, subsphérique , profondément déprimée en avant entre les antennes, à tubercules juxta-antennaires très accentués, lisse; poils bruns, rares et courts sur le dis(pie, longs sur les joues. Antennes robustes. I/o plus longues que tète et prothorax réunis ; MdiKKjriipliii' (1rs SrniliDKniiildc. 127 art. 1-2 prùs do deux l'ois longs comiiic larges; ;{-6 subt-gaux, longs (^onime larges, moniliformos ; 7 un peu plus gros; 8-10 très gros, carrt's; il piriforme, trapu, 1 fofe 1/2 long comme 10. Prothorax long comme large, evtrèmement convexe, garni à la ])ase (le deux fossettes profondes, séparées par une carène médiane étroite, interrompue au-dessus de Técusson par un alTaissement très peu sen- sible; carène et gouttière latérales invisibles; ponctuation nulle; poils bruns, clairsemés, laineux et couchés sur le disque, plus épais et dressés sur les côtés et au sommet. Élytres extrêmement ventrus et convexes, leur plus grande lar- geur vers le milieu, très étranglés à la base et très acuminés au sommet; repli humerai étroit, tranchant, assez long, saillant, divergent, détaché du disque, bordé intérieurement d'une cuvette courte, mais très profonde et très large, régnant de l'épaule à l'écusson qu'elle fait saillir éuergiquement; au-dessus de celui-ci, une gouttière part de l'extrémité juxta-siiturale delà cuvette, écrase profondément la suture, et vient alï'ecter le disque en une courbe très prononcée ; ponctuation nulle, ou extrêmement fine et écartée ; poils bruns assez longs, laineux et écartés. Dessous brun-rouge unicolore, anus un peu |)lus clair, sans carac- tère sexuel apparent, à moins que les 2 exemplaires connus soient des Q. Tyr(»l : Pragser-Tlial. Groui'k v; Le groupe suivant est si peu caracti'risé qu'on ne saurait le justifier (lue [lar la difficulté de distribuer dans les autres groupes les espèces qui le composent. Un seul caractère assez net le sépar(; des Trlranielus, la massue de 4 art. nettement détachée. Mais il s'atténue singulièrement chez cer- taines espèces et on est obligé de recourir à d'autres, noiannueni les sinuosités basâtes et la largeur des (Mj très. Les Tetramrlus sont étroits, ce qui ne saurait suffire au point de vue spécifique. Mais les élytres, en se rétrécissant, modifient leur base Itrofondément : le repli liunK'ral se soude au disque, devient conver- gent, le disque se gonfle et la base des (''lytres ne nous oflVe plus (pi'ime cuvette courte et profonde allant de l'épaule à l'écusson. Si ces modifications se produisaient nettement, il n'\ aurait pas d'hé- sitation. Mais les Uuctuations sont toujours insensibles, en ce sens (pi'elles s'accusent, pour ainsi dire, aux dépens li's unes des antres et 128 J. Groissaxdeau. ce qui rond ce groupe particulièrement intéressant, c'est (ju'il sert de lien entre tous les autres. Certaines espèces, Koziorowkzi et eurtjgaster , se rattachent au groupe à antennes c? caractérisées; d'autres, comme rutilipmnis, pos- sèdent accidentellement 3 fossettes basâtes au prothorax ; d'autres, comme dcni issus, subtermneus, se rapprochent par leur forme étroite et leurs antennes à massue indistincte des TetnuHelus, mais s'en sépa- rent nettement par le repli humerai long, indépendant du disque: d'autres, comme hirticollis, avec leurs antennes grêles à massue allon- gée, nous conduisent au groupe à massue ovalaire de 3 articles; d'au- tres entin, comme Loeivi et Ferrnrii touchent aux Ti'tramelus par leur repli humerai court, convergent et relié au disque, mais s'en sé- parent soit par leur forme large, soit par la massue antennaire de 4 art. nettement détachée, soit par les 4 cuvettes basâtes des élytres très ac- centuées. Or, si tous ces caractères étaient bien tranchés, le monographe ne serait arrêté par aucune difficulté sérieuse. Malheureusement il n'en est pas ainsi et tous les caractères signalés ci-dessus sont des plus flottants. Et cependant on ne peut classer parmi les Tetmmelns la moitié des exemplaires d'une espèce et l'autre moitié ailleurs. On pourrait peut-être le tenter, si le sexe, par exemple, formait une sélection nette et précise; mais tel n'est pas le cas. Il en résulte que le présent groupe ne sera jamais qu'un amalgame bizarre d'espèces ayant toutes certaines affinités, sans présenter la moindre cohésion scientifique. 17. E. Alcides (lig. 301) Saulcy, Heyd. Heis. Span., p. 92. Grand, rouge unicolore, très convexe, allongé, arrière-corps large; palpes et tarses jaunes. Tête moyenne, subsphérique, très convexe, légèrement déprimée devant, lisse quoique un peu raboteuse; poils jaunes, fins sur le crâne, épais et longs sur le vertex et les joues; yeux moyens, peu saillants. Antennes courtes et robustes (à peu près type 297), longues comme tête et prulhorax réunis; art. 1-2 subégaux, à peine 1 1/2 fois longs comme larges; 3-6 subtransverses; 7 même largeur, étranglé au som- met, moins cependant que la fig. 297 ; 8-10 courts, très gi'os, large- ment transverses, grossissant progressivement; H piriforme, traiiu, moins long que 9-10 réunis. Prothorax long comme large, très convexe, parallèle de la base au milieu, de là rétréci en plein cintre; à la base deux fossettes grandes, rondes, en entonnoir, séparées par une carène médiane ininterrompue Monocjraphii' des Scuihnaenhhie. 129 (|iuti(ine aiïaissée au-dessus de récusson; carène et gouttière latérales nettement accusées; ponctuation nulle; poils courts, dressés, clairse- més sur le disque, un peu plus longs, épais sur les côtés et au som- met. Éhtn's allongés, ovales, très convexes, très étranglés à la base et surtout au sommet où ils s'arrondissent; repli humerai long et très saillant, bordé d'une gouttière large et profonde, mais limitée au som- met et ne se poursuivant pas sur le disque; entre l'épaule etl'écusson, une petite cuvette oblongue, séparée de celui-ci par un faible vallonne- ment et un sillon étroit prolongé en une gouttière juxta-suturale courte et divei'gente, airectant la suture: ponctuation imperceptible; poils jaunes, longs et serrés. Dessous rouge unicolore, sans caractère sexuel apparent. Algésiras. 1 seul exemplaire en mauvais état. Nota. — Cet insecte, à antennes si nettement caractérisées qui le rapprochent des Napochus, n'occupe dans ce groupe qu'une place pro- visoire; il est plus que probable que c'est tout simplement une 9 de Ucijdi'ni, car il ne possi'de (|u"une antenne et l'extrême mobilité de l'art. 7 dans tout le genre ne permet pas d'appuyer une espèce sur ce seul caractère. Au surplus, la collection Reitter contenait 2 (5 et 1 9 de f. Ucydeni. Cette dernière est identique à Alcides. 18. E. Leveillei (lig. 302) Croiss., Ann. Soc. Ent. Fr., 1893, Bull., p. 7o. Extrêmement voisin de Loeici. Grand, rouge foncé unicolore, très convexe, très large; pal[»es et tarses jaunes. Tête grosse, à peu i)rès de la largeur du prothorax, spliérique, très convexe, lisse; poils jaunes, lins et serrés sur le disque, longs sur les joues; yeux petits. Antennes normales, I/o environ plus longues que tête et protliorax ré'unis. à massue indistincte de o art.: 1-2 deux fois longs comme larges (1 im peu plus gros et li>ng); .'{-(> olilongs, subégaux; 7 un peu plus gros et plus long que (5; 8-10 subcarrés, grossissant progressive- ment, mais très peu: 11 piriforme , près de 2 fois long comme 10 (type 299). l'rotlnirax long comme lai'ge, trt's cunvexe, très légèrement étranglé à la base, subcordifonne, arrondi a peu près régulièrement au sonnnet ; à la base deu\ fossettes rondes, gi'andes. sépan'-es par une carène ar- rondie interrompue par ini sillon profond; carène et gouttière latérales vigoureusi'ment accus('es: ponctuation excessivement fine: poils Ann. Soc. Ent. Fr., i.xvii. lS!is. ;i 130 J. Croissandp:ai'. jaunes, fins et serrés sur le disque, plus forts et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ventrus, très étranglés à la base, très acuminés au som- met, leur plus grande largeur au milieu, très convexes; repli humerai court et saillant, relié au disque, horde d'une cuvette iuunéro-ijasah' large et profonde, séparée de l'écusson par un vallonnement à peine perceptible formant une fossette juxta-scutellaire étroite et protonde, prolongé en une gouttière juxta-suturale profonde à la base et faisant saillir énergiquement l'écusson, mais s'atténuant brusquement; ponc- tuation fine et serrée; poils jaunes, fins et serrés. Dessous de la couleur du dessus, unicolore, sans caractère sexuel apparent. Syrie (?). 1 seul exemplaire. Observation. — Si cet insecte était d'un habitat voisin des Pyrénées, nous n'hésiterions pas un seul instant à le considérer comme une va- riété de Loewi, dont aucun caractère sérieux ne le sépare. Or, dans les innommés de la collection de Saulcy, il ne portait aucune étiquette de provenance. Il était mélangé avec des espèces syriennes. Mais dans la même boite, au-dessous, se trouvait un lot d'insectes espagnols. Peut- être, si soigneux que fût M. de Saulcy, ime transposition fortuite a- t-elle pu se faire. Mais cependant tous les insectes du dernier lot étaient de Portugal et d'Andalousie; d'autre part nous sommes obligé de constater que nous n'avons jamais eu sous les yeux un seul Loewi originaire d'Espagne, et que tous les insectes du premier lot étaient bien syriens. 19. E. Koziorowiczi (lig. 309) (Saulcy) (5, Miscellanea Entomolo- gica, t. I, p. 113. — euvijgaster Saulcy (fig. 310). Moyen, brun, pattes et antennes rouges, cuisses parfois rembrunies, très convexe, élancé, avant-corps étroit, arrière-corps plus ou moins large; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, subsphérique, très convexe; front à peine impressionné, mais parfois fortement déprimé et même excavé; peu raboteuse: ponctuation nulle; poils jaunes, longs sur le cnlne, les joues et le ver- tex (très caducs sur le crâne) ; yeux gros et saillants. Antennes robustes, 1/4 au moins plus longues que tète et prothorax réunis, à massue très forte: c5 art. 1-2 deux fois longs comme larges; 3-6 14 plus longs que larges, égaux; 7 lui peu plus gros et plus long; 8-10 gros, larges, subtransverses, biais en dedans (l'angle apical in- terne subaigu, le basai obtus), grossissant progressivement; 11 piri- MoiHvjraphic des Srijdiiiai'nidde. 131 forint. 1 1/â fois long ciMiimo 10 (lîg. 309). Q art. 3-7 plus coiirls. snl)cai"rrs: 8-10 sulicarirs, moins gros. l'rolliorax plus long que large, à carène et gouttière latérales lji<'n nianiiiées; ponctuation nulle; pour le reste, identique à LoetcL l'ihtrcs ovales, plus ou moins ventrus, très convexes, dilatés; repli humerai court, très saillant, étroit, tranchant, relié au dis- (lue, liordé d'une cuvette courte, large et profonde allant de l'épaule à l'écusson et divisée par un vallonnement étroit, jjIus ou moins ac centuf', parfois insensible; gouttière ju\ta-suturale extrêmement va- riable, mais toujours large et obsolète, droite ou divergente; ponctua- tion grosse et très superllcielle, rendant toute la surface comme rabo- teuse ; poils jaunes, courts, tins et serrés. Dessous à peu près de la couleur du dessus, abdomen plus clair; métasternum o aplati et légèrement déprimé (lig. 346). Tous les c5 sont iilus gros et plus larges que les ç. Corse. Nota. — Nous n'avons trouvé cet insecte que dans les collections Ré- véliére et de Saulc> . Tous les q (llg. 310) étaient classés sous le nom de cunjgaster. Toutes les 9 (lig. 309) plus un cJ (fig. 310) sous le nom de Kozioroidczi. Ils ont tous été nommés par M. de Saulcy et proviennent de Corse; les eunjg(ister{\\g. 310), c'est-à-dire les c5 à mé- tasternum di'primé. ont été capturés à Omessa, sauf un à Vizzavona, tandis que les h'oziorotviczi, c'est-à-dire les 9 à métasternum con- vexe, proviennent en égal nombre des diverses localités. Nous ne pou- vions sacrifier assez d'exemplaires. Si la dissection prouvait l'exis- tence des deux sexes parmi les deux formes, le7io:;wro((;/cz;tcorrespon- ilrail à la lig. 309 et eurinjasie)- à la lig. .310. 20. E. Loewi (fig. 312) Kiesw., Ann. Soc. Eut. Fr., 18ol, p. 398. Grand, élancé, très convexe, avant-corps étroit, arrière-corps large; ronge unicolore; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, à peu près de la largciii' du prothorax, subsphérique, très convexe; front peu ou point déprinK-; ponctuation nulle; b'gère touiïe de poils jaunes sur les joues. Antennes robustes, à massue indislinrte. jilus courte que la tige (ty|ie 300), 1/4 plus longues que tète et prothorax réunis; art. 1-2 en- viron 2 fois longs comme larges; 3-7 subégaux, oblongs (7 générale- ment im peu plus large) ; 8-10 longs C(mirae larges, grossissant pro- gressivement ; 11 pirifornu', allongé, long presque comme 910 réunis. IMotliiirax ini peu plus long que large, très conve\e, parallèle de la 132 J. Croissandeau. base vers le milieu, puis rétréci en plein cintre; à la base 2 fossettes séparées par une cai'ène médiane interrompue au-dessus de l'écussou [)ar un affaissement plus ou moins accentué ; carène et gouttière laté- rales un peu vagues; ponctuation nulle; poils jaunes, dressés, courts et épars sur le disque, plus épais et plus longs sur les côtés, surtout au sommet. Élytres allongés, en ovale pur. leur plus grande largeur avant le mi- lieu, très convexes, très étranglés à la base, longiu-ment acuminés au sommet ; repli humerai court et saillant, droit, relié au dis(iue, bordé d'une cuvette liuméro-basale profonde, presque toujours séparée de l'écusson par une fossette petite, oblongue, prolongée en une gouttière juxta-suturale étroite, obsolète et g(''néralement longue, mais parfois le vallonnement séparatif disparait à peu près complètement comme à la fig. 294; ponctuation assez grosse, mais superficielle et très serrée; poils jaunes, lins, courts et serrés. Dessous rouge uuicolore, sans caracti're sexuel apparent. Pyrénées. 21. E. Ferrarii (fig. 3J1) Kiesw., Ann. Soc. Ent. Fr., 18ol, p. 399. Moyen, rouge unicolore. très convexe, élancé, avant-corps très étroit, arrière-corps large; palpes et tarses jaunes. Tète large, très convexe, subsphérique, parfois subtransverse. rabo- teuse; front impressionné, parfois creusé jusque sur le crâne, celui-ci parfois aplati, fortement ponctué ; poils jaunes, à touffes latérales géné- ralement très peu accentuées; yeux gros, peu saillants. Antennes grêles, à massue peu distincte, 1/4 plus longue que tète et prothorax réunis; art. 1-2 deux lois longs comme larges; 7 un peu plus gros, subovalaire; 8-10 grossissant progressivement, variables, à coins généralement arrondis, longs conuue larges; 11 piri- forme, élancé, long comme 9-10 réunis. Prothorax plus long que large, parallèle de la base au milieu, de là plus ou moins étranglé jusqu'au sommet; les deux fossettes basales réunies par un sillon médian assez profond pour donner parfois l'illu- sion d'une 3'^ très petite; gouttière et carène latérales très vagues; ponc- tuation f(»rte et serrée, mais superlîcielle ; poils jaunes, clairsemés sur le disque, épais et enchevêtrés sur les cotés et surtout le sommet. Élytres ovales, plus ou moins ventrus, très convexes, leur plus grande largeur vers le milieu, repli humerai court et saillant, bordé d'une gouttière large et profonde , séparée de l'écusson par une petite cuvette oblongue peu "\isible et un petit sillon juxta-scutellaire insen- MoïKxjraphie des SrijilmdcHidiic. [',\^ siblo. prolongé en une gouttière juxta-suturale variable, mais le iilus souvent superlicielle ; ponctuation grosse, bien visible; poils jaunes, assez forts, eourts et serrés. Nota. — Le repli buniéral est généralement divergent et la gouttière se poursuit assez loin, très vaguement; mais parfois elle s'arrête brus- quement et le repli buméral se relie nettement au disque. Pyrénées-Orientales. :22. E. demissus (lig. 318) Rttr.. Deutscbe Ent. Zeitsch., 1887, p. m. — Fnrnril Rttr., Best.-Tab., V, 1881. p. 137. Moyi'n, rouge foncé unicolore, très convexe, subparallèle; palpes et larses jaunes. Tête large, subsphérique, très convexe; front impressionné; ponctua- lion nulle; poils jaunes; lins et clairsemés sur le disque, longs et épais sur les joues et le vertcx ; yeux moyens, très peu saillants. Antennes longues , I/o plus que tète et prothorax réunis, robustes, massue assez nettement détachée; art. l-i subégaux, 2 fois longs comme larges; 3- G subégaux, un peu plus étroits (pie 1-2, à peine oblongs. moniliformes; 7 un peu plus long; 8-10 plus gros, subtrans- verses, grossissant progressivement; 11 piriforme, moins long que 9-10 réunis. Prothorax court, très convexe, un peu plus large que long, légère- ment rétréci du milieu à la base, arrondi en jilein cintre au sommet, 1rs 2 fossetles liasalesijrofondes, réunies au-dessus de Técusson par un sillon transversal coupant la carène médiane; gouttière et carène laté- rales peu accusées; ponctuation nulle; poils jaunes, rares sur le dis(|ue, très épais, longs et enchevêtrés sur les côtés et le sommet. Élylres ovales, allongés, leur jtlus grande largeur un peu avant le milieu. 1res étrajigl»''S à la base, longuement acuminés au sonunet où ils s'arrondissent: repli buméral 1res saillant, assez long, non relié au dis(|ue, bordé d'une gouttière profonde, séparée de l'écusson par une cuvette étroite et profonde et un sillon juxta-scutcUaire étroit, prolongé en une gouttière juxta-suturale longue et obsolète; ponctuation fine et serrée, mais très superlicielle; poils jaunes très fins, courts et serrés. Dessous rouge unicolore, sans caractère sexuel appai'ent. Mont-Viso. 23. E. cruentulus (lig. 317) Rttr., Ueuls. Ent. Zeils., 1887, p. 274. Petit, brun-rouge tmicolore, peu convexe, ('lancé, avant-corps étroit, arrière-corps large: palpes et tarses jaunes: pâlies grêles. 134 J. Croissaxdeai-. Tèle large, subtriangulairo , fortemi'iit déprimôc on avant, crâne aplati; ponctuation nulle; poils jaunes, lins sur le disque, longs et touf- fus sur les joues ; yeux moyens, peu saillants. Antennes grêles, 1/4 plus longues que tète et prothorax réunis , à massue assez distincte de 4 art.; i-i deux fois longs comme larges; ;i-6 1/4 plus longs que larges, itlus étroits, subégaux; 7 plus long, un peu plus gros que 6; 8-10 subcarrés, grossissant progressivement; M piriforme, élancé, presque long comme 9 -10 réunis. Prothorax étroit, plus long que large, parallèle de la base au miheu, de là Lrès rétréci au sommet en ogive arrondie , très convexe, le point culminant en arrière (fig. '.ioo), très affaissé à la base; celle-ci creusée transversalement, à fossettes très vagues , transverses ; gouttière et ca- rène latérales plus nettes; ponctuation nulle; poils courts et clairsemés sur le disque, plus épais et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ovales, larges, peu convexes, leur plus grande largeur au l'^'" tiers antérieur; dis(|ue aplati du milieu à la base: repli humerai assez long, divergent, etrac('. bordé d'une gouttière obsolète au sommet, pro- fonde et étroite de l'épaule à l'écusson, puis se prolongeant en une large et courte gouttière juxta-suturale obsolète; ponctuation nulle; poils jaunes, fins, courts et serrés. Dessous rouge foncé unicolore, sans caractère sexuel ;q)parent. Turkestan:Taschkend.Unsenl exemplaire en assez mauvais état. 24. E. Saulcyi (fig. ;M9) Croiss., Le Coléoptériste, 1891, p. 307 bis. Taille au-dessous de la moyenne, rouge unicolore, élancé, peu ré- tréci en avant, arrière-corps relativement étroit; palpes et tarses jaunes. Tète grosse, transverse, uniformément bombée, l'épistome seul baissé; angles postérieurs arrondis, les autres très obtus; yeux très petits; ponctuation nuUe; poils longs, laineux, écartés surtout sur les joues. Antennes robustes, à massue indistincte de o art. ; 1-2 égaux, pres- que longs comme larges: 3-0 à peine oblongs, subégaux ; 7 un peu plus gros que G, subcarré; 8-10 transverses, grossissant progressivement; U piriforme, long] à peu près comme 9-10 réunis. Prolhorax un peu plus large que la tête, un peu plus long que large, arrondi au sommet, cordiforme, très convexe, les deux fossettes basales courtes et obsolètes, réunies par un sifion transversal large; gouttière et carènes latérales extrêmement confuses; ponctuation nulle; poils longs, laineux et écartés , plus denses et enchevêtrés au sommet et sur les côtés Monoijraphie des SrudiiKirnidne. 1.3o Ely très ovales, allonges, assez fortement étranglés à la base, longue- ment aciiniinés au sommet, leur plus grande largeur au premier tiers, très convexes; repli humerai long, fort et saillant, détaché du disque, bordé d'une gouttière large et profonde, séparé do l'écusson par un vallonnement assez large et un sillon juxta-scutellaire étroit, prolongé en une gouttière juxta-suturale insensible, ponctuation nulle: poils longs, laineux, écartés. Nota. — En plein soleil, sur tout le fond de l'insecte, se manifeste un pointillé extrêmement dense. Dessous de la couleur du dessus, anus plus clair, sans caractère apparent. Mont-Viso. Un seul exemplaire. Cet insecte était couvert d'une énorme couche de moisissure. Le la- \age a enlevé presque tous les poils. Le prothorax est à peu près iden- tiijue à celui des Xeuraphes. Les yeux sont extrêmement petits. Leur position seule autorise sa classilication dans les E»ro;;»«-«. Nous l'avons décrit sous le nom de yrurojihcs Saulcui. Mais le prothorax étant chez ce genre extrêmement llottant. nous considérons les yeux comme ca- ractère capital et rangeons délînitivement cette espèce parmi les Eucon- iius. Et nous ne serions pas éloigné de le réunir au E. demissus, malgré les proportions de la tète et des antennes. Quant à la grosseur des yeux, c'est un caractère des plus flottants. 2:). E.Fauveli (11g. 321) Croiss., Ann. Soc.Ent.Fr., 1803, Bull., p. 7(3. Taille au-dessous de la moyenne, rouge unicolore, très élancé, étroit, palpes et tarses jaunes. Tète normale, i)lutùt petite, très convexe, plus longue ([ue large, ou longue comme large, aplatie en avant, le point culminant au milieu, vertex subsillonné (tig. 2ol); ponctuation nulle; poils jaunes, fins et écartés sur le disque, longs sur les joues; yeux moyens, non saillants. Antennes normales. I/o à peine plus longues que tête et prothorax réunis, à massue distincte de 4 art.: 1-2 subégaux, à peu près 2 fois longs Connue larges; 3-0 oblongs, subégaux; 7 oblong, un peu plus gros (pie (5; 8 subcarré ou subtransverse, beaucoup plus gros que 7; *.t-lU transverses; 11 piriforme, court, biais, 1/2 fois long comme 10. Prothorax légèrement cordiforme, plus long que large, 15 plus large que la moitié' des éhtres, très convexe; les 2 fossettes basales |)etites. |)cu profondes, relii-es jiar un sillon transversal; carène et gouttièie latérales peu sensibles; ponctuation nulle: poils jaunes, courts et lins 136 .1. Croissandeat. sur le disquo , laineux , plus lougs et enclievèlrés sur les côt(''S et au sommet; le point culminant en arrière (fig. 3oo). Élytres ovales , étroits , assez fortement étranglés à la base , longue- ment acuminés au sommet où ils s'arrondissent, leur plus grande largeur un peu en avant du milieu, très convexes; repli humerai long et saillant, détaché du disque, bordé d'une gouttière large et profonde, surtout à la base, séparée de l'écusson par un vallonnement étroit et un sillon juxta-scutellaire très étroit relié à une très faible dépression juxia-suturale ; ponctuation très fine et serrée, parfois insensible; poils jaunes, assez forts, laineux, serrés. Dessous rouge unicolore; métasternum (5 déprimé assez fortement dans toute sa longueur (fig. 3o4). Syrie. 3 ex., 2 d, 1 9. 26. E. Guillebeaui (fig. 314) Croiss., Ann. Soc. Eut. Fr.. 1893, Bull., p. 77. Taille au-dessous de la moyenne, rouge unicolore, élancé, arrière- corps large; palpes et tarses jaunes. Tète grosse, subsphérique , très convexe; front aplati, tubercules juxta-antennaires, assez bien marqués; ponctuation nulle; poils jaimes, fins et écartés sur le disque, plus longs sur les joues; yeux gros, non saillants. Antennes longues, 14 au moins comme tète et prothorax réunis, à massue indistincte de 5 art.; 1-2 subégaux, à peu près 2 fois longs comme larges; 3-6 oblongs, subégaux ; 7 plus gros que 6, oblong; 8-10 subsphériques ; 11 piriforme, trapu, pas 2 fois long comme 10. Prolhorax à peu près long comme large, à peine plus large que la moitié des élytres, très convexe, surtout en arrière {ûg. 3o3), non cor- diforme si on ne tient pas compte des poils ; les 2 fossettes basâtes pe- tites, peu profondes, reliées par un silion transversal large et profond; gouttière et carène latérales très vagues; ponctuation nulle; poils jaunes, fins sur le disque, épais et enchevêtrés sur les côtés et au som- met. Élytres ovales, larges, très étranglés à la base et au sommet où ils s'arrondissent, leur plus grande largeur vers le l'^'" tiers, très convexes; repli humerai très court, étroit, saillant, relié au disque, bordé d'une cuvette huméro-basale courte et profonde, séparée de l'é- cusson par un vallonnement étroit, très peu sensible et une petite fos- sette juxta-scutellaire très superficielle; ponctuation fine et serrée, mais bien visible; poils jaunes, comme laineux, longs et serrés. Monotjraph'œ des Scydiiunniidur. 137 On dirait cet insecte calqué sur le lusitanirus , sauf les 3 fovéoles prothoraciqiies. Dessous rouge unicolore, anus plus clair sans caractère sexuel appa- rent. Syrie. 1 seul exemplaire (9?). 27. E. rutilipennis (lig. 322) Miill.. Mdn.dcr Ameis., 1822, p. 193. Grand, ventru, très convexe, avant-corps élranf^lé: tète et protliorax noirs, élytres rouges, cuisses et massue des antennes brunes, tibias et base des antennes muges, palpes et tarses jaunes. Tète variable, toujours plus étroite que le prothorax, subsphérique ou transverse, même subtriangulaire, très convexe, lisse, impres- sionnée parfois sous la base des antennes; poils jaunes, fins et longs sur le crâne, en petite toutTe isolée sur les joues; yeux gros et sail- lants. Antennes grêles, 1/4 plus longues que tête et protliorax réunis, à massue indistincte de 4 et même de o articles; 1-2 deux fois longs comme larges; 3-t) subégaux, 1/4 plus longs que larges; 7 ovalaire, plus gros et plus long; 8 plus gros que 7. ovale; 9 plus gros que 8, variable, [tassant de l'ovale au sphérique : lu rarement ovale, le plus souvent subsphérique, plus gros mais pas plus long que 9; H piri- forme, allongé, 1 1/2 fois long comme 10 (types 304, 30o). Prothorax très variable, à contours des plus incertains à cause des poils, très convexe, mais peu aiïaissé à la base (fig. 3o3), trapézoïdal; angles postérieurs subaigus, sommet arrondi ou vaguement subtron- qué; les 2 fossettes basales petites, isolées; au-dessus de l'écussou une petite dépression fovéiforme apparaît accidentellement; carène la- térale nette; ponctuation nulle; poils longs, caducs sur le disque, mais le plus souvent envahissant tout le prothorax, dressés, enchevêtrés, noyant tous les contours, rendant mate toute la surface. Élytres variables, mais généralement très ventrus, très étranglés à la jjase, très acuminés au sommet, leur plus grande largeur au 1" tiers ; repli humerai assez long, très saillant, bordé d'une gouttière large et profonde, ne se prolongeant guère sur le disque, ])arfois en- tière jusqu'à réeusson, mais parfois aussi linntée par un faible vallon- nemeiU humerai formant une vague dépression intermédiaire; un{'iroit sillon juxta-scutellaire se prolonge en une gouttière juxta-suturale plus ou moins longue et accentuée; ponctuation très grosse, superficielle, serrée, très variable; poils jaunes, fins, semidressés, courts et peu l."{8 .1. Croissandeal", serrés., Dessous brun, anus un peu plus clair; métasternum c un peu plus déprimé que Q entre les hanches postérieures. Europe, surtout orientale. 28. E. hirticollis (tlg. 320, 321) Illiger, Kaef. Pr., I, p. 292. — mbtilis Grinimer., Steierm., 1841, p. 37. — fiinetarius Chaud., Bull. Moscou, 184o, III, p. 189. — sanguinlpennis (fig. 322) Reitter, Best.- Tab.. V, 1881, p. 137. —confusus Bns.,Ann. Soc. ent. Fr., 1861, p. 598. Moyen , noir, élytres noirs , bruns ou rouges , exactement conformé comme le précédent. Aucun caractère anatomique ne distingue rutilipennis de hirticollis. La forme oscille, pour les deux espèces, entre les fig. 321 et 322 aussi bien pour le protborax que pour la tète et les antennes. Tout au plus peut-on constater que rutilipennis est plus grand, tou- jours \entru, à élytres toujours rougeâtres; que confusus, type des exemplaires alpins et des hautes altitudes, est toujours noir, presque toujours à prothorax subparallèle et à élytres moins ventrus (fig. 323); mais que, par contre, hirticollis oscille du plus étroit au plus large, qu'il passe du noir ou rouge vif [simguinipennis], les pattes seules parfois rouges {fimetarius),e{ qu'il n'atteint que bien rarement la taille des petits rutilipennis. Enfin, lorsqu'on dépile les prothorax, on s'aperçoit que bien peu res- tent siibparallèles et qu'ils doivent, le plus souvent, cette apparence aux bourrelets de poils ; la plupart sont fortement rétrécis de la base au sommet (fig. 320). lien est ainsi, du reste, de toutes les espèces très répandues. Toutes celles que nous possédons en grand nombre nous ofTrent des fiuctua- tions extraordinaires. En somme, à nos >eux, hirticollis et confusus sont synonymes et rutilipennis lui-même ne doit être considéré que comme une var. ninjor. Europe, surtout occidentale. Groupe VI. Le groupe suivant est, contrairement au précédent, extrêmement homogène. Les espèces qui le composent, quoique nettement distinctes, revêtent un faciès particulier, un ensemble de proportions d'une re- marquable solidité. Si parfois, chez une espèce ou deux, la taille pré- sente des écarts relativement considérables, on ne relève pas de ces MDinxjidphii' (les Sriifliiiti(')}i(hu>. 139 lluclualioiis partielles, (lui déroutent le déterminateur, comme dans les groupes précédents. D\-ii)(ird les antennes, quoique généralement un peu plus courtes, à articlt's un peu plus ramassés chez Ç, n'ofl'rent aucune dillerence no- table d'un sexe à l'autre, 'et si les ditlerentes parties du corps varient d'une espèce à l'autre, tous les exemplaires d'une même espèce, à part la taille, sont à peu près identiques. La détermination est très facile. On est d'autant plus surpris de cette solidité que ce groupe comprend trois espèces extrêmement répandues, et, malgré le grand nombre d'exemplaires qui nous sont passés sous|les yeux, nous n'avons cons- taté qu'une très faible distance entre les extrêmes d'une même espèce, à de rares exceptions près que nous signalons, du reste, dans les des- criptic>ns. i'i). E. Wetterhalli (lig. 329) Gyll., Ins. suec, III p. 683. — qm- ilrntus Miill., Mon. der Ameis., iSii, p. 189. — hirtus Sahlberg, Ins. Kenn.. I, p. 97. Moyen, subparallèlc. très convexe, brun, massue des antennes et cuisses brunes ou rouges, base des antennes et tibias rouges; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, subsphérique. moins large ({ue le prothorax, très con- vexe; front légèrement déprimé en avant; ponctuation nulle; poils jaunes, fins et clairsemés sur le disque, longs et écartés sur les joues; yeux gros, peu saillants. Antennes normales, rouge unicolore. ou à massue brune, longues comme tête et prothorax réunis; art. 1-2 oblongs, subégaux; ;{-8 longs ccnune larges ou suboblongs, égaux (8 parfois un peu plus gros); 9 long comme large ; 10 un peu plus large, subtransverse; H piril'orme, deux fois long comme 10. Prothorax un peu plus large que long, plus que la moitié des élytres, très convexe, très allaissé à la base, arnmdi à peu près en plein cintre au sonuuet, un peu étranglé du milieu à la base; les 2 fossettes ba- sales isolées, mais parfois raccordées par un sillon transversal; gout- tière et carène latérales généralement bien marquées ; ponctuation nulle ; poils jaunes, fins et couchés sur le disque, courts, épais et enchevêtrés sur les cotés et au sonuuet. Klytres ovales, plus ou moins allungés, leur plus grande largeur avant le milieu, très allongés à la base, longuement acumini'S au soiiniiel où parfois ils s'arrondissent; repli humerai assez long, très saillant, bordé d'une gouttière profonde et large, prolongée sur le dis- (pie et rejoignant parfois le petit sillon juxta-scutellaire, mais souxenl 140 J. Croissandeau. interrompue par un vallonnement formant une cm cite huméro-basale; sillon juxta-scutellaire prolongé en une gouttière, juxta-suturale très variable, mais généralement courte, divergente et obsolète ; ponctuation très fine, peu serrée , imperceptible ; poils jaunes, courts, lins et assez serrés. • Dessous brun, anus plus clair, sans caractère sexuel apparent; ti- bias antérieurs c5 dilatés et arqués au sommet. Tibias postérieurs c5 fortement arqués au sommet. Europe, Caucase, Asie Mineure. 30. E. intrusus (lig. 328) Scbaum, Germ. Zeits., V, p. 470. — nbdituK Coq., Ann. Soc. ent. Fr., 1860. p. 148. — Schauiiii Lucas, Expl. scient. Alg., p. 132. — iritoinus Ksw., Ann. Soc. ent. Fr., 18-)1, p. 400. Identique au précédent. Ne s'en distingue que par la taille plus petite, les élytres souvent rougeàtres, la forme souvent trapue, jusqu'à atîecter la forme de la lig. 330, et enfin par les tibias r? courbés et cintrés, mais non dilatés (patte droite de la fig. 328). Les tibias posté- rieurs du J ne sont pas courbés. Europe méridionale, Afrique septentrionale. 31. E. turcomanus (lig. 334) Rttr., Wiener Ent. Zeitung.. 1891, p. 141. Petit, rouge foncé, élancé, arrière-corps large, très convexe, massue des antennes brune, tige et pattes rouges, palpes et tarses jaunes. Tète grosse, subsphérique, très convexe, à peine moins large que le protborax; front étroitement impressionné en avant; lisse et glabre dessus: une petite touffe de poils jaunes sur les joues; yeux petits, à peine saillants. Antennes grêles, à massue forte, carrée ou subtransverse, I/o plus longues que tète et protborax réunis; articles 1-2 subégaux, 1 1/2 fois longs comme larges; 3-8 oblongs, égaux (8 un peu plus gros, mais parfois raccourcis et monoliformes); généralement long comme large, gros, un peu étranglé à la l)ase ; 10 carré, à angles plus ou moins ar- rondis; 11 piriforme, pas tout à fait long comme 10. Protborax plus long que large, très convexe, parallèle de la base au milieu, de là vigoureusement rétréci jusqu'au sommet en ogive arron- die; les 2 fossettes basales relativement grandes, gouttière latérale in- sensible, carène latérale arrondie ; ponctuation nulle ; poils jaunes, très fins et courts sur le disque, un peu plus longs sur les côtés et au sommet. Élytres en ovale pur, très rétrécis à la base, largement acuminés Monographie des Sniiluiaeniilde. 141 au somuiot, très convexes; repli humerai assez long-, très saillant, l)orclé d'une gouttière large et profonde, interrompue vaguement avant l't'paule par un vallonnement insensible formant une cuvette huméro- hasale. séiiarèe de l'écusson pnr un sillon juxta-scutellaire prolongé m une gouttière juxta-suturale très courte, absolète et divergente; ponctuation extrêmement Une et serrée: poils jaunes, lins, courts et serrés. Dessous rouge unicolore, sans caractère sexuel apparent. Turkestan occidental. 32. E. pyrenaeus (fig. 330) Xambeu, Revue d'Ent., 1889, p. 241. Très petit, brun-rouge, très élancé, subparallèle; massue des an- tenues brune, tige et pattes rouges; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, subcarrée, très convexe, à peine moins large que le pro- thorax ; front largement impressionné ; lisse et glabre sur le disque ; une petite toulïe de poils jaunes sur les joues; yeux petits, à peine sail- lants. Antennes normales (type 312), longues comme tète et prothorax réunis, à massue nettement détachée: art. 1-2 1/2 fois longs comme hirges; 3-8 à peine oblongs, subégaux; 9 plus gros, carré; 10 un peu |)lus gros que 9, subtransverse ; 11 piriforme, élancé, environ 2 fois long comme 10. Prothorax parallèle, long connue large, parallèle de la base au mi- lieu, de là arrondi en plein cintre: les 2 fossettes basâtes isolées, le prolongement du disque parfois interrompu par un lin sillon transver- sal; gouttière et carène latérales nettement creusées; ponctuation nulle; poils jaunes dressés et enchevêtrés sur les côtés et surtout au sommet. Elytrt's allongés, ovales, peu étranglés à la base, longuement acu- iiiini's ni ogi\e arrondie, régulière, leur plus grande largeur vers le niiliiMi, très convexes; repli humerai très court, insensible, bordé d'une gouttière obsolète et courte, séparée de l'écusson par un sillon juxta-scutellaire prolongé en une gouttière juxta-suiurale droite et longue; ponctuation extrêmement fine et serrée, bien visible; poils jaunes, lins, courts et serrés. Dessous rouge, anus un peu plus clair, sans caractère sexuel apparent. Pyrénées-Orientales. 33. E. africanus (lig. 333) Croiss.. Ann. Vv.. 1894. Hull.. p. 8S. Très pelil, i)run. élancé, arrière-corps largi', très convexe; pattes et antennes rouges, palpes et tarses jaunes. 1^ J. Croissaxdeau. Tête grosse, subsphérique, presque aussi large que le prothorax, très convexe; front dt'primé; ponctuation nulle: poils jaunes, excessi- vement lins et courts sur le disque, plus longs sur les joues; yeux pe- tits, à peine saillants. Antennes grêles. I/o plus longues que tête et protliorax rt'unis, à massue nettement détachée; art. 1-2 deux fois longs comme larges: 3-8 oblongs, suhégaux; 9-10 subsphériques ou carrés; 10 piriform(?, long comme 9-10 réunis. Prothorax subparallèle, arrondi en plein cintre, très convexe; les 2 fossettes basales isolées; carène médiane continue; gouttière et ca- rène latérales bien marquées ; ponctuation nulle ; i)oils jaunes, très fins et courts sur le disque, plus longs et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres en ovale pur, leur plus grande largeur au milieu, assez for- tement étranglés à la base, acuminés en ogive au sommet; repli bu- UK'ral court et saillant, bordé d'une gouttière limitt'e à l'épaule par un vallonnement formant une cuvette huméro-basale séparée de l'écusson par un sillon juxta-scutellaire prolongé en une gouttière juxta-suturale longue et obsolète; ponctuation nulle; poils jaunes, fins, courts et assez serrés. Dessons rouge unicolore, sans caractère sexuel apparent. Algérie, Maroc. 34. E. Peyroni (lig. 331, 332) Reitter, Best.-Tab., X, 1884, p. 33. Très petit, ventru, avant-corps étroit, arrière-corps large, très con- vexe, brun, massue des antennes brune, tiges et pattes rouges: palpes et tarses jaunes. Les immatures sont testacés, à antennes concolores. Tète grosse, très variable, toujours plus étroite que le prothorax, les deux extrêmes (fig. 331 et 332) ; front impressionné ; très convexe, lisse; une touffe de poils jaunes sur les joues; yeux gros, généralement peu saillants. Antennes grêles, 14 environ plus longues (pie tète et protliorax réunis; art. 1-2 1/2 fois longs comme larges; 3-8 oblongs, subégaux; 9-10 gros, plus longs que larges, à coins arrondis, grossissant progres- sivement; 11 piriforme, allongé, moins long que 9-10 réunis. Prothorax variable, plus long que large, à peine plus large à la base que la moitié des éh très, subparallèle, arrondi en plein cintre au som- met, très convexe; les 2 fossettes basales presque toujours réunies par un petit sillon transversal; gouttière et carène latérales nettes; ponc- tuation nulle; poils jaunes, fins et courts sur le disque, longs, enche- vêtrés et touffus sur les côtés et au sommet. Monogyaphii' des Snidinaonidac 143 Élytrcs trrs vcntriis, \;iri;ilil('s. Unir plus gnindo largeur au milieu, très convexes; repli humerai long et très saillant, bordé d'une goullirre profonde et large, limitée le plus souvent, avant l'épaule, par un val- lonnement vague formant une cuvette huméro-basale séparée de l'e- cusson par un sillon prolongé en une gouttière juxta-suturale courte, divergente, obsolète; ponctuation nulle: puils jaunes, tins, courts et serrés. Dessous de la couleur du dessus, anus plus clair, sans caractère sexuel apparent. Syrie. Groupe VII (Tetrameliis). Ce groupe. le plus considérable de tout le genre, si nous considérons le nombre des espèces qu'il contient actuellement, mais que nous avons singulièrement réduit, ne devrait, d'après les auteurs, comprendre que des espèces dont le prothorax est de la largeur des élytres à leur base. Cette définition n'est rien moins que scientifique, puisque, rigoureuse- ment, les élytres se rétrécissent à leur base de façon à correspondre juste avec la base du protliorax. Tout au plus aurait-on pu dire : es- pèces dont les élytres sont très étroits et très allongés, à épaules effa- cées. Mais, on en conviendra, ce genre de di'linilion peiU tout au plus trouver sa place dans une description complète et ne saurait même tenir lieu de caractère rigoureusement spécifique. II est juste d'ajouter que les monograplies, dans leurs coupes, n'at- tachent parfois qu'une importance secondaire à ces distributions essen- tiellement pro^ isoires et factices. Le but (pi'ils poursuivent, c'est la détermination ra])ide et le meilleur moyen d'y arriver, c'est la subdivi- sion. Pourvu (pie celle-ci soit claire, (prim|iorte si les caractères indi- qués sont scientilicpu's? Si la couleur, par exemple, offre une lixité suffisante, ce sera un des meilleurs guides: mais ce serait aller troj) loin de créer un genre, même un sous-genre sur la couleur. Kh bien, il en est ainsi du caractère séparatif adopté, parM.de Saulc\ d'abord et consacré ensuite par M. Reitter. pour les deux grandes sec- tions, Euronnus et Tetmmelns. Il pouvait suffire alors qu'on ne con- naissait (pi'une trentaine d'espèces européennes. Il n'en est plus ainsi aujourd'hui. Nous ne supin'imerons cejiendant pas les Tetrainclas. Provisoirement cette coupe, si fragile (prcllf soit, ré|iondant à un besoin, nous la con- serverons, en modifiant son signalement et nous dirons : Les Tetni- mi'lus se distinguent des Eucomius in sp. par leur forme étroite et acu- 144 J. Croissaxdeau. minée; lours (•|)aule3 oiïacéos; leurs élytres extrèinemenl convexes, ;i suture accentuée; leur repli humerai court, cintré eu dedans, tout au plus droit, jamais divergent, toujours relié au disque; les cuvettes ba- sales nettement délimitées et presque toujours entières de l'épaule à l'écusson; leurs antennes à massue indistincte; leurs yeux très petits et souvent nuls et enfin le métaslernum toujours sexuel. Nous pourrions ajouter (pie les o*^ et 6'= segments, le 5« surtout, sont beaucoup plus grands que chez les Ëuconnus in sp. Mais si ce caractère est très nettement accentué dans les grandes espèces, oblougus, Pandellei, pubicoUis,elc., il s'atténue singuUèrement chez les petites espèces. S'il était constant, il suffirait seul. Mais, outre qu'un caractère du dessous ne peut rendre, au point de vue de la détermi- nation, que des services bien restreints; il est, comme tous les autres, des plus flottants. Ce groupe, comme nous le verrons par les descriptions, n'offre pas, au point de vue des caractères spécifiques, la consistance des précé- dents. Aussi a-t-il donné naissance à une foule d'espèces inutiles, dé- crites un peu trop hâtivement sur des exemplaires isolés et basées sur des fluctuations infinitésimales que les matériaux postérieurement re- cueillis sont venus contredire. Nous serons donc obligé, pour justifier nos suppressions, de procéder par groupements secondaires aboutissant à la réunion des espèces ana- lysées, ou d'une partie seulement. Les trois premières espèces de Tetromelus, les plus grandes, sont extrêmement affines. On ne saurait les justifier que sur dés exemplai- res triés avec soin, pour bien marquer les limites extrêmes. C'est ce que nous avons fait pour nos dessins, oblongm (fig. 3o7), Pandellei (tig. ;îo8) et Gredlen [iig. 3o9). A première vue, à un grossissement considérable, nous ne relevons déjà que des dilïérences bien peu accentuées. 3o7 ne diffère de 358 que par la longueur du prothorax et 3o8 de 3o9 que par la longueur des an- tennes. Or ce sont deux caractères flottants. Les Gredleri types de la coll. Reitter ont tous été capturés ensemble, au même endroit, le même jour. Mais nous avons des centaines de Pandellei et d'oblonyus pris à des endroits di Ile rents, en des saisons ditlérentes et à des dates fort éloignées. Or, si les Gredleri (une vingtaine environ) sont tous de couleur uni- forme, brun-rouge unicolore, nous constaterons que les Pandellei et fes oblongus varient du brun-noir au rouge. Tout ce que nous pouvons noter, c'est ([ue les brun foncé sont communs chez le iiremier et rela- tivement rares chez le dernier. Il est donc bien difficile d'attacher ici Monoiiriiphie des Scydiitacnidae. lio une importance spt'cil'Kiiio à ce caractère, ('tant donné qu'il est soumis a (les inlluenees climatériqiies et g(''olog:i(ines incontestables. C'est ainsi (]uc nous avons constat('' que les captiuvs printanières étaient g('néra- Icmciil moins ci:»lorées que celles du plein été, pour tous les Scudmne- niddc. D'autre part, si le [trotlKtrax: iViddoiKjun est parfciis plus l(»ng quo large. suhparalU'le. cette forme est relativement exceptionnelle; prestpic toujours il s'alîaisse eu s'élargissanl au sonmiet. comme tous les Kucon- ims, et devient nettement cordiforme. C'est alors (juc le point culmi- nant du dis(juc se rapproche de la base, celle-ci s'alTaise et la carène médiane, prolongement du disque entre les fossettes basales, s'elTace et s'interrompt. Tout ce que nous pouvons constater, c'est que nous n'avons ren- contré le prothorax plus long (pie large (fig. .3o7j que chez oblongus et peu souvent. Nous croyons donc devoir considérer ce caractère comme négligeable. Les antennes ne sont pas plus solides, c? elles sttnt toujours plus longues que 9 et varient chez ohloiujus et Grrdleri de la massue carrée u à la transverse 9. Cliez /'r/«//f//^7' elles sont plus grêles et varient du suboblong c? au subtrans^erse ç. Enlin chez Credlcri la tige se rac- courcit parfois jusqu'au subcarré. Mais à un grossissement de 300 dia- mètres, on constate que pas une seule antenne ne ressemble exacte- ment à une autre, même chez le même insecte. En somme, si nous avons choisi pour nos dessins 3 exemjilaires bien distincts, nous aurions pu en choisir 3 absolument identiques. Comment établir des espèces nettement tranchées dans de telles con- ditions? Comment s'étonner que pendant de longues années on ait considéré oblongus et Pnndellei comme espèces distinctes, pour les r('unir ensuite et les séparer à nouveau? Nous ne cro\ons pas (le\oir nous appesantir sur la petite can'iie sé- |)arative des cuvettes élytrales, ce caract('re étant des plus lloitants dans tout le genre. Notre opinion, tout en mainlcnaiil provisoirement l'diidcllci conuiu^ esp('ce, est (pie c'est tout simplement une ^ariété (["obloïKiiis. (iredleri devrait descendre du r(jle de v;iriété à celui de simple race locale. 3o. E. oblongus (fig. 358) Sturm, Ins., XIII. p. 3o, pi. :2()2, lig. C. — Gredlcri Rttr., Best.-Tab., V, 1881, p. 138. Très grand, très élancé, très convexe, brun ou rouge, pattes et an- tennes rouges; palpes et tarses jaunes. Tète variable, subspli(''ri(iue. raboteuse, tW'S convexe; front l'orte- Ann. Suc. Elit. Kr., lxvii, is;»8. 10 146 J. Groissandeau. mt'iil (h'-priiiir: iionctualion nulle; poils jaunes, longs, laineux, en touiïe sur les joues; yeux petits et [teu saillants, un peu plus gros c5; vertex parfois sillonné. Antennes normales, 1 o plus longues que tète et prothorax réunis ; article 1-2 1 1/2 fois longs comme larges; 3-6 plus minces, oblongs, subégaux; 7 un peu plus gros «lue 6; 8-10 longs comme larges o", subtransverses et même transverses ç, grossissant progressivement; 11 piriforme, élancé, 1 12 fois long comme 10 (types 339, 340). Prothorax cordiforme, variable, plus long que large ou long comme large et alors dilaté de la base au premier tiers antérieur où il s'ar- rondit en plein cintre, très convexe ; les 2 fossettes basales profondes, oblongues, séparées par une carène entière ou interrompue par un sil- lon transversal; gouttière et carène latérales bien marquées; ponctua- tion nulle; poils jaunes, tins sur le disque, plus longs et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ovales, longs, étroits, très étranglés à la base, longuement acuminés au sommet, leur plus grande largeur avant le milieu, très conA'exes; repli humerai court, tranchant, cintré en dedans, relié au dis(|ue, bordé intérieurement d'une cuvette profonde et courte, rejoi- gnant l'écusson, possédant très rarement une vague carène séparative ; sousTécusson une petite dépression juxta-suturale ; ponctuation nulle; poils jaunes, longs, laineux, assez serrés, caducs sur le disque. Dessous rouge plus ou moins foncé, abdomen plus clair; métaster- num (5 profondément excavé, parfois dans toute sa longueur, o'- et 6® segments beaucoup plus longs que les autres (lig. 343). Illyrie, T\rol. V. Gredleri (lîg. 3o8). — Identiqui' à oblongus pour la couleur, mais prothorax toujours long comme large et antennes à massue car- rée (5 et transverse ç. Simple race locale, Tyrol : Bozen. 36. E, Pandellei (fig. 359) Fairm. — Reitt., Wiener Ent. Zeit., 188o, p. 82. A première vue, identique au précédent. Ne s'en dislingue que par les caractères suivants : 1° La couleur presque toujours brune. 2° Le vertex presque toujours subsillonné. 3*' Les antennes plus grêles, 14 plus longues que tête et prothorax réunis, à massue flottant entre un peu oblong â (type 338) et carré ç (type 339). MoHCKjrdpluc (1rs Sri/dntacuidap. 147 4" Li's ciivollos basalos dos t'iytres presque toujours partagées par une carène juxta-scutellaire plus ou moins vague. Pyrénées centrales et orientales. 37. T. pubicollis (lîg. '.m à .'{(iS) Millier, Mon. der Ameis., 18âi, p. 197. — Schioedtei Ksw ., Ami. Soc.Ent. Fr., 18ol, p. 398. — ncmnirm Saulcy, Reise Span., 1870, p. 92. — disthujuendus Saulcy, Reise Span., 1870, p. 91. — laticeps Saulcy. Reise S()an., 1870, p. 91. — Piorhnrdi (Saulcy. — inies (Saulcy). (îrand ou inoyen, très variable, très convexe, arrière-corps large, trapu (lîg. 362) ou élancé (lig. 366); avant-corps plus ou moins étroit; l»riuiou rouge plus ou moins foncé: antennes et pattes rouges: palpes et tarses jaunes. Tête variable, subsphérique ou subiriangulaire: front déprimé en avant plus ou moins profondément, atlectant plus ou moins le crâne. |)arfois raboteuse (fig. 366); ponctuation nulle; poils jaunes, fins et courts sur le crâne, plus longs et touiïus sur les joues; yeux petits, très variables, rarement saillants. Antennes normales, un peu plus longues que tète et prolhorax réu- nis, à massue indistincte de o articles: 1-2 1 12 fois longs comme larges; 3-6oblongs, subégaux (3 presque toujours un peu plus long); 7 un peu plus gros que 6, subsphérique; 8-10 subcarrés a (typ<' 339) ou trans\ erses Q (type 340), grossissant progressivement; il piriforme, trapu: l 1 2 fois long comme 10. Prothorax très variable, plus long (jue large et subparallèle (lig. 368] ou long comme large, plus ou moins cordiforme (fig. 363) et même (lig. 220) très convexe, à base alTaissée: les 2 fossettes basales presque toujours reliées par un petit sill(Mi transversal; gouttière et carène la- térales lieu accentuées; ponctuation nulle; i)oils jaunes, fins et courts sur le (listjue, plus longs, ()lus ('pais et enchevêtrés sur les côtés et au soimnet. Klytrcs ovales, plus ou moins ventrus, leur plus grande largeur a^anl le milieu, très convexes; repli humerai court, étroit, cintré li'- gi-rmicnt en dedans, relié' au distpie. bordi' d'une cuvette profonde allant de l'épaule à Pécusson. nettement déliuntée. refiétant rarement une petites carène juxta-scutellaire très vague; très rarement une faible trace de gouttière juxta-suturale; ponctuation nulle, parfois perceptible , mais très superficielle; poils jaunes, fins, courts et serrés. Dessous de la couleur du dessus, abdomt-n plus clair; métasternuni C? excavé (fig. 343). lùuope médiane. 148 .1. Croissandkal". V. ScHiOEDTEi. — Identiqiio ;iu typo, mais à tiMe extrèmemenl varia- ble, toujours élancé et moins trapu, tlottant entre le rouge-jaune foncé et le testacé. Pyrénées, Espagne et Portugal. Nota. — distinct us Tourn., des Alpes suisses, a été réuni à Schioed- tei. Mais c'est un Neuraphes mbicundus. Schiordtei reste donc une es- pèce pyrénoeo-ibérique. 38. E. Bedeli (fig. 361) Reilter, Best.-Tab., X, 1884, p. 'i'S. — par- viceps (Saulcy). Grand, rouge foncé unicolore, allongé, très convexe; avant-corps étroit; palpes et tarses jaunes. Tète étroite, subsphérique ou subtriangulaire, aplatie sur le front et même le crâne, très convexe sur le vertex , glabre, lisse, une touffe de poils jaunes sur les joues; yeux petits. Antennes normales, à massue forte, identiijues à Schiocdtei. Prothorax très variable, très cordiforme, dilaté de la base au pre- mier quart antérieur, arrondi au sommet du plein cintre à l'ellipse surbaissée, généralement plus long que large; les 2 fossettes basales isolées par une carène entière, assez large, à sommet tranchant très peu sensible; gouttière et carène latérales assez nettes: ponctuation nulle : poils jaunes, tins, écartés sur le disque, épais, forts, dressés et enchevètiés sur les côtés et au sommet, noyant tous les contours. Élytres très allongés, étroits, leur plus grande largeur avant le milieu, très étranglés à la base, longuement acuminés au sommet, très convexes; repli humerai court et étroit, cintré en dedans, relié au disque, bordé d'une cuvette courte, large et profonde, allant de l'épaule à l'écusson, nettement déhmitée; [lonctuation forte, mais extrêmement superficielle, rendant la surface un peu raboteuse; poils jaunes, fuis, courts et serrés. Dessous de la couleur du dessus, abdomen plus clair; métasternum c5 profondément excavé (tig. 343). Alpes-Maritimes : Saint-Martin- Vésubie, laBollene. Observation. — Cette espèce remplace dans les Alpes le Schiocdtn des Pyrénées. 31). E. pravus (fig. 362) Ettr., Deuts. ent. Zeits., 1884, p. 54. Cette espèce, propre à la Grèce, et dont les types sont au nombre de )lo)>(ujra})hi(' dfs Sniilinaciiiildc. 149 cinq pris ensemble, no diffère de Scliionltri et liedcli que [kw un carac- tère, nettement tranché il est vrai. Le [)rotliorax est très étroit, donc plus long que large, suhparallMe. dilaté légèrement de la base au premier quart antérieur, de là arrondi en plein cintre au sommet, en un mot identique, à la largeur près, au protliorax de iicddi. La hase est semhlahle à la fois à celui-ci et à Srliiiu'iltei, la carène médiane étant continue connue Bfdrli, mais non tranchante. Les antennes longues et grêles sont exactement du type L. Les ar- ticles de la massue c? sont un peu plus longs que 9 , mais ceux-ci ne dépassent pas le subcarré, quand ils descendent jusqu'au transverse chez Brdeli. Enfin l'article 7 reste étroit et ohlong; hi massue, par le fait. n"est que de 4 articles. Mais, vu la mobilité de tous ces caractères, il est permis de supposer que de nouveaux matériaux modiheront sensiblement ces données premières. Le métasternum (5 est profondément excavé, comme Bedeli{tig. 343). La tète est variable chez Bi'dcli. mais plus encore chez pninis; notre dessin représente la plus large, q. 40. E. transsylvanicus (lig. 377) Saulcy, Verh. des >'at. Ver. Brunn. 1877. [i. 14. Taille au-dessus de la moyenne, brun ou brun-rouge, élancé, avant- corps étroit, arrière-corps large, très convexe; palpes et tarses jaunes. Tète petite, variable, beaucoup plus étroite que le prothorax, très convexe, surtout en arrière (fig. 3o01 ; front déprimé, parfois creusé; ponctuation nulle; poils jaunes, courts et tins sur le crâne, plus longs, eu toulTe sur les joues; yeux petits. Antennes normales, 14 c5 1,5 Ç plus longues que tète et prolliurax réunis, à massue indistincte de o articles; 1-2 près de 2 fois longs Comme larges; 3-6 oblmigs, subégaux (3 un peu plus lon^): 7 plus gros(|ue (5, subsphéri(pie; 8-10 subcarrés c5, transverses Ç, grossissant progressivement; 11 piriforme, long comme 9-10 réunis (types 339, 340J. Prothorax plus long que largr, cordifornir. très couaoxc, dilaté de la base au l'"'" tiers ou au 1'^' quart anti'-rieur, de là arrondi en ogive ou en plein cintre; les 2 fossettes basâtes reliées parun sillon transversal; gouttière et carène laté-rak'S dilïuse<: |)onctuation nulle, poils jaunes, lins et serrés sur le disque, plus longs el plus é|)ais sur les côtés e( au sommet. Élytres ovales, allongés, leur [ilus grande largeur au l"'.' tiers anté- 150 J. Croissaxdeau. térieur, très étranglés à la base, longuement acuminés au sommet, très convexes; repli humerai court, étroit, cintré en dedans, relié au disque, bordé par une cuvette basale courte et profonde allant de l'é- paule à l'écusson, nettement délimitée; ponctuation nulle; poils jaunes, lins, courts et serrés. Dessous rouge unlcolore; métaslernum rj excavé peu profondt'- ment (tig. 34o). Transylvanie, Carpathes, Banal. 41. E. subterraneus (lig. aïO) Rttr., Deuts. ent. Zeits.. 1881. p. 212. Petit, très élancé, avant-corps étroit, arrière-corps large, très con- vexe, rouge clair unicolore ; palpes et tarses jaunes. Tête petite, à peu près de la largeur du prothorax, plus longue ([w large, très convexe; front légèrement déprimé en avant, tubercules juxta-antennaires saillants; ponctuation nulle; poils jaunes, excessive- ment courts et fins sur le crâne, plus long sur les joues; yeux poncti- formes, invisibles du dessus. Antennes normales, 1 o plus longues que tète et prothorax r('unis, article 1-2 près de 2 fois longs comme larges; 3-6 oblongs, subégaux (3 un peu plus long) ; 7 plus gros que 6, subsphériques (5, subtrans- verses Ç, grossissant progressivement: 11 piriforme 1 1/2 fois long comme 10. Prothorax très étroit, beaucoup plus long que large, suliparalléle, dilaté de la base au 1"' quart antérieur, delà arrondi en ogive , très convexe; les 2 fossettes basales peu profondes, reliées par un fin sillon ; gouttière et carène latérales insensibles; ponctuation nulle: poils jau- nes, courts et fins sur le disque , plus longs et plus épais sur les côtés et au sommet. Élytres très allongés, leur plus grande largeur vers le milieu, très étranglés à la base, longuement acuminés au sonnnet, très convexes ; repli humerai court, droit, peu saillant, non relié au disque, bordé d'une gouttière obsolète se poursuivant sur le disque et se perdant à la base dans une cuvette très courte, très peu visible, ne consistant, pour ainsi dire, que dans la déclivité de Télytre; ponctuation nulle; poils jaunes, courts, fins et serrés. Nota. — Un des 3 exemplaires typiques a cependant les cuvettes l)a- sales un peu plus longues et vaguement délimitées au sommet. Dessous rouge clair, anus testacé ; métasternum d faiblement excavé, Dalmatie. Monographie des SciidiiKienidae. loi 42. E. microcephalus (lig. 376) Rttr. , Deuts. ont. Zcits., 1881, p. 211. Taille au-dessous de la moyenne, rouge unicoloro, élancé, avant- corps étroit, très convexe; palpes et tarses jaunes. Tète petite, plus longue (|ue large, suhtriangulaire. à vertex saillant (lig. li.oO); front déprimé; ponctuation nulle; poils jaunes, très lins et courts sur le crâne, épais et longs sur les joues ; yeux très petits. Antennes robustes, 1/4 (5 I/o ç plus longues que la tète et le pro- thorax réunis, à massue distincte de 4 articles o", indistincte de o articles $ : 1 - 2 1 2 fois longs connue larges : 3 oblong ; 4 - (> subcarrés ; 7 carri' c5, subsphérique Q, un peu plus gros; 8-10 coupés droit à la base, ar- rondis au sommet, carrés c?î subtransyerses Q , grossissant progres- sivement; 11 piriforme, 1 12 fois long comme 10 (type 341). Prothorax plus long que large, variable, légèrement ccirdiforme, di- laté de la base au l'"'" tiers antérieur, de là arrondi en ogive, très con- vexe: les 2 fossettes basâtes petites et peu profondes, relit-es par un sil- lon ; gouttière et carène latérales nettes, ponctuation nulle ; poils jaunes, assez longs, dressés et enchevêtrés aussi bien sur le disque que sur les côtés et au sommet. Élytres ovales, allongés, leur plus grande largeur au l"""" tiers anté- rieur, étranglés à la base , longuement acuminés au sommet : repli hu- merai court, étroit, cintré en dedans, relié au disque, bordé d'une cu- vette profonde, cimvergente et prolongée en une gouttière juxta-su- turale large et obsolète, aplatissant le disque; ponctuation nulle; poils jaunes, courts, fins et serrés. Dessous de la couleur du dessus, abdomen parfois un peu plus clair; mt'tasternum o à peine excavé (lig. 345) parfois simplemeni aplali. Seg- ment anal d profondément fovéolé. Dalnialic méridionale, Croalie, Carniole. 43. E. nikitanus (lig. 3o7) Rttr., Deuts. ent. ZeKs., 1881, p. ol2. Moyen, rouge unicolore, très élancé, très convexe, avant-corps très étroit; palpes et tarses jaunes. Tête étroite, plus longue ipie large, subtriangulairc, peu convexe, raboteuse: front fortement et longucmenL déprimé: ponctuation nulle; poils jaunes, lins sur le disfpu', |)lus épais et toull'us sur les joues; \eux très petits. Antennes robustes, 1 .") plus longues que tète et prolliorax réunis, à massue distincte de o articles ou indistincte de 6 articles; 1-2 H 4 fois longs connue larges; 3-o égaux, longs comme larges, à coins arrondis; lo2 .1. Crûissandeau. 6 semblable, plus gros; 7 -10 transverses, grossissant progressivement; H piriforme, 2 fois long comme 10 (type 342). Protliorax plus long que large, nettement cordiforme, très étranglé à la Ijasc, arrondi régulièrement au sommet (la tig. 356 représente le plus accentué), très convexe; les 2 fossettes basalespeu profondes, re- liées par un sillon; gouttière et carène latérales vagues; ponctuation nulle ; poils jaunes, longs, rares sur le disque, épais et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ovales, allongés, leur plus grande largeur avant le milieu, très convexes; repli humerai court, étroit, cintré en dedans, relié au disque, bordé d'une cuvette basale courte, profonde, convergente, net- tement délimitée ; sous Técusson une faible trace d'alTaissement suturai assez long et étroit; ponctuation assez forte, mais très superficielle; poils jaunes, fins, courts et serrés. Dessous de la couleur du dessus, anus un peu plus clair. Nota. — Les deux exemplaires types ont le métasternum assez forte- ment excavé, sur la moitié de sa longueur seulement, en cuvette ronde, acuminée faiblement au sommet (tig. 346). Or nous verrons, dans le groupe suivant, que les deux sexes ont le métasternum déprimé, les (5 longuement et plus profondément (fig. 345). Nous trouvons-nous en présence de deux 9 comme le feraient supposer les antennes? Monténégro. 44. T. Reitteri (tig. 369 à 375) Saulcy, Verh. d. Nat. Ver. Bninn, 1878, p. 141. — longulus Halhh., Pub. Mus. Roveretto, 1890, p. 5. — dorotkanus Rttr., Deuts. ent. Zeits., 1881, p. 213. — argostolius Reitt., Deuts. Ent. Zeits., 1884. p. 114. v. mnjor. — T/to;;n////: Reitt., Verh. d. k. k. zool. bot. Ges. Wicn. 1881, p. 211. — /i/raws/ Reitt., Verh. d.k. k. zool. bot. Ges. AVien. 1880, p. 512. — Brenskeauus Reitt., Deuts. Ent. Zeits., 1884, p. 54. Moyen, rouge ou testacé, très variable de taille, plus ou moins élancé, avant-corps étroit, très convexe; palpes et tarses jaunes. Tête variable, plus étroite que le prothorax, subsphérique, parfois suboblongue, plus ou moins déprimée en avant et môme creusée ; ponc- tuation nulle: poils jaunes, excessivement lins et courts sur le disque, plus longs et toutïus sur les joues; yeux très petits, souvent nuls. Antennes grêles 1/4 c5, 1/5 Ç plus longue que tète et prothorax réu- nis; article 1-2 1/2 fois longs comme larges; 3-6 oblongs, subégaux, raccourcis Ç; 7 plus gros que 6, mais très variable, oblong (5, sul- sphériqiic Ç: 8-10 longs comiiie larges ô" (fig. 339), subtranverses ou Monographie (Irs Scijilmdcn'uldc. lo3 Iransvorsos Ç (fig. 340), grossissant progivssivoment; 11 piritoniu', 2 fois o'. \'^2 lois $ long conimo 10. Prothorax très variable, toujours plus long que large, passant du subconiquo (tig. 370) au nettement cordiforme (lig. 373), très convexe; les 2 fossettes basales plus ou moins accentuées, reliées par un sillon; gouttière et carène latérales généralement vagues; ponctuation nulle; poils jaunes, lins et clairsemés sur le disque, plus épais sur les côtés et au sunuuet. Élytres ovales, plus ou moins allongés, très étranglés à la base, lon- guement acuminés au sommet où ils s'arrondissent souvent, chez ç surtout, très convexes; repli humerai court, étroit, cintré en dedans, relié au disque, bordé d'une cuvette courte et profonde. (»xtrèmemenl variable, s'ellacant parfois complètement, surtout lorsque aiqiarait la petite carène séparative (iîg. 374), mais, le plus souvent, nettement délimitée au sommet plus ou moins convergente ; très rarement sous l'écusson apparaît un vague reflet de gouttière juxta-suturale; ponctua- tion nulle; poils jaunes, tins, courts et serrés. Dessous de la couleur du dessus, anus plus clair ; métasternum creusé plus ou moins vigoureusement q (lig. 34o), aplati et même légèrement déprimé (lig. 340). Dalmatie, Grèce, Hongrie, Turquie. Caucase. 4o. E. haematicus (lig. 379 à 381) Fairm., Ann. Soc.'Ent. Fr., 1859. Bull., p. 23o. — mmcorum Fairm.. Ann. Soc. Ent. Fr., 1861, p. o79. — Llnderi Saulcy, Cal. Grenier, 1863, p. 10. — Delarouzei Hris.. Cat. Grenier, 1863, p. 10. — Martliae Rttr.. Best.-Tab., X, p. 34, 1884. — V. syriacm (Croiss.). Très petit, rouge ou lestacé. unicolore, élancé, a\ant-corps étroit, arrière-corps large, très convexe; palpes et tarses jaunes. Tète variable, toujours grosse, subsphérique, très convexe; front impressionné, ponctuation nulle ; poils jaunes, imperceptibles sur le disipie, plus longs et touffus sur les joues; yeux très petits, souvent nuls. Antennes normales, à peine plus longues (pu- tète ri prolliorax réu- nis, le |ilus Souvent à massue distincte de 4 art. ; 1-1:2 1/4 î, 1 1/2(5 fois longs connue larges; 3-6 oblongs c5, subcarrés Q, subégaux; 7 souvent égal à 6, souvent un peu plus gros; 8-10 subtransverses (5, nettement transverses Ç. grossissant progressivement; M piriforme . moins long (pie 9-10 léunis (types 339. WW) . l'rullior;i\ |ilus long que hirge, plus ou moins cordiforme, très con- ig4 J. Croissandeau. vexe; les 2 fossettes basales bien visibles en regardant à l'envers, re- liées par vni sillon ; gouttière et carène latérales vagues ; ponctuation nulle ; poils jaunes, fins et clairsemés sur le disque, plus épais et enche- vêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ovales, plus ou moins ventrus, leur plus grande largeur avant le milieu, très convexes; repli lunnéral court, étroit, généralement très accentué, cintré en dedans, relié au disque, bordé d'une cuvette pro- fonde, droite (tig. 381) ou divergente (fig. 379), étroite, rejoignant ra- rement récusson protégé par un petit vallonnement qui le renforce; ponctuation fine, parfois bien visible à un très fort grossissement; poils jaimes, fins, courts et serrés. Dessous de la couleur du dessus ; métasternum bombé 9, obsolèteraent impressionné en long c5 (fig. 345). Pyrénées, France méridionale, Grèce, Syrie. ^ojx. — Dans les innomés de la collection de Saulcy. nous avons trouvé deux exemplaires de Syrie, qui ne dilTèrent de cette espèce que par un seul caractère infinitésimal : un petit sillon juxta-scutcllaiie bien marqué, et encore est-il presque imperceptible chez l'un des deux exem- plaires. Nous les avons reproduits (fig. 386). Il nous parait impossible de baser une espèce sur un caractère si fragile, et nous les réunissons à haeinaticus provisoirement sous le nom de v. synncus. 40. E. haematodes (fig. 378) Saulcy, Heyd. Reis. Span., p. 90. Extrêmement voisin de haeuinilcm. N'endilïère que par sa taille un peu plus grande, son prothorax plus large, plus cordiforme, long comme large, ses antennes un plus fortes et un plus longues (la fig. 371 représente un 6)- à art. intermédiaires subcarrés. Nous n'avons pas rencontré d'aveugles parmi les types (3 coll. Rttr., 3 coll. de Saulcy), ni dans nos 3 exemplaires provenant de M. Reitter. Des passages permettront prolialdeiiient de ri'unir cette espèce à liae- maticus dont elle ne doit être qu'une race major. Portugal. Groupe VIII (Eueonnoitles). Les S espèces qui suivent, et qui, malgré leur affinité, semblent au- jourd'hui bien distinctes, forment un groupe d'une consistance remar- quable. Nombre de caractères, en elFet, leur sont conmiuns, et connue ils sont d'une extrême mobilité, nous sommes persuadés (pie de nom- breux matériaux permettront bientôt de les réunir plus ou miàns com- plètement. Monographh' des ^njdmdmidnc. lo') 47. E. styriacus (lig. 387} Grimnier, Stciorm. Col., 1841 , p. '.M . Polit, brun, élano'. avant-corps normal, arrière-corps largo; pattes et antennes rouges, palpes et tarses jaunes. Tète grosso, subsphérifpie, parfois subtransverse, très convexe, plus ou moins ralioleuse; front (l('|)rimé et parfois le crâne: ponetuatinn nulli', mais parfois bien visii)le: i>oils jaunes, courts et tins sur le dis- (pie. toulTus sur les joues; yeux petits, très difficiles à distinguer. Antennes normales , à peine plus longues que tète et protliorax réu- nis, à massue indistincte de o art. c5, distincte de 4 art. 9; 1-2 1 1/2 fois longs comme larges; '^^% oblongs c?- sui)carrés 9, subégaux; 7 un peu plus gros que 6, subspiiérique; 8-10 subtransverses c?. nettement transverses 9, grossissant progressivement; 11 piriforme, à pou près long comme 9-10 réunis. Prothorax variant du subparallèle (fig. ;i80) au nettement cordiforme (fig. 384), long comme large, très convexe; les 2 fossettes basâtes plus ou moins nt'ttemcnt délimitées, à carène séparative large et peu sen- sible: sillon transversal obscur; gouttière et carène latérales plus ou moins accusées ; ponctuation nulle, parfois \isible; poils jaunes, courts et clairsemés sur le distiue, épais et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ovalos. plus ou moins ventrus, passant de la lig. 384 à la tig. 387, leiu' plus grande largeur avant le milieu, très étranglés à la base, acuminés au sommet, très convexes; repli buméral court, étroit, cintré en dedans, relié au disque, bordé d'une cuvette basale profonde, très variable, tantôt entière de l'épaule à l'écusson, nettement délimi- tée (fig. 383), tantôt séparée de l'écusson par un vallonnement plus ou moins accentué (lig. 38o) ou rejetée sur le repli buméral, proscpie di- vergente et prolongée en une fine gouttière obsolète (tig. 381), tantôt raccourcie sans se rétrécir [{\^. 382), mais rarement, tantôt enfin ellacée |)resque jusqu'à la figure 384. Souvent apparaît la gouttière juxta-sutu- rale [Wg. 387, 38o) ; ponctuation nulle, rarement visible; poils jaunà- lins et serrés. Dessous rouge plus ou moins fonc(', abdomen phis clair; mélastor- Mum G plus ou moins profondément excavé {\\\;. 345). Alpes, de l'Holvétie aux Carpathes. 48. E. Argodi (fig. 38o) Croiss., Ann. Soc. Ent. Fr., 1893, Bull., p. 77. Petit, briui, t'-lancé, très allongé, très étroit et très acuminé; pattes et antennes rouges, palpes et tarses jaunes. Tète grosse, subspbérique.très convexe, un |)eu raboteuse, brillaiile, lo(i J. Croissandeau. iinponctU(''('; Iront déprimé; ponctuation nuUo; poils jaunes, fins et courts sur le disque, touffus sur les joues ; yeux petits, difficiles à dis- tinguer. Antennes normales, longues à peu près comme tète et prothorax réunis, à massue indistincte de 5 art. ou distincte de 4 art.; 1-2 sub- égaux, 1 1/2 fois longs comme larges; 3-6 ohlongs d, subcarrés 9, subégaux ; 7 un peu plus gros que 6 ; 8-10 subtransverses rj , nettement transverses Q, grossissant progressivement; 11 pirilorme, à ])eu près long connue 9-10 réunis. Prothorax cordiforme, long comme large, très convexe: les 2 fossettes basâtes assez nettement délimitées, assez profondes , reliées par un sil- lon transversal, la carène médiane tantôt nettement accusée, tantôt affaissée au point de former une troisième fossette médiane (fig. 385); gouttière et carène latérales bien visibles; ponctuation nuHe; poils jaunes, courts et clairsemés sur le disqiu', épais et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ovales, étranglés à la base, longuement acuminés en pointe au sommet, leur plus grande largeur un peu avant le milieu, très con- vexes; repli humerai court, étroit, cintré en dedans, relié au disque, bordé d'une cuvette huméro-basale courte, étroite, plus ou moins vague, séparée de Técusson par un vallonnement peu accentué et un sillon juxta-scutellaire prolongé en une gouttière juxta-suturale assez longue et divergente au sommet ; ponctuation nulle ; poils jaunâtres, assez longs et serrés. Dessous rouge-brun, abdomen plus clair ; métasternum aplati, creusé seulement entre les hanches postérieures. Les 3 exemplaires sont peut- être tous 9. Les tibias sont grêles; les antérieurs sont légèrement courbés intérieurement à l'extrémité. Syrie. Trois exemplaires trouvés parmi les innomés de la collection de Saulcy. 49. E. Eppelsheimi (lig. 383) Croiss., Ann. Soc. Ent. Fr., 1893, Bull., p. 78. V Petit, brun, élancé, avant-corps normal, arrière-corps large, très con- vexe; pattes et antennes rouges; palpes et tarses jaunes. Tête grosse, subsphérique, pas très convexe ; raboteuse, parfois ex- cessivement sur tout le dessus, le dessous et les côtés (fig. 383); front déprimé; poils jaunes, courts et lins sur le disque, courts et enchevê- trés sur les joues; yeux existant probablement, mais impossibles à distinguer parmi les rugosités. MmHxjnipliii' (les Snjthiuiruidtic. 157 Antennes comme styriacus. mais plus robustes. Prothorax comme stijriacus, mais à ponctuation profonde et serrée. Nos 3 exemplaires l'ont nettement cordiforme. Élytres comme xtiiriurux, à ])onctuation très nette, moins profonde (pie sm" le protht»rax. Un des 3 exemplaires les a un peu moins larges, un peu moins acuminés et légèrement arrondis au sonunet. Les cu- vettes basâtes sont entières, longues comme larges et bien délimitées. Dessous comme styriacus. Pattes et surtout tibias plus robustes. Trou^és dans les innonu'S de la collection de Saulcy avec Tétiquette manuscrite : Mollia. Pro^enance? probablement Espagne, car ils pro- viennent des chasses de M. de la Brûlerie. 3 ex. seulement ç?, tibias antérieurs normaux. 00. E. Simoni (lig. ;}82) Reitter, Yerh. d. k. k. zool. bot. des. Wien, 1879, p. o42. Un peu plus grand et moins foncé que les |)r('cédents, tète subsphé- rique ou subtransverse, comme styriacus. l^rotliorax comme styriacus. Élytres à cuvettes basales courtes , larges , de l'épaule à Técusson , transverses, mais variables et mal délimitées au sommet où elles se prolongent plus ou moins sur le disque en se rétrécissant. Rarement ap|)arait la gouttière juxta-suturale. Le repli humerai est parfois bien accusé, divergent. Mais deux caractères le séparent nettement de styriacus : Les antennes sont un peu longues, 1/4 ô, I/o 9, plus longues que tète et prothorax réunis; massue indistincte de o art. carrés d, subtrans- verses Q. La ponctuation est profonde et serrée sur la tète, toujours visible sur le prothorax, et moins forte (pie sur la tète; mais ce caractère est très variable. . Dessous comme styriacus. Espagne septentrionale. 01. E. Grouvellei (lig. ;{84) Crolss., Ann. Soc. Ent. Fr., 18iKJ, Hull., p. 79. Petit, brun, à prothorax et même suture parfois jaunâtres, très con- vexe, élancé, subparallèle, trcsacuminé; pattes et antennes rouges, souvent jaunes. Tète moyenne, suhsphérique, très (•paisse,mais comme aplatie sur h; disque; front légèrement déprimé; vertex ^aguemellt sillonné; ponc- tuation nulle; poils jaunes, lins et courts sur le disque, assez longs sur les joues; yeux jjlutôt petits, non saillants. 'lo8 J. Crmissa-Ndkau. Antennes normales, à massue distincte de 4 art., longues à peu près comme tète et prothorax réunis; art. 1-2 1 12 fois longs comme larges; 3-7 égaux, subcarrés (7 parfois un peu plus gros); 8-lOtrans- vcrses grossissant progressivement: 11 piriforme, pas 2 fois long comme 10 (type entre 339 et 340). Prothorax plus long que large, cordiforme, arrondi en ellipse plus ou moins surbaissée ; les 2 fossettes basales peu marquées, mal délimi- tées et reliées par un sillon ; gouttière et carène latérales indistinctes ; ponctuation nulle ; poils jaunes, courts et lins sur le disque, plus longs et enchevêtrés sur les côtés jusqu'au sommet. Élytres ovales, très allongés, faiblement étranglés à la base, la plu- part des exemplaires ne révèlent rien, pour ainsi dire, ou quelques vagues reflets; la dissection nous a permis de constater un repli liumé- ral rudimentaire bordé d'ime dépression insensible: ponctuation extrê- mement line et serrée, mais très superlicielle, rendant la surface comme raboteuse; poils jaunâtres, longs et serrés. Dessons de la couleur de dessus, abdomen jaunâtre ; métasternum (5 longuement et largement creusé (iig. 34o), mais peu profondément; creusé brièvement (ç) entre les hanches postérieures, tibias antérieurs cJ courbés à l'extrémité intérieure. Pyrénées-Orientales. Cette espèce, trouvée par nous d'abord dans des mousses provenant du « Vernet », fut retrouvée en 1890 a Ax, par M. A. Grouvelle, à qui nous la dédions. Groupe IX. A ceux qui ne manqueront pas de critiquer nos assimilations, qui soutiendront la localisation étroite et l'immutabilité des espèces, nous conseillons de méditer sur les 3 suivantes, qui ne sont probablement (jue des races d'une espèce unique. o2. E. Kraatzi(fig. 335) (Saulcy) Rttr., Best.-Tab., V,1881, i». 141. Petit, rouge unicolore, élancé, très convexe en avant et en arrière, base des élytres aplatie; palpes et tarses jaunes. Tête variable, moyenne (tlg. 337) ou grosse (tlg. 336), subsphérique, très convexe ; front déprimé en avant, rarement entre les antennes (tig. 335) ; ponctuation nulle; poils jaunes, très fins et clairsemés sur le disque, longs et touffus sur les joues; yeux très petits. Antennes grêles, à peine plus longues que tête et prothorax réunis, à massue distincte de 3 articles (type 316); 1-2 2 fois longs comme MonograpJup des SnjdiudcniddP. lo9 larges: 3-7 plus t'troils. oblonys, siibéyaiix (.'5 un pou plus long); 8 un pou plus gros, suljsphoriquo ; 9-10 longs connue larges, à coins ar- rondis; 11 piriforme, élancé, moins long que 9-10 réunis. Prothorax long comme large, cordiforme, peu étranglé, mais très alTaissé à la base, disque très convexe ; les 2 fossettes basales rondes, profondes; carène médiane largo, saillante obsolèteniont intorrompuo par le sillon transversal; gouttière et carène latérales bien nettes; ponctuation nulle; poils jaunes, tins et clairsemés sur le disque, plus épais et enchevêtrés sur les côtés et au sommet. Élytres ovales, courts, leur plus grande largeur avant lo milieu, très convexes du milieu au sommet, triangulaironiont aplatis àlabasi'; roi)li humerai très court, étroit, saillant, convergent, relié au disque, bordé d'une cuvette Ijasale allant de l'épaule à l'écusson, courte, large, convergente; sous l't'cusson très étroit s'étend le long de la suture ime dépression large, parfois assez profonde, parfois obsolète ou nulle ; ponctuation nulle; poils jaunes. Uns. coiu'ts et serrés. Dessous rouge unicoloro, sans caractère sexuel apparent; métaster- num [lartagt' du haut en bas par une carène très accentuée sous les hanches intermédiaires et s'atlaissant graduellement jusqu'à s'eflacer un peu avant les hanches postérieures (lig. 349). Espagne méridionale : Andalousie, Algesiras. 03. E. Langei (lig. 33G) Rttr.. Best.-Tab., X, 1884, p. 33. Extrêmement voisin de Krantzi. N'eu dilTère que par les proportions. La tète est plus grosse, le prothorax plus large, les élytres plus ven- trus (la tig. 33() représente l'exemplaire le plus exagéré), les cuvettes parfois courtes allant de l'épaule a l'écusson comme Kraatzi, mais par-fois séparées d(^ celui-ci par un vallonnement protecteur comme l'indique notre fig. 33(). Les exemplaires typiques no révèlent aucune trace do gouttière juxta-suturale. Kndn la cai'ène ni('tastornale est moins accentuée, moins continue, s'arrétant brus(piement ini pou au- dessus des hanches postérieures (lig. 348]. Syrie. 04. E. Regimbarti (tig. 337) Croiss., Ann. Soc. Knt. Fr., 1893, Bull., p. 79. Kxlrèinemont voisin de Kranizi. N'en difTère que par les propor- tions. La tète est un pou |)lus petite, les élytres et le protliorax un peu plus étroits, ce qui rend ce dernier un peu plus long que large. 100 .1. Croissaxdeau. Les cuvettes él\ traies sont courtes, longues comme larges ou trans- verses. La base des élytres est plutôt moins plate que Kraatzi. Enfin la carène métasternale a son point culminant au-dessus des hanches postérieures, s'affaissant de bas en haut (fig. 347). Corse. DIVISIONS DU (lEXRE Euconnus. Élytres distinctement plus larges à la base que la base du prothorax; repli humerai le plus souvent long, diver- gent, détaché du disque ; yeux généralement gros, rare- ment moyens ou petits Euconnus. Élytres pas plus larges à la base que la base du prothurax ; repli humerai court, le plus souvent cintré en dedans, relié au disque ; yeux petits ou nuls Tetramelus. SUBDIVISIONS DE LA PREMIÈRE DIVISION. Prothorax conique, fortement rétréci de la base au sommet, sans iossettes distinctes au-devant de la base, avec ou sans sillon transversal; antennes épaisses, à massue très robuste de 4 articles Xapocliu». Prothorax subparallèle, légèrement étranglé à la base, un peu plus au sommet; 2 fovéoles médianes au-dessus de la base; antennes à massue forte Myrniecodjtcs. Prothorax le plus souvent non conique, plus ou moins ar- rondi latéralement et au sommet ; muni de fovéoles au- devant de la base Kuconnus in sp. SUBDIVISIONS DE LA DEUXIÈME DIVISION. Antennes à massue particulière ou normale, indistincte, de (3 ouoarticles, corps brun, rouge outestacé. Tetramelus in sp. Antennes à massue distincte de 4 articles. Corps brun; cu- vettes élytrales extrêmement tloltantes; repli humerai indépendant ou relié au disque, toujours très court, par- fois nul Kuconnoides. Antennes à massue distincte de 3 articles ; corps testacé ; cuvettes élytrales des Teirainrlus in sp.; métasternum caréné Seyclmaenites, MoniHiraphie des Snjdmai'uidct'. 161 PREMIÈRK DIVISION !"■ subdivision i\ai»oi'liu>». I. Antennes tués robl'strs et très velues. 1 . (îlidirc, iijddti. Moyen, brun, aciuniui' chrysocomus. Moyen rouge unicolore, tronqué Saulcyanus. 2. Velu, très convexe, reutra. Moyen, brun, élytres [larfois rouges, massue subtransver- se claviger. Le même, un peu plus petit v. cornutus. U. Antennes fortes et moins velues. Massue transverse. Taille au-dessous de la mo\enne, rouge unicolore. . . indocilis. Petit, bruu, élytres rouges, peu ventru, ovalaire. . . . Maeklini. 2"^ subdivision IWy-riiieco«Iyfe». Petit, sul)sphérique, massue forte, subtransverse.. Pharaonis 3" subdivision Kiiconiiu!i> in sp. I. Antennes particulières c?- I . Massue plus ou moins distincte de :; art. d, de i art. 9. A. Les o art. à angles internes aigus. Très grand, Ijrun-noir unicolore, massue c5 énorme, Ç robuste transverse similis. Les art. 8-9 seuls à angles internes aigus. Très grand, brun ou rouge; ant. d très robustes, art. 10 carré ou oblong Motchulskyi. i. Massue de 4 art (5 Ç; art. 8-9 cJ 'V angles internes aiyns. A. Massue robuste. Grand, rouge, art. 9 ô nu peu plus long que 8, 10 trans- verse Schlosseri . Le même. art. 8-9 d subégaux \ . Heydeni. Aiin. Sof. Eut. Fr., lxvii, IS!)8. il 162 .1. Croissandeau. B. MyssLic for le. Très grand, Itrim-rongc. art. 9 o" nn pou plus long que 8, 10 carré denticornis. II. Antennes a massue indistincte ue o art. ou distincte de 4. 1. Prothonir Iriforcolé les, comme cliez la 9. (2) Les Acinopus le sont moins, un autre genre [Crotorjnal/ius Dej.) rentrant dans le même groupe. (3) Quelques-unes pourraient cependant exister encore; la preuve en esl la découverte récente de deux espèces du genre Bleusea. Sote/i sur tlivpfs HarpnUni. 171 rondis au sommet; rlffolc latérale avec un scal porc sétigère, placé vers le milieu; surface lisse ou ne présentant (jiielque ponclualiou qu'autour des impressions latérales de la hase. Él\ 1res plus larges que le pmno- tum. plus ou moins ovales; épaules obtuses, à sommet plus ou moins arrondi ou émoussé; sinuosité antéapicale des côtés faible ou presque nulle ; au moins les deux interstries extérieurs plus ou moins poin- tillés ou unisérialement ponctués (le plus souvent la ponctuation s'étend plus ou moins sur tous les intervalles: elle est. en général irrégulière- ment uni- ou bisériale, souvent avec quelques points supplémentaires; chez (pielques espèces, les inlerstries alternes ont en outre des séries de pores espacés plus gros; ponctuation et pores sont plus ou moins distinctement pilifères). Prosternum ponctué et sétuté. Épisternes du métanterniim aussi larges ou à peine moins larges, au Iwrd antérieur, (jue longs. Segments ventrauxet fénuu'si)ostérieurs avec de nombreux pores sétigères. Les deux [iremicrs articles des tarses [lostéricurs sont plus ou moins subégaux. Les espèces qui rentrent dans ce groupe habitent toutes l'Asie cen- trale; toutes ont été décrites comme des Mirro(leres{Pangus).,do\U elles se distinguent par un faciès un peu diUerent, mais surtout par la sculpture des élylres et par la forme raccourcie des épisternes méta- sternaux. On peut également leur trouver (juelques rapports a\ec le Loxophontis setiporus Reitt.. qui ditlere cependant jiar (pielques carac- tères importants (']. Les espèces qui rentrent dans le genre Xeopangus m. sont : Pangus intermiltens Solsky. P.ilivevsoi)unrtatus Solsky et, selon toute vrai- semblance, Pangus iKiindiigiiiicnsis lle\den(-;, [dus les nouvelles es- pèces suivantes : Neopangus heterostictus sp. n. — Hruii de |iiii\ nuiràU'e bril- lant, éhires Ç iï'gèrenient soyeux; pattes bi'un de |ini\, tibias plus ou moins rougeàtres \ers la base, tarses |)lus ou moins roussàlres. Tète (1) Les Microderes, les Fseopungus m. et les Loxophonus Reill.onl les rap- ports les plus intimes avec les vrais Uarpalus et ne présentent, malgré quel- ques [larticularltés de structure qui au premier abord leur paraissent spéciales, aucun caractère vraiment généri(iue bien nettementdefini.il conviendrait, je crois, de n'y voir que dessous-genres plus ou moins bien tranchés. (2) Le Pangus cxlernepunctus Solsky a bien les inlerstries des élylres ponctués comme c\\C7.\e?, Seopamjxis m., mais le faciès parait, d'après Solskv, iHre plutôt celui des Microderes. La conformation du prosternum, des épi- sternes métasternaux. etc, n'est maliicureusement passpéciliée dans la descrip- tion. C'est une ([ueslionà étudier. 172 T. TSCHITSCHKKINE. assez épaisse, lisse, yeux modérément saillants. Pronotum transversal, légèrement rétréci vers les deux extrémités, de fort peu moins large à la base qu'au bord antérieur; celui-ci à peine subéchancré, les angles antérieurs non avancés, obtus et arrondis au sommet; côtés légèrement arqués sur toute leur étendue, angles postérieurs obtus et assez large- ment arrondis au sommet; base tronquée au milieu, ses côtés légère- ment retirés en arrière; surface modérément convexe; base légère- rement et longitudinalement ruguleuseau milieu, avec quelques faibles points épars sur les côtés; impressions basales modérément marquées et assez courtes, légèrement convergentes en arrière, limitées exté- rieurement par un large espace modérément convexe. Éhtres ovales, un peu plus larges à la base que le bord postérieur du pronotum. très faiblement sinués et très obtus à Textrémité; épaules obtuses, repli basai légèrement sinué ; stries assez tines, interstries plans, cou- verts d'une ponctuation modérément marcjuée, irrégulièrement bisé- riale avec des points supplémentaires, assez nombreux sur les inters- tries externes ; sur le S^ interstrie cette ponctuation est moins fournie, sur le 3« il n'en reste que quelques rares points très épars, le l*"" est imponctué; la ponctuation donne naissance à de petits poils très courts; on voit en outre sur les 3", o'' et 7'' interstries des pores plus gros que les autres, disposés unisérialemont depuis le premier tiers ou quart jus- (lu'à l'extrémité des interstries ; sur le S*' il n'y en a que 3 et ils sont très espacés; le 3« en a 6 à 7, le 7<^ 8 à 10 et ils sont plus rapprochés, ç. — Long. 9,3 mill. Serairetschje (J. Chaf fanjon!, Must'um de Paris et coll. Tscliit- scliérine). .l'avais d'abord confondu cette espèce avec le N. intermittent; Solsky et je l'ai citée sous ce nom dans L'Abeille, XXIX, 1897, p. 76 [Micro- deres). Elle en est très voisine par le faciès et se distingue surtout par les rangées unisériales de pores plus gros, mêlés à la ponctuation ordi- naire, sur les 3^, S« et 7" interstries des élytres. — Le N. diversopunc- tntus Solsky dilTère de Yhetero.stirtns m. par sa taille plus petite, les yeux plus saillants, les élytres un i)eu moins larges et dont les 3'^, o" et 7" interstries n'ont pas d'autre ponctuation (sauf tout à la base) que les rangées de gros pores unisériales. Neopangus subtilis sp. u. — D'un brun un peu roussàtre peut- être immature), pattes et antennes d'un roux ferrugineux. Tète assez grosse, lisse, yeux peu saillants. Pronotum transversal, légèrement rétréci vers les deux extrémités, de sorte que la base n'est que de fort peu moins large que le bord antérieur; celui-ci presque droit, angles yotes sur tlivos Haypalini. 173 autoriours obtus, nullement saillants et légèrement arrondis au som- met; côtés légèrement arqués sur touteleur étendue, angles postérieurs obtus, assez largement arrondis au sommet; côtés du bord basai très faiblement retirés en arrière; surface modérément convexe, lisse, im- pressions basâtes à peu près comme chez l'espèce précédente, limitées en dehors par un large esitace convexe comme le reste de la surface. Élytres ovales, un peu plus larges à la base que le bord postérieur du pronotum, subélargis en arrière, très faiblement sinués et très obtus à l'extrémité; épaules obtuses, repli basai légèrement sinué; stries très tiues, très faiblement et presque indistinctement pointillées, interstries plans, les 2", k^, 6'= et 8» avec de très petits points disposés très irré- gulièrement tantôt en une, tantôt en deux séries très peu fournies et souvent interrompues; sur le 8^ interstrie les points sont plus nom- breux; chez l'un des deux exemplaires que j'ai sous les yeux, cette ponctuation est même pres(iue oblitért'e et on ne la distingue que sur le 8« interstrie et tout à la base seulement des autres; l'extrémité des 3®, o" et 1"^ interstries porte une rangée unisériale de pores plus gros, modérément espacés. Q. — Long. 9-9,5 mill. Turkestan russe : Uchum. dans les monts Xurata (D. Glasundw! 1892, coll. Sémenow) et Buchara occ. : Hum-Kala (id. ! coll. Tsciiit- scbérine;. — 2 exemplaires $. Très voisine du -V. intprmitU'ns Solsky quant au faciès, cette espt'ce en dilt'ère par la finesse des stries sur les élytres et par la faiblesse de la ponctuation, peu fournie, des interstries. Neopangus breviformis sp. n. — Brun de poix ou noirâtre bril- lant, éhtrt'S Ç soyeux, pattes rouge ferrugineux, parfois légèrement rembrunies, antennes rousses. Tête assez grosse, lisse, yeux modéré- ment saillants, Pronotum transversal, un peu plus large que chez les espèces précédentes, légèrement rétréci vers les deux extrémités, mais un peu (ou au moins très peu) plus large à la base qu'au bord anté- rieur, très rarement presque également large aux deux extrémités; bord antérieur presipie droit ou faiblement sinué', angles antérieurs obtus et légèrement arrondis au somuiet, nullement saillants; côtés lé- gèrement arqués, mais leur partie basale, tout en tombant obliquement en dedans sur le bord basai, est généralement plus ou moins rectiligne, parfois connue très \aguement subsinuée, et très rarement un [leii ar- quée; angles postérieurs plus on moins (d)tus et plus ou moins arron- dis au sommet; côtés du bord Itasal It'gèrement retirés en arrière, par- fois très faiblement; surface légèrement convexe, base avec une im- pression faiblement ou modéri-ment marquée de chaque côté, plus ou 174 T. TscirrrscuÉRLNE. moins ponctuée latéralement, le milieu tantôt presque lisse ou légère- ment ridé, tantôt légèrement ponctué ; rarement la base n'est qu'un peu ridée avec à peine quelques faibles petits points épars. Élytres en ovale assez court, paraissant relativement un peu plus larges que chez les autres espèces, plus largos à la base que le bord postérieur dupro- notura, à peine sensiblement subsinués et très obtus à l'extrémité ; épaules obtuses, repli basai généralement guère sinué mais comme lé- gèrement abaissé depuis l'écusson vers le sommet des épaules ; stries plus ou moins tlnes, interstries plans, leur ponctuation très variable; les rangées bisériales des points sont très irrégulières, parfois presque triplées sur les 6'' et 8'^ interstries, moins fournies eî plus ou moins in- terrompues sur les 3"^, o<^ et parfois 7'=; parfois la ponctuation, en nom- Ijre plus ou moins réduit, n'est visible que sur les interstries alternes et parfois on ne la voit que sur le 8"= interstrie et seulement à la base et à l'extrémité des autres ; les interslries impairs sont généralement dé- pourvus de rangées unisériales de pores plus gros et ce n'est que ra- rement qu'on en voit 2 à 3 tout à l'extrémité du 7^ interstrie ; encore sont-ils peu distincts ; au contraire, le pore au dernier quart du 3*^ in- tervalle, qu'on y voit chez la grande majorité dos Harpalides, est tou- jours trèsapparent, placé contre la 2'' strie, d' 9- — Long. 7,o-8,2omill. Buchara or.: Hissar et Karategin (L. Borshtschewskij ! 3. 7. 13, VII. 1896, coll. Se mono w et Tscbitschérine). — 10 exemplaires {6Q). Cette espèce se fait aisément distinguer des autres par son pronotum moins étroit à la base et par son faciès plus raccourci. Les côtés du pronotum sont moins arqués que chez le N. intermittens Solsky, les angles postérieurs moins obtus l't moins largement arrondis au som- met, etc. Brachypangus gen. nov. Tète assez grosse, non rétrécie derrière les yeux. Pronotum trans- versal, carré, à angles postérieurs droits, non arrondis au sommet: rigole latérale avec un seul point pillfère placé un peu avant le milieu; surface lisse. Élytres un peu plus larges à la base que le bord posté- rieur du pronotum, épaules nullement arrondies au sommet où le re- pli basai forme au contraire une faible saillie ; interstries imponctués et glabres, le 3'= avec le pore unique habituel après le milieu. Prosier- num imponclue et glabre. Épisternes mctasternaiix ii peu près aussi larges, au bord antérieur, que longs. Segments ventraux avec quelques pores sétigères accessoires assez peu nombreux. Fémurs postérieurs Sotrs sur (liiri:<< IIiifjKiliiii. 17o avpc une rangée d'enviriui (Jiiorcs au liord intci-no. Los deux iireiiiicrs articles des tarses postérieurs presque subégaux. Ce group(> diffère des Microderes par la forme raccourcie des ('pislcr- nes nK'tasternaux, des Neopangux m. par les interstries des él\ très iuipnnctut'S et glabres, et de tous les deux par la confonnation des angles postérieurs du pronotum, des épaules et surtout par le [)roster- num im|tonctué et glabre (à l'exception, bien entendu, de la pointe in- tercoxale, dont rextrémitc porte comme d'haljitude quelques longues soies raides). Brachypangus Antono-wi sp. n. — Brun de poix noirâtre bril- lant, l'hlri's ç >(i>eux, [)attes et antennes rouge ferrugineux. Tète assez grosse, imponctuée, yeux modérément convexes, antennes assez grêles. Pronotum transversal, environ de moitié plus large que long, presque carré, faiblement rétréci en avant et à peine vers la base, qui est de très peu plus large que le bord antérieur; celui-ci à peine sub- sinué en arc, angles antérieurs presque droits, non saillants, légère ment arrondis au sonnnet; côtés faitdemcnt anpiés jusqu'au delà du milieu, puis à peine sensiblement subsinués et tombant verticalement sur le bord basai , qui est à peine subsinué en arc ; angles postérieurs exactement droits; surface modérément convexe, complètement im- ponctuée, base avec un court sillon, étroit et modérément marque-, de clKupic C(")té, entièrement rebordée; rigole latérale très étroite, bourre- let extérieur mince. Élytres légèrement convexes, en ovale assez court, pas complètement d'un tiers aussi longs que larges, un peu plus larges à la base que le bord postérieur du pronotum, très faiblement subsi- nués et obtusément arrondis à Texlrémité; intersirie suturai 9 (') ter- miné en saillie nettement deiilifornie; repli basai pres(|ue droit, d(''pas- sant très légèrement le rebord lati-ral et formant une faillie saillie au sommet des épaules; celles-ci faiblement obtuses, nullement arrondies; stries assez Unes, très faiblement poiidillées, interstries plans, le 3'' avec le pore unique normal, au dernier tiers ou au quart de la longueur. Ç. — Long. 8,.j mill. Province Transcaspienne : Germab (A. AntonoM ! 27. Y, 2. VI, 1889, coll. Sémenow). — 1 exemplaire (9). Harpalus diligens sp. n. — Noir, brillant, ('-lytres 9 soyeux, cùlt'S du pronotum très (''troilemcnt et plus ou moins distinctement teintés de rougeàtre (par transparence); fénmrs brun de poix, tibias rougeà- (1) o inconnu. 17() T. TSCHITSCUKRINE. très, plus ou moins rembrunis a ors l'extrémité, tarses, antennes et pal- pes roux. Tète médiocre, lisse, yeux assez convexes et saillants. Pro- notum pas complètement de moitié plus large que long, légèrement rétréci en avant, très faiblement ou à peine vers la base, qui est un peu plus large que le bord antérieur; celui-ci très faiblement subéchancré en arc, angles antérieurs non saillants, obtus et assez largement arrondis au sommet; côtés modérément arqués sur toute leur étendue, angles postérieurs obtus, largement arrondis au sommet; surface légèrement convexe, complètement imponctuée, impressions basales modérément marquées, limitées ext<^rieurement par un espace légèrement convexe comme le reste de la surface, sans aucune dépression obli(iue ; rigole latérale avec un seul pore sétigère. Élytres oblongs. de moitié plus longs que larges, un peu plus larges que le pronotum, de très peu ou presque pas plus larges à la base que le bord postérieur de ce dernier, modérément échancrés de chaque côté devant l'extrémité ; épaules ob- tuses et plus ou moins arrondies au sommet, sans dent; repli basai presque droit; surface peu convexe, parfois plus ou moins aplanie le long de la suture, stries modérément marquées mais pas profondes, interstries plans, les extérieurs et l'extrémité des autres ponctués et légèrement pubescents, parfois les i^lternes aussi avec une rangée de ])etits points très irrégulière ; le 3^ paraissant dépourvu du gros pore normal. Prosternum imponctué et glabre au milieu; épisternes du mé- tasternum un peu plus longs que larges au bord antérieur, modérément allongés et rétrécis en arrière; segments ventraux sans pores sétigères accessoires, fémurs postérieurs avec une série de o à 6 pores au bord interne; éperon terminal des tibias antérieurs de largeiu' normale. çS 9. — Long. 9-9,0 mill. Buchara or. : Karategin (B. Grombczewskij! 28. VI. 1889, coll. Sémenow et Tschitschérine). — 4 exemplaires (c5 5). Espèce sans analogue parmi celles d'Europe. Harpalus strenuus sp. n. — Noir, brillant, élytres Q soyeux; fé- murs et tibias brun de poix, tarses bruns ou un peu roussâtres; an- tennes brun-roussâtre avec les articles 2-4 plus ou moins noirâtres, le 1*^'' rouge ferrugineux, parfois rembruni ; parfois les antennes sont presque entièrement roussâtres. Tète moyenne, lisse, yeux assez con- vexes. Pronotum de moitié (parfois un peu moins) plus large que long, modérément rétréci en avant et très faiblement vers la base, qui est visiblement plus large que le bord antérieur; celui-ci faiblement subéchancré en arc, angles antérieurs non saillants, obtus et assez lar- gement arrondis au sommet; côtés modérément et très régulièrement !Sot('s sur tliri'rs HiirjKiliuL 177 ;in|U('S, angles postcriours obtus el largement arrondis au sommet: sur- ïace modt'rément convexe, complètement imponctuée, impressions basâtes modérément ou faiblement marquées, côtés de la base sans dépression oblique. Elytres h'-gèremeiit convexes, en ovale environ de moitié plus long que large, pas complètement d'un ([uart plus larges que le pronotum et un peu ou à peine plus larges à la base que le btird postérieur de ce dernier, modérément sinués de chaque côté de- vant l'extrémité ; repli basai légèrement abaissé depuis l'écusson jus- qu'à la 4*^^ strie. |iuis subrectiligne, parfois paraissant légèrement abaissé depuis l'écusson jusipi'à l'épaule même: l'extrémité du repli dépasse très faiblement le rebord latéral, formant au sommet des épaules une saillie minuscule et très faible, généralement plus ou moins distincte, mais parfois à peu près oblitérée ; stries modérément marquées mais nullement profondes, lisses ou à peu près, interstries plans, imponc- tués et glabres, le 3" avec le pore habituel (rarement nul) en arrière. Sternum et abdomen conformés connue chez 1'//. dilujcm m. décrit ci- dessus. (5 9- — Long. 9-10 mill. Bucharaor. : Hissar et Karategin (L. Borshtschewskij 1 VII-YIII. 1896, coll. Sémenow et Tschitschérine). — Plusieurs exemplaires [6 9). Cette espèce doit rentrer dans le même groupe que 1'//. (liligen.t m. (voyez ci-dessus); elle en dillère par sa forme un peu plus large et un peu plus convexe et surtout par les interstries des élytres imponctués et glabres. Harpalus famelicus sp. n. — Noir ou brun de poix noirâtre, élytres % soyi'ux : pattes bnui de poix ou brun-rougeàtre , antennes brunes ou roussàtres. Tète moyenne, lisse, yeux assez convexes el saillants. Pronotum pas complètement de moitié plus large que long, modf'rément rétri'ci vers les deux extrémités, de sorte cependant que la base est un peu [ilus large que le bord antérieur; celui-ci faiblement échaneré en arc, angles anti'rieurs non saillants, obtus et arrondis au sonunet; côtés modi-rément ar(iués sur toute leur étendue, angles pos- térieurs obtus, mais leur sommet n'est qu'assez étroitement et légère- ment arrondi; surface légèrement convexe, complètement imponctuée, impressions basales faibles, côtés de la base sans dépression distincte ou bien on n'en voit (pi'iuie trace très faible et vague tout i)rès des angles postériciu's. Hlytrt'S oblongs, environ de moitl('' plus longs (|ue larges, pas complètement d'un quai't plus larges que le pronotum, un peu plus larges à la base (pie le bord postérieur de ce dernier, modé- n-ment sinués de chaque côté devant l'extri'mit/'; repli basai prcsfiue Ann. Soc Ent. Fr., i.xvii, 18W. IJ 178 T. TSCHITSCMKP.INK. droit ou légèrement abaissé depuis IV'Cusson jusqu'à la 4'' strie, son extrémité conformée à peu près comme chez VH. sirenuus m. ; épaules obtuses; stries modérément marquées, nullement profondes, inters- tries plans, sans autre ponctuation que le pore unique habituel à l'ar- rif're du 3'\ Sternum et abdomen conformés comme chez les H. diUyens m. elstremms m. o 9. — Long. 10-11 mill. Turkestan russe mér.: Karakul-Darja etcol de Mura (D. Glasunow! 1892, coll. Sémenow et Tschitschérine). — Plusieurs exemplaires (d 5). Espèce très voisine de 17/. strenuus m.; elle en ditfère surtout par le pronotum plus rétréci en arrière et dont les angles postérieurs sont bien moins arrondis; le faciès parait un peu plus oblong. Harpalus alajensis sp. n. — Noir, brillant, élytres 9 soyeux, ternes; pattes entièrement noires (y compris les tarses dilatés (5); an- tennes brunes, légèrement roussàtres vers l'extrémité, les 3 ou 4 pre- miers articles (y compris l'article basai) noirs. Tète assez grosse, lisse, yeux convexes et saillants (un peu moins chez la 9). Pronotum transversal, au moins de moitié plus large que long, légèrement ré- tréci en avant et presque pas vers la base, à peine subsinué en arc au bord anti'rieur dont les angles sont obtus et assez largement arrondis au sommet, légèrement arqué sur toute rétendue des côtés, angles pos- térieurs subrectangulaires ou très faiblement obtus , seulement un peu émoussés au sommet; surface légèrement convexe, imponctuée, impres- sions basales faiblement marquées. Élytres médiocrement convexes, de moitié plus longs que larges, à peine plus d'un dixième plus larges que le pronotum et guère plus larges a la base que le bord postérieur de ce dernier, très faiblement sinués de chaque côté devant l'extrémité ; repli basai presque droit, épaules légèrement obtuses, mais fortement dentées au sonnuet; stries très Unes, très faiblement et presque indis- tinctement pointill(''es, interstries tout à fait plans, le 3" avec le pore habituel en arrière. Prosternum imponctué et glabre; épislernes mr- tasternaux à peu près de moitié aussi larges au bord antérieur «[ue longs; segments ventraux et fémurs postérieurs avec d'assez nombreux pores sétigères; tibias antérieurs connue chez 1'//. zabroides Dej. o 9- — Long. 15-16 mill. Cette espèce.qui parait spéciale aux montagnes d'Alaj (') (sec. 0. Stau- dinger et Bang-Haas, coll. L. von Heyden, coll. Tschitsché- (1) Je n'en ai du moins pas vu d'exeniiilaires provenant d'autres localités. Notes sur (lirrrs Harpalitu. 179 l'inc , o#t trr> voisine do 17/. zdbroides, mais rii dilïèro constamniciil par la Cdloralioii plus obscure des anleniies el des tarses, et surtout par la conforiiiatiuii des côtés du (iroiiotuni dont la partie basale est tou- jours ti'ès légèrement arquée. Le faciès parait un peu moins oblong. La llnesse des stries sur les éhtres ((5 9) et l'aplatissement des in- terstries sont toujours très constants. Harpalus arcuatus sp. n. — Xoir, élytres Q métallique violacé, légèrement soyeux, pattes et antennes noires, celles-ci brunâtres vers l'extrémité. Tèle assez grosse, lisse, yeux (9) modérément con- vexes. Pronotum transversal, légèrement rétréci vers les deux extré- mités (très faililement vers la base), faiblement subsinué au bord an- térieur, dont les angles sont obtus, arrondis au sommet et guère avancés; côtés arqués sur toute leur étendue, angles postérieurs lar- gement arrondis; surface modérément convexe, imponctué'o, côtés de la base sans dépression, impressions basales modérément marqut'es. Élytres assez convexes , en ovale assez large, un peu plus d'un tiers aussi larges que longs, un peu |)lus d'un quart aussi larges (pie le pronotum et à peine plus larges à la base que le bord postérieur de ce dernier; fortement échancrés à l'extrémité, le commencement de l'échancrure formant une saillie dentiforme (Q); repli biisal fortement siiiué, son extrémité ne dépassant (pie tr('s faiblement le rebord laté- ral et ne formant qu'une saillie tn'S menue au sommet des épaules: celles-ci obtuses ; stries assez marquées mais pas profondes, presque lisses, interstries à peu près plans, le 3« sans pore dorsal en arrière. Épisternes métasternaux aussi larges au bord ant(Meur que longs; segments ventrauv avec (pielques pores accessoires de cluupie côlé: fémurs postérieurs avec denoiuljreux pores au liordinterne. ç. — Long. 12..3--i:5 mil!. Buchaia or. : Karalegin (B. (Jrombczewskij ! ^?.'2. VI. 188Î), coll. Sémenovv et TschitsclK'rine). — 2 cxemi)laires (9). Voisin de 1'//. bucharicns m. (1898) dont il dilTère par le repli basai des élytres fortement arqué, par leur e\tréniit('' plus fortement échan- crée, par les épisternes métasternau\ encore plus courts, etc. Harpalus ingenuus sp. n. — Noir, brillant, élytres 9 légèrement Soyeux, côtés du pronotum légèrement teintés de rougeàtre (par trans- parence) ; pattes noires, tarses et antennes bruns ou roussâtres,les 2 ou 3 premiers articles de ceux-ci plus ou moins noirfdres. Tète assez grosse, lisse, yeux assez convexes et saillants. Pronotum d'un tiers plus large (pie long, l('g('remenl rétréci vers les deux extrémités ini prti moins 180 T. ÏSCHITSCHÉRIXE. vers la Ijasc), légèrement échancré au bord antérieur; angles antérieurs un' peu ou à peine avancés, plus ou moins arrondis au sommet; côtés modérément arqués, angles postérieurs obtus et largement arrondis au sommet; surface modérément convexe, complètement imponctuée, ciMés de la base sans dépression oblique, impressions basâtes petites, modé- rément marqui'es. Élytres modérément convexes, en ovale oblong, de moitié plus longs que larges, un peu plus larges que le pronotum et de très peu plus larges à la base que le bord postérieur de ce dernier, assez fortement sinués de cbaque côté devant Textrémité, rextri'milé des épipleures forme une petite saillie subdentiforme au commencement de la sinuosité; repli basai très faiblement subsinué, son extrémité dé- passe très faiblement le rebord latéral, formant une saillie très menue ; parfois c'est indistinct; épaules obtuses; stries bien marquées, lisses, interstries presque plans ou légèrement subconvexes, le 3' sans pore. Épisternes métasternaux aussi larges au bord antérieur que longs; segments ventraux avec quelques points épars assez fins qui donnent naissance à de petits poils très courts ; fémurs postérieurs avec environ 6 pores au bord interne. (5. — Long. 10,3-12 mill. Turlvestan russe mér. : montagnes d'Alaj (F. Hauser ! coït. Hauser et Tschitschérine). Voisin de YH. errons m. (1897) dont il dilïère surtout par tes côtés du pronotum plus arqués, ses angles postérieurs largement arrondis, la coloration noire de la surface, etc. Harpalus sublaevigatus sp. n. — Brun de poix noirâtre, ])riltant, parfois avec un très vague reflet bronzé sur les élytres, ceux des ç plus ou moins soyeux ; pattes brun de poix, tarses roussàtres à l'"'' article roux ferrugineux, les 2'=-4'= plus ou moins rembrunis ou roussàtres. Tête moyenne, lisse, yeux plus ou moins convexes (parfois ils le sont moins, notamment chez les ç, dont certaines paraissent aussi avoir la tète un peu plus épaisse; ces légères modifications sont manifestement individuefies). Pronotum plus large que long, plus ou moins transver- sal, mais un peu variable (plus ou moins court selon les individus), modérément rétréci en avant et très faiblement ou guère vers la base qui est plus large que le bord antérieur; celui-ci presque droit ou à peine subsinué en arc, angles antérieurs non avancés, obtus et large- ment arrondis au sommet; côtés modérément (parfois plus fortement) arqués, angles postérieurs plus ou moins obtus ou subobtus, largement arrondis au sommet; surface modérément convexe, complètemeut im- ponctuée, impressions basales faibles, côtés de la base non déprimés. yotrs sur (lirrra lidrpalini. -181 Elytres environ de moitié plus longs (luc i;irgos, modérément convexes, un peu plus larges (|ue le pronotum (plus ou moins, selon les individus; souvent très peu), pas ou guère plus larges à la base que le bord pos- térieur de ce dernier, faiblement sinués de chaque côté devant l'extré- mité: épaules obtuses mais non arrondies, repli basai faiblement sinué, ses extrémités dépassent faiiilemont le rebord latéral, formant une très faible saillie, parfois peu distincte; stries modérément marquées, nulle- ment profondes, interslries plans, le 3" sans pore en arrière, le 7" avec 2 à 6 pores rapprochés à rextrémité. Prosternum imponctué et glabre, (•pisternes du métasternum un peu plus longs que larges au bord anté- l'ieur, rt'trécis en arrière; 4" et o" segments ventraux avec des pores accessoires plus ou moins nombreux, selon les individus; fémurs pos- térieurs avec des pores nombreux: t'-peron terminal des tibias anté- rieurs simple. (3 9. — Long. 8-11 mill. Province Transcaspienne : Uort-kuju (A. Sémenowl 5. V. 1888); Tukeslan russe occ. : désert Kisil-kum mér. (D. Glasunow! 1892); Turkestan russe mér. : vallée du Zerawschan (W. Komarow! Y. 1893), montagnes d'Alaj (B. Grombczewskij! o. Vf. 1889). — Coll. Sémenow et Tschitscliérine. — Plusieurs exemplaires (c" î '. Cette espèce ne parait être très voisine d'aucune de celles d'Europe. Comme on a pu voir, son habitat est très étendu et elle parait fré- quenter inditréremraent les sables connue la montagne. — L'espèce a été nommée par Reitter et vendue par Staudinger et Baug-Haas sous le nom d'//. sublaevigatus Reitt. {inédit). Harpalus transcaspicus sp. n. — Très voisin de 1'//. tnicbrnsus Dej. et n'en (liilV'rant (|ue par la conformation des côtés du pronolum dont la moiti('' (à peu près) basale, tout en toml)ant un ])eu obli(|uement en dedans sur le bord basai, n'est juillenient arquée mais parfaitement rectiligne; 2) par les stries des élytres moins profondes et les inter- stries i)resque plans et 3) par les tarses , notamment les intermédiaires et postérieurs, plus obscurs, bruns et roussàtres seulement vers l'ex- trémité. — Surface du corps d'un noir faildement bleuâtre: 7'^^ et :y in- terstries des élytres sans pores à l'evtréinilé. J. — Long. 11 mill. Province Trancaspienne : Aschabad (A. Sémenow, 3. Y. 1888, coll. Sénienovv). — 1 exemplaire (9). N'ayant pu étudier cpi'un seul exenqtlaire, il m'est impossible de porter sur cette forme un jugement (b'Iiiiilif. Ce n'est peut-èlie ([u'une vari(''ti'' de 17/. tmi'hni-'^iis, ou même iinr nberralioii iii(li\ iduelli-. Klle ■182 T. TSCHITSCIIÉRINE. 1110 parait cependant devoir être désignée d'un uoin spécial, du moins provisoirement. Obs. — VH. tcnebrosus est assez fréquent dans le sud du Turkestan russe (vallée du Zerawschan, Ferganah, Alaj), mais je n'en ai pas en- core vu d'exemplaire de la province Transcaspienne. Harpalus ussuriensis sp. n. — Noir, élytres ç soyeux et ternes; pattes Moii'fs. tarses plus ou moins brunâtres ; antennes roussàtres avec les 3-4 premiers articles en grande partie noirâtres. Tète assez grosse, à peine distinctement pointillée, yeux (î) modérément convexes. Pro- notum transversal, pas moins de moitié plus large que long, modéré- ment rétréci eu avant et faiblement en arrière, de sorte que la base est un peu plus large que le bord antérieur, celui-ci légèreigent échancré en arc, angles antérieurs un peu obtus et modérément arrondis au sommet; côtés légèrement arqués jusqu'au delà du milieu, puis très faiblement subsinués et tombant à peine obliquement en dedans sur le bord basai: angles postérieurs subrectangulaires, à sommet nullement arrondi; surface médiocrement convexe au milieu mais assez détlé- chie vers la partie antérieure des côtés, côtés de la base un peu aplatis sans être obliquement déprimés, impressions basâtes modérément mar- quées, couvertes et entourées de rides irrégulières assez marquées, entremêlées de quelques petits points; le reste de la surface lisse, à part quelques rides ondulées transversales. Élytres légèrement con- vexes, de moitii' plus longs que larges, un peu plus larges que le pro- notvun et à peine plus larges à la base que le bord postérieur de ce dernier, médiocrement sinués de cliaque côté devant l'exfrémitf': repli basai presque droit, épaules assez anguleuses, dentées au sommet ; stries très fines , mais paraissant profondes à cause de la surélévation des interstries : ceux-ci assez fortement suMectifoninhuent convexes, le 'A" avec le pore normal au dernier tiers. Prosternum imponctiu' et gla- bre; épisternes métasternaux un peu moins du double plus longs que larges au bord antérieur, fortement rétré'cis en arrière; 4° segment ventral avec un petit nombre de pores sétigères , groupés de chaque côté du milieu ; le 5" n'en a de chaque côté que 2 ou 3, épars ; fémurs postérieurs avec 6 pores au bord interne. î. — Long. 13 mill. Sibérie or. : Province Maritime : Mkolskoje, sur l'Ussuri (coll. Sé- menow). — 1 exemplaire $. La place de cette forme singulière dans la série des espèces dllarpalus ne peut pas être exactement définie pour le moment. Cependant, et malgré plusieurs caractères aberrants, elle me semble avoir certaines analogies avec les //. obcsus A. Mor.. crasmus m., etc. .Vo/''.v suf (liri^rs Uarpdlini. 183 Harpalus nanulus s|». n. — Noir, brillant, rlUros roux forru- jifincux avec un faible rellot luonzé: moins brillants chez la Q ; pattes t't antennes d'un roux ferrugineux. T('te médiocre, mais très peu ré- trécie derrière les yeux, lisse; yeux modérément convexes. Pronotum d'un tiers plus large que long, faiblement rétréci vers les deux extré- mités, presque tronqué au bord antérieur; angles antérieurs un peu obtus, modi-rément arrondis au sommet; côtés l(''gérement arqués, angles postérieurs un peu obtus, largement arrondis au sonnnct; sur- face légèrement convexe, côtés de la base non-déprimés, impressions basales très faibles, entourées de quelques rides et petits points, le reste (le la surface imponctuée. l^ih très légèrement convexes, un peu oblongs, de moiti(' plus longs (pie larges, im peu plus larges que le pronotum et un peu plus larges à la base que le bord postérieur de ce dernier, très faiblement subsi- nués de chaque côté devant l'extrémité; repli basai presque droit, (■'paules un peu obtusément subanguleuses, sans dent; stries fines, interstries plans, le S"" stuis pore en arrière. Prosternum ]ionctué au nnlieu a\ ec de longues si>ies raides : épisternes métasternaux presque (lu double plus longs que larges au bord antérieur, fortement rétrécis en arrière; segments ventraux et fémurs postérieurs avec de nom- breux pores sétigères ; les deux i)remiers articles des tarses postérieurs presque sub(''gaux. Menton nrer une forte dent médiane xlniple. c5î. — Long. 0,0 mill. Mongolie (coll. Sémenow). — Fréquent dans les provinces septen- trionales de la Chine proprement dite p. ex. Gansu). Cette petite espèce a beaucoup d'analogie avec les Microderes, dont elle dilïèrc surtout par la forte dent du menton. Quoique de petite taille etdépour\ue de pore au '.i" interstrie des élytres, elle na cependant rien de commun avec le //. pirijiennis. Asmerinx gen. nov. Derniei' article des [lalpes atti'nué vers l'extrémité, le pénultii-me des labiaux plnrisi-tulé. Échancrure du menton avec une dent simple. Languette hisétulée à rextréinité. j'ara^lt^sse grêles à rextr(''mit('', (ihso- hiiiient (jlahres. Pronotum sans point pilifère aux angles postt'rieurs. Llytres complètement rebordés à la base. Episternes métasternaux plus longs nue larijes, considérablement rétrécis en arrière. Segments \entrau\ sans i»ores accessoires. Fénuu's postérieurs avec 2 (exception- nelleiiienl '■]) pores au bord interne. Les 4 premiers (irtirtex des tarses 184 T. TSCHITSCHÉIUXE. aitiéricurs et intermédiaires c5 dilatés et ganiis en dessous de lamelles écailleiises. Ce genre diffère des llarpalus surtout par les paragiosses non sétulés extérieurement, des Aniarosrhesis m. (1897) par la conformation des épisternes métasternaux, des Trichotichnus A. Moraw. par le mode de \ estiture des tarses dilatés (5- Espèce d'Europe : Harpalus laevicollis Dut t. Espèces d'Asie : llar- palus congrutis A. Moraw.; //. Boucieri, pauper, consors, vicinus et miser m. 1897; probablement H. lucidus A. Moraw. et Trichotichnus birmanicusE._^\. Bâtes; plus quelques espèces inédites de Chine. II. — Note sur VHarpalus reflexus Putz. et sur quelques espèces voisines. VHarpalus reflexus Putzeys('), dont j'ai pu examiner les « types » grâce à la parfaite obligeance de M. G. Se ver in de Bruxelles, appar- tient à un petit groupe d'espèces, pour la plupart nouvelles ou peu connues, et toutes plus ou moins voisines de VH.autumnalis Duft. — Ayant simultanément sous les yeux toutes les espèces en question, je protite de cette occasion pour les faire mieux connaître. Caractères du groupe. Surface du corps noire ou brunâtre, rarement un peu métallique. Pronotum aussi large au bord postérieur que la base des élytres, mo- dérément rétréci en avant, guère ou à peine en arrière ; sa base im- ponctuée ou faiblement pointillée seulement dans les impressions laté- rales, sans dépression oblique distincte dans la région des angles posté- rieurs. Élytres avec une dent [)lus ou moins marquée mais toujours visible au sommet des épaules ; stries faiblement et indistinctement pointillée ou à peu prés lisses, interstries plans, le 3'' avec plusieurs pores espacés (au moins deux)('), dont le nombre et la disposition sont très variables même chez les spécimens d'une seule espèce; le 7*^, et généralement le 5'' aussi, avec quelques pores rapprochés à l'extrémité (leur nombre également très variable); épisternes du métasteriuini (1) In : Schneider und Leder, Beilr. Kauk. Kaferf., 1878, p. 79. (2) A titre d'exception le nombre de ces porcs peut être réduit à un seul ; certains exemplaires de VH. reflexitx en offrent l'exemple. D'autre part, on peut parfois constater la présence d'un pore supplémentaire vers la base du -i» interslrie, mais c'est accidentel et sans importance. yotcs sur (licers Uarpalini. 18o plus ou moins courts, tout au plus un peu plus longs t\uv larges au bord antérieur; i'-S" segments ventraux généralement avec un nombre variable, souvent minime, de pores accessoires, rarement lisses et glabres ; fémurs postérieurs avec de nombreux pores le long du bord interne (au moins 6 et généralement davantage). Longueur du corits 7,0 à 10,0 mill. — Les espèces habitent l'Europe centrale et orientale, le bassin de la Méditerranée (moins la côte d'Afrique) et le Caucase ('). — ï\pes: //. (lutuiniKilis Duft.; //. i-rflr-rus Pulz. Le petit groupe ainsi caractérisé parait très nattu'el; le principal ca- ractère en est le nombre et la disposition des pores sur les él\ très, joints à la conformation et sculpture du pronotum et à la conformation des épistornes métasternaux (-). Tableau des espèces. 1 (6). Épisternes du métasternum un peu plus longs que larges au bord antérieur. — Élytres de moitié plus longs que larges-, plus ou moins faiblement ou légèrement sinués devant l'extrémité; suture (5 9 plus ou moins dentiforme- à l'extrémité. — Angles postérieurs arrondis au sommet. 2 (3). Antennes et pattes entièrement d'un rouge jaunâtre. — Surface du corps noire ou brun de poix, rebord latéral du pronotum étroitement teinté de roussàtre (par trans- parence •. Partie basale des côtés du pronotum à peu près parallèle ou très faiblement sinuée; bord basai presque droit. 3"^ interstrie des élytres avec 2 à o pores espacés, plus ou moins subfovéiformes; extrémité du 5'^ générale- ment sans pores distincts, celle du 7" avec 2 à 4 porcs rapprochés. 4<^et o" segments ventraux généralement sans pores accessoires, parfois avec quelques poi'es peu nom- breux. Long. 7,0-9 mill. — Europe centrale; bassin de la Méditerranée (■*) (.moins les côtes d'Afrique et d'Asie). fl) Molsctioulslvy, Ins. Sibér., |). 206, cite VU. autumnalis {iminger)de la Sibérie occidentale; cette observation esta contrôler. (2) Les espèces voisines de //. salinus Dej., qui ont aussi de nombreux pores sur les élytres, dilTèrenl du groupe de Vautiimnalis par la base du pronotum obliquement déprimée aux angles postérieurs, par les épisternes métasternaux plus allongés, par la présence d'une série de jwres espacés tout le long du .5« interslrie, etc. (.3) Barcelone (coll. Tscbilschérine); Bosnie (ibid.); Rhilo-Dagh (Hcl- ler! 1884, Musée de Vienne). 18() T. TsCHITSCHKlilXE. — impiger Duft. iiumctus Sturm serirpunctatus Sturm H. aiitumnalis Duft. :{ (2). Pattes et antennes brun de poix, celles-ci à base d'un roux testacé. — Surface du corps noire ou légèrement brunâtre, élytres Q soyeux. Cotés du pronotuni nullement sinués en arrière, subparallèlcs ou très faiblement sub- arqués; 4'^ et o'^ segments abdominaux avec quelques pores accessoires. 4 (o) . Les 2 premiers articles des antennes roux-testacé ; base du pronotum très faiblement échancrée en arc; 3<' in- terstrie des élytres avec 4 à o pores subfovéoliformes es- pacés; extrémité du o^ avec 1 ou 2 pores parfois indis- tincts, celle du 7" avec 2 à 4 pores rapprochés ; éperon terminal des tibias antérieurs large, conformé comme chez 17/. serripes Quens. Long. 10,o mill. — Steppes au nord de la mer Caspienne. — impressipennis Mén. 1838. (non Dej. 1829, nec Motsch. 1844) H. foveiger Tschitsch. 1895 o (4). Le l'^'' article des antennes roux-testacé; base du prono- tum à peu près droite ; 3° interstrie des ■ élytres avec 3 pores subfovéoUformes espacés, extrémité du o^ avec 2-3, celle du 7* avec environ 8 pores rapprochés; épe- ron terminal des tibias antérieurs normal, étroit. Long. 9 mill. — Asie Mineure? (') H. tristis sp. n. 6 (1). Épisternes du métasternum très courts, presque plus larges au bord antérieur que longs. 7 (12). Élytres de forme normale, l,3o-l,o fois aussi longs que larges. — Partie basale des côtés du pronotum subparal- lèle ou légèrement subarquée, nullement sinuée. 8 (11). Au moins les cuisses brun de poix. — Angles posté- rieurs du pronotum à peu près droits ou très légèrement subobtus, plus ou moins légèrement ou modérément ar- rondis au sommet ; S*" interstrie des élytres avec 3 à o pores espacés, souvent placés très irrégulièrement, l'extrémité du o" avec 2-3, celle du 7'- avec o - 7 pores rapprochés; (1) Musée devienne. — La provenance de l'unique exemplaire que j'ai sous les yeux n'est pas spécifiée, mais je suis porté à croire qu'il vient de quelque localité de l'Asie Mineure. Notes .tiir dicers llarpuUnl. 187 4' ôt o'' sogiiu'iits aljcltimiaaux .-ivcc (|U('lques pores ac- cessoires, souvent très peu nombreux. Extrémité de la suture faiblement saillante chez la î , nullement chez le (5. 9 (10). Élytres a î fortement sinués devant rextrémité. Sur- face noire, sans le moindre reflet métalli(|ue. parfois Inunàtre (innnatures?), élytres ç soyeux; rebord latéral du pronotum étroitement teinté de rougeàtre (par trans- parence), parfois très faiblement ; antennes entièrement d'un roux ferrugineux; tibias brun de poix, parfois plus ou moins rougeàtres vers la base, tarses roussàtres. Long. 9-9,5 mill. — Asie Mineure? (')... H. trivialis sp. n. 10 (9). Élytres c5 (^) faiblement sinués devant rextrémité. Sur- face noire avec un reflet bleuâtre excessivement faible, rei)ord latéral du pronotum concolore, nullement rou- geàtre; les 2 premiers articles des antennes roux, les 3 suivants brunâtres (*). tibias et tarses rougeàtres. Long. 9,o mill. — Asie Mineure (') H. anatolicus sp. n. 11 (8). Pattes et antennes entièrement d'un roux ferrugineux. — Surface du corps noire, élytres ç soyeux, rebord la- t(''ral du pronotum étroitement teinté de rougeàtre (par transparence). Angles postérieurs du pronotum droits, modérément arrondis au sonmiet. Élytres (3 à peine subsinués devant l'extrémité, celle-ci obtusément arron- die, extrémit('' de la suture formant une faible saillie ob- tuse; 9 faiblement mais un peu plus sensiblement si- nués devant l'extrémité, celle-ci presque subtronquée, extrémité de la suture nettement dentiforme; '•)" inters- liie avec 1 à 3 petits pores espacés, mais placés tous sur le (piart apical de la longueur; extrémité du o'- avec 2-3, celle du 7'' avec 4-o pores rapprochés; 4'' et o" segments ventraux avec des pores accessoires plus ou moins nom- breux, fjong. 9-10 mill. — Transcaucasie : gouv. Kriwan. H. reflexus I» u tz. 1878. (1) Musée de Vienne. — L'indication de localité manque comme chez le trislis; les étiquettes des 5 e.\em|)laires du tririaiis ne portent que la men- tion : « Sartorius, 1876 » ou « Coll. Tlirk ». (2) La + manque. {'■]) Les autres inanquent. (4) .\ngora (Escherich!, Musée de Vienne). — 1 exemplaire cr*. 188 T. TscHiTscHKRiNE. — Ilurpdliiu . 12 (7). Élytres singulièremont courts, à peine d'un quart aussi longs que larges, paraissant par suite un peu anormale- ment élargis, quoique leur base ne soit pas plus large que celle du pronotum. — Pattes et antennes entière- ment d'un roux ferrugineux ; rebord latéral du pronotum étroitement teinté dt' rougeâtre (par transparence): ély- tres 9 (') légèrement métalliciues, bleuâtres, soyeux. Cô- tés du pronotum parallèles vers la base, à peu près non sinués, angles postérieurs droits, modérément arrondis au sommet. Élytres 9 à peine subsinués devant l'extré- mité, celle-ci très obtuse, extrémité de la suture nette- ment dentiformej 3^ interstrie avec 3 petits pores dont le l*"' (-) au premier cinquième environ de la longueur; extrémité du o" avec un ou deux, celle du 7<^ avec deux à trois pores rapprochés ; 4<= et o"' segments ventraux avec d'assez nombreux pores accessoires. Long. 9,3, larg. 4,o mill. — Syrie (^). H. brachypterus sp. n. (1) c^ inconnu. (2) Il manque sur l'élytre gauciie. (:3) Musée de Vienne, 1 exemplaire 9- — Plocliard de la Brûlerie (1875) ne mentionne aucune espèce approchante. Sur une remarquable aberration et quelques variétés du Parnassius Apolio L. avec les pi. l(j et 17 Par H.-F. DECKERT. .r;ii doniK' dans le BulHin de la Société rniotHolocjujUc de Fiuiiirr (1897, p. 276) la descri|)tion d'une reuiarquablt' aberration ((j") de Par- nassius ApoIlo. capturée par moi dans le Jura l'ran(;ais,au\ environs de Pontarlier. La pi. 10, exécutée d'après les aquarelles de M. G.-A. Poujade, représente cet intéressant Lépidoptère, vu en dessus (tig. a), en-dessous (fig. b) et complète sa description. En même tem[)s (pie cet individu aberrant, j'ai capturé dans la même localité plusieurs formes remarquables. Parmi ces intéressantes variétés, une belle Q surtout (fig. d, pi. 17) mérite d'être signalée. De grande taille, elle a les deux taches costales bien pupillées de rouge, surtout l'inférieure, comme chez Apollonius. Les taches du bord interne, très grandes, ofTrent également la présence d'écaillés rouges. Enfm, dans l'angle anal, trois grandes taches, dont deux très fortement pupillées de rouge. Sur le dessous de l'aile, ces taches anales sont toutes les trois rouges, les deux inférieures, en outre, pupillées de blanc. Il en est de même des quatre taches de la base. Cette vari('té semble assez rare. La variété flacoinarulata se rencontre également dans le Jura; à ce sujet une assez curieuse oi)servation. Chez tous les sujets de cette variété que j'ai capturés, la tache du bord interne de dessous est tou- jours, seule, restée rouge. On sait que (piehpies auteurs citent la pré- sence du rouge sur cette lâche comme la seule dillérence existant en- tre V Apolio des Alpes et celui du Jura. Voici une autre Ç (lig. r, pi. 17) (pii est si eslompi'e de noir, que, de prime abord, on la pourrait prendre pour la variété llcsebolus. La marginale est, aux ailes supérieures, très large, et, à la partie inférieure du bord externe des ailes inférieures, bien accentuée. Les deux ta- ches costales semblent se fondre^ avec les ni)nd)renses écailles noires (pii donnent à cette variété un aspect si dillérent. Les bandes anté marginales sont très fortement accusi'cs sur les deux ailes. Le manque d'écaillés noires sur le dessous des ailes \ fait bien ressortir l'aspect vitré de la membrane, comme chez /'. Ihibrlmnis. luette intéressante 190 H. -F. Deckert. — Parmissius ApoUo. variété fut capturée dans les mômes parages par mon père, entomolo- giste et collectionneur de longue date. Très rare dans le Jura, elle se rencontre plus souvent dans les Alpes et dans les Pyrénées, mais beau- coup moins noire. »^^SrQr^^Sa=- RÉPERTOIRE DES PUBLICATIONS ZOOLOGIQUES (1889 - 1897) DE Maurice PIC PREMIERE PARTIE Sources et liste des articles. I. L'Échango. reviio liiincomio (Lyon). II. Annales de la Société entomologùiiit:' de France. III. Bulletin de la Société entoniologiiiue de France (189G-1897). IV. Feuille des Jeunes Naturalistes. V. Revue d'Entomologie. VI. Miscellanea Entomologica. VII. L'Abeille, journal d'Entomologie. VIII. Revue scientilique du Bourbonnais. IX. Bulletin de la Société zoologique de France. X. Mémoires de la Société zoologique de France. XI. Le Xaturaliste. XII. Annales de la Société entomologique de Belgique. XIII. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Aulun. XIV. Annali del Museo civico di Genova. XV. Wiener Entoniologische Zeitung. XVI. Bulletin du Muséum d'Histoire natiu'cjh- de Paris. .MÉ.MonU-:s l'IHIjÉs A l'AItT ('). 1. Matériaux pour ser\ir à l'étude des Longicornes. l'"' cahier. — Lyon 1891. 2. Descriptions de Longicornes de Syrie. — Lyon, 1891. 3. Variétés, 1«"' ariicle. — L\on, 1890. 4. Variétés, 2'^ article. — L\on, 1897. 0. L'esprit critique [distribué au Congi'ès de la Socii'lé entomologiqu( de France, 189G]. (1) Chez L. Jacquet, t'dileur à Lyon. 192 Maurice Pic. I. — l'ÉGHAXGE. REVl'E I.IXXÉENNE. 1889. 6. Un peu do Longicornes. — n'' ol. p. 4-5. 7. Mes Longicornes, — n° bo, p. oo; — n° 57. p. 67-68: — n" o8, p. 78. 1890. 8. Tn peu d'Entomologie n. sp.? — n° G'A, p. 119-120. 9. Hectitications et informations entomologiques, — n°68. p. lo6-lo7. 10. Une variété de Faroniis, — n*^' 71, p. 181. H. Quelques remarques pour la chasse aux Coléoptères, — n" 71, p. 181. 1891. 12. Une variété de Cortodern. — n° 7o, p. 22-2;î. 13. Sur les Liopus punctulatics Payk. et nebulosus L., — n'^ 7o, p. 23. 14. Toujours des Longicornes [rectifie. Catalogus], — n'^ 77, p. 38. lo. Cortodera Reitteri n. sp., — n'^ 78, p. 43. 16. Sur Crioceris tibialis Villa et Allerula inorio F.. — n"79, p. ol. 17. M nceforhat'i's ou Mijcetochar(i[vocl\i. syn.]. — n° 80, p. 73. 18. Descriptions d'espèces et variétés de Longicornes syriens, — n<^' 82, p. 102. 19. Notes coléoptérologiques, — n" 83, p. 117-118; — n'^ 84, p. 136. 1892. 20. Descriptions et corrections, — n" 85, {t. 4. 21. Petite étude sur le genre StcnopterK.^ Steph. [synopsis]. — n" 86, p. 21. 22. Coléoptérologie descriptive, — n°87, p. 32-33. 23. Quelques mots sur les Anlhicides, — n'^ 88, p. 43. 24. Sur le genre Stenoptenis Steph., — Gorrigenda [pour AnthicKH var. maltae], — n" 90. p. 66. 25. Descriptions [DorccuJion]. — n" 92. [). 91. 26. Contribution à l'étude des Anlhicides d'Algérie. — n" 93. p. 102- 103. Publications zooloyiques de Maurice Pic. 193 "27. Sur h' genre Cerambji.r, — n» 94, p. 114. i8. Notes entomologiques, — u" 94, p. 114- Mo. i'è. Contribution à l'étude des Coléoptères, — n'^ 96, p. 139. ;{(). Variétés, — n^ 96, p. 139-140. 1893. 31. Sur les Anthicides [lublié par M. Rey dans rÉchange. — n" 92- 93; — n" 97. p. o-6. 32. Anthicides nouveaux, — Corrigcnda [pour divers articles précé- dents]. — no 98, p. lo-m. 33. Descriptions de Coléoptères, — n"99, p. 26-27. 34. Examen des Anthicides de la coll. Leprienr, — n° 100, p. 38; — n" 101, p. 51-52; — n" 102. p. t)4-65; — n" 103, p. 74-75. 35. Liste de Coléoptères récoltés en Algérie en Tannée 1892. Reetilica- tions, — n"104, p. 87-88. 3(). La chasse aux Coléoptères en voyage [sous le pseudonyme F.D.J. — n» 104, p. 88-89. 37. Rectifications et corrections [au n" 104], — n° 106, p. Ml. 38. Essai d'une étude sur les .iiithicus Ctjclodinus Muh. [S>nopsis], — n" 106, p. M3-116: - n" 107, p. 125-128; —n° 108, p. 137-140. 39. Notes sur quelques Coléoptères avec descriptions, — n'^ 107. p. 122. 40. Anthicides tunisiens, — n° 107. p. 122-123. 1894. 41. Excursion entomologique à Tougourt. — Errata [Synopsis des .\Hthicus CticUulinm], — n" 110, p. 14-21. 42. Examen des Anthicides delà collection H. Tournier, — n^ H;{, p. 64-65. 43. Descriptions de deux Coléoptères. — n" 113, \\. 65-66. 44. Descriptions et notes entomologi(pies (Coléoptères), — n" 113. p. (ili. 45. Histuin- numérique de la lainie algérienne (Anthicides),^ n" M3, p. t)7-71. 46. Uuehpu's notes en passant sur plusieiu's Coléoptères de la collec- tion II. Tournier, — n" ili{, |i. 71 à 72. 47. Trois (Coléoptères syriens, — n" 114. p. 75-76. Ann. Soc. Ent. Fr., lxvii, 1808. 13 194 Maurice Pic. 48. Sur lo genre Cemlliscus Bourg, [synopsis], — n'^ ll.j, p. Po-UG. 41). Essai d'une étude sur les Danacaea Gast. de la Faune d'Europe el circa [synopsis], — n° 116, p. 99-106. 50. Sur quelques Longicornes du genre Leptunt L., — n° 116, p. 106- 108. 01. Descriptions de deux Coléoptères de la Turquie d'Asie, — n" 117, p. 110-111. 02. Notes sur quelques Dasytides d'Algérie, — a" 117, p. 111 -lia. 03. Contribution à l'élude des Amauronia West, [synopsis], — n° 117. p. 113-116. 04. Notes entomologiques, — n° 117, p. 116. ^o. Corrigenda [à l'article « Contribution à l'étude des Ainnuronia West. »], — u° 118, p. 128. 36. Contribution à l'étude du genre Cychmmus Kugl. [synopsis], — noH9, p. 132-134. o7. Addenda à l'essai d'une étude sur les Danacaea, — n" 119, p. 134- 13o. 58. Descriptions d'espèces et variétés de Coléoptères asiatiques, — n» 120, p. 142-144. 1895. o9. Étude sur quelques Formiconms exotiques [synopsis], — n'' 121, p. 6-9. 60. Notes entomologiques, — n" 121, p. 9-11. 61. Examen des Anthicides de la collection Lethierry, — u" 122, p. 8, 20. ()2. Descriptions de Rhytirhinides, — n'^ 123. p. 29-30. 63. Descriptions de Longicornes d'Arménie et régions voisines, — n'^ 124, p. 38-40. 64. Ptinides d'Algérie, — -n" 123, p. 30-31. 65. Observations et renseignements divers, — n^ 125, p. 51-34. 66. Sur les Phytoecia voisins de piinctuni Mén. et ephippiuni Falir. [synopsis], — n° 126, p. 63-70. 67. Longicornes de la collection H. Tournier, — n" 127, p. 75-78. 68. Descriptions de Coléoptères d'Algérie, — iv 127, p. 78-82. Piihlinition.s zooloi/iqnrs de Maurice Pic. 19o (jît. Cori'ig('iul;i [a Tartick' « Essai d'iiiic (''tiide sur los Danacaea], — 11" 127, ]). 82. 70. A propos de variétés, — n" 128. p. 87-89. 71. Aoti'S sur les Cychmmm Kugl., — ii" 128, p. 87-89. 72. Crible de chasse, - n" 128, p. 91-92. 73. Notes diverses sur les Ptinides et descriptions d'espèces nouvelles (synopsis], — n° 129, p. 99-103. 74. Conseils aux jeunes descripteurs, — n'^ 129, p. 103- lOG. 7o. A propos de variétés, — n" 129, p. 10(î-108. 7(). Notes complémentaires ou observations diverses à propos d'espèces et variétés omises ou cataloguées. — n'^ 130, p. 110-120. 77. Deuxième étudesurles Mélyrides [synopsis], — n° 131, p. 123-126. 78. Descriptions de Marrât riii d'Oct'anie, — n" 132, p. 133 -13o. 79. Sur le mot « type » et la syuonymii' entomologique, — n" 132, p. 135-137. 80. De l'échange, — n° 132, p. 137-139. 1896. 81. Descriptions et noies diverses, — n» 138, p. 61-02. 82. Notes et diagnoses, — n^ 140, p. 87 à 88. 83. Habitats des Ptinides du nord de l'Afrique, — n° 142, p. 107 à 110. 84. Catalogue bibliograplii(pie et géographique des Macratria Newm., — n" 143. p. 120 à 122. 83. Corrigenila [aux articles de l'Échange, n" 140 et n" 142]. — n" 143, p. 122. 86. Notes el renseignements descriptifs sur Anthicus insignis Luc. et races voisines [synopsis], — n° 144, p. 131 à 132. 1897. 87. Descriptions de Coléoptères, — n" 14."), p. ri a 6. 88. Chasse aux Ichneumonides [Hyménoptères], — n" 147, p. 26. 89. Sur le groupe l/ii)nriinr Annnia pilom et mrdoa [synopsis], — Bull, (.(.cxxvui. 130. Renseignements sur les collections M. Pic. — Bull, cccxxvui. 131. Descri[ilions de deux Coléoptères etsynonymie, — Bull, cccxt.vui - CCCXLIX. 1894. i:{2. Sur le groupe des Micndinria dans le genre Anthicus [synopsis], — Ann., p. 98-101. 1.33. Habitats de Coléoptères algériens et descriptions d'espèces nou- velles. — Ann., p. 101-10»). l'Àï. Deux Aiifliiciix nouveaux de la Chine orientale. — lîuU. x-xi. 13.). Trois Deruiestides nou\»'au\, — Bull, xi.iii xi.iv. 198 Maurice Pic. 13(i. Trois Anthiciis nouveaux et observations sur quelques Anthicides, — Bull. LXXVII-IX. 137. Captures de Longicornes en Algérie, — Bull, clxxvui-xxix. 138. Habitats de trois espèces rares de Longicornes, — Bull, clxxix. 139. Deux Coléoptères nouveaux et note sur Anthicus diommdeg Pic, — Bull, cxci-cxcu. 140. Deux notes synonymiques, — Bull, cclxv. 141. Diaguoses de Coléoptères rapportés de Syrie par Cii. Delagrange, — Bull. CCLXXXIV-V. 1895. 142. Anthicides d'Afrique de la collection de M. Ch. AUuaud (4""' trini. 94). — Ann. 30 mai 1895, p. 66S-668. 143. Diagnoses de deux Antbicides nouveaux de Sumbawa, — Bull. XXXVI -xxxvu. 144. Un nouveau Tomoderus de la Bussie d'Asie, — Bull, clxxiv. 14o. Notes sur des Coléoptères rares ou nouveaux d'Algérie, — Bull. CXXVl-GXXX. 146. Notes coléoptérologiques sur la faune d'Akbès, — Bull. (X^xxiv- ccxxv. 147. Nouvelles captures de Longicornes en Algérie, — Bull, cclxxiv. 148. Note sur le (5 de Saperda ocellata, — Bull, cclxxiv. 149. Notes synonymiques, — Bull. cccl. loO. Captures de Coléoptères en Algérie, année 189o, — Bull. cccl. loi. Benseignements sur Admerus Schaefferi, — Bull, cccli-ccclu. 152. Rectification d'babitat pcMir un Longicorne algérien. — Bull, ccclu. 133. Sur divers Anthicus du département de l'Allier, — Bull. cccLn- CCCLUI. 154. Anthicides de Madagascar recueillis par Ch. Alluaud, — Bull. CCCLXXVni - COCLXXX. l»o. Sur divers Pohjaythyon d'Afrique et P. .lohji n. sp., — Bull. CCCr.XXXIV-CCCLXXXV. Publirdtions zoolo(jiquc!< de Maurice Pic. 109 111. — BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ EXTOMOLOGIQUE DE FRANCE. 1896. ■loG. Remarques synonymi(|iios et desoriptions sur le genre Cercomor- phiis, sur divers Phytophages et sur des Anthicides, — Bull., p. 29- 31. 1.17. Description d'un Coléoptèn' hétéromère du Brésil, — Bull., p. 08- ()9. 108. Sur le groupe des Hedobia Sturni [synopsis], — Bull., p. 69-72. 109. Ohservations , remarques et renseignements entomologiques di- vers, — Bull., p. 72-73. 100. Description d'une D^urtcara asiatique , — Bull., p. 148. 161. Sur \e% Pachijbrachis voisins de P. venniculnris Sulîr. [synopsis], — Bull., p. 203-205. 162. Notes synonymiques, — Bull., p. 20."). 163. Première liste de Coléoptères recueillis en Algérie en 1896, — Bull., p. 337-338. 1()4. Ptinidiw recueillis à Madagascar par M. Ch. Alluaud, — Bull., p. 3o2-3oo. 16o. Note sur Anthicus sahnrensis Chob., — Bull., p. 402. 166. Deuxième liste de Coléoptères récoltés en Algérie en 1896, — Bull., p. 41o-41fi. 167. Description (run Anthicus nouveau d'Algérie. — Bull., p. 422. 1897. 168. Description d'un Corticus miuvcau d'Algérie, — Bull., p. 78-79. Iti9. S\n(»nymie d'un (Piéride du Nord de l'Ah'ique, — Bull., p. 123- 124. 170. Mœurs des Antkicus, note rectilicalive et obser^atioIlS, — Bull., p. 124. 171. Note sur Otiocepliala opdCd Hosli. et ses variétés, — Bull., p. 13o, 172. Note synonymique sur un Zonabrin [Deciitoiiin), — Bull., p. loO. 173. Descriptions de Coléoptères nouveaux d'Algérie et d'Asie Mineure, - Bull., p. 219-221. 174. Coléoptères récoltés en Kahylie en 1897. — Bull., y. 221-222. 200 Maurice Pic. 17o. Ichneumonidt'S d'Algérie {Hoplismenus Berthoumieui n. sp.) [Hy- men.], — Bull., p. 265-266. 176. Sur les instincts carnassiers des Anlliicides, — Bull., p. 266-267. 177. Note sur quelques Heliotaurus, — Bull., p. 297. 178. Observations sur divers Coléoptères d'Algérie, — Bull., p. 310- 312. IV. — FEUILLE DES .lEUXES NATURALISTES. 1891. 179. Notes coléoptérologiques, — n° 246, p. 139. 180. Notes entomologiques. Quelques mots sur le genre Phytoecia, — n» 251, I). 237-238. 1893. 181. Sur des variétés de Coléoptères. — n'^' 267, p. 46. 182. Descriptions d'Anthicus de la faune européenne et circa, — n» 296, 78-79. 183. Coléoptères nouveaux de la faune circa-européenne, — n" 271, p. 111. 184. Anthicides nouveaux de l'Ancien Monde, — n" 275, p. 175- 176. 185. Descriptions de quatre variétés de Coléoptères de la faune circa- européenne. — n° 277, p. 14-15. 1894. 186. Descriptions de Coléoptères de la faune circa-européenne, — n" 279, p. 44; — n'' 280, p. 60-61. 187. Deux Coléoptères nouveaux, — n" 285, p. 140. 188. Élude sur les Melip-is proprement dits [synopsis], — n<^ 289, p. 13-14. 1895. 189. Préliminaires d'une étude synoptique sur le genre Ptinus [synop- sis], — n^302, p. 26-29. 1896. 189 bis. Préliminaires d'une étude sNnoptiqiie sur le genre Ptinus [synopsis] (suite et fin), — n° 303, p. 42-44. Publications zooloniiiiicx de Mdurici' Pic. 201 ino. Ex;iinen dos Aiithicidi's de la coUoclion Roitter [synopsis]. — 11'* 308-309, p. 178-181. 191. Notos Pt descriptions de (;ol('0|)tères [synopsis], — n° 310, p. 201- 202. 1897. 192. Description d'une Cdiipe jj'énériqiie nouvelle et de 3 espèces de Ptinides. — n° 317, p. 102-103. 193. Descriptions de Coléoptères, — u"318, p. 119-120. 194. Notes et descrii)tions diverses [Coléoptères], n" 323, p. 202-204. V. — REVUE n'EXTOMOLOr.lE. 1891. 193. Tableau des CJjitm (s. -or. Chitanthits ïlionis.) voisins de mnssi- liensis [Synopsis]. — X, p. 144-147. 1892. 19(5. Deux anomalies. — XI, p. 2o8. 197. Deux Coléoptères nouveaux, — XI, p. 313-314. 1893. 198. Anthicides nouveaux, — XII, p. loo-loG. 199. Description de deux Anthicides exotiques, — XII, p. 2.")4-2.>o. 1894. 200. Notes sur les Elniides [synopsis], — XIII, p. 193-19o. 1895. 201. Corrections et notes héniiph'rolojjiqtu's, — XIV, p. 177-178. 1897. 202. Notes sur quchpics anomalies. — XIV. p. 22i-22o. VI. — MISCELLANEA E\TO.\IOL0(UCA. 1892 93. 203. Descriptions [Aidhicides], — I.I, n"4, p. 17 19; — n"o, p. 2o-27. 204. Anthicus algérieiis, — n" 7, p. 43-44. 20."). Sur le genre .[nthirus. ^— n" 8. p. ")2-")3. !20:2 Maurice Pu:. 200. Descriptions, — n°H. p. o3-o4. 207. Anthicides nouveaux, — n" 17, j). 120. 208. Descriptions de deux Toinoderux de .lava, n'' 17, p. 120-127. 1894. 209. Descriptions de deux Anthicus do l'Amérique du Nord, — t. II no.'î, p. 21-22. 210. Anarchie entomologique, — n» ',), p. 20. 1895. 211. Descriptions d'un Xijlophilus et de plusieurs Anthicides d'Afrique, — t. III, n'^ 4-0, p. 41-44. 212. Sur les Danacaea Lap. [synopsis], — n° 0. p. 00-09. 213. Descriptions d'Anthicides de l'Afrique méridionale, — n'' 9, p. 105-107. 214. Diagnoscs de Danacaea, —n" 10, p. 121-123. 1896. 21o. Descriptions de deux Anthicus syriens, — t. IV, no 1, p. o-O. 210. Descriptions de quatre Ptinides exotiques, — n° 1, p. 0-7. 217. Coléoptères d'Asie Mineure et Syrie, — n° 3, p. 3o-3e. 218. Descriptions et notes sur divers Coléoptères, — n" 4, p. 41-43. 219. Descriptions de Ptinides exotiques, — n'" 4, p. 43-47. 220. Diagnoses de Dasytides divers, — n'^ 4, p. 47-48. 221. Coléoptères du nord de l'Afrique, — n'^ 7, p. 93-94. 222. Notes descriptives sur plusieurs Gurculionides, — n'^ 7, p. 94-90. 223. Descriptions de Coléoptères rhynchophores africains, — n° 9. p. 113-110. 224. Descriptions de Coléoptères d'Algérie et Syrie, — n» 11-12, p. 140-142. 1897. 22o. En route pour le M'zab, Bon Saada, — Diagnoses, — t. V, n^ 1, p. 1-3; — n" 3, p. 3o-38; — n° 4, p. 44-40; — n^ 6, p. 05-72; — n^ 9, p. 110-117; — ir 10, p. 124-127. 220. Coléoptères nouveaux, — w 2, p. 20-29. l'iihlinilions zoologùjues de Miunirc Pic. 'HV.i m. Thcviiux, coupe générique nouvelle dans les Curculionides, — n" 2, p. 29. iî28. Descriptions de Coléoptères, — n" 4. p. 41-43: — n^ "i, p. 01-03. â29. Notes diverses sur les Anthicides, — n'^ 0, p. 7o-77. 230. Notes sur le sons-gonre Compsodo)xa(lion Ganglb., — n» S. p. 1>4. 231. Remarques et observations diverses sur le genre Dunaaiea et Kiifer Kuropa's. XXXIII. — n" 8, p. 94-97. 232. Sur Asclrru var. iniprpssithornx Pic, — n" 10, p. 128. vu. — l'aHEU.LE, JOUlîNAL d'eNTOMOLOCIE. 233. Descriptions de Longicornes d'Algérie, — t. XXVII (1890-92), p. 289-290 [92]. 234. Descriptions de trois AntJnnis méditerranéens, — t. XXVIII (1892-90), p. 19O-190 [9o]. \1U. — REVUE SClEXTUnoUE DU BOURBONNAIS. 1891. 23.Ï. Hxcursion entomologique à la (Îrande-Ghartreuse, — u" 7, p. 133-14:j. 1892. 230. L'entomologiste [poésie], — n" 3, p. 78-80. 237. Antirides recueillis en Algérie en avril et mai 1892, — n° 10- II. p. 212-220. 238. .Sur les Tomoth'ms, Coléoptères de la famille des .Anthicides [sy- nopsis], — n" 12, p. 240-242. 1893. 239. l'tinuft Olivifiin. ^). [voir Biskra, souvenirs d'un nalnraliste par E. Olivier], — n" 2, p. 33, note 1. 240. Xylophilides et Anthicides recueillis en Algérie en avril et mai 1893,— no 9, p. l.>)-102. 1894. 241. Catalogue géographi(pie des Anthicides de France, Corse, Algérie et Tunisie [synopsis]. — n° 73, p. 19-2.0; — n° 74, p. 40-49; — n" 7.>, p. 09-79. 204 M.URicE Pic. IM. Xylophilides et Anlhicides recueillis en Algérie en mai et juin 1894, — noSO. p. 140-146. 1895. 243. Excursion entoniologique clans la province d'Oran [avec descrip- tions], — n" 83, p. 10-13; — n^' 90, p. 131-137; — n'^ 90, p. 218-223. 1896. 243 bis. Excursion entoniologique dans la provience d'Oran [lin], — no 97, p. 4-8. 244. Xylophilides et Anthicides capturésen Algérie en avril et juin 189o. - n" 99, p. 37-41. 24o. Diagnoses de Coléoptères d'Algérie, — n" 103, p. 101-103. 240. Xylttphilides et Anthicides capturés en Algérie du 20 avril au 24 juin 1890, — n" 100, p. 162-167. 1897. 247. Nouvelles variétés de Longicornes, — n'^' 110, p. 30-32. 248. Notes sur les Mijlabns {Zotnibris) d'Algérie, — n'^ Ho, p. 12.3-126. IX. — MÉMOIRES DR I.A SOCIKTK ZOOLOGIQUE DE l'R.\XCE. 1895. 249. Descriptions de Coléoptères, —t. Yll, p. 203-207. 2o0. Liste complète des Xylophilides décrits jusiju'en 1894 [descrip tions], — t. VII, p. 427-436. X. — BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE. 1894. 251. Descriptions de Coléoptères liétéromères africains, — t. XIX, Bull., p. 15-17. 1895. 232. Anthicides recueillis dans les tabacs [synopsis], — t. XX, Bull., p. 61-65. 253. Un cas de nomenclature, — Bull., p. 185. Publiaitions zoohMjiqacs dr Maurirr Vie. 2Ûo 1896. 2o4. Notes et roiiscignements sur les X\lophilides, — t. XXI, Bull., p. 49-o:i. 1897. 2oo. Description d'un Acnntliocnentus (Col. nialacodernie) nouveau, — Bull, xxu, p. 79-80. 236. Sur les Xylophilides (Col. hétéromères), — Bull, xxn, p. cSU- 82. 237. Études sur les Coléoptères phytophages Chjtvidne [svnopsis]. — Bull, xxu, p. 82-88. 238. Complément à mes études sur les Coléoptères phytophages Chjtridae, — Bull, xxu, p. 1G4-1<)3. 239. Sur les Tomoderus (Coléoptères hétéromères) de Java et Sumatra [synopsis], — Bull, xxu, p. l()U-l(j7. 2(50. Complément à mes éludes sur les Coléoptères phytophages (2'' ar- ticle) [synopsis], — Bull., p. 202-206. 26i. Descriptions de Coléoptères asiati(iues de la famille des Ccram- b[irid(u\ — Bull, xxu, p. 188-190. 262. Notes sur des Coléoptères mvrmécophiles, — Bull, xxu, p. 230- 2.3:3. XI. — LE XAÏLRAMSTE. 1894. 26;{. Di'scriplions de Coléoptères nouveaux, — n" 163, p. 27: — n'Kiti. p. 32-33. 264. Descriptions de Coléoptères du Nord de rAfri(jue, — n" 169, p. 71. 263. Descriptions de trois Coléoptères héténijuères nouveaux, — n^' 171. p. 93. 2(i6. Contribution a la faune coléoptérique d'Algérie, — n" 178, p. 180: — n'^ 181, p. 210-211. 267. Description d'un Coléoptère nouM'au. — n" 182, p. 221. 268. (>(iMtril)iUi(in à la faune coli''o|)téri(pie d'Algérie. — u°184. p. 247- 24S. 1895. 269. Descriplidii de Coléoptères nouveaux [Anthicides], — n" 192, :20() Mairick Pic. p. 39-60; — ir^ 193, u. 73; — n" 194. p. 79-80; — n° 195, p. 94; — n° 196, p. 107-108. 270. Description de Coléoptères, — 11° 207, p. 243. 1896. 271. Description de Coléoptères nouveaux. [Macrntria], — n° 224, p. 158-139. 272. Description de Coléoptères [Anthicides], — u" 225, p. 170-171; — n° 226, p. 184. 1897. 273. Description de Coléoptères exotiques, — n'' 237, p. 25. 274. Description de Coléoptères nouveaux [Anthicides], ^ n" 239, p. 49. 275. Description de Coléoptères nouveaux [Mélyrides], — n» 245. p. 124. 276. Anthicides exotiques nouveaux, — n° 246, p. 134. 277. Description de Coléoptères nouveaux [Anthicides], — n" 247, p. 142; — n° 248, p. 156-157; — n" 249, p. 170. 278. Description de Coléoptères nouveaux [corrigenda à Macnttria], — n" 250, p. 182. 279. Description de Longicornes de la région caucasique, — n" 257, p. 262. XII. — ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1894 (XXXVIII). 280. Liste des Anthicides décrits postérieurement au Catalogue de MM. Gemminger et Harold, p. 43-58. 281. Descriptions de Tomorf^rw-? exotiques, p. 59. 282. Additions et corrections au catalogue des Anthicides, p. 137-138. 283. Anthicides du Bengale, p. 181-184. 284. Notes supplémentaires à ma liste des Anthicides, p. 237-238. 285. Tableaux synoptiques des Odadius d'Europe et circa, p. 587-588. 28(5. Supplément aux Odadius européens, p. 611. Publications zoologiques de Mauricp Pic. 207 1897 (XLI). 287. Premier supplément à ma liste des Anthicides, p. 212-224. 288. Premier sup|)lément à ma liste des Anthicides. Addenda, p. iJW- 344. XIII. — SOCIKTK d'HISïOIRK NATURELLE d'AUTL'N. 1894. 289. Notes sur quelques Coléuptères nouveaux ou rares pour le dé- partement, — Bull, vu, p. 71-73. 290. Sur quelques Coléoptères nouveaux pour le département, — Bull, vu, p. lo8-lo9. 1897. 291. Descriptions de Coléoptères, —Bull, x, p. 194-198. 292. Descriptions de Coléoptères, -Bull, x, p. 295-299. 293. Diagnoses d'kimeumoniens [Hyménoptères], — Bull, x, p. 300- 302. XIV. — ANNALI DEL MUSEO CIVICO Dl GENOVA. 1894. 294. Nouvelles espèces d'Antliicicles appartenant au Musée civique de Gênes, — t. XXXIY, p. o82-587. 1895. 29o. Anthicus nouveaux du Musé'c civique de Gênes, — t. XXXIV, p. 784-780. 290. Antliicidac et Psçudoaniliiciilar [E\|ilorazione del Guilja], — t. XXXV, p. 229-232. XV. — ^VIENE1{ E.NTOMOLOGISCHE ZEITL'NG. 1896 (XV). 297. Sur les Danacuen Laj)., p. 11*). 1897 (XVI). 298. liericliligung liher Asclna m\v. inipn'ssithord.r. p. 240. XVI. — HLLLETIN DC MISKI .M l)'lllST(tlltl'; XATI lil'.LLK DE PARIS. 299. Anlhicide nouveau recueilli au C.aiiibodjr cl dUcrl au Must'iiiu par M. Pavie, 1890, n^^ G. i>US Mairice Pic. Articles divers sur les Articulés et les Ueptiles. IlÉiMIPïKRES. Excursion entomologique à Tougourt. — L'Échange, n° 110. Corrections et notes hémiplérologiqiies, — Revue d'Ent., 9o, p. 177. Excursion entomologique dans la province d'Oran, — Revue Bourij., 95. En route pour le M'zab, Bou-Saada, — Miscell., Y, 1897. HYMÉNOPTÈRES. Excursion entomologique à Tougourt, — L'Échange, n " 110 (1894). Excursion entomologique dans la province d'Oran, — Rev.Bourb., 1893. Chasse aux Ichneumonides, — L'Échange, n° 147 (1897). Icluieumonides capturés en Algérie, — Bull. Fr.. 1897, p. 26o. Hoplismenus Bertlioumieui n. sp. — Bull. Fr., 1897, p. 26o. En route pour le M'zab, Bou-Saada, — Miscell., V, 1897. Diagnoses d'Ichneumoniens, — Bull. Soc. Hist. Xat. Autun, 1897, séance du 19 décembre. ORTHOPTÈRES. Excursion entomologique à Tougourt, — L'Échange, n» 110. Excursion entomologique dans la province d'Oran, — Rev. Bourb., 1895. En roule pour le M'zab, Bou-Saada, — Miscell., V. 1897. SCORPIONS. Excursion entomologique à Tougourt, — L'Échange, u° 110. REPTILES. Excursion entomologique à Tougourt, — L'Échange, n° 110. Excursion entomologique dans la province d'Oran, — Rev. Bourb., 95. Publications znalogicincf; ilr Mauvicr Pic. 209 DKIXIKMI^: l'AUTIB Abréviations des difTérentes publications où ont été insérées les descriptions. =: L'Écliaugo, rovne linnéeniR". =^- Annales do la Société ontoniulogiqiio de France. ^ Bidletin de la Société entoniologiqiie de France. " La Feuille des .Jeunes Naturalistes. ---. Revue d'Enloniol(»gie. Miscellanea entoniologica. = L'Aijellle, journal d'Entomologie. — Revue scientifique du Bourbonnais. -= Bulletin de la Société zool(igi(|ue de France. = Mémoires de la Société zoologique de Franco. ^^ Le Naturaliste. = Annales de la Société entomologiquo de Belgique. = Société d'Histoire naturelle d'Autun [Bulletin]. :^ Aunali del museo civico di Gonova. = Wiener entom. Zeilung. -— Bulletin du Mus(''iuu d'Ilistoiro naturelle (de Paris). — Matériaux pour servir à rélude des Longicornes (L\on, L. Jacquet, éditeur). ^-^ Variétés, 1^'' article (id.). ^ Variétés, S"" article (id.). ^^ Descriptions de Longicornes do Syrie (id.). Liste des genres ou sous-genres nouveaux (1889-97). Anlliicides (divers noms de groupes), Rev. Bourb., 181)4, p. 40 4::2. Arussia. Ann. Mus. civ. Gènes, xxxv, 189o, p. 221). Bogosus, Ann. Mus. civ. Gènes, xxxiv, 1894, p. 584. Delagrangeus, Bull. Fr., 1892, p. xciii. Diegous (s.-g. de Pliinis). Bull. Fr., 1890, p. IVii. Digonium, l^'Kcbango, n" 127, 189o, p. 70. Eurigeniomorphus, Le Nal., n°237, 1897, p. 2.'). Eurostoptinus. L'Kcliangc, n" 127, 1S9:). |). 80. Henonia, Miscdl. Fut.. V, 1897, p. 4:5. Immicrohoria [^.-'^. (V Avili irns]. Rev. Bourb.. 1894. p. 41. .\iiii. Sdf. Km. I r . i.xvii, 1WIS. 14 E. A. F. B. F. .1. N. R. M. F. Ab. W. B. B. Z. M. Z. N. B. A. G. W. B. M. M. L. V. L V. II. L . S. 210 Maurice l'ic. Lucasianus. Mat. Et. Long., 1, 1891, p. 42. Lud-wigia (s. -g. {YAgapanihiii), Mat. Et. Long.. I, p. 47. Monocladum (s. -g. de Pahiarthron). Bull. Fr.. IS!))}, p.cci.x. Annales, ■181i;{. p. loi). Pachytodes (s. -g. de Lrjitnriiri), Mat. El. Long. I. 1891. p. (î."). Pseudalbana [in litl.], L'Échange, n° 127, 189o, p. 77, note 1. Pseudanidorus [in litt.], Rev. Boiu'b., n» 9, 1893, p. lo8. Pseudaphyctus (s. -g. (VH(iplonu'iims), Wlen. Ent. Z., IV, 189fi, p. 47. Pseudeuglenes (s. -g. de Xnlophiliis). Soc. Zool. Fr., 1897. B.. p. 81. Pseudeutaphrus (s. -g. de P/m;w), L'Échange, n" 142. 1890, p. 1U9, note 1. Pseudobruchus (s. -g. de Ptinus], M. Soc. ZouL Fr., 1894. p. 203. Pseudomezium. F. des J. Nat., n" 317, 1897, p. 102. Pseiidotomoderus (s. -g. de Tomoilenia). Rev. Boiirb.. 1892. p 240. Theophilea, L'Échange, n " 124, 189o. p. 39. Theryus, MisceU. Ent., V, 1897, p. 29. ^Walesius, Le Nat., n" 226. 189(). p. 184. Index des espèces et variétés nouvelles. Dans cet index, le 1" chillre indique l'année, le T la pagination, un seul chiffre la pagination seulement. Acanthocinus atoniarius F. \. c(instrictus M. L. 32, grisens F. (y.) oliscurus M. L. 32. Acanthocnemus asiaticiis B. Z. 97, 79. Acmaeops daghestanicus N. 97, 202. Acmaeodera inaciilipennis J. .N.97,2o;{; lla- vovittata Luc. v. sefrensis 1^ B. 9o, 12, adspersula 111."' v. sulnralis R. B. 9o, 12. Agapanthia lirevis L. S. 1; A. F. 92, 418, cynarae Gerni. v. Delagrangei E. 94. 7o. cardui L. v. grossaM.L. 63, sulniigra E. 90, 119. Agriotes sordidns 111. v. Biiyssoni R. B. 9"». 137. Aile cula semilivida K. 91, 'il [non variété de jnorio F.]. Allodactylus [voir Ceutorrhynchus]. AUosterna tabacicidor Deg. v. dispar E. 92. 140. Alosimus viridissimus v. intcnnedius M. E. V, 97, 42. Amau- ronia Bourgeoisi E. 94, 114, elegans Ksw. v. viridescens E. 94, 114. Amblyderes hninnens E. 93, lo. Anaglyptus gihbdsus F. v. inniia tnnis J. N. 93, 15, inysticns L. (v.) inscriplus M. L. 28. Anaspis ni- licullis F. V. obscnripes [lege snl)(discuri|)es, muté] (') E. 9o. 107. Ani- (1) Voir Ann. Helg., 1898, p. IS'j. Piihlicdlioiis :(iiil(iiii2, 53; E.!)2, 115. Thomasi [muté] B. F. 96. ,31, Tournicri E. 94, ()5, nmtatus Gcnn. (transversalis Laf.) v. 2i'i Mmiîick I'k:. Iransversus M. E. O.ï, lOH; N. 07, 170. trolommidcus M. E. 92, 44; H. B. 92, 220; R. B. 94, 7(5, truiicoliponnis M. E. 9o, 43, Inint'atus B. F. 94, ccLXXxiv, tiinisicus (Mien ihoria) 1^1. 9:5, 12:{; A. F. 94, !)9, tiirkcsta- niciis B. 9;{, loo, longirollis Scliruidt (v.) uiiigattalus J. N. 90. 179, urganciisisJ. N. 90, 181, IjaicalicusMars. v. usitatus i.N. 90, 179, aiilhc- riniis L. v. valons J. N. 90, 179, valuliis J N. 90, 179, Vaulogeri (Aii- lacodcrus) A. 97, 297, veris E. 93, 52, verticalis J. N. 93, 175, Viturali R. B. 93, 160, Vosseleri R. B. 94, 145; J. N. 90, 202, Waterhoiisci [dc- lenda. non Anthiciis]. Anthrenus pimpinollao F. v. all)0|junclaliis E, 94, 142. Aphanisticus p\^niarus Luc v. Olcesei E. 94, 72. Arus- sia Pic (i. 95, 229 Gcstroi G. 95, 230. Asemum [non Mt'gasrinuni] tonuicorne Kr. v. semilhidum A. F. 92, 417; E. 95, 120. Asclera Deyrollei N. 95, 243, impro-ssithorax M. E. 97, 42 et 128; W. 97, 240. Athous nigor L. v. maculicoUis E. 97, 5. Attactagenus globali- pciHiis A. 97, 194, modestiis M. E. 96, 94, similaris xM. E. 9(). 94. At- tagenus longirornis E. 94, 66, mclilcnsis E. 94, 00 [corrigvnda E. 94, 128], fallax Gcno v. octomaculalus B. F. 94, xijh, picipcnnis E. 94, 00. Aulacoderus (voir Anlhicus). Axinopalpus gracilis Kr. v. la- lior M. E. 90, 35. Bagous elongatus M.E. 90, 114, Toiirnieri N. 94. 247. Barathraea ocliiiuaciilala N. 95, 243, separata B. Z. 97, 204. Baridius sipiannila- tns M. E. 90. 115. BogosusG. 94,584 toniodoroïdcs (i. 94, 585. Bra- chyderes alljicans Dcsbr. n M. E. 97, 3. Brachyta Dclagrangci E. 91, 102, clathrata F. (\.) nigrila M. L. 91, 0. Bradytus considaris Diill. V. ortlionioides J. x\. 97, 202. Bruchus (voir Ptinus). Bythinus Croissandeaui B. F. 92, cclxxii, Grouvellei Roitt. v. obsciirans J. N. 93, 40, oraniensis B. F. 90, 72. Caenoptera (Molorchiis) umbcllalarnin Scbr. v. divcrsipes R. B. 97, 31. Calchaenesthes oblong(tinacidata Gcrm. v. 4-niaculata R. B. 90. 103. Callidium [syrlaciini olini in B. F. 92, cxii] orientale A. F. 92, 417; E. 95, 120. Callimiis akhesianus A. F. 92, 410; B. F. 92, cxi, abdominalis OUv. v. Ç nigricolle V. I, 3; M. L. 91. 17; E. 91. 38. Cal- lipta Oberlhiiri Frm. v. dispar E. 95, 108. Callistus hinalus F. v. syriacLisJ.N. 93, 14. Caloclytus ThercsacB. F. 97. 222. Calomicrus (\oir Liiperiis). Cardiophorus conforniis Desbr. ? v. Caroli E. 93. 122, pallidipennis M. E. 97, 2. biniacnlalus Fabr. v. Perrisi E. 93. 122. Cartallum ebulinuni L. v. nigricolle M. L. 91, 17. Gathormiocerus anguslulus M. E. 96, 115. Caulostrophus .laveti Dosbr. v. Btilagran- gei E. 94, 143; Vaulogeri B. B. 96, 101. Ceralliscus [= MicrojulistusJ Cliobauli E. 95, 79, laticolUs E. 94, 95, nigricollis E. 94, 95, RallVay; l'ahliciilidiis :(iolo, 417; K. 1»4. lli. vcliilimis Briill. v. Imiisiciis M. L 18; E. 92. 114. Cercomorphus Diivali l'ciris \. ali(l(miiii;ilis 15. F. ÎHi. ;{(). I)ii\ali l'crris \. ohscurior B. F. tUJ, 30. Ceroctis (voir Zonabri.s). CeroplesisMilliiigeni [in lilL] K. 'Jo, 77. Ceutorrhynchus assiiiiilis Pa\k. \. hiskron^is M. E. 90,43, (AUodaclylus) Olccsei M. E. OC). 9"). (NtMiyiisj l'iidis M. E. 90. 9o. Cheporus (voir Pterosliclius). Chilotoma Hcyi lUis. v. Iiiridipos B. Z. 97, 200. Chlaenius lioloso- ricciis F. V. hatiicnsis E. '■);{. 87 cl 111. Cimbus iiicsopolamiciis M. E. 90, 42, siloiiuides M. Ji. 90, 42. Clada aiileiinala M. E. 97, 42, liiicala M. E. 97, 41. ClytanthusFaldormanniFald. v. caucasiens N. 97, 202. liifasciatus F. v. dispar M. L. 28. iiicortiis .T. N. 91, 237, Madoni B. F. 90. ccxi; R. 91, 144, Faldcnnanni Fald.? v. punctoiiiaculatiis E. î)3. 2(). Clytra [non (llythra] atrapliaxidis Pall. v. Dclai;Tangoi B. F. 90. 3(1. !■:. 90. 02, alrapliaxidis Pâli. v. nigroniaculata B. Z. 97, 84. Clytra- xeloma niyropunclata M. E. 90, 30. Clytus ambigenus Chcvr. \. Iji- inlci'iniitiis B. F. 9o, cci.xxiv, brunnesccns N. 97. 202. rhamni (ierai. V. iVrriiginipos M. L. 2(i, inai)icalis E. 9o, 38. Colotes Ogicri Fairni. v. iiiiicitldr B. F. î>"). cxxvii. Compsodorcadion songanciiin (igib. v. iHinIcrriiptiiiii M. 1^]. 97, 94, polilipcnnc M. E. 97, 94, IcniiclincaUiin •Jak. V. scparatuin M. E. 97. 94, Rihboi Krtz. v. rubrofcnioraluni M. E. 97, 94. Conizonia (Scmiangiistala) Dclagrangei L. S. 2; A. F- 92. 421. Dolagraiigt'i l'ic \. brcvior B. Z. 97. 188. (Conizonia) Henoni M. E. 'i9. Ecpriruri B. F. 92. EU.? Copobaenus liicolor B. F. 90, 08. Coptocephala Blciisci H. Z, 97, 84, Mi('iaii(>cc[iliala Oliv. v. exlcrne- punclala E. 9o, 89, crassipes Ecf. v. i^cpriciiri A. 97. 198, scl'rcnsis B. Z. 97, 10:i. Iloralis Oliv. v. subfasciala B. Z. 97, 2()(i. Coptosia miniila L. S. 2: A. F. 92, 419. Irilinoata A. F. 92, 419; B. F. 92, cxn. Coroebiis acncicoUis Vil. [non Agi'iliis] v.gall(i|)roA incialis E. 93, 122. hilascialiis Oliv. v. .scniixiolacciis .1. N. 93. 14. Corticus SNiiaciis Frni.? V. laliis E. 97, ."). roliindicollis B.F.97, 78. Cortodera DcNrollci \i. 94. 00, (ibscurans Pic \. Ilavcscons E. 94, IKi, iVuiorala F. v. griseipcs E. 91, 23, humoralis Sch. v. inhiimeralis E. 92, 140, obscurans A. F., 92, 41o; B. F. 92, cxi ; E. 94. 110, Rcillcri E. 91, 43, imiiiiipcnnis Bt-ill. V. Bosti 11 F. 92, Lxx.MM. iiibripcnnis K. 91. 102. srniiiivida B. F. 91. cxcni: A. F. 92. 414. Tournicii |\ai-. de piiniila (iglb.J E. 9o, 7o. Co- ryna (voir Zonal)ris). Crioceris Alx'illci [var. do 12-punctata Linn.J B. F. 94, cc.LX.xxiv; B. F. 90, 30, niacilcnla Wcisi^ v. corsica V. II. 3, (v.) liipponcnsis Y. II. 3, (v.) .Iac(iii('ti V. II. 3, (v.) lincala V. II. 3, (v.) TniM'nicri V. II. 3, Linnci [nom nouveau) E. 9o, 88. libialis Villa (v.) nigripfs K. 91, ol. Cryptocephalus sind(»nicus Mars. v. Lcpiicuri !'.. 216 MAinicK Pic. 1);{, 122. liiuoniastri A. F. 04.106. siilpliurctis Oliv. v. nolaliiiciiiiis M. K. 96, 142, scxiiKiciilatiis 01. y. punctonotatus M. E. 96, 94. Cucujus siciilus E. 94, 71. Cychramus [v. de Henoni Frm.] algériens E. 94, 133; E. 9o, 90, Henoni Frm. v. Fairmairei J. M. 94, 44; E. 94, 134; E. 9o, 90, Montandoni B. F. 93, colxxviii; E. 94. 133, fungicola Heer V. pubescens E. 94, 133, E. 9o, 90, Henoni Frm. v. testaceus E. 94, 133. Cyclomaiirus major J. N. 97, 203, subconieirostris M. E. 96, 114. Cyrtolepus Caroli M. E. 96, 43, dilatipes M. E. 96, 43. Danacaea tomenlosa Panz. v. alpina E. 94, 102; M. E. 9o, 68; M. E. 97. 97. nana Kiesw. v. apicalis E. 94, 13o: E. 95, 53, biskrensis E. 94. 106; M. E. 9o, 67, Bleusei M. E. 95, 122, cavifions M. E. 95. 122, Delagrangei M. E. 95, 121; M. E. 97, 96, Kraatzi M. E. 95, 121, dis- lincta Luc. v. latior E. 94, 135, Leprieuri E. 94, 105; W. 96, 115. lon- gipilis E. 94, 101 et 105; M. E. 95, 67; W. 96, 115, minuta E. 94, 102 et 105; M. E. 95, 68; M. E. 97, 96, mutata [nom muté] M. E. 95, 69, Nadari B. F. 96, 148. minuta Pic v. obscuripesM. E. 95, 68; M. E.97, 97. nigritarsis Kiist. \ . obscuritarsis M. E. 95, 68, Prochazskae E. 95, 79; M.E. 95, 68. pubescens M. E. 95, 122, Reyi (Tourn.) [v. d'ambigua Muls.?] E. 94, 72 et 101 ; M. E. 97, 96; E. 95, 54, longiceps Muls. et Bey V. semitlava M. E. 95, 68; M. E. 97, 96, sicula M. E. 95, 122, distincta Luc? V. Solarii M. E. 95. 122, bispanica Goug. v. testaceipes M. E. 97. i)5, atripes (Jraells v. tibialis E. 94, 100, distincta Luc. v. ^iridescens E. 94. 105; W. 96, 115; M. E. 97. 96. Dasytes albipilis (Mesod.) E. 94, 112; M. E. 96, 47, akbesianus E. 94. 76, tlavesceus Gêné? v. bis- krensis E. 95, 80 et 107, Delagrangei B. F. 93. clxi; E.93, 135; B. F. 96, 72: edougliensis B. F. 97, 219, posticus Solsk. v. inapicalis E. 94, 112; E. !)5. 107, minutissinuis E. 94, 76, sefrensis (Pseudodas.) E. 94, 112; E. 96. 87. Dasytiscus nigripes E. 94, 112, vestitus Ksw.? v. ni- grofemoratus E. 94, 112; indutus Kiesw. v. obscuripes M. E. 96. 48. Tlieresae M. E. 96,48; M. E. 97, 97; B. F. 97, 312. Decatoma [voir Zonabris]. Delagrangeus Pic B. F. 92, xcui, angustissimus B. F. 92, xciv; E. 93. 22. Dendroides cuinipennisM. E. 96, 141. Denops albo- lasciatus Chaqi. v. rulirofasciatus .\. 94. 27. Deronectes luctuosiis Aube V. tlavopunctatus E. 95, 10. Diegous (voir Ptinus). Digonium Pic E. 95, 76, longicorne E. 95, 77. Divales variegatus Luc. [error. bipustulatus (') F.] v. cruentus J. N. 93, 46. melyroides [v. de ampli- [x'unis Baudi] M. E. 96, 47. Dolichus tlavicornis Fabr. [Syn.] v. dis- par E. 95, 106; E. i)6. 61. Donacia Delagrangei M. E. 96, 35. Dorca- (l) Décrit comme Dasytes (Divales). l'iihllratioiis zuoUuiiiini's dr Mmiiirr Pic. '211 dion ;ill)t>nol;itiiiii E. !»"). ."'.D. IJclciii H. F. 1)1. lxxvii. Dcl.-i^iniijici \i. 5)4, IIO. IViit'stnilnm li. F. !>i. ccLxwiv. jïrisooliiicaliini 15. F. !):!. cccxLViii, inacropus Kr. \ .dljsciirans K. !)2. î)l. molitor Fabr. \. rubri- pes M. E. 96. 142, vicimim K. 92, !>1. Drapetes bifïiittalns Piller v. aiifïiistatus B. F. 97. 220. Dyschirius lii|)|)oiionsi? .1. N. it4, 140. Elmis Cancti lî. F. il."), cxxviii, Lcloiiincuxi R. 94, lîto. Entomo- derus U'iotinieuxi E. 9o, 2!). Eretmotes obscurus N. 94. 24K. Eros rubripes B. F. 97. 220. Euglenes Vdii" Xylophilus).? Eurycotyle Laïucoroi [in litt.] E. 9."). 77. Eurigeniomorphus Pic -\. 97, 2o riij.ni- siis N. 97, 2o. Eurostoptinus Pic E. 9o, 80, algériens E. 9o, 80; E. 90. 107. Eutaphrus (voir Pliiiiis). Exochomus nigroiiiaciilaliis (!iiv,e V. bippoiiensis E. 9o, 89. Exomias [lUi geii. dist.?] jurjiireiisis A. 97. 298. Faronus Lal'ertei Aube v. bicttb>r E. 90, 181. Formicomus allxv liiicaliis H. 9;{. "l'i'i. Alhiaiidi B. F. 9o. ccci.xxix, angiislipeniiis 1*^. 9o. 9, Bangi I-]. i)o, 7. Pa\ici l'ic v. I)iiiiaculatus B. M. 96, ir 6, bispilifas- cialiis N. 97, i;{4, biluberciilaltis x\. 97, 25, Brisouti E. 92, ;}:}: l{. B. 94, 25, leporimis Laf. v. confusiis E, 95. 19, Corbotti M. K. 97. 75, deiilalipes l'L 95. (i. Staudiiigeri Pic v. dispar E. 95, 7, Geslroi G. !(4. 58;}; I-:. !I5. lî). Haiiseri M. E. 97. i'd. Bangi Pic v. latior N. 97, 49, ler- minatus Pic v. major E. 97, 7, Marseuli [rauté] B. 94. 44, niaxiiiius ii. F. 95, cccLXXViii, Mellyi E. 94, 64, niimitus M. E. 95, 42, >'adari J. N. 93, 175, niger M. 96, 171, Staudingeri Pic v. nigricoïîis E. 95, 7, nigri cornis G. 95. 584. dentatipts Pic v. obscuricollis E. 95. 6. (ibscurus N. 94. ;i2. Paviei B. M. 9(i, ii" 6, pNgidialis 1-]. 95. 7. Raffrayi N. 95. 59. riititlnirax E. 95, 7, seiniriifiis M. Z. î)4. 205. seiiegaleiisis A. F. !I4. 666, Siiiumi B. F. 93, xxxui, Staudingeri E. 95, 7, strangulalus E. 95, 19, caualicuiatusLaf. v. sulcilerxN. 94, 93, lerminatus E. 95, 7,Thcrcsai,î >'. 96, 170, trunratiiH'iinis M. E. 97, 61. tuberculifer N. 97, 134, unifas- cialus E. 95. 6. AVaikeri lî. F. 94, cxci. Fornax algericus A. F. 94, 105. Gibbiutn aegypliacuni M. Z. 94, 203. Glaphyrus serralulae F. v. (•\aiieus.l. X. 97,202: B. F. î>7. 221. niauriis L. \. ^iridipenllis .1. X. 97. 202. Grammoptera aiigusiala Ai». 92, 289, rulicuruis F. v. Ilavipes E. 92, 139. variegata Geriu. v. grisejpos (syii.) E. 89, 55: E. 90, 15, auricollis Muls. v. Iiicidipes Ab. 92, 290, viridipennis .1. N. 93, 111. Gynandrophthalma aiuasiiia A. 97, 197, Brucki [muté] B. Z, 97. 85. C.biiliauli i\(iir Tilubci-a M. E. !»6. 142. sculellaris Lef. v. lalenia- culala B. Z. 97, 205, .Mmili.iii [iiiiilé] B. Z. 97. 86, paliescens E. 95. 81, Vaulcgeri B. F. 94. cci.xxxv: B. Z. il7, 87 el 2(15. ^18 Maiiîice l'ic. Halosimus viridissiinns L. v. iiitcniicdiiis M. E. 1)7, M. Hapalus rinctus M. Vl. !)(>. iiO. I)im;icnlalus L. v. LoC(»mt('i M. E. %. liO. Ha- plocnemus nkln'sianus M. E. 90, 48, Boiinairei [v. do siibcustalus Sciiilsky] E. M-, 112; li. F. iXi. 2Do, dcsortorum M.E. 96, 48, rufomar- ginaliis Pcrr. v. cdoujilicnsis M. E. 97, 41, ïoiirnk'ri [var. de tiimidus Ksw.] M. E. 96, 47. Hedobia an^nistior B. F. 96, 71, rofïalis Diift. v. circassica 15. F. 96, 71, impcrialis L. v. internipta ,1. N. 9;{, iil. Rosli B. F. 96, 70, piibescons Oliv. Y.unicolor A. 97. 194. Heliotaurus dis- liiictus Laf. V. kabylianus M. E. 96, 93, Tournieri E. 96, 41 ; B. F. 97, 297. Helladia (voir Phytoccia). Henonia Pic M. E. 97, 43, auricollis M, E. 97,43. Hesperophanes Ahcillci M. L. 43, griseus F. v. elon- gatiilns M. E. 96. 3"i. Heterocerus major E. 93. 122; A. F. 94, 162. Ilolcorhinus aral)icus M. E. 96. 9"), Hypera (Dapaliiiiis) iriclcs Falir. \ai'. cdoiig'hensis E. î)7, o. Hyphoporus Soliori Aiibé v. Lelourncnxi M. E. î)6, 141. Hypurusspbaeroides M. E. 96, 96, luctuosus Desbr. \ . langcrianus M. E. 1>6, Ho. Immicrohoria (voir Antliiciis). Kisanthobia Ariasi Bob. v. algcrica M. E. 97, 41. Labidostomis allciiuala B. Z. 97, 202. Laccophilus variegatus Slurm \. latior M. E. 96, 140. Lachnaea piibcscons Duf. v. subfas- ciata A. î)7, 197. Lagorina Bassii C.ast. v. violacea M. E. 96, 93. La- myriis d('ntali|)('S E. !)4, 143. Laricobius lùicbsoiii Bosh. v. nigcr 1^]. 9-"i, 88. Lathrimaeum iiiclaiioccpluikiin 111. v. Fauvcii E. 93, 88 cl 111. Lebia rulipcs Dej. (v.) viridipennis E. 91, 136. Lema [v. de Lacordairei Desbr.] algerica A. 97, 306; V. II. 97, 3, rugicollis Suflr. (v.) obsciirior V. 11. 97, 3. Leptaleus aniplipos B. F. 9o, occlxxix, ma\i- iiiicollis .1. N. 93, m. Bodrigticsi Lalr. (v.) rufoscens E. 91. 117. Lep- tura l'ulva Deg. v. corsica M. Z. 94, 206, cribrlc(tllis [syn.] E. 89, o, livida F. v. Desbrocliersi (Vadonia) B. F. 91, xvi, Deyrollei E. 9o, 40, grainmopteroides B. F. 91, clxxxv, bisignala Brull. v. inapicalis (Va- donia) B. B. 97, 31, sciitellata F.? v. insciitellataL. S. 2; A. F. 92. 41o, instigmata (Vadonia) B. F. 89, ci.xxvi; E. 91. 38, kabxliana B. B. 96, 103, LciUbncri (îgll). v. nigerriuia A. F. 92, 41o, unipuiiclata F. \. obscurepilosa (Vadonia) B. F. 92, lxxxiv, (»blongomacuiata Buq. (v.) obscurithorax [in lill.] B. F. 97, 222 ('), sciitellata F. v. ocliraceipen- nis B. B. 97, 31, oblongoniaculala Biuj. v. Olcesei E. 94, 108, unin- .stigmata (Vadonia) M. L. 9. Lioderes Kollari Rcdt, v. nigripes [non (1) Décrit hi Malér. l'^t. IvOng., II, 1898, \i. 4, l'iihUrdliinis zonliifiii/iics île ]l(inric<' l'ir. itV.^ atripos] E. 91. 102: fconvclion] E. \):i, J20. Liopus Hcdrli Ab. <)->, âSÎ). ncliiilosiis I.. V. (lissiiiiilis K. S!l. o; E. 91, 23, nchtilosiis L. \. imil;isri;iliis K. 91, ^il. Litargus caiicasicus K. 94, 71. Lucasianus l'ic .M. L. 42 [j^t'iirc sciileiueiit]. Ludwigia Pic [s.-<;.] M. L. 47. Luperus l'Caldniicnis) (luorciis B. F. 9."). cxxx. Airi(li|)(Miiiis (îcnii. v. |ialli(li|)(Miiiis I']. 9(1. S7 [voir aussi PlnlKtljrolica]. Macratria ;iiii|ilillinr;i\ I']. 9"), i;i4. anissiciisis G. 9"). 2.'{(), liaiij;- llaasi i\. 96. i:i9. Iii-iillala K. 9:;, 1:52. canaliciilala >'. 9(i. l.'iS, crassi- pcs .\. 97. 182, Inrlicdriiis X. 9(), l.")9, grandis N. 9(), l.")!). inaciilala N. i>6, lo8, major X. 97, 182, nigriiicnnis N. 97, 182. Slaiuliiigcri Pic, \. oi)scurior E. 9,'). i;{4,. pallidicops N. 96, lo9, piiiicsccns E. 9-"), 134. |t\jiiiiat'a E. 9o, 134, Slaiidingori ]']. 9"). 134, vicinaN. 9(), 1,")9. Macro- lenes l'ulicoUis L. v. ialntiaculaliis H. Z. 97. JIm. Malegia asialica i-:. 94, 143; E. 9o, 10. Mallosia Angclicae Hcill. y. arim'iiiai"\ B. Z. 97, 188, brevipos B. Z. 97, 188. Mecinus solulosus M. E. 96, 96, lon- giuscnlus B(»h. v. snl)cylindricLis M. E. 96, Ho. Mecynotarsus Boc- carii fi. 94, o83, sciniciiictus Woll.? v. corniiliis .1. N. '.)(), 178. l.-iiidi- E. 97, 6, Osiris E. 93, 38, Mcllyi Laf. v. sabtilosiis B. B. 93. l-")!), sid)- paralk'liis A. F. 94, (JO'i. Meira jurjurciisis A. 97, 19"). Megase- mum [voil'Asomiim]. Melitonoma [voir Titulidca]. Melyris Arislidis [var. de Amaliacllcyd.] .1. >'. 94, 13; E.9o, 12o,roliuidicollis .1. X. !)4, 1.3: E. 9o, 12.). Mesagroicus depressipennis J. N. 97, 203. Mesodasytes [voir Dasylt's . Mesosa obsciiriconiis [? var. de iiel)ulosa F.j J. X. 94. 44. Microptinus roliiiidieollis Luc. v. hispidus Iv 9'). 100. iiili(his !•:. 9o. 100, P.cilleii E. 9o, 99, Touiiiieri E. 9,'). 100. Molorchus C.onchoptenis] uiulielialarum Schr. \. divcrsiijcs B. B. 97, 31. Monocladum Pic [sous-genre] B. F. 93. cci.x. Musaria kurdistaiia (Igib. V. caucasica N. 97. 262, conipacla [— luulala] E. 90, 120; E. 91, 38: E. 92. 4, Turki figlb.? \. griseicoi-nis B. F. 91, clxxxvu; A F. 91. 420. nihropiuiclala (ia^ze(v.) nigresceiis M. L. 38, aflinis Heer (v.) iiigiiiia .M. L. 38, Wachanrui Levrat v. obscuricornis B. Z. 97, 189. rnliidpuiiclala (iciv.e v. obscurior M. E. 96, 142, Perriiii B. F. 91. Cl. XXXVI, pi'i'saliii'iisis E. 9."). 40, aflinis llecr (v.) subaurala [syn.] E. 89. 08. Mylabris [voir Zonabris]. Mysia oljlongogiiiiala E. \. Ec- |iri('iiii E. 9."), 89. Nanophyes lIciKuii [? v. de Marlini Bris.| (luri- niaiia) M. E. 97, 28, latilrojis ;Corimalia) M. E. 97, 28. niinulissinius Tourn. v. inacidilhorax (Corimalia) A. 97, 299; Cbevrieri Bhni. \. ni- groniaculalus A. 97, 299. nolalipeinus (Eorimalia) M. b'. 97. 2s. (tbscu- riliiorax (Eorinialia; M. E. 97. 29, pallidi[)cs .V. 97, 298. Nebria ruiiripes Drj. v.^ atripes J. X. 91, 237. Neodorcadion Flascluieri Pic. v. dis- 220 Maurick Pic. par IJ. F. 1)2, xxvii, Fliiscliiicri H. F. 8t>. clxxv, Flaschncri l'ic. \. Mcr- kii H. F. !);{. cxcvi. Neoxantha immaciilata B. F. Dl{, lxxxvii. No- toxus Aiislidis h]. 9)5, 88, Jacqucti Pic (v.) cinclus E. 92, 4, trifasciatus Rossi Y. discolor M. E. 97, 61, sonogalcnsis Laf. v. francevilleus M. E. 90, 41, hrachycerusFald. v. hippononsisR. B. 94, 22, hystrix J. N. 93, 175, Jacqiieli E. 92, 4, moiiôceros L. v. lateraaculatus E. 92, 139, liinu- lifcr M. Z. 94, 204. Rallrayi G. 94, o82, Sedilloti [v. de clialdaeiis Laf.] R. B. 94, 78, annaliis Sch. v. sexmaculatiis E. 93, 16, trinotalus B. F. 94, X. inconstans Laf. v. immaculatas M. E. 9o, lOo, vicinus G. 9o, 230. Ochina liirsuta Scidl. v. africana J. N. 97, 203. Ochthenomus clon- gatus M. E. 9o, 44, bivittatus Truq. v. Leprieuri E. 93, 38, malayensis B. F. 9o, XXXVI, minutiis N. 95, 73, elongatus Pic v. nigriceps N. 97, 170. [? V. de unifasciatns Boh.], nigronotatus E. 95, 20, obscurus E. 95, 20. Ocladius Eiigclbardi B. 94, 611, riilitliorax B. 94. 587. Oedemera iKirbara F. v. abdoniinalis M. E. 97, 42. Olibrusgloliiformis E. t)4. 111. Olotelus[voir Xylopbihis]. Oreophilus [\ . PlcrostichiisJ. Orchestes avellanac Donov. v. innotatus E. 94, 143. Orsodacne ruIicoUis Pic v. Delagraugf'i B. F. 96, 30; J. N. 96, 202, nificollis B. F. 94, cclxxxiv;B. F. 96. 30, riilicollis Pic v. syriaca .L N. 96, 202. Orthomus Leprieuri A. F. 94, 104. Osphyaaeneipcnnis Kriech. v. inmiaculata V. IL 97, 3, bi- punctata F. v. obsciiripennis V. IL 97, 2, aeneipennis Kriech. v. macu- licoUis V. IL 97, 3. Otiocephalaopaca Rosh. v. riifolimbata B. F. 97, 135. Oxysoma sefrensis B. Z. 97, 233. Pachnephorus Lefevrei E. 94, 65. Pachybrachis Caroli Mars. v. briinneoraaculatns E. 93, 122; B. F. 96, 204. Therxi Cliol». y. cardui B. F. 96, 203, iiicallidus A. 97, 196, sulcitliurax B. F. 96. 203. Pachy- merus (iennaiiii E. 94, 65. Pachyta lauied L. (v.) nigrina M. L. 5. Pachytodes Pic [s. g. de Lepliira] M. L. 65. Parmena pubescens v. minuta M. 1^. 29. Pentaria Defarguesi Ab. (v.) immaculata B. F. 95, cxxviii. Peritelus kahylianus M. E. 96, 113, tenietensis M. E. 96, 113. Phyllobrotica [errur. Luperus] iiigropunclala E. 94, 72; E. 94 et 128 [corrigenda]. Phymatodes melanchc>licus F. (v.) triste M. L. 20, (Poecilium) ruiipes F. v. syriacum E. 91, 118.? Phytobaenus biculor B. F. 96, 68. Phytoecia asiatica E. 91, 102; A. F. 92, 420, Baiigi B. Z. 97, 189, Gaubili Muls. v. Gabilloti M. L. 39 ; E. 95, 64, grandis L. S. 2 ; E. 95, 64; B. F. 95, ccxxv, virgula Charp. v. grisea J. N. 91, 139 ; E. 95, 65; griseipes B. F. 90, xci; E. î)o, 64, griseipes Pic v. inipunc- tata E. 95. ()4, puslulala Schr. v. interniedia E. 95, 65, Ludovici B. F. 91, cxxxv; E. 95, 66, praetextata Stev. v. nigricollis (Helladia) E. 91, l'alilicdlldiix zooUni'Kiars de ]ltnirin' Vie. 221 1()1>, nip:rit;ii"sis K. !)"i, 40. riibnipiiiuMaUi Fourc. \. ubscurior [voir Mii- sariaj M. I-:. IKi. 142. |iiisliilala Srhr. \. ol)Sciii'i|H'S E. 9o. (i-'i. iiianicala Mills. \. imljcscons \\. !)">, ()4. (iaiiliili Miils. v. scparala K. !)">, 70. Iii- stigiiia I? \. (Ir riilivciitris Gaul.] B. Z. 97. 190. Yaulojïcri H. !»2. :U4; l£. 9o, G;{. Pidonia }.;i'is('sc('iis h]. 89, 78. Pilemia ligriua Miils. v. jïriseomaculala K. 91, 102; A. F. 92, 418. Pimelià papuleiita Rciclic V. st'ficiisis N. 94. 247. Plagionotus dcli'iliis L. (\.) nifcscciis M. L. 24. Poecilium [\oir IMn iiiahidcs]. Pogonocherus Caroli Miils. v. grisciis E. 89, (w. Polyarthron Dosvaiixi Frm. Ç B. F. 92, cci.ix cl A. F. 9:5, 108, Fairmairi'i A. F. 9;{. MO; B. F. 9o, œcLXXxiv; Johi B. F. î)'), cGCLXXXv; Moissoni B. F. 92, cclx; A. F. 92, 109. Probosca Lcliiiiniciixi X. 94. 93. Psammoecus bipniictalus F. v. latior J. N. 94. 44, hipniR-tatnsF. v. iii{i:riniis .1. >'. 94, 44, bipmiclatiis F. v. palli (lus J. N. 94. 44. Pseudoalbana Pic iiec Mais. [Auir ? Kuiycutylc] E. ît"), 77. Pseudaphyctus [\(iir llapldciicimis]. Pseudeuglenes [s.-g\ (le Xylophilus]. Pseudeutaphrus [voir Ptiiius]. Pseudobruchiis [voir Pliniis]. Pseudocolaspis llcnoni N. 94, 211. Pseudodasytes [voir Dasytes]. Pseudomezium i'ic .1. N. 97, 102, siilcilhorav .1. N. 97. 102. Pseudotomoderus Pic [Adir Toinodcrus] R. B. 92, 240. Psoa [\oir Slciuiniera]. Pterostichus (Chcponis) iiiclallicus F. v. viridinitidiis J. N. 93, 14, (Oreopbilus) multiplicatiis Dcj. Y.scmi\iridis .1. xN. î»3, 40. Ptinus albipilis Boitt. d E. 9o, 102, albonolaliis M. E. 90, 4(>, algériens [\ar. de fussulaliis Luc] (Eutaphrns) N. 94, 27, Al- liiaiidi ^(lyiioi)!.; B. F. 90. ;{")2. Aiidrewesi M. E. 97, 20, aiileimaliis .1. .\. 90. 4:1, Bedeli ^EutaphriiS; E. 90, ol et 102; J. N. 90, 201, hniii- iieiis Diift. V. brevipenuis E. 90, 108, brevilborax (Eutaphrns) M. 1^:. 97, 27, brunnesceiis .1. N. 90, 43, Caroli (Diegous) B. F. 96, 354, cau- casiens (Pseudopt.) .1. N. 97, 102. eumaniensis J. N. 90, 42, Auberti Ab. v. dalnialiiHis E. 9o, 107; .1. N. 9."). 28, dayensis [? v. de (iraiid- jeaiii Pic] E. !)."), ."iO; .1. N. 9."), 28. sevpuiictatus Pauz. v. dis|iar ((îy- iiopt.) E. 9o, 102, elongalus (Diegous) B. F. 90, 353, Fainiiairei [mute-] K. 95, 102, Gounellei M. E. 90, 45, gracilicoruis M. E. 90, 41, graecus M. E. 96, 41, Graiulj(-aiii B. F. 95, cxxix, Heiioai (Bruchopt.) .1. N. 97, 189, liirsiitiis E. 95, 101. riilipes Fabr. \. huiueralis E. 95, 107; .1. N. 90, 43, iiiipressilliorax M. E. 90, 0, .)ac(iueli E. 95, 102, kabylianus 1-:. 95, 80, lalus M. E. 90,40, Leprieiwi [nom nouveau] E. 9(). 108. Le- lourneuxi .1. N. 94, 60, lineatus B. F. 96, 354, Logesi [v. de biilicor- nis Kiesw.] X. 94, 71; E. 95, 102, longipennis (Eutapbrus) A. 97. 295. luMgipilis M. E. 96. 93, niacnlifer M E. 96, 6. niaeulilborax M. E. 9(i, 45, Martini B. F. 93. i.xxxvn, Mcrkii E. 95. 101. pnhernlenlns Bnicld. \. nirsoNi'Ianiieiis E. 94, 00. ninnstrosilarsis M. Iv 90, Y2. nigi'r m Maiiuce Pic. M. E. ÎIG. 4(), obsciiiicollis H. F. 1)4, cxci; A. F. î)4. 10;{. Marliiii l'ic V. obscm'ior 1^. îlo, 2S, niOpcs Fahr. y. obscnrUlKinix K. Do. 107 :J. N. 1)(3, 4;], Hciltcri l'ic v. oliscunis E. DO, lOD, Olivicri H. \i. D:!, 'A:\. hiforuiis Reilt. v. pallidior E. 9o, 107; J. N. DG. 43, Poriiigueyi iimité] B. F. 90, ao, pustnlifenis [v.. deSpilzyi Villa] M. Z. 94, 203; e". 90, 101, pyronaons (Gynopt.) M. E. 97, 01, (iiiadiicornis [nom nouveau] E. 9o. 103. Rcillcri N. 94. 71; A. F. 94, 103, rotnndipcnnis J. N. 97, 1^20. ni- gositlKtrax M. E. 90, 47, somiol)sciii'us M. E. 90. 40, obscnricollis Pic V. scmirufuliis E. 9(i, 108, separatiis J. >'. 9(), 201; E. 9o, 100, Smibi- roni E. 9o, 102, suaroziciis (Dicgous) B. F. 90, 3o3, su'iacus E. 90, 87. Theryi (Eutaphrub^) B. F. 93, gcoxlviii, Tb('r\i l'ic \ . tomcntifer (Enta- pbnis) E. 90, 109, Innisiciis (Eiitapbriis) M. E. 97. 01, tiii'ciciis J. N. 9o. 29, Yaiilogcri (Gynopt.).!. N. 94. 01; E. Do. 101, viciniis (Briiciiopt.) .1. N. D7, 102. Purpuricenus Desfontainesi F. (v.) Imuieralis M. L. 23, binlcnsis (Joeze (v.) inluuncralis M. L. 24, jjarbanis Luc. (v.) inin- toiTuplus M. L. 23, barbarus Luc. (v.) limbatus M. L. 23, Desfonlai- nesi F. (v.) nigricoUis E. D2, 114. Pygoptosia [déciil connue Pln- lot'cia = Holladia] spociosa Friv. d A. F. 92. 420. Raymondia kalnliana M. E. 90, 114. Rhagium bilascialinn F. (v.) fasciatnin M. L. [cdrrigcnda], niordax Dcg. v. syriacuni A. F. 92, 414. Rhamnusium aigciicinn H. B. 90, 102, gracilicorne Thciy [non graecum Sch.] v. lind)alnin B. B. 97, 30, [? v.] tcstaceipennc A. 97, 299, algericuni Pic (v.; Icslaccuni B. B. 90, 102. Rhinoncus rubricus M. E. 96, 9o. Rhinosimus nilicollis L. (v.) viridicollis E. 92. 32. Rhopalopus Xadari M. Z. 94. 207. Rhytirrhinus (? Eiito- niodonis) albn lascialus E. Do. 30, [Bliyl. s. str.j biskrcnsis E. Do, 30. latus [v. de aspor AH.] J. N. DO, 202, sxriacus .J. N. 90, 202. Rosalia alpina L. v. Croissandcani M. L. 22, alpina L. v. s>riaca B. F. 94, ccr.xxxv. Salpingus caslanciis l'anz. v. linuincsccns E. 92, 32. Saperda (Connjâidca) occllala Ai). :" B. F. 9o, cclxxiv. Sciaphiliis Yaulogcri M. E. 90, 93. Scraptia puiiclala N. 90, 184. Irotoinnioides E. 92, 4. Scythropus [crror. Pnlydrosus] grandiccps Dcsbr. v. gi'is('(i\rslitiis B. B. 90, 0, llenoni Toin-n. v. sefrcnsis .1. N. 90, 202; E. 90, 88. Sharpia Toiu'nieri E. 94, 142. Sphenoptera cylindricullis Mars. ? v. brevior M. E. 96, 140, Tlieryi E. 9o, 78. Sphaericus al'ricanus M. E. 90, 0, Grandjcani M. E. 90. 0. Stenidius [voir Antliicus]. Stenomera Biaiicbardi v. nigrina E. 93. 122. Stenopterus riil'us L. v. atricornis E. 91. 102: E. 92. 22; A. F. 92, 41(1. pracusius F. v. Ilavipcs E. 92. 00. pracustus F. v. iniisliilalus E. 92, 22, Kraatzi E. i)2, 21. nil'iis L. l'nlilinilioiis zddJtiij'KjHi's (Ir Mnuiirp Vie. ^;2!> V. syriacus E. 9â. 22; A. F. 112. 41(). Steropes cnspiiis Stcv. y. obs- cunins N. 94. 93. Strangalia disligiua Cliai|). (v.) biuiaciilala M. L. ■1."), hifasciata Miils. \ . fciriigiiiipcs E. 9"), 70: B. F, ccxxv, mclaïuira L. V. f>t'(irgiaiia M. L. ()){, bifasciala Miill. \ . iiiiniaciilala K. S9. ."m. ciii- niipoda Miils. (v.) iiisnlurala M. L. lo, inclaniii'a L. (v.) lalcsnliirala M. L. 6;{, distigma Charp. (v.) notata M. L, lo. bifasciala Miill. v. iiigri- vcntris M. L. lo, quadrifasciala L. (v.) iiolaliponnis E. 97, o; 15. 15. 97, 31, syriaca [^. S. 1: A. F. 92, 41o, disligiua Cliai'p. (v.) toniotcnsis V. I, .'{; Vj. 90, l.')7. \('r(icalis (ici'iii. \. \ cilicc-iiigra A. F. 92. 4'1(). Telopes acgyittiaoïis \i. 9;i, 122. Arislidis B. F\ 94. xi.iii, allt'imaliis .\. 91. 211), poslicalis Fnu. v. l)riiiuicoii(»taUis J. N. 94. (iO; A. F. 94, 102, l)nimiropuiiclatns M 9;{, 122, bruiiiieopunctatiis IMc \. impiinc- taltis E. 94, H<), liuealiis N. 94, 71, pubescoiis E. 94, (>(). scalaris.1. N. 94, 60. Tetrops pracusta L. i^v.) iiiapicalis M. L. 37. Thalycra fcrvida Oliv. v. niaciilala E. 9:;. 10(). Theophilea Pic E. 9-'), 39, cy- liiidricollis E. 9:i. 39. Theryus M. E. il7. 29. longicollis M. E. 97, 29. Thorictus iiicclicricnsis H. lî. It.'i. 219; |}. Z. 97, 233, iiolc 1. Thriptera iiiiniita E. 97'. 124. Thylacites Hcnoni M. E. 97. 42. (piadraticolli.s .1. N. '.17. 203. Tituboea scxinaculata Oliv. y. aklicsiaiia H. Z. 97, 82, Cbobauli [an (lyiiandi'opidlKdma] M. E. 97. 144. LciVvivi [an Molitononia] N. 94, 121; H. Z. i)7. 204. llligcri Lacd. v. Lcpriciiri \\. 9"). S9, (ictopiinctata L. \. nicciicriciisis H. 15. 9o. 13. fasciata l^cf. ^. oidili'i'ata B. Z. 97, 10'». saadcnsis [an Mclitcmunia?] Ç N. 94, 121. scfrcn- sis (3 [? V. de saadcnsis Pic] B. Z. 97, S2, 13-|)iniclata DcsIji'. v B. Z. 97, 83, oclo|)iinctala L. \. unipiuictala .1. >'. 97, 204; B. Z. 97, Kio. Tomoderus bosniens B. B. i)2. 241, crassicornis B. Z. 97, 167, Donc- kieri B. Z. 97. l(i(i, cli.ngahisl}. Z. i):i. 62. fascialns M. E. 9o. 42, ja- Yanns M. E. 93, 12(). Lc.mc [niiilr| 15. 97. 344. niaciilaKis B. Z. 9o. 62. major B. F. 93. clxxiv. nilidus !{. Z. 94, 16, scuiinacnidcus [syn.] B. 94, :i9 cl 138. sulcifcr .M. !■:. 93. 12(i, siiniatrae B. 94. o9 cl 138. Toxo- tusinsiliviis \. laliis 15. F. 92. cxi; A. F. 92, 414. Trachys (Abrolonia) Tomnicri (Paiid.) [? y. de i'aiidclici Biis.] E. 94. 71. Trichodes oclo- pnnctatus F. \. andalnsicns [nom nnilrj E. 9o, 114. sinac C.Iicm'. \. pckincnsis [nom nndé] E. 9"), 88, zabarac CIk^yi". y. |)iui(i(»iiolus \\. 9.'), 88, Ifauscri Escii. v. IriiKiminalus [nom nnih'] Iv 9o. 114. Trinodes curtus B. F. il4, waw. Trogoderma Irizunalum Frni. v. inaji'i' Iv 9o. 79, lamahcis |syii.] X. 94. 180; B. F. 94. ccci.xv. Trotomma bre vitliorax 1']. 97, ."). Trotommidea cinngala B. Z. 96. .'il cl .■i2: .F. X. 96. 178: B. 15. 96. 38. Tychius scfrcnsis .M. I-. il6. 93. Vadonia |\iiii" Lcplura]. 224 Maiirick Pic. — PubI initions zoologiques. XanthochroaToiiniicri [? v. do gracilis Schmidt] E. 94, 72. Xesto- bium s\ri:icuni A. !)7, lt)4. Xylophilus nejrlecUis Duv. v. algériens 15. Z. i)7. 81, Arislidis K. ïï,l 7.";. hcni iiiorac 1{. B. 93, lo7, hifasciatiis M. E. 97, {')'.]. i)(i|)iilneus l'aiiz. v. biskrcnsls R. B. 9:5, lo8, Caseyi [muté] B. Z. 90, tii, Championi [muté] B. F. 94, lxxviu, drusus M. Z. 94, 43o, Fairmairei [muté] B. Z. 90, o2, graliosus M. Z. 94, 43o, hip- ponensis E. 93, 7o. javanns M. Z. 94, 433, kabylianus R. B. 90. 37. longipcnnis M. E. 9o. 41. macularis B. Z. 94. Jo, maculicollis M. E. 97. 02. iiiaronitus M. Z. 94, 435, monstrosipcs R. B. 93, lo7; E. 94. 110, ])riiinosus Ksw. y. obscurus M. E. 92, 27, pubeiis M. E. 97, 02. Raiïrayi M. Z. 94, 434, Reitteri R. Z. 97, 81, sctrensis R. B. 94, 141, Itruinosus Ksw. v. semiobscurus E. 93, 20, sulcalulus B. Z, 94, 10. sumatrae N. 94, 33: B. 94, 138, syriaciis B. Z. 90, ol, tcniotcnsis .1. N. 94, 01, ruficollis Ksw. v. Icstacoipennis = fidvipt'iinis [muté] B. Z. 97, 81, tcstacoipos E. 92, 139; E. 93, 7:j. Xylotrechus Deyi'(aici B. F. 97, 219, antibtpe ZcU. [orr. arvicola] v. obliquefascialiis V. I. 3; M. L. 2o. Walesius Pic iS. 90. 184, Thercsae N. 90. 184. Zonabris argentil'or (Decatoma) E. 9.j, 81, calida Pall. v. bijuncla M. E. 97, 2, corynoides Reiche v. binotata (Coroctis) R. B. 97, 120, cory- noidos Reiche y. interrupta (') (Coroctis) R. B. 97, 120, ghardaiensis [? Y. do incorta Kliig] M. E. 97, 2, brunnipos Klug y. interrupta \i.. 9(». 02. calida Pall. y. latefasciata E. 90. 02. hieracii (iraëlis y. Leprieuri E. 90, 02, brunnipos Klug y. Lotourneuxi E. 90. 02, longipilis [? y. de tenebrosa Cast.] R. B. 97, 124, PaykuUi Bilb. y. mozabila M. E. 97, 2, WartmanniPic y. nigripennis E. 90, 02; R. B. 97, 125, sangui- nolenta Oliv. y. notalipennis R. B. 97, 124, obscurior [? y. de tigri- pennis Mai'S.] R. B. 97, 12o, Silbermaïuii Chvr. \. saidensis R. B. 97. 124, sefrensis [? y. de AllardiMars.] ^Coryna) R. 15. 9o, 12, 18-])unclata Klug Y. semifasciata (Decatoma) E. 9o, 81, oleae Cast. y. separata R. B. 97. 123, denticulata Mars. (?) y. suturifera (Coryna)M. E. 90,42, in- corta Klug V. unijiuicta M. E. 97, 2, Warlmanni E. 90, 02; R. B. 97, 124. Zygia olungata X. 97, 124, oblonga Fabr. y. liinbata M 9o. 120, Yiridipennis .N. 97, 124. (1) Lisez biinleiTupla. — Le nom d'inlcrrupla (i«'éoc(U[)(^) inovicnl d'une eneiir tyiiographiquc. Revision du genre Scydmaenus Latr. (Eumicrus Lap.) Par F. GUILLEBEAU {'). Gon. Scy. Élytres pas plus longs que la tète et le corselet réunis. (1) Reitter le cite seulement du Maroc. Rerision du (ipnyr Scijdmarniis. 229 Entirrt'inont d'un ferrugiut'ux plus (ni moins fonci'. l;i pubescenco fine et couchée. Tète plus étroite que le corselet, un peu rétrécie en arrière, presque lisse, les tempes arrondies; antennes d'im testacé ferrugineux, les articles 2 à 4 subégaux. 7 et 8 transverses, anguleux en dessous, 7 plus étroit que (i et 8; massue ordinaire; cor- selet d'un cinquii'ine plus long que large, finement poin- tillé, les fovéoles médianes de la base assez écartées; élytres convexes avec une ponctuation peu serrée, mais distincte, plus elTacée en arrière. Dessous finement pubesceut. ferrugineux. — Long. 2-2,25 mill. Algérie (baron Bonnaire) : St-Charles (A.Théry). Tunisie: Teboursouk (D'' Sicard). — Ann. Mus. cio. Cen., 187'). p. o02 punctipennis Fairmairc . o'. Élytres distinctement plus longs que la tète et le corselet réunis. Tète et corselet d'un ferrugineux rougeàtre. élytres d'un brun de poix, la pubescence Une cl couchée. Tète presque aussi large que le corselet, lisse, les tempes arrondies, antennes d'un ferrugineux testacé, les articles 2 à 4 subégaux, 7 et 8 transverses, anguleux en dessous, 7 plus étroit que 6 et 8, articles de la massue gra- duellement plus larges. Corselet un peu plus long que large, presque lisse, les fovéoles médianes de la base rapproché'cs, leur intervalle relevé; élytres allongés, dé- primés ou subdéprimés le long de la suture dans le premier tiers. Dessous finement pubescent, ferrugi- neux, les pattes plus claires. Algérie : El-Madher (Clouët des Pesruches), Balna(V. Mayet, baron Bonnaire). — Best.-Tab.,Y, 1881, p. 142. Georgi Reitter. 4'. Élytres presque lisses ou très finement pointillés. 6. P^lytres pas plus longs que la tète et le corselet réunis. 7. Tète et corselel d'iui ferrugineux rougeàtre, éhtres d'un brun noirâtre, la pubescence fine et couchée, assez courte. Tète plus étroite ([ue le corselet, presque lisse, un jieu rétrécie en arrière, les tempes arrondies; an- tennes ferrugineuses, les articles 2 à 6 aUongés, le S*" plus long que le 2% le 4*^ plus court que le 2% 7 et 8 trans- verses, anguleux en dessous, le 7" plus étroit que (1 et 8; la massue ordinaire; corselet un peu plus long que 230 F. GUILLEBEAIJ. large, convexe, presque lisse ; les fovéoles médianes rap- prochées, leur intervalle relevé; élytres convexes, pres- que lisses; dessous finement pubescent, ferrugineux, les pattes plus claires. — Long. 2 mill. Algérie : Saint-Charles (A. Théry, V. Mayet), Medjez Amar (Clouët des Pesruches), Edough. Laverdure (baron Bon- naire),Constantine (A. Théry, U'Chobaut;,Kab\ lie (Abeille de Perrin). — Best.-Tab., V, 1881, p. 142. Olivieri Reitter. 7'. Entièrement d'un ferrugineux rougeàtre. la pubescence fine et couchée, assez longue. Tète plus étroite que le corselet, rétrécie en arrière, presque lisse, les tempes peu arrondies; antennes ferrugineuses, moins allongées, les articles 2 à 4 subégaux, 7 et 8 transverses, anguleux en dessous, le 7^ plus étroit que 6 et 8, 8<= aussi large que 6, massue normale; corselet d'un cinquième plus long que large, à peine distinctement pointillé, les fovéoles mé- dianes de la base écartées : élytres convexes, à peine dis- tinctement pointillés. Dessous finement pubescent, fer- rugineux, les pattes plus claires. -— Long. 2-2,2o mill. Sicile (ma collection). Algérie : Bône (baron Bonnaire), Edough (Clouet des Pesruches). — Fauna Ins. Eur., XXII, n» 3 antidotus Germar. 6'. Élytres plus longs que la tète et le corselet réunis. 8. Fovéoles médianes de la base du corselet rapprochées. D'un ferrugineux rougeàtre, avec une pubescence longue et soulevée. Tête plus étroite que le corselet, rétrécie en arrière, à peine indistinctement pointillée, les tempes ar- rondies: antennes ferrugineuses, à articles allongés, le 7« aussi long que large, plus étroit que G et 8, 8'= trans- verse plus large que 6, massue normale ; corselet d'un tiers plus long que large, peu distinctement pointillé, l'intervalle entre les fovéoles médianes de la base relevé ; élytres convexes, très finement pointillés. Dessous assez longuement pubescent, ferrugineux, les pattes plus claires. — Long. 3 mill. Algérie :Bône, Edough (Abeille de Perrin, A. Théry, etc.), Philippeville (A. Théry). — Wiener Ent. Zeit., \1, p. 141 et 144 approximans Reitter. 8'. Fovéoles médianes de la base du corselet écartées. D'im Revision du (jnwo Snidmacnm. ±'.\\ brun forriiginoux,lapiil)esc('nce assez longue, soulevée. Tète un peu rélrécie en arrière, très linenient poinlillée, les tempes arrondies avec une pubescence assez longue en dessous; antennes ferrugineuses, les articles 2 à 4 suJjégaux, 7 et 8 transverses, anguleux en dessous, le 7'' plus étroit que 6 et 8, S'' aussi large que le (i% la massue normale; corselet très convexe, à peine plus long que large, peu distinctement pointillé; élytres alu- tacés, peu distinctement pointillés, légèrement déprimés le long de la sutiu'e. Dessous tinement pubescenl. ferru- gineux, les pattes plus claires. — Long. W mill. Algérie : Guertoufa, un exemplaire coraniuni(pié par M. le b.aron Bonnaire. — UErhanye, XIII, p. 24 (1897). Bonnairei Guilleb. il est possible que dans cette division doivent se placer les deux espèces suivantes que je n'ai pas vues. Pubescence des élytres line et couchée. Élytres entièrement et régulièrement convexes à la base, sans dépression longitudinale le long de la suture, largement aussi longs (lue la tête et le corselet réunis. Très voisin (VOiivieri, mais antennes plus épaisses, tempes un peu plus courtes et pubescence notablement |)lus serrée. — Long. 3 mill. Maroc : Casablanca. — Wiener Ent. Zril., VI, p. 141 et 143 (1887) libertus Reitter. Pubescence des ('lytres rude et dressée. Elytres mar(|ués à la base, près de la sutun^, d'une légère dé|iression longi- tudinale. Très voisin d'0//*.7>rj dont il se distingue sur- tout i)ar sa pubescence dressée. — Long. 2 nnll. .Maidc. — Wiener Eut. Zeit., l. c, p. 141 et 144. vividus Reillei'. A' Corselet sans fovédlcs basâtes; base des cuisses et segments ventraux 2 à 'i rendirunls. 1. l'^'" article des antennes plus conrl (|iie les deux sni\ants rc'unis. 2. Mésostermuu sans garniUu'e de pdils d'un jaune don- au côté externe. 232 F. Gl'illebeau. D'un ferrugineux brunâtre, la pubescence longue, fournie, relevée. Tète presque aussi large que le corselet, rétrécie en arrière, très finement pointillée sur les côtés, tempes faiblement arrondies, antennes ferrugineuses, épaisses, les articles 2 à 4 plus longs que larges. 7 plus étroit que 6 et 8, 6 et 7 d'un quart i)lus longs que larges, 8 plus large que 6, plus long que large, renflé à la base, 9 et 10 plus longs que larges, plus larges à la base qu'au sommet, H de moitié plus long que large; corselet d'un cinquième plus long que large, presque lisse, avec une carène longitudinale au devant de l'écusson, élytres convexes, plus longs que la tète et le corselet réunis, en ovale allongé, presques lisses. Dessous fortement pu- bescent, ferrugineux, les pattes plus étroites. — Long. 3 mill. Syrie. — Bcst.-Tnb., X, p. 3o camelus Reitter. ('). 2'. Mésosternum avec une garniture de poils d'un jaune doré au côté externe. 3. Métasternum plan. 4. D'un ferrugineux rougeàtre brillant, pubescence fine et couchée. Tète fortement rétrécie en arrière, presque aussi large que le corselet, à peine distinctement pointillée, les tempes peu arrondies; antennes ferrugineuses, allon- gées, articles 2 à 4 subégaux, plus longs que larges, 3 et o deux fois aussi longs que larges, 6 de moitié plus long que large, 7 plus long que large, plus étroit que G et 8. presque aussi long que large, î) ])lus large que 6, trans- verse, 8 plus long que large, plus large à la base qu'au sommet, 10 à peine plus long que large, 11 deux fois aussi long que large, graduellement acuminé au sommet; corselet d'un quart |)lus long que large, à poin- tillé peu distinct; élytres convexes, plus longs que la tète et le corselet réunis, linement et obsolètement jiointillés; dessous à pubescence longue et serrée, ferrugineux, les pattes plus claires. — Long. 3 mill. Algérie : Medjez-Amar (Clouët de Pesruches), Constantine (1) Je n'ai pas vu le type à corselet caréné, mais je considère comme variété de cette espèce un exemplaire sans trace de carène pris à Ramleh (Syrie), par M. Abeille de Perrin, et nommé camelus par F. de Saulcy. lin'ision du (jenre Snidindoius. 233 (A.Mayet), Edough(D' Chobaut}, St-Charles (A. Théry). — Best. - Tab., X, p. 3-') Goliath Reittcr. 3'. Métastermim excavé au milieu. Trie ot corselet ferrugineux, élytres noirâtres, pul)escence line et coucliée. Tète plus t'troite que le corselet, lisse, vertex déprimé, tempes arrondies, antennes ferrugineu- ses, les articles 2 à 4 sulu-gaux. 7 et 8 Iransverses, an- guleux en dessous, 7 plus étroit que 6 et 8, 8 aussi large que 6, !) et 10 plus longs que larges, 11 deux fois aussi long que large; corselet convexe, à peine plus long que large, lisse ; élytres plus longs que la tète et le corselet réunis, convexes, à peine distinctement pointillés. Des- sous linement pubescent, ferrugineux, les pattes plus claires. — Long. 2-3 mill. Algérie : St-Cbarles (Clouët des Pesruclies, D'" Chi'baul), Kabylie (Abeille de Perrin). — men. Eut. Zeitung, VI, p. 142 et 14.") (1887) nigripennis Reitter. 1'. l*"' article des antennes aussi long ou plus long (jue les deux suivants réunis; mésosternum avec une garniture de poils d'un jaune doré au côté externe. 2. Mélastci'num longitudinalenient caréné au milieu. Tète et corselet rougeâtres, avec une fine pubescence courte et coucliée, plus longue et plus apparente de cha- (jue coté des tenqjes, la l'<" rétrécie en arrière, presque lisse; antennes ferrugineuses, corselet un peu plus long que large, linement pointillé ; élytres glabres, un peu plus longs que le corselet et la tète réunis, un peu déprimés à la base vers la suture, à peine dislinclenient pointillés. Dessous finement pidjescent, ferrugineux, les pattes plus claires. — Long. 2,3 mill. Algérie : Tlemcen (baron Bonnaire). — Wirn. Kitt. Zei- tiDKj, VI, |). 142 et 144 (') nudipennis Heiller. 2'. Métasternum plan ou convexe. 3. Antennes à articles allongés. D'un ferrugineux rougeàtre, la pubescence relevée. Tète nii peu moins large que le corselet, lisse, les tempes arrondies; antennes ferrugineuses, articles 2 à 4 subé- (1) Lç type lie Reitter provenait de fîerrouashia. 234 F. Gl'illebeau. gaux, 3 et o doux fois aussi longs que larges, 7 plus étroit que 6 et 8, presque aussi long que large, S plus large que G, transverse, 9 plus long que large, plus large à la base qu'au sommet, 10 à peine plus long que large, 11 deux fois aussi long que large, graduellement acu- miné au sommet; corselet d'un tiers plus long que large, presque lisse; élytres plus longs que la tète et le corse- let réunis, ovales, à pointillé peu distinct. Dessous tlne- ment pubescent, ferrugineux, les pattes plus claires. — Long. 3 mill. Type! (i). — Best.-Tab., V, p. 142 spartanus Reilter. 3'. Antennes à articles épais. 4. Pubescence courte. D'un ferrugineux plus ou moins foncé. Tête presque aussi large que le corselet, presque lisse, tempes arrondies, vertex avec une fovéole ; antennes ferrugineuses, pubescentes, les articles 2 à 4 subégaux, 7 et 8 transverses, anguleux en dessous, 7 plus étroit que et 8, 8 aussi large que 6, 9 - 10 subtransverses, globu- leux, 11 de moitié plus long que large; corselet un peu plus long que large, très linement pointillé ; élytres plus longs que la tète et le corselet réunis, convexes, à points tins, espacés. Dessous assez fortement pubescent, ferrugineux, les pattes plus claires. — Long. 2,o mill. Tanger (baron Bonnaire). — Wien. Ent. Zeitung, YI, p. 142 (1887) algerinus Reitter. 4'. Pubescence longue et dressée. o. Tète aussi large en avant qu'en arrière, pi'esque aussi large que le corselet, distinctement pointillée. les tempes faiblement arrondies, le vertex subfovéolé au milieu: an- tennes ferrugineuses, pubescentes, les articles 2 à 6 sub- égaux, 7, 8 et la massue comme nlgerinus; corselet d'un quart plus long que large, à peine distinctement poin- tillé ; élytres convexes, plus longs (lue la tète et le cor- selet réunis, linement et distinctement pointillés. Dessous assez fortement pubescent, fei-rugineux, les pattes plus claires. — Long. 2,o mill. (1) Le manuscrit de Guillcbcau porte : « type! Algérie (Reilter) » sans doute par erreur, car Reitter le signale exclusivement du Taygète, comme l'indique le nom de spartanus. — Noie du Secrétaire. Revision du (jenrc Sqidinncnus. "2^'^ Espagiio niér., Andalousie : Carlhagôiie (D'' Chobaut), Cor- doui' (V. Mayet), Malaga et Hiu'jar {Ann. Soc. eitt. de France, ISSo). — Best.,-Tlus longs que la tête et le corselet réunis, ce dernier légèrement allongé. — Long. ■2,5 mill. Merslna. — Best. -lab., V, p. 142 Turki Reitler. D'un brun rougeàtre, la pubescence des élytres très fine et couchée. Antennes fortes, à articles pas plus longs que larges, la massue très épaisse; corselet pas plus étroit que les élytres, un peu plus large que long, à angles arrondis, notablement plus large que la tète; élytres ovales, à i)oncluatlou extrêmement fine et serrée. — Long. 2 milt. Maroc : Casablanca. — Vcrii. z. b. Ces. Wien., ISSi, p. 93; Best.- Tab., X, p. .35 parmatus Reitter. D'un rou.v vif, très brillant, lisse, à pubescence jaune, rare et assez longue. Antennes allongées, la massue étroite, à articles al- longés; tête ronde, pas plus étroite que le corselet qui est plus long que large; étylres très courts, elli()tiques, un peu plus larges ([ue le corselet et à peine aussi longs que la lèle et le corselet 236 F. Glillebeau. réunis; pattes extrêmement longues, les tibias droits, épaissis vers le sommet. — Long. 1,5 mill. Syrie. — Best. -lab., X, p. 35 araolinipes Reitter. Subgcn. Cliolerus Thomson. Slnnd. Coleopt., I,p. 62 [ISoO). P" artide des antennes plus court tjue les deux suivants réunis; 2^ article de la massue antennaire bien plus vtroit que les deux suivants; yeux plus grands, avec des facettes apparentes; corselet sans fovéoles ba- sâtes régulières; élytres avec un rudiment de calus humerai; mésoster- num sans touffe de poils au côté externe, tarses antérieurs simples dans les deux sexes. 1. Tète conformée de même dans les deux sexes. 2. D'un rouge acajou lirillant, la fiubescence peu serrée, courte et couchée. Tète plus étroite que le corselet, convexe, lisse, les tempes arrondies; antennes ferrugineuses, les articles 2 à 8 sub- égaux, le o" un peu plus long que les autres; les deux derniers articles de la massue d'égale largeur, le dernier d'un quart plus long que large, obtusément acuminé au sommet ; corselet convexe , près d'un quart plus long que large, lisse, la base finement rebordée, avec quelques points lins de chaque côté; élytres convexes, ventrus, plus longs que la tète et le corselet réunis, avec des points fins et espacés. Dessous très linemeut pubescent, ferrugineux , les pattes plus claires , la base des cuisses et les cinq premiers segments ventraux rembrunis; mé- tasternum convexe, lisse. — Long. 2 mill. Grèce, un exemplaire. — Dédié à M. Reitter de (iiii je tiens cette espèce et qui a fait connaître la plupart des espèces de ce genre Reitteri n. sp. 2' Plus petit et plus l'troit, entièrement d'un ferrugineux vif, la pubescence liue et couchée. Tète plus étroite que le corselet, lisse, les tempes arrondies; antennes plus pâles, conformées comme dans Reitteri; corselet convexe, près d'un cinquième plus long que large, la base resser- rée, llnement ponctuée, parfois avec des traces de fovéo- Révision du ycurc Sciidiitdcnm. 237 los obsolètes: e'iytrcs ovales, convexes, plus longs que la tète et le corselet réunis, finement et distinctement ponctués. Dessous très finement pubescent, ferrugineux, métasternum convexe avec un pointillé très fin et serré, pattes d'un ferrugineux testacé. — Long. 1 mill. Europe. Algérie : Medjez-Amar (Cloui't des Pesruches), St- Charles (DMlbobaut). Sous les écorces d'arbres avec des fourmis. — Millier et Kunze, Mon., 10 mfus Midler. Un peu i)lus grand Long. 1,2 mill., tête déprimée au mi- lieu, corselet a\ec un sillon transverse le long de la base. Algérie : Medjez-Amar, un exemplaire (Clouët des Pesru- ches) var. sulcicollis var. nov. Il est possible (lue cet individu appartienne à une espèces particulière, ce que la vue d'autres exemplaires permettra de décider. 1' Tête conformée difTéremment dans les deux sexes. 2. Tète faiblement excavée chez le (5, simple chez la $. Tète lisse, les tempes faiblement arrondies, o aussi large que le corseh't. déprimée en dessus, avec un petit tuber- cuieau milieu de la dépression, Çplusétroite que le corse- let; antennes allongées, les articles 2 eto deux fois aussi longs que larges, 3, 4 et 6 subégaux, un peu plus longs que larges, 7 et 8 transverses ; corselet convexe , près d'un quart plus long que large, très finement ponctué, les points plus forts et i)lus serrés à la base qui est res- serrée; élytres convexes, [dus longs que la tète et le corselet réunis , finement mais distinctement ponctués. Dessous finement pubescent, ferrugineux, les pattes plus claires, les cinq preuiiers segments ventraux et la base des cuisses rend)runis. — Long, l.'i mill. Landes (AbeiUe de Perrin), Monl|)ellier (V. Mayet^, Ain, sous des écorces de Peuplier avec L(i>iius hrunnens]. Autriche. — Best.-Tab., V, p. 143 Perrisi Reitter. 2' (5 Tète profondément excavcc en dessus a\ec les tempes relevées, 9 tète simple. 3, Tète aussi large en avant qu'en arrière. D'un testacé ferru- gineux, avec une pubescence fine et coucb('e. q" Tète aussi large que le corselet, les lenqx's a\ec une grande fovéolc eu dessus, anguleusement prolongée en arrièrt;, i'M< F. GuiLLKBEAL'. - Scudiudenus. il" luilifu de l'oxcavation avec un petit tubercule ; 9 tète un peu plus étroite que le corselet, longitudinalenient déprimée au milieu, les côtés très linement pointilb'-s ; antennes à articles plus courts que dans Perrisl, 2 a 6 plus longs que larges, 7 et 8 transverses. Corselet con- vexe, distinctement plus long que large, resserré à la hase, avec un pointillé très fin, assez serré; élytres con- vexes, plus longs que la tète et le corselet réunis, dis- tiiictcmrnt pointillés. Dessous très finement puhescent, ferrugineux , les cinq premiers segments ventraux et la base des cuisses rembrunis; pattes d'un ferrugineux testacé; métasternum convexe, presque lisse. — Long. 1,3 mill. Hyères (Abeille de Perrin), Montpellier, dans le tan d'un Saule (y. Mayet). Europe méridionale. Vivrait avec les Fourmis d'après Reitter. — cérastes Baudi, Berl. Ent. Zeitschr., 1869, p. 417. — Bull. Mose., 184o, p. 49.... cornutus Motschulsky. 3' Tète plus étroite en avant qu'en arrière. D'un ferrugineux rougeàtre vif, la pubescence fine et cou- chée, d ïéte aussi large que le corselet, profondément excavée, avec un petit tubercule au milieu de l'excava- tion, les tempes avec une f o véole en dessus, anguleusement prolongée en arrière ; 9 tête plus étroite que le corselet, convexe, à peine distinctement pointillée, les tempes peu arrondies; antennes ferrugineuses, grêles, les articles i à 4 plus longs que larges, o de moitié plus long que large, t) et 7 aussi longs que larges, 8 transverse; corselet un peu plus long que large, subglobuleux, à pointillé très tin et serré, la base resserrée; élytres convexes, distinc- tement ponctués, plus longs que la tête et le corselet réunis. Dessous très finement pubescent, ferrugineux, métasternum lisse, convexe, avec une inq^ression au jni- lieu de la base ne dépassant pas le tiers de la longueur. — Long. 1.0 mill. Europe. — /û'/.. IV, IH. [Pselaphiis] Hellwigi llerbst. NOTES SUR DIVERS APHODIIDES l'îir L. CLOl'KT DES PESRUCHES. I. — Dans le Bulletin de la Société entoniologique de France (1808. p. 187), j'ai mis en synonymie de .1. crcnntus Dej. Har., A. puterrius Reitt. C'est une erreur de rédaction qui s'est glissée dans ma note; c'est à Velonfiatidus Fabr. que je voulais réunir l'espèce de Reitter. J'ai constaté depuis que A. puterrius se distingue de Yelonçiaiulus par quelques différences, peu sensibles il est vrai, mais néanmoins appréciables. La ponctuation du pronotum est beaucoup plus dense, bien que for- mée des mêmes points que chez VA. elongatulus. La ponctuation de la tète est plus fine, plus régulière et non rugueuse ; le front n'est pas triliibrrculé, mais, de part et d'autre du tubercule médian, (jui est seniiilalilc à celui de Ydonijutulitx, se trouve à chaque extrémité de la suture frontale, et faisant partie de cette suture, un court sillon très profond, dont le bord antérieur est plus élevé que le postérieur. De l'extrémité interne de chacun de ces sillons part une carène très obso- lète et émoussée, rejoignant les angles de l'épistome. Comme coloration générale, A. puterrius est toujours noir de poix, tandis que Veloiuid- tulus est ferrugineux. Depuis ma note à la Société [loc. cit.), j'ai eu occasion d'examiner plusieurs exemplaires de puterrius provenant de Shangaï, Bornéo et Java, et offrant tous les caractères que je viens de citer. Pour le reste du corps, les deux espèces sont identi([ues. Voici un taiileau des espèces du groupe de A. elongatus Fabr. Von Harold a pubhé {Berl. Eut. Zeits.. 1862. p. 141) un synopsis de ce groupe, mais en y mêlant des Apliodiides (jui lui sont conq)lètemtMil étrangers, ce qui rend son travail assez obscur. Prothorax sans rebord à la base. Intervalles des élytres progressi- vement rétrécis au sommet et en carène arrondie. Insectes noirs ou rouge ferrugineux; allongés, convexes. Chaperon auriculé; tubercule médian de la suture frontale à base large envahissant une partie de l'épistome. Prothorax à ponctuation très forte cspaci-e. Stries des élytres très fortes. — Épislome avec une carène ti'ansvcrsale courbi' plus ou moins aiguë, en avant du tubi-rciilc nH^han 1. — Épislome sans carène "À. 240 L. Clouet des Pesruches. — Aphodiides. 1. Angles autériours do ré[)istom(' aigus crenatus Di'j. Har. — Anglos de répistome arrondis guineensis Klug. i. Points des stries des él vires n'entamant pas ou à peine per- ceptiblement les intervalles A. — Points entamant grossièrement les intervalles B. A. Angles de l'épistome aigus discolor Erichs. — Angles de l'épistome arrondis impurus Roth. B. Tète unituberculèe avec un sillon profond de part et d'autre du tubercule médian mais n'atteignant pas ce tubercule. Une carène émoussée de chaque côté partant des angles de l'épistome et atteignant la su- ture frontale puterrius Reitt. — Tète tuberculée: pas de carènes elongatulus Fabr. II. — PsaiiDiiohius snilpiicoUis Fairm. (1897) = P. indiens Har. Ann. Mus. cii\ Gènes, iSll, X, p. 101. — Célèbes, Macassar) e\ typ!. M. Albert Mocqucrys a rapporté de Madagascar plusieurs exemplaires de cette espèce. Ces insectes ont été capturés par lui, en novembre et décembre 1897, la nuit à la liunière, dans une région sablonneuse à proximité de la mer, à Maroantsetra au fond de la Ijaie d'Antongil (N.-E. de Madagascar). C'est le seul Psdiii mobi us connn jusqu'à présent de cette grande île, et il n'est point sans intérêt de constater également sa présence dans l'Archipel malais. m. — Euparia niyricans^Vt'&i^y. (Californie), n'est pas une Euparia, mais un Aphodien vrai (ex typ.!) à placer près de Aphod. nevadensis Horn. Il est très probablement identi(pie à VOxnomus cadaveriniis Mannb., mais la description rédigt'e i)ar cet auteur est si défectueuse (pu' Horn lui-même n'a su où placer l'insecte dans sa Monographie des Aphodiides de l'Amérique du Nord; il paraît n'en donner la diagnose que pour mémoire, une première fois dans le groupe du nevadensis, pour lequel il semble incliner, puis immédiatement avant celui des Oxyomns. Le type de Westwood se trouve dans la collection René Oberthiir. IV. — Aphod. parvulus Har.. classé dans les catalogues, en parti- culier celui de feu de Marseul, parmi les PhKjioyonns, est un Apbodien vrai, à placer près de A. Diecki Har. Les intervalles des éhtres ne sont pas plus convexes à la base qu'au sommet et les joues ne sont pas ciliées. — I [Ti n iTi ■ — — VOYAGE DE M. E. SIMON AU VENEZUELA (décembre 1887 -août 1888) 27" mémoire (1) MYRIAPODES avec les planches 20 à 27 Var Hexry-W. BRÔLEMANN. C'est d'une faune probablement très riche et, à coup sûr, caracté- risée par des formes aussi curieuses d'aspect qu'intéressantes par leur structure que nous parlons, en traitant des Myriapodes du Venezuela: telle est du moins rimpression qui se dégage de TiHudc des matériaux (pu' nous allons passer en revue. Nous disons que cette faune est probablement très riche ; c'est qu'en ('iïet. ([uelque soin que notre savant collègue ait apporté à recueillir les Myriapodes qui se présentaient à lui, il n'est pas à présumer qu'il suit parvenu à réunir un ensemble tm peu complet de ces Arthropo- des, au\(piels il ne consacrait pas exclusivement son attention. Et pourtant le chiffre des espèces ou variétés (|ue nous devons à sa dex térité s'élève à 41, dont 13 Chilopodes et 28 Diplopodes, soit plus du double des espèces signalées jusqu'ici. Quant à l'intérêt que le Venezuela peut offrir au point de vue de la faune, intérêt (jue sa position géogra[thi(|ue laissait déjà pressentir, il ne se dément pas un instant en présence de fdrmes aussi captivantes que ces yeicportin à tarses multiarticulés, ces (îlomeridesinus, seuls Di- plopodes munis de pénis, ces Cruptodmnus à Unes découpures de Fougères et tant d'autres. Etant donné Félat rudimrntaire de nos cojuiaissances touchanl la fainie des Antilles et celle de l'Ann-rique du Sud, il serait trop hasardé de [larler des relations de ces faunes avec celle du Venezuela, d'autant |iliis (pie les matériaux que nous envisageons ici proviennent exclusi- vement du littoral et des montagnes qui l'avoisinent et ne contiennent aucun élément delà partie centrali' du pays. Nous «rnyons bon, nt-an- (1) Voir pour le 25' mémoire [Isopodes terrestres, i)ai A. Dollfus) Annales 189:{. p. 3iO. On y trouvera la liste des viiigt-iiualre mémoires qui précèdent. — Le 26' mémoire [Buprestides, par Cli. Kerremans), paru dans les Annales, 18'.»f;, p. 23, n'a pas été numéroté par inadvertance. Ann. Soc. Ent. Fr., lxvii, 1898. Ki 242 Henry W. Brôlemanx. moins, do résumer les seuls enseignements à tirer de notre (Hude. Les dix genres de Chilopodes reconnus au Venezuela ayant des représen- tants dans les autres régions d'Amérique, ou même dans d'autres par- ties du monde, ils ne peuvent nous fournir aucune indication utile. Parmi les Diplopodes, par contre, nous trouvons les Glomeridcsnuis, (jui, d'après M. Pocock, remontent jusqu'à Sainl-Vincent. Les Cnjplodesinus, pr. d., à carènes étalées et déchiquetées, semblent avoir leur berceau en Colombie et dans le Venezuela; M. Pocock nous a bien fait connaître des formes analogues [Aporodesmus = Docodesmus) dans les Antilles, mais nous ignorons jusqu'à quel point elles sont apparentées aux for- mes continentales, et en tous cas elles paraissent être différentes. Même remarque pour les Oniscodesmus, dont nous ne connaissons itas d'espèces étrangères à la Colombie et au Venezuela. Des Trigonostylas (genre nouveau), nous ne connaissions jusqu'ici qu'un individu décrit par M. Silvestri [Crypturodesmus) ; il habite le Brésil, et forme le seul lien indiscutable entre la faune du versant atlantique de l'Amérifpie du Sud et celle que nous étudions. Quant aux espèces de Platijrrhcu'hus, de Leptodesmus et de Spirobolidae , elles sont très répandues dans les deux parties du monde ; reste à savoir si celles du Venezuela ne cons- tituent pas des groupes spéciaux, comme, par exemple, celui f|ue nous avons désigné sous le nom de Groupe du Leptodesmus Attenisi. Ainsi, à en juger par ces quelques données, il semblerait que la faune venezueUeime de la côte présentât plus d'aflinités avec celle des An- tilles ou de l'Amérique centrale qu'avec aucune autre: toutefois nous n'avons là que des indications trop vagues pour permettre de nous ar- rêter utilement sur cette question si couqilexe. Paris. 17 juin 1808. Index bibliographique. C Attems n" 06. — Beschreibung der von D'' Sluhlmann in Osl-Afrika gesammelten Myriopoden. ./(//( r^>. d.lunnli. ]yisensch. Anstalt., XIll, 180(j. — n° 97a. — Myriopoden. Abli. d. Scnhctihcrg. Xaiiirh. GcselL, Bd. XXIII, H. III. Frankfurt a. M., 1807. — n" 08a. — Myriopoden. aus Semon, Z(»ologische Forschungsreise in Australien uud deni Malayischen Archipel. Jennische Denlschriftrii. VIII, Jena, 1808. C.-II. BoLLMAx n" 87g. — New North American Myriapods. Entomol. Amencarui, III, p. 81-83, Aug. 1887. Mliriapoili's du Vt'nrzurlu. 'ii'-i C.-H. 15(11,1. MAX n" 88c. — Notes on a Collection of M\napo(ls fi'om Culia. Pror. 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Ribliofjr. : Karscli n" 88a ex p.; Silvcslrin" 971). .Son sijii. : Otostitjntus ini'riiiis Karscli ex p. : == O. prniluctus Karsch. 0. luutiras Karsch. Longueur du corps 33 mil!., 38 mill.; largeur an ll'écusson 3 niill,. 3,20 mill.; longueur des anleiuics 12, oO mill.. 11, oO niill.; longueur des pattes anales 10 mill., Il mill. 248 Henry W. Brôlemaxn. Vert-bleu passant au vert olive sur le tronc : pattes concolores mais jtlus pâles; mat. T(Me arrondie, prescjue aussi longue que large, avec un sillon court entre les antennes; sa surface, comme celle des trois écussons sui- vants, est extrêmement tineraent ponctuée. Antennes longues, attei- gnant le bord postérieur dii, 7^ écusson, composées de dix-sept ar- ticles, dont les deux premiers (Ijasilaires) sont semés de quelques soies courtes et les autres couverts d'une très fine pubescence rousse. Hanches des pattes mâchoires plus fortement et moins densément ponctuées; le bord antérieur est armé de 4 + 4 dents aiguës, dont les deux internes rapprochées et plus saillantes, l'externe plus grêle et plus courte. Le prolongement de l'article suivant est composé de deux pointes émoussées, accolées, qu'accompagne de chaque côté un talon également arrondi. Les écussons dorsaux ne portent aucune trace des stries longitudi- nales usuelles. Dès le ¥ écusson deux faibles dépressions longitudi- nales délimitent une carène médiane encore peu sensible. Sur le o« écusson la carène médiane est plus accusée, les côtés deviennent rugueux et marqués de quelques sillons, le bourrelet latéral s'ébau- che et les granulations apparaissent. Les écussons du tronc prt'senlent. outre les bourrelets latéraux, cinq côtes parallèles couronnées de gra- nulations et accompagnées latéralement de rugosités et de granula- tions irrégulières. Le dernier écusson ne présente ni cotes ni stries. mais seulement quelques granulations tendant à un alignement longi- tudinal; son bord postérieur l'ait saillie en angle émoussé. Les écussons ventraux sont brillants et pr(''sentent de courts vestiges de sillons au bord antérieur et une faible d(''pression médiane égale- ment très courte; dernier écusson sans particularité, à bords latéraux convergents et à pointe arrondie. Les pleurae du dernier segment sont très rugueuses et percées de nombreux pores inégaux ; leur bord postérieur est tronqué, inerine. Les quatre premières paires de pattes portent deux épines au 4« article; les seize paires suivantes n'en ont qu'une et la paire anale est complètement inerme. Cette dernière paire ne présente d'ailleurs aucune particularité, elle est longue, giahre et progressivement amincie. Deux éclianlilious de Colonie Tovar, février 18S8. En dépit des dilTérences que présentent nos individus avec la des- crii)tion du D'' VovM. dilléi-ences qui sont soulignées par des italiques, il nous semhle dif licite de l'aire de cette forme une espèce nouvelle. Mlirinpoilcs du Vciirzui'ln. 249 Otostigmus Goeldii ii. sp. (V\. 20, lig. 2.) Longtiour du corps 24 mill.; largour au 14^ écusson l..")<) iiiill.: longueur dos antennes 7 mill.; longueur des pattes anales 7,oO mill.. Coloration vert olive pâle, avec la partie antérieure du corps vert- Ijleuté et les pattes vert d'eau. Tète plus large rpie longue, dans la pcoporlidn de 6 : : 7, ariMndic en avant, légèrement échancréo et sillonnée à la pointe, à surface lisse, semée de ponctuations très tines et assez espacées et de soies très lines et courtes. Sillon frontal assez net. Ocelles grands, de la couleur de la tète, c'est-à-dire faiblement pigmentés. Antennes UK'diocrement longues, légèrement nimiililormes, avec les deux articles liasilaires et la moitié du troisième glabres et le reste couvert d'une linepubescence dorée. Les hanches des pattes mâchoires sont lisses; les prolongements lamellaires du bord antérieur sont armés de 4 -î- 4 dents courtes, fai- blement pigmentées. ra|)procbées deux par deux comme l'indi(|ue la, ligure 2 (pi. 20). Les prolongements de l'article suivant sont bidentés. Tous les écussons dorsaux sont Usses. brillants et semés de très courtes soies, les sillons longitudinaux sont visibles à partir du 3" ou du 4*= segment. A partir du 2^ ou du 3*^ les bords latéraux de tous les écussons sont épaissis en bourrelets, sans que ceux-ci soient déUmiti'S par des sillons, mais l'espace qui les sépare de la région dorsale est déprimé. Le dernier écusson est dé|)ourvu de sillon médian et son bord postérieur est convexe. Les écussons ventraux sont lisses et brillants, sans particularités; le dernier est petit, à bords latéraux convergents et à bord postérieur subéchancré. Le 4'' article des pattes delà première paire porte deux épines, celui des pattes 2 a in une seule ('pine. celui des pattes 20 et 21 est incrme. L('îi pleiimi' du dernier segment sc«it arrondies postérieurement, iuer- mes et percées de pores assez gros. Les pattes anales sont longues, grêles, glabres et présentent, pour toute particularité, sur la face supé- rieure du fémur, un pi'ulongcment court, émoussé, affectant la forme d'un bourgeon, fpii prend naissance au premier ([uart de l'article. La seule dillérence. dimensions mises à pai'l. (jui distingue la forme en question de VO. snihrinindit llunibert et Saussure, réside dans l'ap- pendice des pattes anales, qui, chez ce dernier, est plus long que le fémur, prend naissance à la base même de l'article sous le dernier écus- son dorsal et parait articulé. Chez VO. (loddii, au contraire, cet appen- dice est très court, prend naissance au niveau du bord postérieiu' du ilemier écusson ou même plus loin et fait corps avec le fénnu' sans présenter aucun sillon à la base. Lorsque, pour la première fois, nous i:M) HEMiV \V. BliOLEMANX. avons rcru diiD'' Goeldi cette intéressante espèce, nous pensions avoir affaire à un jeune de scabricauda, mais le fait (ju'elle a été retrouvée identique au Venezuela détruit cette opinion. Il s'agit donc bien d'une espèce nouvelle que nous nous faisons lui plaisir de dédier au savant directeur du Musée de Para. Venezuela : San Esteban. mars 1888; Brésil: Para (Goeldi). Genre Uliyslda Wood, 1803. Rhysida immarginata Porat, 187(j. [Vorat n" 70.) Bibliogr. : Pocock n° 90a, Dlé, 92b, 9oli; Attems n'^ 97a, 98a. Syn. : Bnmchiostoma immarginatum, Porat n°7e, Haase n° 87b, Meinert n° 841). Attems n° 90; Brimrhiostonid huUruin, Kolilrauscli n° 78: Bmnchiostoma ijijmnopnn, Kohlrausch n" 78. Haase n" 87b; B. gijm- nopiis var. ceijloniruin, Haase n° 87b; Branchiostoma subspinosum. Tomosvary n" 83. Caracas, 1888. Genre Seolopocryptops Newporl, 1844. Scolopocryptops Miersii Newport, 1844. {Newport n° 44c.) Bibliogr. : Gray n''44; Newport et Gray n" oO; Gervais n'^ 47a; Pu- cock n" 9:M. Non SjitK : Sropolocnjptops Miersii, Meinert n'^ 84b, So: = Otocryptops fcrruginpus. San Esteban, mars 1888. Genre Otoeryplops Haase, 1887. Otocryptops melanostoma Newport. 1844. [Seirport n" 44c.) Bibliogr. : Pocock n'^ 93d. 9oh. Sjin. -.Scolopocryptops melanostoma, Newport n'' 44c, Newport et Gray n" oO; Scolopocryptops iih'huiosniiKt , Gervais n" 47a; Scolopocryptops megiicephdlHs, Kohlrausch n" 78, Karsch n" 84b; Scolopocryptops longiceps, Pocock n" 91c. Corozal, San Esteban, lévrier-mars, 1888. Mlin'apnfh'x du Vnti'zarld. 2ol Otocryptops ferrugineus Liiiiié. 17()(i. {Linné n" 63.) liihUoçiy. : Pocock n'^ 93d , 9oh; Sihestri n° 96é, n7f. Sijv. : Srnlopendra ferntginen. Linné n" 66. de Geor ii" 78; Srolopo- ci'jlptops ferrugiiu'o, Newport n''44c. Nowport et Gray n'' 56. Karsch n" S4li: Sraloparriiptops rw/'r/. Gcrvais n" 47a ; Srolnpocnjiitops inrxi- cdiui , Ifiunli. t't Saiiss. n" 96b. 7i. Pocock n" 90d: Scolopnci'uptojis sexsi)inosa, Porat n" 76. Kolilrausch n" 81: Scoloporniptops bisuknta. Karscli \\° 84b; Scolopocrijptops Miersii, Moinort n" 84b, 8o ; Srolo- pocnjptops Meinerii, Pocock n°88c. \o)i Kij}!. : ScoIoporrijptopi< sr.rspinosa Sa\ . = Otorrijplops .srxspinoau^ ; S. Mirmii Newporl. Un st'iil oxoDiplairc jeune, chez lequel les sillons dorsaux ne sont pas marqués, ou le sont très indistinctement et seulement sur les écus- sons 17 à iÙ environ. Colonie Tovar. février 1888. Genre A'ewporlia Gervais. 1847. NcTw-portia longitarsis Xewporl. 1844. {yricport n" 44c.) Bihliof/r. : Gervais n" 47a; Newiiorl et Gray n'^ o6; Pocock n" 93d. 9oh; Silvcstri n'' 96é. Sji». : Sroloporrjiptops longitarsis, Xewport n'' 44c. .\'on siiii. : Xewportia longitarsis, HoUman, = vide? Au nombre des représentants de cette espèce se troin aient des indi- vidus jeunes, ne mesurant pas plus de 22 mill., et (pie nous avons trouvés identiques aux adultes, avec ct'tte dilTérence (pu' le fouet des pattes anales se composait de moins d'articles (6 à 10), mais ces arti- cles étaient parfaitement normaux; et un individu de 19 mill. de longueur dont l'un des fouets était de (i articles et l'autre de o. ces ar- ticles étant un peu plus ramassés (|ue chez TadiUtc Caracas. 1888: Corozal. 1888; Colonie To\;ir. lV'\rirr 1888. Ne-wportia Simoni n. sp. PI. 2(1. lig. 3 à 6). Lonjrui'ur du cori)S 26 mill.; larfïeur au 3'' segnu'nt 1,20 mill., au 18"^ 1,50 mill.; longueur des i)altes anales 6 mill. et 6,70 mill. 2o2 Henry W. Brôlemanx. .laiino d'ocro pàlf. avec la tiMe et les deux derniers segments passant au ferrugineux. Corps plus rétréci antérieurement que postérieurement, la plus petite largeur se trouve au 3"^ segment. Plaque céphalique un peu plus longue que large, à côtés suLiparal- lèles. rapidement convergeants vers la pointe qui est faiblement échan- crée; bord postérieur droit. La surface présente de gros points enfon- cés, très clairsemés, du fond desquels prennent naissance de très fines soies, et deux tins sillons divergents qui se détachent du bord pos- térieur et atteignent environ le tiers de la longueur de la plaque cé- phalique. Antennes courtes, atteignant à peine le bord postérieur du 2^ segment, composées de 17 articles vêtus, à l'exception des deux premiers, d'une tine pubescence. Hanches des pattes mâchoires transversales, prolongées antérieure- ment; le bord antérieur est tronqué carrément et faiblement ('chancré dans les angles. L'article suivant est long et armé d'une ])etite dent noire, obtuse. Le premier écusson dorsal est divisé en deux parties par un sillon transversal coudé anguleusement en son milieu. Du i)ord postérieur de l'écusson se détachent deux sillons qui se partagent chacun en deux branches; les branches internes convergent et rejoignent l'angle du sillon transversal ; les branches externes divergent, recoupent le sillon transversal et se continuent sur la partie antérieure de l'écusson en convergeant, sans néanmoins se rejoindre. Les écussons dorsaux 2 et 22 sont marqués chacun de deux sillons (incomplets sur le 2*'), et les écussons :5 a 21 de quatre sillons. L'écus- son 23° est lisse et son bord postérieur, échancré près des angles, est presque taillé droit au centre. Seul ce dernier écusson est rebordé. Les écussons ventraux, à l'exception des deux derniers, sont mai-qués de deux fins sillons latéraux et d'un sillon médian plus profond qui n'atteint ni le bord antérieur ni le bord postérieur. Ces écussons sont plus larges en avant qu'en arrière. Le 22* est plus large que long, à bords latéraux convergents en arrière, sans sillons. Le 23^ est aussi long <|ue large, doucement rétréci vers l'arrière, sans sillons, et son bord postérieur est subéchancré. Les pleurae du dernier segment sont percées de gros pores assez clairsemés et leur bord [tostérieur porte quelques (o-G) spinules micros- copiques. Les prolongements pleuraux sont longs, atteignant la base de la première épine du fémur de la patte anale, un peu divergents, ré- i;ulièremenl amincis et terminés par une [)ointe aigur. Les pattes 2 à 21 sont armés d'une épine à l'extrémité de l'avant- dernier article sur la face antérieure. Les pattes de la 22*= paire sont Mliridjuxlcs lia Vi'iiezHi'la. lo^i confoniK'os comme les précédentes, mais les deux derniers articles sont revêtus sur la partie dorsale d'une pubescence courte et seri'ée. Les pattes anales sont à peu près aussi longues que les sept derniers seg- ments du corps ensemble. Les articles qui les composent ont les pro- portions suivantes : l^"'" article 1.10 mil!.; i" art. L30 mill. : 3'" art. 1,.'{() mill.: 4'' art. 0,70 mill.; fouet, composé de 10 articles, i,'M) mill.: lotal tî,70 mill. — Le premier article est lisse sur la face dorsale et sur la face ventrale, mais cettt; dernière est armée de trois robustes épines courjjes. tandis que la face dorsale présente une encoche à son extré- mité; la face interne et la face externe sont semées de très fines spinu- li'S. parmi lesquelles on distingue une rangée de spinales [)lus fortes près de laréte supérieure de la face interne. Le deuxième article est lisse, avec deux épines beaucoup moins robustes que celles de Tarticle précédent, savoir : une à la base de l'article sur la face interne, l'autre un peu plus avant sur la face infiTieure. Le troisième article est com- plètement lisse, sans épines. Le ([uatrième (i'''' tarse) est lisse, plus étroit à la base qu'à l'extrémité. (|ui est tronqu(''e obliquement de haut en bas. de sorte (pie la face inférieure est la plus longue. Le premier ar- ticle lin fouet étant beaucou[) plus grêle que l'article précédent, il en rt'snlle luie disproportion entre l'extrémité renflée de cet article et le reste (lu fouet qui frappe à [jremière vue et parait un bon caractère distinclif de l'espèce. Le fouet est composé de dix articles, tous plus ou moins renflés a rextrémité, d'où une apparence un peu noduleuse, «pi'accentue peut-être encore la présence, à chaipie extrémité d'article, de longues soies rigides. La (iuayra, janvier 1888; Corozal. fénrier 1888. (>elte forme est voisine de la .V. lioiicrsi l'ocock. dont elle se distingue néanmoins par la 22'^^ paire de pattes pubescente en dessus, par le l"'' article des pattes anales armé en dessous de trois éinnes, au lieu de (juatre. et par la forme du 4'' article de ces mêmes pattes, comme l'in- (liipie la hgure (M (pi. 3) de la Biologia Ccntrali-Ainericaua. De la .V. itztcrn Saussure, dont le dessin des pattes anales ra|ipelle le nôtre, la .V. SiiiKiiii se distingue parla sculpture du l'"" écusson, par des pattes anales moins ('pineuses. par li' 4" article de ces mêmes pattes plus citurl et par un fouet forint' d'un moins i;rand iioinlire d'arllcles. 2o4 Henry AV. Brôlemanx. Genre Scoloi»eii«lrî et Goudut . 1844. {Gervals et Goadot n" 44.) (PI. 20, lig. li à 19.) Biblmjy. : (;('i'\;ii? n° 47a, oO. Longiiour cnyin»!! 10 mill.; largeur iiiaxiiua ;{ inill. Coloration châtain passant au lirun noir. Tèto toujours plus foncée que le reste du corps, bordée latéralement de jaune [laille. avec une ligne transversale arquée entre les antennes et deux taches en arrière de cette ligne de couleur châtain ou paille. Le premier écusson est marqué en son milieu d'une tache claire en accent circonflexe C^), ac- compagnée de chaque côté' d'une autre tache claire. Sur les écussons suivants, on dislingue deux séries de taches sur la région dorsale et une série marginale dans les côtés: entre ces séries se placent parfois des marbrures claires; ces taches ou marbrures diminuent et même disparaissent vers l'arrière. Toute la surface est lisse et très brillante, bien que semée de très fines ponctuations. Tète avec un lin sillon transversal arqué en avant des antennes; pas de sillon occipital: une cavité profonde suhcirculaire. à fond jaune paille, en arrière de chacune des antennes. Celles-ci sont articulées à Heur de tète, courtes, glabres, composées de huit articles dont sept subégaux: le huitième, renfermé dans le septième, porte quatre bâton- nets spiniformes. Les côtés du premier écusson sont taillés en angles très attt'nués; ceux du second sont presque arrondis; les suivants sont subrectangu- laires, à angle antérieur arrondi et à angle postérieur droit, mais, à partir du 11'' ou 12*" segment, l'angle postérieur s'accuse davantage^ et, sur les derniers, il est étiré en pointe très aiguë; le dernier (21"^) écus- son n'est \isihle, sur la face dorsale, que sous la forme d'un t-troit croissant. Tous les écussons (le premier excepté) sont marqués de lines stries i)arallèles au bord antérieur et d'autant plus obliques qu'elles sont plus élev(''es sur le dos. Les arceaux latéraux sont subrectangu- laires, à angles arrondis, lutrnns l'angle ])ostéro-interue qui est faible- ment angideux; le bord posli'rieur est pectine: la sinMace est manpu'e de (pielques (4-o) lines stries transversales. I.,es lames Ncntrales sont subtriangulaires et de deux formes; la paire anti'rieure de chaque dou- ble segment a le bord externe un peu convexe; tandis (pie, sur la paire postéiir'ure,Ie bord est droit ou presque un peu concave: dans l'un et dans l'aulre cas, le bord externe est extrêmement linenieiit denticulé. Les hanches des pattes sont soiub-es auv lames \eiitrales. mais cepen- ilant reconuaissables. bien qu'il ne subsiste pas trace des soudures. l..a Ann. Soc. Eut. Kr., lxvii, \h'm. 17 ibS Henry W. Brôlemaxn. paire nnlriii'urc do chaque double somite est évasée en cornet sur sa lace interni' : nous avons lieu de croire qu'elle renferme une glande, car elles sont parfois enqx'ilées d'un rognon de matière coagulée. Outre la hanclie, les pattes sont composées normalement de cinq articles, dont le second, le tibia, est le plus long; elles sont courtes, grêles et fragiles. Par exception, chez le mâle, la dernière paire est composée, outre la hanche, qui, là aussi, est soudée à la lame ventrale, de quatre articles normalement df'veloppés, quoique très courts, et d'une longue soie terminale, épaisse à la itase. que M. Pocock assimile au dernier article des pattes normales. L'organe de copulation est une jtaire de longs et robustes pénis qui perce les lames ventrales du deuxième segment immédiatement en arrière des hanches de la deuxième paire de pattes. Ces pénis présentent (puitre profondes cannelures longitudinales et un nondjre considérable d'étranglements transversaux très rapprochés ; ils sont semés de courtes soies en couronnes plus ou moins régulières, plantées en dehors des étranglements. Sur sa plus grande longueur, ce pénis est un canal fermé de toutes i)arts, comme le montrent les figures 17-18, prises l'une à la base et l'autre dans le corps de l'organe. Toutefois, en un point peu éloigné de l'extrémité, mais qui n'a pu être déterminé, il est fendu hm- gitudinalement en deux endroits \\g. 19), de façon à constituer une partie en gouttière sur kupielle s'adapte un lambeau qui complète le canal. Ces fentes ne coïncident pas avec les cannelures (1). Colonie ïovar, février 1888. Cette espèce se distingue principalement du G. inanuoreus Pocock par des arceaux latéraux non anguleux et par les cannelures du |(énis. qui paraissent ne pas exister chez l'espèce de Saint-Vincent. Fam. POLYDESMIDAE Corps composé de 11) ou 20 somites (doubles, les 4 premiers excep- tés) formés par la réunion de pièces paires ou impaires soudées en un anneau continu. Le liquide séminal est introduit dans les vulves de la femelle à l'aide d'organes dits pattes copulatrices. constitués par une seule paire de pattes ambulatoires modifiée, la huitième. (I) Par suite d'une préparation défectueuse, l'anatomiede cet organe n'a pu être examinée; les coupes représentées permettent cependant de reconnaître la présence d'une sorte de squelette musculaire, dont la section est représentée sur la figure 18 ([j.) par le contour pointillé. Miiridjwde.s du Vrui'ZKrld. 2oî> Plusieurs tcntativos oui rli' l'.'iites, dans ces deniièrt's aniKM's, pour grouper sous des noms distincts do Familles et de Genres les innom- brables formes qui présentent les caractères propres aux Polydesmides. Aucune, suivant nous, n'a donné de résultats satisfaisants. Le principal reproche (|ui nous sendjie devoir être adressé aux divisions créées est (lu'elles sont basées sui' des caractères d'une valeur secondaire et, par suite, trop indi\iduels pour fournir les critériums d'une classification rationnelle. Une semblable méthode devait avoir pour conséquence lo- gi(jue, inévitable, de mènera un fractionnement indéfini; et, en fait, les auteurs de ces classifications ont été acculés à la ni'Cessité de créer une mnllilude de genres, dont le nombre ne le cédera bientôt en rien à celui des espèces mêmes; et nous sommes loin d'en entrevoir la lin puisque nous ne connaissons encore que bien peu des formes qui pul- lulent sous les tropiques. La pente était fatale ; une fois engagés sur cette pente, ils ont été entraînés: ils ont été cons('quents avec eux- mêmes et avec leur système en gratifiant la science de ces mots nou- veaux. Mais ces divisions n'auront, es|)érons-le. jamais droit de cité dans la nomenclature, car elles ne représentent guère plus que des va- riations spécifiques (1). Les caractères auxquels ont recouru les auteurs en question, et dont nous contestons l'importance, sont exclusivement tirés des téguments cbitinisés des individus. Or un simiile coup d'œil jeté sur la classifica- tion, aujourd'hui généralement admise, de nos formes européennes, nous montre quel rôle peu important ces caractères jouent dans les divisions proposées. Ce sont des expansions cuticulaires qui varient non seulement d'un genre à l'autre, et d'une espèce à l'autre, niais même chez les représentants d'une même espèce; et tels individus d'une même esiièce difiéreront plus entre eux par les détails de leur enveloppe qu'ils lU' ditléreront de tels autres, (pii cependant devroiil être considérés comme spécifiquement dillérenls. Et cette opinion que nous émettons n'est pas une vaine supposition de notre part; les matériaux que nous analysons dans les pages qui suivent nous en fournisseid lui exemple frappant, que nous ci'oyons utile de souligner. — Il a été créé par le D' (].-(». von Porat (qui pour- tant, c'est justice à lui rendre, n'a pas abus('' des divisions nouvelles) une famille, les Crijptodesmidde , destinée à recevoir de nombreuses f>ous voyons la surface ventrale du segment fermée de part et d'autre par les arceaux latéraux pairs, qui atteignent la base des pattes, et sur la ligne médiane par la lame ventrale im|iaire en bour- relet transversal percée à ses deux extrémités d'ouvertures subeircu- culaires. (l'est dans ces ouvertures', que nous nommons ouvertures coxales. que s'engagent et jouent les lianclies des pattes, dont les dilTé- l'ents articles ne sont pas soudés entre eux. mais sont articulés les uns sur les autres. A cette disposition correspond une grande liberté d'action des |)altes, chacune d'elles pouvant se mouvoir indéjiendamment de l'autre. Les hanches sont, il est vrai, limitées à des mouvements d'avant en ar- rière et d'arrière en avant, parce qu'elles sont articulées au corps par deux points opposés, situés dans un plan perpendiculaire à l'axe mé- dian; mais les autres articles jouissent de facultés bien plus étendues, nées de la nécessité de suivre le mouvement des hanches, en même temps (|ue de soulever le corps de terre. Les pattes de la 8*^ paire changent de fimctions. Appelés désormais uni(|uement à pénétrer et à porter le liquide sper- matique dans les vulves de la femelle, placées côte à côte en arrière' de la deuxième paire de hanches, ces organes n'ont plus à ellectuer une série de mouvements aussi conqilexes qu<' les pattes ambulatoires. Ils n'ont plus besoin de Faiitonomie indispensable à ces pattes, puis(iue l'action de chaque nioitii' de l'apiiareil s'exerce en môme temps et dans le même sens (pn* ceUe de l'autre moitié, c'est-à-dire dans un plan \ertical, parallèle à l'axe du corps, sans que jamais l'une des deux moitiés ait à agir sans l'autre ou dans un sens dill'érent. Cette dissem- blance de mouvements a eUVctuer devait forcément entraîner diverses (1) Silvestri, 18'.'."). Origine dell organo copulalivo nei CaIli|iO(.li(lae, in Nalu- ralista Siciliano, anno XIV, n" 12 ; — et 18'.»6, I niploiiodi, pai to 1 ', Sislcmalica, in .\nn. .Mus. Clv. Slor. Nat. Genova, scr. 2', vol. .\VI (X.V.WIj. â62 Hexry W. Brôlemann. niddilications dans la structure et dans la position dos organes, ainsi (juc dans la forme du septième segment. La première conséquence de la simultani'ité (Taction des deux moi- tiés de ra|)pareil dans une même direction, nous dirons presque de la solidarité des deux moitiés, est leur rapprochement, et le déplace- ment, l'agrandissement dans le sens transversal et linalement la fusion des ouvertures coxales en une seule. La lame ventrale, resserrée entre les hanches qui tendent à se rapprocher, se déforme. Tantôt nous la voyons se rompre et le lamheau qui en résulte, toujours atta- che'' [lar son bord postérieur, ou bien plonge dans l'intérieur du corps [Sti'orKjijlosoiiniin, cf. schéma 1), ou bien se dresse au dehors sous forme de lamelle plus ou moins dé^('loppée, visible en arrière de l'organe copulateur [PlaUirrhachns, Leptodesmus, Cnjpioilesmus, cf. schéma II). Tantôt la partie comprise entre les deux hanches se dé- tache complètement du somite et est entraînée i)ar l'organe copulateur auquel elle reste soudée, en conservant à peu près sa forme d'origine ; c'est la lame ventrale en forme de mitre dont nous aurons l'occasion de constater la présence chez les Oniscodesmus. Les deux schéma ci- contre permettront de mieux saisir les différentes dispositions j dont force nous est d'écourter la description. j£ \ ;'/^ Schéma de sections longitudinales du 7"' segment, 1" d'un Slrongylosomum , II" d'un Leptodesmus. — H : hanclie; F : fémur; T : tibia; S. V : face ven- trale; C : ouverture coxale; L. V : lame ventrale; lit : brides trachéennes; pf : iioches tracliéennes; m : membranes. Indépendamment de la lame ventrale proprement dite, dont nous venons de voir la transformation, nous avons à envisager ici un autre Miji-ùipodes (lu Venezuela. Hi'.i ('lôment connu sous k' nom de poehes trachée» nés. L'examen d(^ la première ou de la deuxième paire de pattes nous montre les trachées déjà métaniurphost'es et g:(''Méralement reliées entre elles, ou aux pattes auxquelles elles correspondeiU. par un feuillet incolore, translucide, (pii nVst qu'un prolongement de leur substance {bf, lig. iK5, 104, 134); nous le désignons sous le nom de « brides des poches trachéennes », ou, par abréviation, « brides tracln-ennes » {ht, schéma I et II). Ce point d'analoniie n'auiait qu'une importance secondaire si, sur les pattes copulatrices, il occupait toujours la même position ; mais il n'en est pas ainsi. Tantôt les brides trachéennes atlectent la forme de deux bourrelets annulaires adaptés exactement au bord interne de chacune des hanches et indépendants l'un de l'autre {bt, fig. 70, 84. 12o} et. dans ce cas, les hanches sont rapiu'ochées et le fémur est articulé dans l'axe de la hanche [Platijn-Uarhux. Leptodesnius). Tantôt elles sont adhérentes [Criiptodesnias, Polijdesinus). et les hanches, rei)oussées de chaque côté, laissent entre elles un espace qui i)ermet au fiMiiur de s'articuh'r sur leur face interne [bt. lig. 30-31). Quant aux hanches elles-mêmes, leurs formes sont trop variables pour |)ermellre de s'arrêter aux modifications qu'elles subissent; il suflit de constater que, tendant à se rappiocher. comme nous l'avons vu, elles Unissent par se trouver en contact et enlin par se souder pour ne plus former qu'un bloc (espèce chilienne non décrite). Autre conséquence du changement d'attribution des pattes. Nous savons que les diiïérenls éléments des pattes ambulatoires sont articuli'S les uns sur les autres, ce (pii s'expli(iue par la nuiitiplicité des mouvements à eiïectuer. Dans la patte copulatrice, destinée à se frayer un passage dans les vulves de la femelle, celte souplesse aurait été, semblc-t-il, non seulement iiuUile.mais encore inopportune. Ayant en outre à abriter le rései'voir pro\isoire du si)erme et à étayer le canal d('férenl (rainure spermati(pie) . il fallait une continuité cpii n'existe pas dans la patte and)iilatoire. El, de fait, les tarses s'atro- plii(^nt, le tibia et le fénuu' se soudent plus ou moins intimement, soit (pi'il subsiste encore des traces de ces soudures, soit que ces traces mêmes disparaissent et que certains éléments ne soient plus reconnais- sabh'S que par la pri'sence de soies caractéristiques, ou i)ar la dillV-- renciatioM de la tige |iriiici|)ale en rameaux séminaux et secondaires (tibia) ou en feuillets séminaux et secondaires (tarses). Nous voici ramenés dune patte normale de six (ou sept) articles à un organe composé de deux pièces articulées représentant la hanche d'une part cl de ranire le reste de la patte. Nous ne connaissons pas d'exenqile. cln'Z les l'ohdi'sniides ipii nous occupent, de soudiu'e de 2()4 Henry W. Brolemaxx. la hanche avec le reste de la patte, ce qui d'ailleurs parait pouvoir s'expliquer. On conçoit, en effet, que ces organes Jie pouvaient de- meurer dans tui ('tat permanent de projection, d'érection, pour ainsi dire, qui aurait embarrassé la marche et com]irumis la forme de ces fragiles organes et la conser\atiou du liquide spermatique; le mouve- ment de retrait, de repos, s'imposait. De là, la nécessité d'iuie articu- lation, nécessité d'autant plus iiupérieuse que généralement (1) les Polydesmides n ont pas la faculté de rétracter leurs pattes copulatrices dans l'intérieur du septième segment, connue c'est le cas ciiez les Iulides où précisément la transformation des divers éléments est beau- coup plus avancée, et où leur soudure est conqilète. Dans l'exposé si bref qu'on vient de lire, il a été impossible d'entrer dans les développements que comporterait la matière; tel n'est pas notre but aujourd'hui; ncms avons simplement cherché à esquissera grandes lignes les principales phases de l'évolution de ces organes, et à rendre intelligibles, tout en les justitiant, les caractères qui nous ont guidé dans le choix des divisions admises ci-après, et que nous résu- mons dans le tableau suivant. Fam. : POIiYDESMIDAE. — Pattes copulatrices au 7'- segment. ■["■ Tribu : POLYDESMINAE. — Lame ventrale soudée aux ar- ceaux latéraux et reliée aux pattes copulatrices par une membrane. A : Lame ventrale faisant saillie dans l'intérieur du corps. Genres : Stron^yloiiioinuiii, Ortlioinorplia (caractères et divisions à étabhr). B : Lame ventrale en cornet faisant saillie liors du corps. Genre : Cryploflesmus — Brides des poches trachéennes soudées sur la ligne médiane du coi'ps: poches trachéen- nes triangulaires: fémurs des pattes copulatrices pas di- visés; (pas de pulvillum, comme chez les Polydesmus). Genre : Trigonosiylus — Brides des poches trachéennes sou- dées sur la ligne médiane du corps; poches trachéennes triangulaires; fémurs divisés en deux rameaux. Sous-genre : Trigouosti/his s. s. — Rameau secondaire grêle, (épineux, an semper?). (1) Certaines formes africaines semblent faire exception à cette règle. MiiridiKiiIrs (lu Vcni'zuchi. 2()o Sinis-gt'iiro : Cnjpturodesmus (l). — Raincaii sccond.-iirc kuiicl- lairo. trrs dôvoloppô. Genre : TraclieIo«le8mu!«i. — Caractères incertains. Genre : CyclorLialidii.s. — Brides des podies trachéennes mm soudées ; tibias et tarses sans diiïérenciations. Genre: Plalyrrliaolius. — Brides des poches trachéennes non MUidées: (li\isions entre h: fémur, h' tibia et le tarse à peine s«'nsibh's, il existe toutefois un coinnienceinent de dillV'i'cn- ciation du tarse en deux feuillets peu développés, générale- ment grêles ou tlagcUiformes. (îenre : Apliclidesmus. — Brides des poches trachéennes non soudées; divisions entre le fénmr, le tibia et le tarse très accusées; tarse très nettement et complètement divisé en feuillet séminal, llagelliforme, feuillet secondaire lamellaire, plus ou moins dilaté. Genre : ljcplo* d"= Tribu : POLYDESMINAE. — Lame ventrale soudée aux ar- ceaux latéraux et reliée au pattes co])ulatrices par une membrane. A. — Lame ventrale faisant saillie dans l'intérieur du corps. (Di- visions à établir.) — Nous ne rangeons qu'avec doute sous ce chef les deux formes suivantes, dont nous ne possédons que les femelles, à cause des afiinilés (lu'elles pri'sentent avec les espèces de Strouguloso- muin connues. Mijn'apodrf! il a Venezurbi. 2()7 Genre Slronsylosonnim lirandt, 183;i Strongylosomum sp., DXVII. I^uiigiit'iir environ 26 mill.; dininètre â.oO niill. Brun-roux uniforme, avec les pattes et les antennes fauve i)àle. (^orps médiocrement allongé, complètement cylindrique, par consé- (pient sans aucune trace de carénés , lisse et très brillant, rappelant le Stv. Cudini du liassin méditerranéen, mais plus ('lancé. Suture transversale bien marquée mais sans étranglement. Pores pe- tits, situés dans la moitié postérieure du métazonite. Dernier écusson en pointe biacuminée, dépassant les valves anales. Les bords libres des valves sont amincis et saillants. Écaille ventrale semicirculalre , terminée par luie courte pointe aiguë qui se détache l'rancliement des \alves. La suture des arcs lat(''raux et des arcs ventraux, qui fi>rmt' une pointe faiblement saillante sur les somites 2 et 3, n'est plus visible, sur les somites suivants, que sous la forme d'un fin sillon. Stigmates peu saillant. Antennes atteignant le bord postérieur du 2"^ segment, grêles, nullement claviformes. Pattes grêles, guère plus longues que le diamètre du corps. (Idlouie Tovar. février 1888; trois femelles. Strongylosomum, sp. CDX(^II Longueur environ lo mill.; diamètre L2o mill. Proportionnellement plus élancé que le précédent, rappelant par sa forme générale et ses dimensions le Str. itaUcum, d'Europe. Moniliforme. faiblement aplati sur la face dorsale, lisse et très bril- lant, sans traces de carènes. Mnui-roux uniforme, avec la face ventrale et les pattes jaune |i;ile. l'a sillon transversal très profond divise le métazonite. La pointe du dernier écusson est simplement carn-e. An- tennes grêles à la base, avec les articles 4 et o plus renflés à l'extré- init('' et l'article G franchement épaissi; elles atteignent le bord posté- rieur du 2'' somite. San Eslehaii. mars 1888: deux femelles. Xi dans l'une ni dans l'autre de ces deux espèces nous ne pouvons reconnaître le Str. vermieKJnm]^ Peters. qui doit cependant avoir des affinités avec efies. 208 Hh:xry \V. Brôlemaxn. (Genre?) Ortliomorplia Bollm;in. 189,3. Orthomorpha coarctata Saussure, 18(50. [Saussuri' n" 60.) liihliogr. : BoUman n " 93; Pocock n"9o; Sihestrin" 96e; Brôlemanu n" 96d; Atteins n'^ 97a. Su II. : Polijdc.siiius (Paradi'smHS) coarctatm, Saussure n° 60. l'aradrsiiiHS courctutm , Humbert et Saussure n'^ 69a; Dada\ n° 89c. Pobjdesmus {Paradesium) cicarius, Karscli n" 81c. Stroîujylosoma Poeyi, BoUman n" 87g, 93. Paradesmus Poeyi, BoUman n° 88c, 93. Stronyylosoma coarctatmii, Pocock n"" 93a, 93f, 941); Silvestri n° 9ol). Orthomorpha vicaria, Cook n'' 96c. La (îuayra; cinq femelles. B. — Lame ventrale en cornet, faisant saillie hors du corps en ar- rière de l'appareil copulateur; c'est elle qui constitue le bord posté- rieur plus ou moins développe- de l'ouverture Cdxale du septième seg- ment. Genre l'a'yptoclesmus Peters, 1864. Brides des poches trachéennes des P. C. soudées surki lij^ne médiane du corps: poclies trachéennes très courtes, triangulaires; fémur non différencié, tarse divisé en deux feuillets. Les tarses ne renferment pas l'organe qui accompagne le pulvillum piligerum signalé chez nos espèces européennes; les hanches des P. C. sont courtes mais très développées transversalement et globideuses extérieuremeiit: eUes sont profondément excavées sur leur face interne où s'arUcuIe le fémur, de sorte (jue le reste de la patte, qui est pro- portionnellement court, se trouve en partie caché dans cette conca- vité ; les lianches sont repoussées de côté et d'autre de façon à laisser entre elles vm espace; cet espace est en partie fermé postérieurement par une partie plus ou moins lamellaire du fémur, qui est reconnais- sable. Comme toujours, aux longues soies dont il est orm''. Le troisièmi' article des pattes ambulatoires est plus court que le sixième. Corps aplaU, large; carènes horizontales, très développées, déchi- quetées. Premier écusson en éventail recouvrant complètement la tète. Pores sur les segments o, 7, 9, 10, 12, 13 et lo. L'animal ne peut pas. ou ne peut que très peu s'enrouler en spire. Miivinpodes du Vowzui'hi. "Ài'A) I. Les poros répugnatoiros s'ouvrent dans un lambeau séparé du reste de la carène par un sillon distinct ;2 Les pores ré|iugnatoires ne sont pas isolés de la carène par un sillon C. Simoni. i. Premier (■(•u.-snn de même couleur que le reste du coi'ps. . C. laceratus. Premier ("cusson de couleur plus claire (pie le reste du corps C . finitimus. Cryptodesmus laceratus n. sp. (PI. 2i, fig. 20 à 32i. Écussons entièrement lirun-rouge. face ventrale et pattes plus claires. Corjis large et aplati, a bords parallèles, arrondi aux deux extrémités. Longueur {:\ mill. à i:{, oO mil!.: largeur 2. 70 mill. à 3 mill. La tète est entièrement dissimulée sous le premier écusson: la lè\re >upt''rieure est lisse et brillante, elle est surmontée immédiatement par luie région bombée, très tinement rugueuse et glabre; les rugosités ga- gnent en dimensions vers le sommet de la tète. Le vertex est bomb('' et partagé par un sillon médian bien manpié. Pas de crête chilineuse au bord postérieur. La dépression qui reçoit les antennes est i)rofonde et bien délimitée vers la base de l'organe. Les antennes sont assez lon- gues, médiocrement renllées, vêtues de soies peu denses et très fines: le cin(juième article est le plus long; le septième est [ilus dégagi' que de Coutume. Proportions observées chez un mâle : 1'^' article 0,20 mill.: 2'' art. 0,30 mill : l]'' art. 0.30 mill. : 4^' art. 0,2o mill. : o-^ art. 0,40 mill. : Cf art. 0,23 mill.: 7^- et 8-^ art. ensemble 0,12 mill.: total 1,80 mill. Diamètre au o' article 0.23 mill. Li' huilièine article porte (piatre bâ- tonnets coniques. Le premier t'cusson allecte la forme usuelle, c'est-à-dire celle de demi- liexagone. à grand cùU'' bord antérieur) convexe. Il est très développ»' li recninre complètement la tête. Le bord antérieur est faiblement re- levt' et nianiué de onze encoches Iri'S fines correspondant à onze stries rayonnantes (pii délinnlenl douze lobes faiblement marqués; les deux lobes angidaires sont les plus petits. La surface de l'écusson, coumie il'ailleurs de tous les suivants, est fortement granuleuse, les granula- tions portant de très \\ur<. et très courtes soies raides: sur le prenuer l'cusson on remanpn' |)aiticulièrement dix verrues un peu pins grosses que les granulations enviroimantes. lisses et disposées sui- deux r;m- ji-ées sinueuse», savoir : six verrues pour la rangi'e ;mt(''iieure et (piatre pour la rangée posti'rieure. Tous les écussons du tronc portent les traces de deux rides trans- 270 Henrv \V. Broi.kmanx. vorsalt'S (correspondant aux sillons transversaux des Polydesmm). et sont ornés de deux séries longitudinales de trois verrues rapprochéfs de la ligne médiane; celle-ci est représentée par une ride longitudinale On distingue également, près de la naissance des carènes, deux autres séries de verrues, mais elles sont beaucoup moins nettes que les pre- mières. Les carènes sont horizontales. Leurs bords antérieurs et posté- rieurs sont coupés d'encoches plus ou moins profondes, di'terminanl des lambeaux d'autant moins grands qu'ils sont plus éloignés de l'extr»'- mité de la carène, de sorte que, sur le dos de l'animal, les bords de l'écusson apparaissent, à la loupe, très finement crénelés, les crënelures étant plus larges et moins nombreuses au bord postt'rieur. Sur les ca- rènes qui ne portent pas de pores, le bord latéral est entier ou faible- ment lobé; ces lobes sont, connue au bord du chaperon, accompagnés de fuies stries qui pénètrent peu avant dans la carène; les carènes des segments 2, 3, 4, 6, 8, 11 et 14 sont trilobées, celle des segments IH. 17. 18 et 19 sont quadrilobées. Quant aux carènes o. 7, 9, 10, 12, 13 et lo. (|ui portent les pores, elles ont une structure dillerente: après le second lobe, le bord est entaillé en quart de cerck' jusqu'au bord pos- térieui", et dans cette entaille se trouve un bourgeon Ijilobé, sur la face supérieure duquel, au centre environ, le pore s'ouvre dans une dépres- sion en fer à cheval. Le dernier écusson est triangulaire, à sommet tron- qué, et ses bords sont ornés de trois paires de pointes, d'autaiU plus petites qu'elles sont plus rapprochées de l'extrémité. Les \alves anales sont assez saillantes, mais aplaties, et leur bord libre est accompagné d'un sillon qui délimite un rebord large et plat. L'écaillé ventrale est largement arrondie et présente une paire de tubercules allongé's et grêles, surmontés d'iuie soie apicale longue et fine. Les pattes ambulatoires sont longues et dépassent le bord externe des carènes; seule la première paire est beaucouii plus courte et ne dé- passe pas les angles du premier écusson. Sur les paires 3. 4, o et G, le fémur porte une verrue à son extrémité inférieure; sur les autres, le fémur est plus large à l'extrémit*' qu'à la base, mais sans prolongement. Sur toutes les pattes, le tibia n'est |ias articulé dans l'axe du fénuu'. mais bien en ini point supérieur à l'axe. Mâle. — La face ventrale du septième segment est percée d'une ou- verture dont lo bord postérieur est relevé; le bord antérieur est au contraire déprimé et forme avec la surface du prozonite une faible arête transversale émoussée . Pattes copulatrices. — Les poches trachéennes stml rudimentaires, en forme de pièce trangulaire. La hanche est extrêmement dilatée exlé- )[ijri7 niill. : a*- art. 0,28 niill. : 4^^ arl. 0,2o mil!.; o" art. 0,42 mill.; i'f art. 0,2o mil!.; 7^ et S" art. ensemble 0,13 mill. ; total l,7o mill. Diamètre au o<= art. 0.20 mill. Le ¥ article porte, sur la face inférieure, un prolongement en forme de dent trian- gulaire (hnoussée. Les articles o et 6 portent chacun, sur la face supé- rieure, un amas de bâtonnets tactiles et le 8<= est surmonté des quatre bâtonnets coniques usuels. Tous lesécussons sont couverts de granulations arrondies, non con- fluentes, qui portent de fines soies raides ; ces soies sont un peu pins longues chez le Simoni que chez les deux autres espèces; elles sont parlicuUèrement abondantes vers les bords antérieurs et postérieurs des éc lissons. Le premier écusson est de forme usuelle, c'est-à-dire en demi-he\agone, à grand côté convexe; le bord antérieur est inter- rompu par onze fines échancrures un peu plus accusées que chez le lacrniius; de même les sillons sont un peu mieux marqués, et môme le sillon médian se prolonge assez loin vers l'arrière, tandis que ses voisins de droite et de gauche sont un peu arqués extérieurement. Les 10 verrues du lacemtus se retrouvent ici à la même place et dans le même ordre. Les écussons dorsaux (dans leur partie centrale) ne pré- sentent guère de différences avec le lacemtus; on y remarque les séries dorsales de verrues, qu'accompagnent d'autres séries, beaucoup plus confuses, près de la liase des carènes. Par contre les carènes pré- sentent des dilTérences très accusées. Les encoches des bords anti'rieurs et postérieurs sont beaucoup plus profondes, par suite les lobes sont plus grands et le corps de la carène est plus étroit et presque cj lindri- qno ; le bord externe est également plus entaillé et les lobes plus an- guleux, aigus, mais néanmoins peu saillants. De plus, les carènes qui portent les pores n'ont pas de conformation spéciale et les pores s'ou- vrent sur le lobe postérieur à mi-distance environ entre l'angle de ce lobe et le fond de la première incision (externe) du bord postérieur. Les carènes des segments 2 à 6, 8, 11 et 14 sont trilobées, celles des segments 7, 0, 10, 12, 13, loà 19 sont quadrilobées. Enfin les carènes, à l'exception de celles voisines des extrémités, sont plus tombantes que chez le Inceratas, et l'angle antérieur plonge vers le sol. Le der- nier écusson est semblable à celui du liiccratm, avec des pointes ana- logues. Les valves anales sont aplaties, glabres, avec les Lords libres un peu moins largement rebordés. L'i'caille ventrale est triangulaire, large, à pointe atténuée, thunpiée de deux verrues sétigères. MliridiHiilr.'i fin Vmx'zucld. il'A Los l;iiii('s vontrales sont ('H'oilcs et sillonnées loiigitiulinalcincnl sur la ligne médiane. Les pattes sont assez longues et ne dépassent pas, ou dépassent à peine, le bord latéral des carènes. Les articles se classent, par longueur, dans Tordre suivant : 6^, 3«, 2% o% i^ et i". Griffe simple, robuste et courte. La première paire de pattes est très courte; pour les suivantes, même structure que cliez son congénère. Chez le mâle, la face ventrale du 7'^ segment présente ceci de parti- culier que le boi'd antérieur déprimé de l'ouverture coxale forme, à sa jonction avec le prozonite, une forte carène lamellaire un peu cintrée. Les pattes copulatrices sont construites exactement sur le même type que celles des deux autres espèces, mais les hanches sont plus dépri- mées encore et très rapprochées. Elles diffèrent principalement par l'article terminal lamellaire (feuillet secondaire), qui est élargi à l'extré- mité et dont l'un des angles se continue par un petit tlagellum sinueux; le feuillet séminal est court et sinueux. Les téguments du seul mâle que nous ayons eu à examiner étaient très faiblement chitinisés (an semper? . San Esteban, mars 1888. Dédié à notre excellent ami et- savant col- lègue M. E. Simon. Genre Ti>ig:oiio«<»iylii«>i n. gen. Hrides des poches trachéennes soudées siu' la ligne médiane du corps: poches trachéennes triangulaires; fémur dilTérencié en deux rameaux. Corps très bombé, étroit, de iO segments. Carènes attachées bas, tom- bantes, arquées. Le deuxième écusson est beaucoup plus dévelo[)pé (pie le i)remier et (lue le troisième. Disposition des pores inconnue. L'animal peut se contracter en spire très serrét'. Soûs-genre Trigonostylus s. s. Hameau secondaire du f('mur jieu dilatt', généralement grêle, sou- vent épineux. Le 19'^ écusson est de dimensions normales laissant le dernier écusson à découvert. Surface rugueuse, semt'e de papilles très liiies T. spinosus. Surface moins rugueuse. plant(''e de soies épaisses. T. crassisetis. Trigonostylus spinosus ii. sp. l'I. 2^. lig. 'M à 4.j.) Longueur su|)posée environ 12 a l.'i inill. ; le corps étant enrouh' il es! inqjossihle d'avoir une mesure un peu exacte. Diamètre du prozo- nite 1 mill. ; largeur du nu'tazonite, a\ec les cari'nes 2,50 mill. Anii. Soc. Elit. Fr., i.xvii, 189.S. 18 274 Hexry W. Brolemax.n. Corps ('laucé, reviMu d'une carapace robuste 1res liombée, IroïKpié en ayanl du 2'^ écusson, rapidement atténué à partir du 17'^ segment, pouvant se rouler en spirale très serrée, de sorte que le dernier écus- son atteint entre le 3'' et le 4^ Coloration brnn-jaune terreux mat, avec une série de taches foncées, noires, à la base des carènes, et les prozo- nites jaune clair; lorsque l'animal est allongé, les prozonitcs ne sont pas visibles, et la coloratit>n est uniforme; lorsqu'au contraire il est contracté, les prozonites apparaissent et la coloration est annelée. La lèvre supérieure, les antennes, les pattes et toute la face ventrale sont d'un blanc légèrement teinté de verdàtre qui contraste fortement avec le foncé du dos. Connue apparence et comme structure, il est très voisin du [Trùjo- Hostijlus {Cnjpturodesmus) veryucosus, mais tandis que chez celui-ci le ïQ^ segment acquiert un développement insohte, chez le spinosus le même écusson est plus petit que le 18" et il encadre le 20*" entre ses carènes de la même façon que chez les Cryptodesmus. Tète finement granuleuse, le bord antérieur de la fossette des an- tennes n'est pas aminci en bourrelet ; entre les antennes naissent trois plis, dont le médian est le plus faible, et qui remontent sur le vertex où ils disparaissent graduellement sans atteindre le bord postérieur de la tèie. Antennes de même forme et articles de mômes proportions que chez le verrucosus. Premier écusson fortement granuleux, à granula- tions aiguës ; une série de granulations plus fortes accompagne le bord antérieur. Le deuxième écusson est très d('veloppé et ses carènes tom- bantes forment presque un angle droit avec la région dorsale. Elles sont largement étalées en demi-cercle et régulièrement arquées en avant et sur les côtés; les angles postérieurs arrondis font un peu saillie sur le bord postérieur qui présente deux faibles encoches dans les côtés et une légère échancrure sur la ligne médiane. Les carènes sont faible- ment granuleuses, mais, sur la région dorsale, les protubérances sont fortes et aiguës Les autres segments sont très convexes avec des ca- rènes tombantes, arquées; leur surface est fortement rugueuse et en- tièrement recouverte de très courtes papilles. Les rugosités du dos sont très prononcées, plus ou moins aiguës, disposées en deux groupes de quatre ou cinq épines formant deux séries longitudinales d"un bout à l'autre du corps ; de chaque côté sont alignées des rugosités foi'mant deux rangées transversales nettement reconnaissaJjles jusqu'à la base de la carène, mais qui décroissent graduellement de la région dorsale vers l'extérieur. Entin les carènes sont couvertes de rugosités serrées, mais non aiguës , en rangées plus ou moins régulières ; leur bord est arrondi et faiblement lobé. Sur la face ^ entrale, la carène jirésente une MijiuijxkIcs (lu Vciif-iuid. 275 (Icnl îiriMiulic. [lou saillante. La parlit- drcutiverlc du dci'Jiii'r écusson (St tri'S petite, do forme seini-circulain'. à surface simplemeiil graim- leiise, à bord postérieur très failjlement lobé. Valves anales rectangu- laires, aplaties; écaille ventrale triangulaire, biluberculée près de la puiiite. les tubercules portant cliacun une longue soie. Il nous a été impossible de Aoir les pores, qui se confondent sans doute avec les granulations, mais rien ne nous autorise à supposer (lu'ils n'existent pas. Pattes longues et grêles; propurtioits des articles identiques à celles des pattes des Cnjpiodesniiix. Mâle. — Premières paires de; pattes normales, sans particularités de structure. Ouverture coxale du 7*^ segment moins large que le corps. Pattes copulatrices construites sur le modèle de celles des Crijptodes- inus; banches très développées, leur bord interne présente un prolon- gement lancéolé. Fémur lamellaire peu saillant, bordé d'une rangée de longues soies. Til)ia dillerencié en deux rameaux; le rameau secon- daire est long et étroit, dent('' en scie à son bord antérieur, et terminé par un petit crochet coudé à angle droit; cette pièce porte, sur sa face interne, une courte rangée de spinules microscopiques. Le rameau sé- minal est à peu près cylindrique à la base et s'iHale bientôt en lamelle très mince, translucide, étroite, aussi longue (pie la pièce précédente et épineuse à son bord terminal; il est accompagné d'une dent épineuse au point où il (le\iciil lamellaire. San Estebaii. mars ISSS. Trigonostylus crassisetis n. sp. (PI. 22. lig. il! à 48.) Très semblable au spinosus comme taille, coloration, structure du revêtement cliilineux, etc., mais dillérent en ce (juc la surface des écussons, au lieu d'êire ('piiieuse, est simplement couverte de rugosités inégales, très denses, portant des soies l'paisses et courtes; deux ran- gées transversales de soies se font particulièrement reniar(|uer par leur forme, elles sont très épaisses à la base et relativement courtes. La dillérence essentielle se rencontre dans les pattes copulatrices. La lianclie et le fémur Sont confornK's absolument comme cbez le spinosus; la lianche poi'te , ici aussi, im prolongement lancéolé. Le rameau se- condaire du tibia est repn'senté par une lige à pointe bifiu'(piée, moins longue (|ue le prolongement coxal, et émettant sur sa face postérieure lui rameau long, grêle, aigu, très épineux, rabattu inlérieiu'emenl. Le rameau séminal est au contraire beaucoup plus long (pie dans l'espèce 27(1 Henry \V. Brolemann. precédonto. muni cFunc ai)t»ph\ se prés de sa base et terminé par un crochet arqué accompagné d'une lamelle denticulée. Colonie Tovar. février 1888. Sous-genre Crypturodesmus. Rameau secondaire du fémur très dilaté. Le 19<= écusson acquiert un développement anormal et recouvre complètement le suivant. Trigonostylus [(Ji/ptiirotlcsmufi) verrucosus n. sp. (PI. 22 et 23, lig. 49a62.) Longueur 13 mill.; largeur, avec carènes, 2,10 mill.; sans carènes, 1,20 mill. Corps allongé, tronqué antérieurement, à bords parallèles, arrondi postérieurement. Coloration brun-bistre terne, avec la partie antérieure des segments plus claire et la face ventrale et les pattes jaune pâle. Tète large et courte, assez bombée, profondément excavée à la base (les antennes, couronnée immédiatement en arrière de celles-ci d'un épaississement en forme de pique dont la pointe est tournée vers l'ar- rière; surface rugueuse; sillon occipital nul ou à peu pri'S, remplacé par une ligne foncée. Antennes courtes et très épaisses, vêtues de soies courtes et drues; proportions oliservées sur un mâle : 1^'' art. 0,15 mill. ; 2'^^ art. 0,22 inill. ; d' art. 0,21 mill. ; 4':- art. 0,lo mill. ; o^' art. 0.20 mill. ; G'^ art. 0,21 mill.; T" et 8<^ art. ensemble 0,1(3 mill.: total 1.30 mill. Diamètre au 6<^ article 0,2o mill. Premier écusson aussi large (|ue la tête, à bord antérieur droit, à bord postérieur fortement arqu('', presque en demi-hexagone, à angles arron- dis; sa surface est rugueuse et semée de tubercules cratériformes apla- tis qui portent chacun une soie, on distingue notamment une série transversale de six tubercules et une couronne marginale de tubercules plus effacés. Deuxième segment plus long et plus développé que tous les autres, déprimé et échancré en avant, à carènes plates et larges, arrondies en avant et dans les angles , mais sans gorge ; sa surface est rugueuse et interrompue par deux rangées de tubercules piligères de même forme que ceux du premier écusson, mais plus accusés. Sur tous les écussons du tronc , à l'exception du dix-neuvième , ces tuber- cules sont distribués en deux rangées transversales de six tuber- cules chacune, qui n'empiètent pas sur les carènes. Les carènes sont subrectangulaires, tombantes, arquées, avec une forte dent émoussée à l'épaule; le bord externe est très faiblenjent lobé et présente une échancrure anguleuse à l'angle postérieur; sur la surface, (pielques tu- Mijriap'jtli's (la Vi'ik'zupIu. "277 borculcs pou acconliK'S on ontoiii'onl un ccntnil plus gros ipii est pcrcV' d'un pore sur les écussons îi, 7, !), 10. 12, i;{, lo-l<). L';ininial étant trop long et trop étroit pour réaliser la forme splK'rique parfaite en se contractant, il en résulte que, dans la position défensive, la ligne for- mée par le liord externe des carènes est un hélicoïde , cliaque carène n'étant en contact qu'avec ses voisines et non avec le deuxième («cus- S(m, comme chez les Ouisrodoimus ou les Glomcris. La jiartie du prozonite (pii s'emhoîtc dans le segment précédent est très linement rugueuse et délimitée i)ar une étroite cannelure transver- sale; la zone étroite qui reste entre cette partie du prozonite et le métazonite est très finement carénée. Les carènes du IS"^ écusson sont un peu déviées en arrière, et celles du 19'' le sont à un tel point (pu- leur bord postérieur se trouve en contact, constituant un grand bou- clier semi-circulaire qui recouvre complètement le dernier écusson; celui-ci n'est donc visible que sur la face ventrale. Le dernier écusson se termine en pointe triangulaire tronquée. Les valves anales sont aplaties, sans particularités; l'i-caille ventrale est larg(\ suharrondie. Pattes assez longues; proporlions des articles identiques à celles ob- serv('es chez les Cnjptodcsmus-. Mâle. — La [iremière paire de pattes est normale. Les hanches de la deuxième paire présentent un très faible prolongement obtus; par contre, les tibias de la deuxième et de la troisième paire sont démesu- rément dilatés et hirsutes sur la face inférieure. Les tarses portent en outre, sur leur face inférieure, une brosse de soies courtes et serrées. Les poches trachéennes de la deuxième paire de l'individu étudié s'u- nissent par l'extrémité, mais il ne s'agit là, sans doute, que d'une ano- maUe individuelle. L'ouverture coxale est subovale et aussi large qiw le corps de l'animal. Les pattes copulatriccs sont construites exactement sur le type de celles des Criipiodcsnim, la hanche et le fémur sont à peu de choses près identi([ues. Par contre, le tibia est divisé en deux ra- meaux, dont l'un, le rameau secondaire, est lamellaire, très dévelop|)é, concave et très saillant, et l'autre, le rameau séminal, est triacuminé, et presque entièrement cach(' dans la concavité du rameau précédent. San Kstebau. mars 188H. Genre Traclielodcsiims Peters, 18(i4. (Caractères inconnus; nous rapprochons ce genre des (j-iiploih'sinus parce (pie le sixième ai'ticle {\vi^ pattes andiulaloires est plus long (pie le troisi('ine; mais ce caractère n'est pas proltant à notre point de vue. ils, iIi;NRV W. Bhôlemaxn. Trachelodesmus trachynotus ii. sp. 1*1. 2.'}. lig. (J'A ;i (io. Long. 13 mil!.; largeur, avec carènes, 1,76 mill. ; sans carènes. 1 mill. Coloration brun-violact'^, avec le premier éciisson un peu roux. Tète linement rugueuse, à sillon peu profond, à surface duveteuse. An- tonnes articulées à fleur de tête, courtes, épaissies: le deuxième ar- licle est le plus long, les articles 3'^ et 4^ sont subégaux, les articles o*" et (>' sont de taille intermédiaire entre les précédents et le 2'' et, de plus, ils sont fortement gibbeux sur leur face externe (supérieure), le 7'' est le pins court mais bien dégagé néanmoins, le dernier porte quatre bâtonnets coniques. Premier écusson plus large que la tête, à bord antérieur convexe, à bord postérieur saillant siu* la ligne médiane et sub('chancré de chaque côté; carènes arrondies en avant, dentelées latéralement jus- qu'à l'angle postérieur qui est aigu ; la surface, comme celle de tous les écussons suivants, est finement rugueuse et semée de petits tuber- cules coniques, subégaux, portant chacun une longue soie rigide à son sommet. Sur le premier écusson, ces tubercules ne sont disposés en rangées régulières que sur les bords antérieur et postérieur; sur les autres écussons, les tubercules sont disposés en quatre rangées transversales, soit : une première rangée, antérieure, composée de 18 tubercules dont la paire dorsale est situé-e en avant des autres, de cluuiue côté d'un sillon médian : une seconde rangée, droite et con- tinue de 16 tubercules; une trnisième rangée de 14 tubercules inter- rompue sur le milieu du dos par l'absence de deux tubercules; enfin une (|ualrième rangée, postérieure, de 10 tubercules à laquelle font suite les dentelures du bord de la carène, au nombre de 8. Entre les deux premières rangées, un sillon transversal sinueux. Le bord anté- rieur de la carène est faiblement oljlique (il est droit sur le deuxième écusson) l'angle antérieur est aigu et représenté par la première den- telure ; l'angle postérieur est arrondi ou représenté par l'une des sept autres dentelures. La face ventrale des segments est finement ru- gueuse. Les pores s'ouvrent dans un tubercule plus aplati et plus lai'ge que h'S autres, non loin du bord externe, sur les écussons o, 7, 9, lU, ■12, 13, lo-19. Le dernier écusson est étroit, conique, arrondi à l'ex- trémité et porte trois rangées espacées équidistantes de tubercules, ainsi que deux petites granulations pihgères de chaque côté de la pointe, traces de la quatrième rangée. Les valves anales sont peu con- vexes, à ])ords étroits et saillants, et portent deux granules sétigères sur leur surface. L'écailler entrale est largement triangulaire, bilulier- culée. MijriniHuh's (lu Vi'Hi'ZHi'ld. 270 Los pattes sont médiocrement longues, un peu épaissies, duveteuses ; le dernier article est plus long que le troisième, ce qui senililerait indi- quer une parent»!' avec les Cnjptodesinus. Colonie Tovar. février 1888. Olte espèce est certaincmenl très voisine du T. arcticolli.^ Peters. mais elle s'en distingue par des granulations coniques égales entre elles ou à peu près, alors que, chez ïarcticollis, certains écussons, notamment les écussons 1 à 4 et 16 à 20, présentent une rangée de granulations plus fortes que les autres. D'ailleurs les difTérences de dimensions et de provenance 'VdrcticoUis vient de Caracas} nous auto- risent pleinement à considérer les deux formes comme distinctes. Genre C'y«*lorIial»«Iu!>» n. gen. Hrides des poches trachéeimes non soudées sur la ligne médiane du corps. Tibia et tarse des pattes copulatrices sans dillV'renriation. Pour le genre CijcIorhabdHft, conmie pour les genres l'iiitijrflinrhus, Aphplidc-wius et Leptodesnius, le caractère des brides trachéennes reste le même, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas soudées; elles sont, il est vrai, rapprochées, mais elles sont reliées entre elles par une membrane. La seule espèce vénézuélienne que nous ayons à classer jusqu'ici dans le genri' (jjrlorhabdus, genre ((ui. par parenthèse, semble devoir être un genre de transition, présente cette particularité que la partie lamel- laire des brides trachéennes est très développée, comme le montre la fig. 70 [bt] ; de plus, les poches trachéennes sont coudées à angle droit sous les hanches, mais celle pnrlicularité est spéciale à l'espèce (peut- être même à l'individu) comme nous aurons l'occasion de le voir à propos d'une autre espèce (jui sera publi('e ultérieurement. Quant au reste de la patle. il est constitué par une tige simple, non dilTérenciée en rameaux «lU feuillets secondaires, et sur laquelle les éléments qui la composent sont plus ou moins distincts. 20 segments. Par son aspect général, ce genre se rapproche lieaucoup des Li'pto- de.tmus. Le dernier éciisson est conicpie. mais le mâle [)n''sente ce caractère particuher d'avoir le deuxième tarse prolongé sur la face inférieure. Cyclorhabdus annulus n. sp. IM. i'.), lig. (iO à 71.) Longueiu' 4il mill.: largeiu'. a\ee cai'ènes. "j niill.: sans carènes, 4 mill. (j)rps robuste, au-dessus de la mo\enne,;'i carènes très peu saillantes et allaché'es assez liaul. Coloralinii inini-rouge plus ou moins foncé, 280 Hexry W. Brôlemann. parfois même châtain, avec le bourrclot des carènes jaune d'ocre. cl les membres plus clairs encore. Tète lisse et brillante à front buiribè ; le sillon occipital est bien marqué mais médiocrement profond et arrêté brusquement entre les antennes. Celles-ci sont articulées à tleur de tète, longues, à duvet court et très tin, sans particularités; proportions observées : 1*^'' ar- ticle 0,40 mill.; 2^ article 1,20 mill. ; 3<^ article 1,20 mill.; 4^^ article 1 mill.; 5'' article 1,10 mill.; 6^ article 1,30 mill.; 7"^ et 8^ articles ensemble 0.30 mill. ; total 6,o0 mill. Diamètre du 6*^ article 0,.jO mill. Le premier écusson est plus large (jue la tête, presque autant ipie les écussons du tronc, fusiforme, à angles émoussés; il est lînement rebordé antérieurement et le rebord va en s'élargissant un peu dans les côtés; la surface est lisse. Les autres écussons sont lisses égale- ment. Les carènes qui, sur les trois ou quatre premiers somites, sont légèrement pendantes, deviennent horizontales à partir du 4"^ ou o*^; elles sont très peu développées, l'angle antérieur est complètement arrondi, l'angle postérieur est un peu anguleux sur les segments et de plus en plus étiré en pointe vers l'arrière ; le bord est épaissi en bour- relet qui descend jusque dans l'angle et c'est là, sur la face dorsale, que débouchent les petits pores au fond d'une fossette, sur les écus- sons 5, 7, 9, 10, 12, 13, 15 à 19. Le prozonite est séparé du métazo- nite par un étranglement en ceinture, large et à fond plat. Le deinier écusson est lisse, conique, bordé de (juelques granules pihgéres, à extrémité arrondie, très saillante et un peu tombante. Les valves anales sont saihantes en forme de heaume, à bords proéminents, amin- cis et ornés de deux rugosités piligères. Écaille ventrale subsemicir- culaire ou subogivale et bituberculée prés de la pointe. La face laté- rale des somites est lisse ou avec de faibles vestiges de plissements. Stigmates petits, ovales, faiblement saillants. Lames ventrales lisses et brillantes. Pattes longues, lisses et In'illantes, glabres ou à peu près jusqu'au cincpiième article inclusivement. Le tibia est sensiblement plus grêle que le fémur, et très long, aussi long ou même plus que les deux der- niers tarses ensemble. L'extrémité du deuxième tarse est prolongée en cornet formant angle sur la face inférieure ; ce caractère, bien développé chez le mâle, est remplacé chez la femelle par un léger épaississement. Grille terminale courte. Mâle. — J^es hauclies de la 2" paire de pattes sont surmontées d'une petite lamelle arrondie à l'extrémité et un peu duveteuse. L'ouverture coxale du T" segment est subovale, un peu élargie sur la ligne mé- Mipidimlfs (la Vi'nrzKcht. !281 diane, à bord antérieur siinple non taillr en biseau, à bord postérieur lamellaire redressé et faiblement sillonné transversalement. Hanciies des pattes copulatrices réunies, rapprochées, mais non en contact: la partie lamellaire des Itrides des poches trachéennes est très développi'e et tomlie très bas: la pointe des poches Inichéennes est coudée à angle droit sous la hanciie. Le fémur est articulé dans l'axe de la lianche, il porte une toulTe de soies hérissées à sa base postérieure. Le tibia et les tarses sont représentés par une pièce simple, sans rami- lications, graduellement amincie et tordue sur elle-même, puis lamel- laire; cette dernière partie est coudée quatre fois dans le même sens (antérieurement) de façon à former un anneau complet, irrégulier; le bord interne présente une petite épine à la hauteur de la première courbure; re\trémité de cette lame est aiguë. Colonie Tovar. f(''\ rier 1888. Une jeune femelle de 19 segments, provenant de Caracas, est iden- tique à Vminuhis et ne présente d'autre particularité que sa coloration. Elle est de couleur jaune d'ocre, avec deux taches fauves sur cIkhiuc prozonite de chatiue coté de la ligne médiane. La pointe du dernier écusson semble aussi être un peu plus arcjuée que chez les échantillons de Colonie Tovar. Il est très possible qu'il s'agisse d'une espèce dis- tincte, mais, en l'absence de m<àles adultes, nous nous abstenons de créer un nom nouveau. Genre Plalyrrliaclius (".. Koch. 1847. Brides des poches ti'acliéeunes non soudtVs. Tarses des pattes copu- latrices difTérenciés en feuillets généralement grêles. Comme pour le genre précédent, les brides trachéennes ne sont |)as soudées sur la ligne médiane et sont au contraire reliées par une mem- brane. Les poches trachéennes soni simi)lement tlexueuses, générale- ment longues, mais non coudées. Les pattes ne présentent pas de traces de soudures, mais le tarse est divis(' en feuillcls <|ui s<»nl souvent tlagel- liformes. Un caractère ipii parait être assez constant est celui d'avoir le dernier écusson élargi en palmette à contoui's arrondis. Les espèces de ce genre sont nombreuses, mais les di\isions généri(pn:'S qu'on a voulu y introduire ne nous paraissent pas assez sérieusement établies ; peiit- iHre pourront-elles être adoptées comme groupes (?). ;282 IfKNRV W. BUOLEMANX. Ghoupe du l'idhinhiirhux ntcv (= VoUjlcim Bollman?). Platyrrhachus ligula n. sp. PI. %) et 24, fig. 7o à 82.) Longueur ciiyiron ;5H mill.; l;irgcm', avec raivnos. ."i mili.: sans ca- rènes, 4 mill. De taille moyenne, robuste, à côtés parallèles, rétréci à partir du 18« somite; partout glabre et brillant; carènes petites, attachées bas. Entièrement d'un brun-rouge plus ou moins foncé; le vertex est plus rouge, et la lèvre supérieure plus claire, un peu orangée, de même que les antennes, les pattes, l'angle postérieiu' des carènes et le bord postérieur du 20'' écusson. Télé lisse et brillante; sur les côtés un bourrelet très saillant arrondi ferme la partie inférieure du logement des antennes. Le sillon occipital qui, sur le vertex, est déjà large et profond, va en s'élargissant encore jusque entre les antennes où il s'arrête brusquement; l'espace entre ce point et la lèvre est très convexe; la lèvre porte deux jiaires de pouc- tiialions. Antennes courtes, non pubescentes, mais plantées de fines soies très clairsemées. Proportions observées : 1'' article 0,oOmill.; 2° art. 0,80 mill. ;3^-u1. 0,70 mill.; 4^ art. 0,70 mill.: .^ art. 0,80 mill.: 0'^ art. 0,80 mill.; 7'' et 8-^ art. ensemble 0,20 mill. ; total 4.00 mill. Dia- mètre du 2-^ art. 0.70 mill.: du O'' art. 0.70 mill. L'evlréniité porto (piatre bâtonnets coni(pies. Premier écusson eu forme d'hexagone allongé transversalement; le bord antérieur et le bord postérieur sont parallèles sur la région dor- sale et convergent de chaque côté, formant un angle aigu, émoussé, lineinent rebordé; sa surface est entièrement couverte de granules po- l\éilri(pii's. irr(''guliers. arrondis, lisses et brillants, disposés en quatre rangées irrégulières, les granules les plus gros se rencontrant dans la 2'' rangée. Sur les autres segments le prozonite est fisse mais moins brillant que le reste, séparé par un très faible étranglement du métazo- nite; celui-ci est couvert de granules identiques à ceux du premier écusson, mais disposés en trois rangées, dont la médiane contient les plus forts granules. Les carènes sont subrectangulaires, à angle anté- rieur arrondi, à angle postérieur aigu, faisaait d'autant plus safifie sur le bord postérieur que les somites sont plus éloignés de la tête. Le bord latéral est faiblement bisinueux et fortement dilaté sur les écus- sons o, 7, 0, 10, 12, 13, l'i a 10, (pii portent les pores; ceux-ci sont pe- tits, circulaires, et s'ouvrent dans la tranche de la carène au fond d'une petite fossette. Le dernier segment est terminé par une palmette lai'gi', arrondie, rebordée, déprimée et inégale au centre. Les valves anales Sont saillantes, convexes, fisses et Iirillantes. L'écaillé ventrale est sub- MijiKijxuh'n (In Vi'ni'zni'ld. 2SI5 og'iv.'ilc (tii suban'oiidic, Cdinoxe, lisse cl hiillimlc. rt |irt''Sfiilc deux tiiliorciilt's sétigrres [iivs de la pointe. Les iiattes sont médiocrement allonp-ées. brillantes. |)res(|ne glabres; le troisième aiMicle est [ilns long (|iie le dernier. Ongles robustes. Màle. — Tous les tarses sont un peu plus épaissis cpie cliez la femelle. La première paire de pattes est normale, sans particularités. J^es han- ches de la deuxième paire sont terminées en pointe aiguë. L'ouverture coxale du 7*^ segment est subtriangulaire arrondie et beaucoup moins large (pie la partie eylindriipie du corps. Les hanches des pattes copu- latrices sont typiques, courtes et grosses: les poches Iracln-ennes sont grêles, longues et droites. Le fémiu' n'est dillV'rencié du tibia que par une toufîe de soies longues situées sur la face postérieure. Le tibia est très long et grêle, terminé par un t'panouissement en cuiller replit' sur lui-même et entier extérieurement, hilobé intérieurenienl. et de la base duquel se détache un flagellum grêle. ar(pié, i-eplié dans la concavité de la partie lamellaire. l'ne jeune femelle de 18 segments, provenant de la même localité, mesure 21 mill. de long et 3,o0 mill. de large avec les carènes, ou â,o() mill. sans les carènes: elle est de couleur bistre, et très sem- blable au\ adultes dans les (h'tails. Colonie Tovar. iV^vrier IXXS. Platyrrhachus ater Peters. 18()l.(]'l. "iW. lig. '± à 74.) [Peierx n° 64.) Syn. : VoUidi'siiiUfi [Etirnitrus] aier, Peters n" (H. Pnhjde.sinus {Paclujurns) obslrmus, Karscb n° . (pie les pores ;ui lieu de déboucher latérale- ment sont un peu plus totu'ni's en dessus, sans être néanmoins supères, ipie les angles postérieurs des carènes sont plus accentués. Les pro- portions entre les articles des pâlies Sont les mêmes, c'est-à-dire que 284 Henry \V. Buolkmann. le 3« est plus long que le dernier; de même pour les antennes dont les articles 2 à 6 sont subégaux. Mâle. — Première paire un peu éj)aissie, mais sans particularités. Hanches de la deuxième paire terminées en pointe obtuse et courte. La face inférieure du 3'= tarse porte quelques soies peu denses et plus longues que celles des autres articles. L'ouverture coxale du 7'^ seg- ment est ovale, à bord postérieur saillant. Hanches des pattes ropula- trices de la forme usuelle, im peu bombée sur la face antérieure; poches trachéennes longues, un peu cintrées et dirigées vers l'avant et l'extérieur. Le reste de la patte est médiocrement allongé, simple, terminé par deux rameaux; l'un, le rameau séminal, est court, courbé en dehors, et l'autre est beaucoup plus développé, étroit, lamellaire, fortt'ment recourbé en crochet dont la pointe est tournée en dedans. La cannelure séminale est visible sur presque tout son parcours. San Esteban . mars 1888. Le genre Aphelidesmus, cité dans notre résumé du début, n'a pas de représentants dans les matériaux recueillis par M. Simon, mais nous aurons l'occasion d'en examiner des échantillons rapportés du bassin du Sarare (Venezuela), par M. Geay. et qui seront publiés dans un travail actuellement en voie d'achèvement. Genre Licplodosiiiiis Saussure, '18o9. Brides des poches trachéennes non soudées. Tibia ditïérencié rn ra- meau séminal et rameau secondaire. Ce nom a été créé par M. de Saussure pour le Sallci , dont nous re- produisons les pattes copulatrices (tig. 83 à 87, pi. 24), d'après l'origi- nal du Muséum de Paris, pour lixer détînitivement l'espèce. Depuis lors M. Pocock (1893) a remplacé ce nom par celui iVOdontopdtis, sans donner les raisons qui l'ont engagé à cette mutation. Entre les deux, la question de priorité ne fait pas de doute, par conséquent celui proposé par M. de Saussure doit subsister, à moins qu'il n'ait déjà t'té employé antérieurement à 1859 dans la nomenclature zoologique. Ce genre semble renfermer de très nombreuses espèces, mais toutes très nettement caractérisées par la division du tibia des P. C. en deux rameaux absolument distincts jusqu'à leur base. Quant à la forme des écussons, elle est éminemment variable, et elle ne peut foui'nir de données que pour les groupements secondaires; il semble cependant que le dernier écusson soit constamment conique. Mjirinjwdi's du VcDrziirld. 28o 1, Sli!4in;i(('5 nuriiKnix; ('cussons lisses ou plus ou moins rugiii'aN. 2 . Lèvres des stigmates démesurément développées, et étalées sur la face ventrale à la naissance des pattes ; écussons à grosses verrues L. Geayi n. sp. (1). i. Vingtième écusson terminé par une paire de crochets divergents; pattes couvertes de papilles lamellaires aiTondies 3 . Vingtième écusson sans crochets: pattes rugueuses ou lisses, mais sans papilles arrondies 4. .■{. Femelle atteignant 22 mill. de longueur L. Attemsi. Femelle atteignant IG mill. de longueur L. evolutus. 4 . Pattes rugueuses, semées de papilles cylindriques grosses et courtes L. coronatus. Pattes hsses o. o. Lames ventrales épineuses dans les derniers segments, ti. Lames ventrales inermes partout 7. •'). Lames ventrales larges, grossièrement rugueuses L. nudipes n. sp. Lames ventrales étroites, finement rugueuses L. gracilicornis . 7. Siu'face des écussons lisse mais mate, pas de dentelure au bord postérieur des carènes.. . . L. contristatus n. s[i. Surface des écussons plus ou moins cuireuse, bord pos- térieur des carènes avec 0-2 dentelures énioussées.. L. plataleus Karsch . Groupe du Lpptodrxiims Aiteinai. Leptodesmus Attemsi n. sp. (PI. 24 et 2o, lig. 88 à 103.) $ : longueur 22 mill. ; largciu' du 2"^ écusson, avec carènes, 2,o0 mill. : du 3^ écusson, avec carènes, 2,20 mill.; du lO'" écusson. avec carènes. 3 mill. d : longueur?; largeur du 2^' ('cusson, avec carènes, 2.1(1 mill.: du 3'' écusson. avec carènes, l,!)o mill. ; du 7^' écusson. avec carènes. 2,40 mill. : du même, sans carènes, l.oO mill. ; du ■U)« écusson, avec ca- rènes, 2.")0 mill. (1) Nous comprenons dans ce tableau trois formes, L. Geayi, L. mtilipcs et L. contristatus, qui .seront décrites ultérieurement. ^8() Henhy W. Brolemanx. Coloration incertaine, bistre grisâtre plus ou moins foncé dans l'al- cool. Tête grosse et large, les stipites rnandibulares étant très déve- lojjpés. Corps fortement aminci en avant, augmentant de diamètre vers l'arrière jusqu'au 10"^ segment environ, puis brusquement rètrf'ci en |iointe. Carènes horizontales, peu saillantes, attachées haut, de telle sorte que le dos est très faiblement bombé. Tête rugueuse ; face couverte de soies courtes ; sillon occipital bien marqué, large, se perdant avant d'atteindre la base des antennes. Celles-ci sont articulées à tleur de tète, longues, médiocrement soyeu- ses, non claviformes et simplement un peu gibbeuses à l'extrémité du {)" article ; proportions observées chez le mâle : 1"" article 0,30 mill. ; 2<^ art. 0,7o mill. ; 3^ art. 0.70 mill. : 4'' art. 0,oo mill. : S*^ art. 0,60 mill. ; (3<^ art. 0,40 mill.; 7^ et S" art. ensemble 0,20 mill.; total 3,50 mill. IJiamètre du tJ'" art. 0,30 mill. L'extrémité porte quatre i)àtonnets co- niques dont la pointe est un peu dilatée et tronquée. Premier écusson moins large que la tête; bord antérieur fortement cintré, bord postérieur droit, transversal au centre et oblique dans les côtés, formant un angle émoussé presque droit avec le bord antérieur; sa surface est entièrement couverte de rugosités et de granulations portant de fines papilles et dont quelques-unes, dans le voisinage des bords notamment, sont très saillantes. La surface de tous les somites, aussi bien sur la face dorsale que dans les lianes, est couverte de gra- nulations semblables, plus ou moins fortes et toujours accompagnées de papilles baciUiformes. translucides, parfois assez longues, qui dé- routent souvent l'œil et dénaturent les formes, parce qu'elles retien- nent facilement les malpropretés. C'est seulement sur les écussons 2 et 3 (lu'on distingue une rangée transversale de granulations plus fortes près du bord postérieur. Les carènes des écussons 2, 3, 4 et o sont plus ou moins déviées vers l'avant; elles sont droites sur les au- tres et même sur les segments postérieurs elles ne sont pas déviées vers l'arrière. Le deuxième écusson est beaucoup plus large que la tète, sa carène est trapézoïdale et présente une trace d'angle postérieur. On remarque en outre sous la carène une lamelle irrégulièrement den- telée et très large à la base des flancs ; cette lamelle se retrouve sur tous les segments mais moins développée. Le troisième écusson est moins large que le précédent et que le suivant, ses carènes sont trian- gulaires, le bord externe se conft»ndant a^ec le bord postérieur en une ligne droite qui joint l'angle antérieur à la base de la carène. Sur le quatrième écusson, cette ligne est arquée et, à partir du cinquième, la carène est rectangulaire, à angles antérieurs et postérieurs droits, à Ijord externe denticulé; toutefois, sur les écussons 7, 0, 10. 12. 13, Mjli'iiilHKlrs (h( Votcziii'lii. iS7 15 et suivants, qui purleni di'> porcs, le itord latcnil est intcrroinpu on son milieu par une veri'ue en croissant hiacuminée, qui dépasse sensiblement les dentelures voisines. La surface des écussons est di- visée, dans la région dorsale, par lui sillon transversal sinueux et par de courts sillons longitudinaux, qui délimitent plus ou moins nette- ment des champs polygonaux rappelant ceux des Polydesinus. Le pro- zonite est chagriné, moins mat que le métazonite; il est séparé de lui par une suture large, assez grossièrement cannelée. Sur le ID^ segment, la carène est réduite à un lambeau arrondi très peu saillant. Le der- nier écusson est court, conique, à pointe eai'rée, large, llanipiée d'une paire de robustes crochets translucides, divergents, intléchis vers le sol. Les valves anales sont peu saillantes, rugueuses, rebordées; l'é- caille ventrale est semicirculaire, sans verrues, mais ornée de deux soies longues. Les hanches des pattes sont très écart/'os, el par conséquent les lames ventrales sont très larges. La surface de ces dernières est rugueuse el soyeuse; les soies sont plus nombreuses aux deux extrémités, qui sont aussi légèrement relevées et portent une épine; ces épines, rudimen- taires sur les segments du miheu du corfis, gagnent graduellement en longueur vers l'arrière et, sur les derniers segments, elles se présen- tent sous la forme de véritables crochets longs et arqués en arrière. Les pattes sont assez longues; le troisième article est le plus long, il est faiblement dilaté à son extrémité; par contre, le deuxième tarse a la forme d'un cône Ironcpié, articulé par sa ])ointe au premier tarse; enfin le troisième est 1res faiblement ar(iué en dehors, ce (pii donne un aspect loiil particulier à la patte. La griiïe est courte et pâle, elle est précédée par une toull'e de soies rudes, beaucoup |)lus longues qu'elle, et qui la dissiinulenl entièrement. I^a surface de toutes les |)attes, chez les deux sexes, est couverte de papilles de forme discoidale, toutes orientées dans le sens du mendjre. Les mâles sont sensiblement plus petits (jue les femelles, leurs pattes sont un peu épaissies. Les hanches de la deuxième paire sont sur- montées d'un appendice digitiforme, arrondi à l'extrémité, et orm'' de quelques soies rigides. Les hanches des pattes copulatrices sont courtes, très larges et très bombées sur la face antérieure; les poches ti'acliéennes sont longues, faiblement ar(piées en dehors. Le fénuu' est très coiu't; le tibia est conquise de deux rameaux di\isés jusfpi'à leur base. L'un, le rameau secondaire, est très conqjliqué; il présente trois fortes apophyses à peu près an même ni\ eau, l'une externe, l'autre antérieure el la troisième interne, de formes diverses, et se termine par une diialalioii en ctianipif.;noii, arrondie, conca\e et obhqiiemenl 288 Henry W. Brolemanx. inclinée en dehors. L'autre rameau est grêle, modelé à la base, puis terminé par un tlagellum très long, recourbé sur lui-même, tortueux, qui revient en avant par-dessus l'autre rameau; c'est le rameau sémi- nal. Cet organe est si compliqué, que c'est à peine si les figures 101 à 103 permettent de s'en faire une idée exacte, quoiqu'elles aient été dessinées à la chambre claire. Colonie Tovar, février 1888. Dédié à notre savant collègue M. le comte C. Attems. Cette espèce est certainement voisine d'une forme de la Guyane, (icus, pour laquelle son auteur, M. O.-F. Cook, a créé le genre Prio- (lesmus. Elle s'en rapproche par la forme du corps à section subpenta- gonale, par sa surface rugueuse, par la proportion des articles des antennes et des pattes ambulatoires, par des pattes copulatrices profon- dément divisées en deux branches, etc., mais elle s'en distingue par l'étranglement du troisième segment, par la silhouette des écussons 1 à 4, par la présence d'épines ventrales, etc. Si nous voulions adopter le système du savant anit-ricain, il faudrait créer un nouveau genre pour la réception du L. Attemsi; il faudrait en créer un autre pour le L. (U'nyi (1) qui semble participer de Y Attemsi et de Vacus. Mais alors, à quelle formidable kyrielle de divisions génériques ne serions-nous pas condanuiés. en suivant de tels errements! et surtout, car l'écueil n'est pas dans le nond)re, ((uelle faible valeur auraient ces divisions! (Jlar il est évident qu'en les mulliphant, on est réduit à les baser sur des critériums de moins eu moins importants. Or ces divisions ne peu- vent être tout au plus que des groupes absolument secondaires, et no- tanunent, pour les formes qui nous occupent, des groupes du genre Lcptodesmus, k' seul qu'il faille admettre ici. Leptodesmus evolutus n. sp. iPl. 2o, lig. 104 à 107.) Longueur du mâle 14 mill. ; de la femelle 16 mill. Celte espèce ne se distingue de la précédente que par ses dimensions plus petites et par les organes sexuels du mâle ; pour tous les autres caractères, tels (]ue l'étranglement du troisième segment, la forme des écussons, les épines du dernier somite et des lames ventrales, voire même les papilles des pattes, elle est identique à l' Attemsi. Quant aux pattes copulatrices, elles sont construites sur un t\pe (1) La description de celte espèce du bassin du Sarare paraîtra dans un tra- vail en voie d'actièvemcnl. Muriaiioih's du Vnirziichi. :281> analogue; iiièiiiL'S hanclios courtes, mêmes poches tracliéeiines faible- ment anfuées ; toutefois les rameaux, tout en présentant une ressem- blance dans leur forme gén(''rale. diffèrent dans les détails; le rameau secondaire se distingue par l'absence dera|)oph\se antérieure. [»ar une apophyse externe réduite à un angle épineux et par la présence d'une dent robuste à la base interne, entin par un épanouissement terminal échancré incHné vers l'arrière ; et le rameau séminal, par un flagellum coud(' extérieurement à la base, moins enroulé et courbé dans un plan perpendiculaire à l'axe du corps. Fai outre, les apiiendices des hanches de la deuxième paire de jiattes sont étranglées à la base et amincies à l'extrémité qui reste arrondie cependant, mais ne porte (ju'une ou deux soies très courtes. Colonie ïovar, r(''\rier 1888. Leptodesmus coronatus, n. sp. Longueur environ 2o mill.; largeiu% au 3'' segment, 2,o0 mill. ; au {&■ segment, 3,7o mill. Forme voisine des deux précédentes, comme elles étranglée anté- rieurement et présentant sa plus grande largeur dans la m(»itif'' [los- It'rieure. Coloration gris bistre mat. a^ec les pattes et les antennes jaune pâle. Surface de la tète chagrinée, a\ec la lèvre supérieure et deux zones subcirculaires sur le vertex presque lisses et plus pâles, plus jaunes que le fond. Le sillon occipital est large et médiocrement pro- fond. Les antennes sont longues et grêles, composées d'arlicles longs, ayant les mêmes proportions (jue \\\ttf'in>!i; à signaler en outre sui' le vertex, au bord des zones lisses, deux paires de soies fines et courtes. Premier écusson de forme elli|itique, à surface granuleuse, à angles constitU('S par deux ou trois verrues réunies en faisceau isolé et un peu saillant; les rugosilés de la surface, lant sur ce segment que sur tous les suivants, sont des granules l'onds, aplatis, lisses et glabres. Le même écusson porle en oulre deux rangi'-es de granules ou verrues parallèles, l'une au bord anlérieiu', et l'autre au iioi'd |)osl(''iienr: les verrues de la rangée antérieure sont beauc(»up |)liis faiblo (pn- celles de la rangf'c postérieure; celles-ci sont coni(pu's, brillantes, au nondtre de (pialre paires, dont les trois pairi'S internes son! plus rapprochées les unes des auii'i'S d la (pialrième paire pbis ('carlf'e el plus petite. Les écussons i et 3 sont courts et |)urtent luie rangée de 14 xeri'in'S- Sur le deuxième écusson la verrue d'angle est très développée, en Ann. Soc. Ent. Fr., lwii, 1898. 19 290 Henry \V. Brole.manx. forme d'épine très roljuste, à pointe mousse, ce ((ui lait ressortir en- core l'étranglement du segment suivant. Sur le troisième écusson, les deux paires de verrues externes ne sont pas plus fortes que les autres, mais elles se doublent de deux autres paires de verrues placées en a\ant d'elles. Sur le quatrième écusson, même disposition, mais les verrues, dont les dimensions tendaient à diminuer sur le segment pré- cédent, sont encore plus petites. Sur le cinquième écusson, elles ont à peu près disparu, mais elles se retrouvent un peu plus nettes au bord postérieur des deux ou trois derniers écussons. A [)artir du cin- quième somite, les carènes sont arrondies, peu saillantes, et leur bord ex- terne, qui est sluq)lement granuleux connue le reste des segments, n'est interrompu que par les bourgeons granuleux qui portent les pores répugnatoires. Ceux-ci sont petits, à bords un peu saillants, et débouchent latéralement dans la tranche de la carène. Les prozoniles sont également granuleux, mais les aspérités sont beaucoup plus pe- tites. Sur la face latérale, les 6 ou 7 premiers segments présentent au-dessus de la racine des pattes une sorte de carène formée de deux ou trois verrues qui décroissent du 2'^ au 7"= et qui ont à peu près disparu dans la moitié postérieure du coi'ps. Le dernier écus- son est covu't, conique, tron(pié, et porte, à l'extré-mité, deux paires de tubercules saillants dont la paire terminale est plus la faible. Valves anales peu globuleuses, à bord faiblement saillant, à surface rugueuse. Écaille ventrale semicirculaire, rugueuse. Pattes très écartées par des lames ventrales très larges, rugueuses et armées sur chaque somite, dans la moitié postérieure du corps, d'une paire de crochets translucides connue chez les espèces précé- dentes. Les pattes ont ceci de particulier (jue le tibia est gibbeux sur la face dorsale; le deuxième tarse est conique, mais non taillé obli- quement à l'extrémité comme chez VAttemsi; le troisième tarse est droit, non cintré extérieurement. La surface des pattes est rugueuse, c'est-à-dire qu'elle est semée, sur le tibia notanmient, de papilles qui durèrent de ceUes de r.U/^/».' écusson 8,80 mill.; du 6" mill. Mijridpodes du Vencziiehi. 2^1 Belle forme robuste, rappelant beaucdtip la figure donnée par MM. de Saussure et Humbert (Me\i(pie. iS'i) i)Oiu' le FrnuenfchUanm, tant pour la couleur (pie pour les proportions du corps et la l'orme des premiers écussons. Les carènes des écussons du tronc ont l'angle anté- rieur complètement arrondi; l'angle postérieur est droit et ne devient aigu (ju'à partir du lo<" ou du 16'' somite. Le bord post/'rieur des carènes qui portent les pores présente une petite dent qui peut aussi exister, mais alors beaucoup plus atténuée, sur les autres carènes. Ce détail, qui semble avoir écbappé au D'' Karsch, a été vérilié sur le type par M. le D'" Stadelmann, du Muséum de Berlin, qui a également reconnu la similitude de notre dessin avec les organes copulateurs du type (1). Les écussons sont divisés en deux zones par un vague sillon trans- versal, la zone antérieure étant moins distinctement cuireuse que la zone postérieure. La sutun^ des arceaux latéraux avec les lames ven- trales se manifeste sous la forme d'une petite verrue conique, mousse. Les lames ventrales sont de largeur normale, inermes. Les antennes sont longues, non renflées ; proportions des articles observées chez le mâle : P'' article 0.80 mill.; 2" art. L90 mill. ; ;{■ art. 1.90 mill. : 4'^ art. 1,60 mill. ; o« art. 1,60 mill. ; 6« art. 1.60 mill. ; 7' et S'^ art. ensemble 0,40 mill.: total 0.80 mill. Diamètre au 6«= ar- ticle 0.7o mill. Quatre bâtonnets très courts à l'extrémité. L-es pattes sont un peu moins longues ([ue les antennes; les pro- portions suivantes ont été prises sur une patte de la 19*^ paire d'un niàle : lianclie 1 mill.; fémur 1,20 mill.; tibia 2, oO mill. ; 1^'' tarse 1 mill.; 2'^' tarse l,;jO mill.; ?,'• tarse 2 mill.; total 9 mill. Elles sont lisses, brillantes et plantées de soies clairsemées sur les cinq premiers articles et plus denses sur le sixième ((5), ou glabres et soyeuses seulement dans la moitié' apirale du '.Y tarse (î). La première [tain! de pattes du mâle est plus courte et plus é-paisse ([ue les autres. Les hanches de la seconde paire présentent un prolon- gement coni(|ue médiocrement (h'veloppé. Les hanches des pattes copu- latrices sont assez courtes, très faiblement bombées ; elles portent, sur la face antérieure, un i)li saillant, à la base duipiel sont plantées plu- sieurs soies longues. Les poches trachéennnes sont médiocrement lon- gues, divergentes et un peu coudées extérieurement à l'evtrémité. Le fémur est long, avec luie gibbosité très hirsute sur la face posté- rieure, et luie autre série de longues soies sur la face externe. Le rameau si^minal est ,L;rèle. l'ortemeiil repli('' sur lui-même et terminé 1) Nous saisissons cette occasion i)our renieriicr .M. le D' Stadelmann de son obligeance. 292 Hexry W. Brolemaxn. en lamo de sabre doucement cintrée et aiguë à rextrémité : le rameau secondaire est large, lamellaire, tronqué à l'extréraité, dont un des angles est arrondi et l'autre aigu; c'est ce rameau qui est repn'Sf'nté dans la figure donnée par l'auteur de l'espèce (I. c). San Esteban, mars 1888. Groui'k du LcptodcsiiiHx (j me i lira mis. Leptodesmus gracilicornis n. sp. (PI. 2o et 26, tig. 114 à 12().) C? : longueur 43 mill. (étiré); largeur du 1'^'' ('cusson 4.7o mill.; du ô'^ o mill.; du 14^ o mill.; du i'" 3,o0 mill. ; du 18« 2,70 mill.; du 19'^ 2 mill; largeur du 8*= écusson, sans carènes, 3,o0 mill. 9 : longueur 43 mill. ; largeur du i*"'' écusson 4.70 mill.: du 14^' 5M mill. Belle espèce robuste, à bords sensiblement parallèles jusqu'au It)*^ écusson environ, puis doucement aminci eu pointe postérieure- ment; carènes médiocrement larges, plus (c5) ou moins (9) redressées, d'où un aspect très plat; glabre, brillant. Coloration bistre sur le dos, passant au jaune terne pâle sur les carènes; tète brunâtre; mem- bres et face \entrale jaune bistre terne. Lèvre supérieure et face presque lisses, brillantes, jusqu'au-dessus des antennes; une large bande prenant la moitié du vertex jusqu'au bord postérieur de la tète est couverte de fines granulations tlisses. Le sillon occipital est profond et va en s'élargissant jusqu'entre les antennes où il s'arrête brusquement; on remarque une paire de fines soies de chaque côté' du sillon à la limite de la zone granuleuse. Les antennes sont articulées à tleur de tète; elles sont très longues, grêles et vê- tues de soies courtes et clairsemées ; le dernier article porte quatre bâtonnets coniques à pointe mousse, non dilatée. Proportions obser- vées : 1^'" article 0,7o mill.; 2^ art. 1,90 mill.; 3« art. 1,40 mill.; 4« art. 1,25 mill.; S*^ art. 1,50 mill.; 6"^ art. l,2o mill.; 7>' et 8*= art. ensemble 0,30 mill.; total 8.3o mill. Diamètre au (î« article O.-'JO mill. Premier écusson beaucoup plus large que la tète, sensiblement bombé, en demi-cercle, à bord antérieur régulièrement arqué, ou fai- lilement sinueux à la base des carènes; le bord postérieur est droit au milieu et un peu concave dans le voisinage des angles postérieurs qui sont aigus; sa surface est entièrement couverte de granulations plates, plus ou moins obsolètes, mais plus accusées au bord [lostérieiu". La surface de tous les autres écussons est également couverte de gra- nulations analogues, en général plus accentuées que sur le premier et toujours plus développées dans la zone postérieure des, métazonites; yifjviitpodox (la \cnezHda. 203 à partir du ciiKiuièmo soiuilc, cetlo zone est délimitée |)ar un sillun transversal sinueux; on distingue généralement, près du bord pnslt-- rieur, plusieurs (6 à 12) de ces granulations disposées en rangée transversale (les derniers éeussons présentent même les traces d'une seconde rangée immédiatement en avant de l'autre). L'angle antérieiu" de toutes les carènes est complètement arrondi et linement rebordé. L'angle postérieur, presque droit sur le deuxième écusson, est de plus en ])lus étiré en pointe aigur- vers l'arrière jusqu'à prendre la forme d'une épine sur les deu\ derniers somites. Le bord externe est sinueux sur les segments o, 7. 9. 10, 12, 13. lo à 19, au niveau du pore. Ce- lui-ci est petit et s'ouvre lali'ralement dans la tranche de la carène, non loin de l'angle postérieur. A partir du 17<^ segment, les écussous de- viennent étroits: celui du 18'' segment est encore à peu près de la largeur du corps, mais celui du 19' est franchement |)lus étroit que le corps, c'est-à-dire que les carènes rapprochées l'une de l'autre ne font pas saillie latéralement. Le dernier segment est long, large à la base, il est rapidement aminci, puis terminé par une partie conique, llanqut'e avant l'extrémité d'une paire de verrues qui rompent les bords latéraux en deux lignes inégalement convergentes; la pointe est trontpu'e. Les valves anales sont saillantes, leur bord est aminci, très saillant. L'écaillé ventrale est semicirculaire, avec luie faible saillie émoussée sur la ligne médiane et deux petites verrues piligères écar- tées de chaque côté. Les tlancs sont lisses ou très tinement rugueux. Les lames ventrales sont étroites, rugueuses, semées de soies médio- cres: elles sont pourviu'S de deux paires d'épines ou de tubercules coniques nettement visibles à partir du 11'' segment seulement et rpii atteignent leur plus grand développement sur le lo"" ou 10'=. Le deuxième écusson porte sur les flancs une lamelle dentelée en coherette perpen- diculaire, dont on retrouve la trace sur les quatre segments suivants sous forme de tubercules dentelés. Les pattes sont très longues, et ce d'autant plus (|u'elles sont plus voisines de l'anus; elles sont grêles, le 3-^^ article notamniont est très grêle a la base; griffe robuste mais compte. Proportions des articles sur une patte de la 30'' paire; lianclie 0,70 mill. ; fémur 1 mill. ; tibia 2,:;0 mill.: L' tarse 1 mill.; 2' tarse 1.20 mill.; 3'^ tarse 1,80 mill.; to- tal S.20 mill. Mâle. — Pattes légèrement épaissies: le tibia des ou 7 premières paires est garni sur la face inférieure de soies médiocrement longues mais plus épaisses et i)lus denses que sur les autres pattes. Les hanclies de la deuxième et de la troisième paire de pattes sont très faiblement globuleuses; leurs lames ventrales sont ornées de deux bouquets de 294 Henry W. Brolk.maxn. soies; les hanches des 6% 8^ et 9"" paires sont fortement épaissies, beau- coup phis larges que longues et les fémurs sont gibbeux sur la faee dorsale. Les lianclies des pattes copidatrices sont globuleuses, courtes, et pré- sentent une crête anguleuse couronnée de longues soies sur la face antérieure. Les poches trachéennes sont assez courtes, épaisses et di- latées avant la pointe. Le fémur est court, discoïdal sur la face anté- rieure, dilaté en éventail et fortement hirsute sur la face postérieure. Le rameau séminal est relativement grêle avec deux soies longues sur la face postérieure ; il est nettement séparé du tarse par un bour- relet, dernier vestige de Tarticulation. Le tarse est dilaté et divisé en deux feuillets subégaux; l'un d'eux est lamellaire, à pointe arrondie, l'autre, large à la base, se rétrécit brusquement et se termine en cro- chet ; c'est ce dernier qui porte la rainure; les deux feuillets sont un peu cintrés vers l'avant. Le rameau secondaire, qui se détache de l'autre dès la base, est également divisé en deux branches, dont l'une, interne, est épineuse, longue, aiguë, avec une petite dent au bord in- terne, l'autre lamellaire, faiblement arquiV et à pointe arrondie. San Esteban, mars 1888. S'' Tribu : ONISCODESMINAE. — Lame ventrale formant un bloc avec les P. C, c'est-à-dire soud(''e auK hanches de ces organes, el détachée des arceaux latéraux auxquels elle n'est rehée que par une membrane. Genre ©niscodesiniis (iervais. 1847. Lame ventrale en forme de mitre, d(''Couverte sur toute sa hauteur sur la face postérieure, cachée en partie, sur la face antérieure par les hanches (lui sont en contact par un point (angle interne) de leur bord antérieur. Les hanches sont courtes et globuleuses, en forme de sac, et placées à cheval sur la lame ventrale. Les poches trachéennes sont très courtes, digitiformes. Les pattes sont articulées dans l'axe de la hanche. Le fémur est proportionnellement long, hirsute sur sa face postérieure seulement; Farticulation du tibia avec la hanche est net- tement marquée. Le tibia est divisé en plusieurs rameaux diversement modelés. Les caractères qui précèdent, n'ayant été établis que sur deux es- pèces, seront proliablement sujets à modilications à mesure (jue se présenteront d'autres formes de la même tribu ou du même genre. Ceux qui suivent, et qui s'appUquent également bien aux deux es- Mjjriapodi's iJu Vcni'ziirhi. âit.ï pècos qui nous sont connues, no figurent ici (juc connno coinpli'incnt dos (liagnosos, dont l'uno paraîtra dans un travail en prépara lit m. Corps très boml)ô, tronqué briisquomont on avant du 2" écusson. rapidement arrondi on arrière à partir du iiV segment. Côtés parallè- les du 2^ au 10"= segment. Tète petite : lèvre supérieure proéminente^, à bord antérieur droit inlerrom[»u par une faible oncocho arrundio. créneli'o de trois potilos dents; la partie iinmédiatomont on arrière do la lèvre est boursoullée; la région occipitale est divisée par un faible sillon. Antennes rapprochées à la base, séparées par une distance égale à la longueur du [iromicr article, subclaviformes ; articles présentant les pruportions suivantes (prises chez un mâle de 0. (iiinnitidriis] : l-^'- article 0.2omill. ; â^^art.O.oOinlll.: :>^art. 0.60 mill. ; 4^^art. 0,4:)inill. : o" art. O.oO mill. ; 0'' art. 0,20 mill. ; 7<^ et 8-^ art. ensemble 0,15 mill. ; total 2,65 mill. Diamètre du 5'" art. 0.;]0 mill. Les articles 5 et 6 présentent à l'extrémité, sur la face oxtornt', une ^ orrue qui porte les bâtonnets tactiles groupés sur un champ restreint; le 8<" article est surmonté do quatre bâtonnets coni(pios, comme chez les Polydosmides en général. Le premier écusson est taillé on demi-hexagone à angles arrondis, dont le grand côté (antérieur) est faiblement bisinué. Le deuxième écusson est le plus développé de tons; c'est sur la ligne médiane (dor- sale] qu'il est le plus étroit, de ce point jusqu'à l'extrémité de la carèno le bord antérieur décrit une courbe accentuée, régulière, qui se ctui- fond avec le contour de l'angle extérieur; celui-ci est arrondi. Los es- pèces de ce genre qui nmis sont connues se roulent en boule, comme les Glomeris; par suite, le bord antérieur et l'angle externe du 2'' seg- ment sont accompagnés d'une large rainure, dans laquelle, lorsque l'animal est contracté, viennent s'appliquer les angles de tous les éciis- sons suivants, du 3' au 20"^^, de façon à former une cuirasse absolument continue do toutes parts. Le bord postérieur du 2'' écusson est i)i'rs(pie droit ol se termine par uihï |)elito oncorho. un peu au-dessus de l'angk' extorm^ de la carèno; il est accompagné de stries parallèles qui rai)pol- lent la sculpture de VAporodrsinus ijabonicus. Les écussons suivants sont au contraire plus longs sur la ligne médiane que sur les côtéâ, (pii sont taillés en angle aigu; ils sont divisés par un lin sillon trans versai en deux régions; la région poslérieuro est la plus courte: elle est sillonnée de stries parallèles. A partir du 16'^ soinile, les écussons, au lieu d'être transversaux, do\ieniioiil de plus en plus cintrés, de telle sorte (pie le dornior. tpii osl 1res pelil, esl complètomonl oncasln'' dans l'écusson préc(''(leiil. Comme conséquence do la faculté (pi'a l'animal do se conlraclrr for- lemeiit. la région ventrale de chaque ('cusson est réduite à son mini- ^0(» Hexry W. Brolemaxx. muni de longueur, c'est-à-diro sur le S*" écusson à une simple bride, et sin' les autres à l'espace strictement nécessaire à l'insertion des mem- bres, le burd postérieur étant échancn'' sur la ligne médiane; toutefois le 7<^ écusson du màlc est un peu [dus long, pour permettre l'Insertion des pattes copulatrices. Les pores sont petits, circulaires, et situés un peu au-dessous de la base de la carène sur les écussons o, 7, 9, 10, 12, 13, lo à 19. Les pattes sont longues et grêles; classés par rang de taille, les ar- ticles se placent connue suit : 6<^, le plus long, puis le 3% le 2«, le l'^'', le o" et le 4% le plus court de tous. Oniscodesmus aurantiacus Peters, 1864. (PI. 26, lig. 127 à 141.) [Pet ers n'' 64.) Stjn. : Detodesmus auniutidCKS, (look n" 96é V. Longueur environ 11. 2o mill.: largeur 4 niill.: hauteur 3 mill. Coloration fauve orangé sur la région dorsale, avec les carènes ter- nies de brun, et six séries longitudinales de points orangés plus clairs, dont quatre séries rapprochées sur le dos et une série de chaque côté sur les carènes ; antennes brunes, de la couleur des carènes ; rainure du deuxième segment et pattes jaune paille. La surface des écussons est lisse et glabre, brillante ; le sillon trans- versal des écussons est net, la région antérieure est un peu plus bombée que la région postérieure; celle-ci est courte, sillonnée de stries espacées, fines, droites, complètes, parallèles sur le dos et de- venant de plus en plus obliques à mesure qu'elles sont plus rappro- chées des angles; à la hauteur de la ligne des pores, le sillon se re- couri)e en avant et disparaît. Le dernier écusson est convexe trans- versalement, et son bord postérieur porte la trace à peine marquée de carènes latérales. Les valves anales sont aplaties, faiblement rebordées, et leur angle postérieur, épaissi en verrue, porte une soie grêle. L'é- caille ventrale est triangulaire, à bords latéraux faiblement concaves, et sa pointe éraoussée et tkuniuée d'une paire de petits tubercules sur- montés d'une longue soie grêle. Mâle. — La première paire de pattes est de la forme habituelle. Les hanches de la deuxième paire sont surmontées d'une petite pointe taillée en sifflet, acconqtagnée latéralement d'une toulTe de longues soies. Les deux derniers articles des premières paires de pattes sont garnis en dessous d'une fine brosse de soies courtes et denses. Le 7^ segment est percé d'une ouverture arrondie, un peu élargie transversalement. L'appareil copulateur fait presque entièrement saillie Mjin'(ij)()(k'-s du yr))r:i(rl(i. 2!>7 en dehors. Les hanches des pattes copuhitrices sont globuleuses, courtes, plus larges à l'extrémité qu'à la hase, et portent un croehet long et délié. Le fémur, hirsute sur la face [lostérieure seulement, re- présente pres(pie la moitié de la longueur de l'organe; il est étranglé a l'extn'mité (articulation) et se continue par deux rameaux dont l'un, h' rameau séminal, est grèle, proportionnellement à l'autre, et faible- ment sinueux, et l'autre, le rameau secondaire, plus long et tordu sur lui-même, figure absolument l'extrémité d'un tire-bouchon. San Hsteban. mars 1888. Oniscodesmus aurantiacus villosus n. subsp. Ik'aucoup plus foncé que le type, d'un brun-rouge presque noir sur les carènes, avec les articulations des somites et quelques marbrures indécises sur la région dorsale un peu plus claires, rougeàtres. La tète et le premier écusson sont plus clairs, brun-lauve, tandis ([ue la gouttière du 2'^ écusson est tantôt jaune d'ocre, tantôt jaune rougeàtre. Dimensions un peu plus petites (pie chez le l\pe. Tète finement ridée transversalement entre la lèvre et les antennes; la base des antennes est reliée par un sillon; la région frontale est très finement chagrinée; sillon occipital presque nul. Le premier écusson |)orte quelques tul)ercules mal déhmités. Toute la surface du corps est entièrement chagrinée et pubescente, ce qui donne à l'animal un rellet soyeux très accentué. La partie visible du dernier écusson est courte, large, et son bord postérieur est indistinctement trilobé. Les caractères sexuels sont semblables à ceux du type. Colonie Tovar. février 1888. Famille LYSIOPETALIDAE. Genre ^(«'niiiiiiiliiK (iervais, 1844. Stemmiulus bioculatus (it'rvais et Goudot, 1844. (Gci-fdis et (ioiiilot iV 44.) liihliofir. : (îervais n" 47a. ")!l; Sihestri n" Dlit', !)7f. Si/ii. : Iifhis hincHUitus, (Jer\ais et (ioiulol 11" 44. Gris bl('U|(''. passant au ferrugineux dfuis les extrémités; nvn\ séries longitudinales de taches sur le dus, savoir : une série dorsale de taches contluentes jaunes légèrement ferrugineuses et, di^ clKupie côté, deux Sf'ries de taches non contluentes jaune pâle ou blanchâtres, dont l'externe très peu accusée. Pattes cl aMlcnnes blanchâtres. 2ns Henry W. Brôlemanx. Les anneaux du corps sont marqués sur la ligne médiane d'une très line strie longitudinale et, de chaque côté, de stries obliques, qui des- cendent jusque sous le ventre, où elles déterminent de Unes dentelures au bord postérieur; les espaces entre les stries (ibli(iues sont très line- ment striolés longiludinalement; de là un très faible reflet soyeux. Les stries obliques ne sont pas \isibles sur la région dorsale des somites antérieurs. Un seul gros ocelle de chaque côté de la tète. Antennes très lon- gues et grêles. Les appendices préanals sont gros, très courts, pres- (jue entièrement dissimulés sous le dernier segment. 48 segments. — 80 paires de pattes. San Esteban, mars 1888. Sauf la coloration, qui paraît difïérente, l'unique individu à notre disposition, une femelle, correspondrait bien à l'espèce de Gervais; peut-être est-ce le diverftirolor'! mais l'espèce de M. Silvestri est-elle distincte de celle de Gervais? Les éléments nous manquent pour nous former une opinion. Famille SPIROBOLIDAE. (ienre Rlkiuocricu!!^ Karsch, 1881. Rhinocricus caudatus Newport, 1844. (FI. 27, tig. 142 a 145.) {Neirpori n° 44b.) SjjH. : Spjrobolus caudatm, Newport n" 44b: Gray n" 44: Bollman n" !»3; Pocock n'^ 9:5b. liilm rdiKlatas, Gervais n" 47a. oil. Spirobolus [Rhinocricus] lactas, Karsch n'^ 81g. Spirobolus laeim, Porat n" 88b. Tyi'E. Longueur 7o mill. ; diamètre 8,20 mill. à !) mill. Segments au nombre de 43, 44 ou 4o; pattes au nombre de 79 ou 81 paires; un segment apode. Le type ressemble beaucoup à la variété dont nous donnons plus loin une description détaillée, et ne dilTère que par les caractères sui- vants : La couleur jaune de la partie emljoit(''e des segments gagne en ar- rière sous forme de taches plus ou moins larges, et parfois envahit t(>llement le segment qu'il ne reste de la couleur du fond que trois séries longitudinales de taches foncées. di>nt l'une sur le dos et les Mijyhipodox da Vowzui'ld. 2i)i) autres de chaque cùtt'. Les lianes, ou tout au moins le venlre, sont éclaircis. Chez un mâle de San Hstehan, les pattes sont d'une ix'lle cou- leur orange. Les segments du tronc, au lieu d'être lisses, sont striés transversa- lement sur le dos, et obliquement, mais plus fmement, sur les lianes. D'autres diflerences se rencontrent dans l'organe copulateui'. mais elles ressorte)il phis particulièrement de la comparaison avec celui de la variété {cf. lig. 140 à 149). Ici, l'aiipareil est plus large, plus ramassé, les pièces de la paire antérieure soiu moins longues, notamment les pièces antérieures (pii ne déi)assent pas la pointe de la lame ventrale, et sont plutôt plus courtes (ju'elle. L'article terminal de la paire postérieure est aussi plus court, un peu moins arqué et plus profondément tendu à la pointe. San Esteban, mars 1SS8: Caracas. 188S. Subsp. montana n. suiisp. (PI. 27, lig. 14() à 149.) Longueur oo mill. à 70 mill.: diamètre (»,oO mill. à 7 mill. Segments au noudire de 41: pâlies au nomlire de 7.'j paires: un segment apode. Coloration : tète bistre ou brun bistre, parfois envaliie jusque entre les antennes par le fauve orangé de la lèvre supérieure; premier écus- son brun bistre bordé de fauve doré ou de rouge; segments du tronc lirun noir allant jusipi'au noir de jais sur le dos, passant au jaiuie d'ocre sur le \ entre, les segments sont largement bordés de fauve doré ou de rouge sang; la partie emboîtée des segments est jaune d'ocre. Antennes et pattes fauves plus ou moins ternies de brun. Tète lisse ; deux paires de pouctuations sur la lèvre supérieure : sillon occipital presque entièrement eiïacé; yeux subrectangulaires ou subovalaires, écartés d'au moins deux fois leur grand diamètre, c^m- posi'S d'environ ."53 ocelles (o. 7. 7, (i, o, li) bien distincts; antennes courtes, ne dépassant guère le bord postérieur du premier segment, comprimées, glabres, brillantes, sans particularités. r.,e premier segment est lisse, taillé en ogive sur les côtés, à peine r('b<>rd('' en avant des angles, sans stries. Sur les segments du Imnc, la r(''gion dorsale est lisse et dépourvue de stries; les stries n"ap|iarais- sent (pi'au ni\eau des pores et vont en s'accentuant et en se rap- prdchaiil jns(pic sous le ^ entre; files sont ol)li(pu'S sur le prozonite, et longitudinales sui' le métaz(»nile. Les pores sont très petits; ils s'ouvrent • ■n dehors et en a^a^t de !a >ulinv, mais toujours en contact avec elle. Le bord poslé'iicur du dcrniei' segment est allongi' en l'orme dt'iiine 300 Henry W. Buolkmaxn. robuste, à pointe retroussée comme chez les Sclùzophylluiu. et qui dé- liasse de beaucoup les valves anales; cette épine est marfpiéc d'un sil- lon transversal à la base. Les valves anales sont largement saillantes, à bords libres faiblement comprimés, mais sans bourrelet marginal. Écaille ventrale subogivale ou subsemicirculaire, lamellaire. Les lames ventrales sont striées transversalement. Les pattes ambulatoires du mâle ne présentent pas de particularités. Les bords libres du 7*^ segment font à [leine saillie sur le ventre. Pattes copulatrices. — Lame ventrale rapidement amincie de la base vers la pointe, qui est grêle et longue, moins longue cependant que les pièces antérieures de la paire antéri.eure. Paire antérieure de forme ordinaire, divisée en deux paires de pièces; pièces antérieures rapide- ment amincies et terminées en pointe arrondie; pièces postérieures très allongées, grêles, arquées postérieurement, terminées en pointe arrondie comme les précédentes. Paire postérieure composée de deux articles soudés, dont l'un, basilaire, court, porte une ampoule ouverte, l'autre, terminal, grêle, dépasse les pointes de la paire de pattes anté- rieure, et se bifurque avant l'extrémité, formant, à côté du rameau principal arqué en alènc. un rameau épineux droit qui porte la rainure séminale. Poches trachéennes un peu claviformes. longues. Colonie Tovar, février 1888. Rhinocricus flavocinctus Karscb, 1881. (PI. 27,rig. loO à lo.'î.) [lûirsch n" 81g.) Sjin. : Spiroholus {RJnnocricus) fkivocinctu.^, Karsch n" 81g. Longueur 47 mill. à 61 milL; diamètre 4,50 mill. à o,30 mill. Segments au nombre de 46 ((5), 46-48 (Ç). Pattes au nombre de 83 ((5), 8o-89 (9) paires. Un segment apode. Coloration : tête gris noirâtre, ocelles noirs; corps gris bleu, bleu ardoise, ou même bleu d'acier sur le dos. et jaune d'ocre plus ou moins pâle au-dessous de la ligne des pores et sur le ventre, chaiiue segment étant bordé postérieurement de fauve doré ; le dernier segment est d'un gris plus pâle que le reste, avec la pointe jaune d'ocre pâle ; valves anales du même gris que le dernier segment, avec les bords libres et récaille ventrale jaune: pattes et antennes jaune d'ocre pâle. Tête bsse, assez brillante; deu\ fossettes pihgères sur la lèvre supé- rieure; sur le vertex, un sillon peu prononcé, recoupé par des stries transversales peu visibles. Yeux écartés d'au moins une fois et demie leur grand diamètre, subovales, composés d'environ 43 ocelles (8, 8, 8, Mun'tipodcs (lu Yinn'zni'ld. 'M)ï 7, 7. o. 2) noirs et lùcii dislincts. Antennes épaisses, l'ortmient cnin- priméos. très courtes, dépassant à peine le bord anti-rieur du premier ccusson; le septième article est extrêmement court, il présente la forme d'un cratère ellipliciue au fond duquel se tr(tu\e le huitième article porteur d'une double couronne de courts bâtonnets épineux (la cou- ronne externe se compose d'environ 20 à 25 bâtonnets). La surface de tous les écussons est densément couverte de ponc- tuations irré{,nilières et de strioles courtes, moins densément pourtant sur les prozonites (pie sur les métazonites. Le [iremier écussoii est fine- ment rebordé antéiieurement, ses côtés sont arrondis et nullement éclian- crés en avant. Sur les segments du tronc, les pores, qui apparaissent au 6'^ segment, sont 1res petits : ils s'ouvrent exactement dans la sutiuv transversale qui est bien marcpiée sur les flancs, mais disparaît pres- que entièrement sur le dos. Parallèlement à la suture, et en avant d'elle, court un sillon transversal qui, au contraire, est bien marqué et con- tinu sur le dos, mais qui se brise à la hauteur des pores. Au-dessous de ce point, le prozonite porte plusieurs strioles obliques irrégulières, tandis ([ue le métazonite présente quelques stries longiludinales. Le bord postérieur du dernier segment est taillé en angle très ouvert dont la pointe, un peu épaissie et mousse, recouvre l'angle supérieur des valves et le dépasse même un peu. Les valves anales sont presque lisses; leur boi'd, faiblement aminci, est très peu saillant. Écaille ven- trale en triangle très large de base, sans particularité. Lames ventrales striées transversalement. Les i)attes du mâle sont lui peu plus épaisses (pie celles de la fe- melle. Les deux premières paires sont courtes et très épaissies; les hanches de la deuxième paire sont un peu globuleuses sur la face pos- térieure, mais sans prolongement. Le pénis est représenté |iar luie pi('ce trt's délicale. Ii'iangulaire, tn-s courte, n'atteignant pas la nioilié (les hanches de la (leuxi('me paire. Les bords libres du 7'' segment forment une artMe transversale servant de |ioinl d'appui auv pâlies co- pulalrices qui font plus ou moins saillie au dehors. Pattes copuiatrices. — Paire antérieure : la lame venirale est très large, en triangle à bords latéraux un peu convexes; elle est aussi longue (jue les pii'ces de la première paire: celles-ci sont de forme ordinaii'e. c'esl-a-dire divisées en deux lames formani pinces. La |)aire postérieure est composée de deux articles soudés mais bien délimlt('s; l'article terminal est aminci, divisé en deux rameaux dans sa moitié a|)icale, l'un des rameaux est un peu dilaté à l'extrémité, l'autre est de même diamètre dans loute sa longueur et porte une canelure qiu' l'on peiU' suivre non seulemenl à tra\er's le l'aiiieau. mais le long de (ont 'M)i Hexrv W. Brôlemann. l'article Icnuinal et jiis<|iiç dans rarticle liasilairc: cet article est à peu près cylin(lri(pie. il présente un repli cliiluieux: qui constitue une am- poule ouvei'te, analogue à celle des SchizopIniUiini, et dont la masse sombre se voit par transparence (pointillé des ligures 'lo2-lo3): la base (le cette ampoule semble reposer sur la poche trachéenne, (|ui est grêle, une fois et demie aussi longue que l'article basilaire, et étranglée à son point de contact avec cet article; de forts muscles s'insèrent d'une part au bord de Tarticle Ijasilaire et d'autre part à l'extrémité de la poche trachéenne. Cette disposition nous a amené à penser que les nniscles en se contractant produisaient, par l'entremise de la poche trachéenne, une compression de l'ampoule et par suite l'expidsion du liquide sémi- nal; ceci toutefois n'est (pi'une supposition (pii demande conllrmation. Colonie Tovar, février 1888; Caracas, 1888. Chez un jeune de 46 segments, ayant S',) paires de pattes et 2 seg- ments apodes, la couleur est grise, terne, plus uniforme; les pores sont situés au fond d'un petit angle de la suture, mais toujours dans le sillon même. Rhinocricus sp. DU. Long. 33 milL; diamètre 3,30 mill. Segments au nombre de 44; pattes au nomlire de 79 paires: deux segments apodes. Scobina étroite, triangulaire, sur la plupart des segments. Coloration brun noir uniforme, avec la face et les valves bistres, et les pattes ocracées. Tête lisse et brillante: deux paires de fossettes sur la lèvre supé- rieure; le sillon occipital, large et profond sur le vertex, est visible, mais moins nettement, jusque sur la lèvre. Les yeux sont subtriangu- laires, écartés de plus de deux fois leur grand diamètre ; ils sont com- posés d'environ 23 ocelles (o, 0, o, 4, 4). Les antennes sont très courtes, elles atteignent à peine la moitié du premier segment; elles sont com- primées et glabres. Le premier segment est assez long, à surface lisse au bord antérieur et devenant cuireuse en arrière; les côtés sont complètement arrondis, linement rebordés, non striés. Le bord antérieur du deuxième seg- ment est un peu retroussé en collerette sur la face ventrale qui est, en outre, marquée de stries arquées. Les segments du tronc sont cui- reux ou striolés longitudinalement; la suture transversale est com- plète, c'est-à-dire visible aussi bien sur le dos que sur les côtés; un autre sillon transversal coupe la région dorsale en avant de la suture et parallèlement à elle et se brise à la hauteur des pores en plusieurs. Mlliiiiliodcs (lu Yi'nczHi'ld. 'M)'.\ Stries liiies, obliques, (jui dcsceudonl jusciu'à la naissance des paltes. Les pores s'ouvrent en avant de la siUure à laquelle ils sont accolés; ils commencent au 6*^ segment. Le bord postérieur du dernier segment se prolonge en pointe trian- gulaire émoussée qui recouvre et dépasse même un peu l'angle supé- rieur des valves anales; celle pointe est faiblement déprimée transver- salement à sa racine. Les valves anales sont saillantes, lissas, glabres, globuleuses à la racine, faiblement comprimées près du bord qui est uni, sans sillon. Écaille ventrale en triangle large, nullement épaissie. Les lames ventrales sont striées transversalement. Colonie Tovar, février 18S8. L'uni(jue femelle que nous possédions est certainement jeime, ce qui e\i)li(pi(' l'absence de membres à l'avant-dernier segment. Genre Spirosireptiis Brandi, 1833. Spirostreptus galeanus Karsch. 188L {Kdrsch it" ,Sllk<>iioi>iioi-a Brandi, 1841. Siphonophora lineata Peters, 1864 PI. "27, tig. I."i4 à 1(53.) ih'lers li'^ fil.] La descri[itiûn de Peters pouvant l'ori l)ien s'appliquer a jios indi- vidus, nous n'hésitons pas à les identifier avec ceux rapportés, par Gollmer, du Venezuela (Qiiebrada de Chacao). Les dimensions du corps Sont, il est \rin. dillérenlcs, de même que le nombre des somites (o;i au lien de 48;, mais ce ne sont là certainement (juc des dissem- blances négligeables poiu* une forme de ce groupe, dissemblances (|ue nous voyons se inodiiii'e sur une bien plus grande échelle chez noire (1) M. le D' Attems nous a deiiiaïuic de inodilicr le iiein de son espèce de IJornéo déjà employé par Karscli, et de le remplacer par celui de Sp. Brôle- manni ; nous nous empressons de nous rendre à son désir, non sans le re- mercier de Tainiabie attention qu'il a eue de nous choisir pour [lanain. IWi HeNHV W. BaoLEMANX. cspôcc ('uroi»CH'nne do Pohjzoïtiuiii. En voici une dcsoriptiuii prise sur un échantillon mâle adulte. Longueur 12 niill. ; largeur O.oo niill. Segments au nombre de o2. Pattes au immitre de 92 paires: trois segments apodes. ('orps tlliforme, parallèle, à peine un peu n'irt'ci en arrière, con- vexe aplati en dessus et concave en dessous, abritant complètement les membres sous le ventre. Coloration ferrugineuse, un peu plus foncée sur la ligne médiane. La tète est triangulaire, terminée par un rostre long et grêle, dont la longueur égale presque celle de la tète ; ce rostre est orné à sa base de deux paires de longues soies sur la face inférieure, et de deux séries latérales de soies très fines et très courtes. Les yeux manquent totalement. Les antennes, très épaissies vers l'extrémité, ne dépassent que de peu la pointe du rostre; le premier article est très court, pro- fondément enchâssé dans la tète et visible seulement en dehors, il égale environ la moitié du ^î*" article, qui est un peu plus court que le 2« ; le 2% le 4« et le o'' sont subégaux, le 6*' est de beaucoup le plus long, il est presque aussi long que les articles .'{, 4 et o pris ensemble; le 7*^ est complètement enchâssé dans l'extrémité du 6"=. Tous sont pubesceuts, les derniers plus que les premiers, et portent quelques soies plus longues dans le voisinage des articulations. Le dessus de la tète est, comme tous les somites, couvert de soies assez longues et très ser- rées. Le premier segment est beaucoup plus large (deux fois envii'on) que la lèie. légèrement échancré en avant et en dessus, à côtés arrondis, à angles antérieurs taillés obliquement. Ce segment à lui seul égale la longueur des deux suivants. Les segments du tronc sont composés de deux parties bien distinctes, un prozonite glabre, très grossière- ment rugueux, et un métazonite beaucoup plus rende couvert de soies. Les pores semblent s'ouvrir dans la suture transversale, environ à moitié entre la ligne dorsale médiane et les bords latéraux. Les angles latéraux sont arrondis. Il n'existe pas de carènes. Les pièces paires de la face ventrale (arcs latéraux) sont subrectangulaires, à angles arrondis, à bord antérieur faiblement échancré, à surface un peu concave et fortement rugueuse; elles sont indjriquées. Elles sont soudées aux arcs dorsaux, mais la fusion est loin d'être conqjlète, et il est facile de suivre la ligne de soudure sur tous les somites, excepté sur le dernier qui forme un anneau ininterrompu, simplement lui peu aplati de haut en lias. Ce din'nier segment est court sur la face ven- trale, et siu' la l'ace dorsale il est un |)eu moins long que le préc(''- Myriapodes du Vcin'znrlu. 30o (lonl ; il l'sl d'ailleurs armiuJi [larlunl, aussi bien sur les côtés qu'au l)ord postérieur, el i)eul (Mre eomparé à un gros Ijourrelet annulaire entourant les valves anales. Les lames ventrales (deux pièces impaires identi(iues par soniite) sont réduites à des lamelles transversales placées dans un plan obliipic par rapport à l'axe du corps; leur bord postérieur (inférieur) est pro- longé en crochet courbé suivant l'axe du corps et qui rejoint le bord antérieur de la lame ventrale suivante, de façon à former une cloison (|ui laisse subsister de chaque côté de la ligne médiane deux ouver- tures dans lesquelles s'insèrent les pattes. Les lames ventrales ne sont pas soudées aux arcs latéraux, elles sont mobiles pour permettre à l'animal de s'enrouler en spirale. Les valves anales sont très peu saillantes, plutôt aplaties, à bords très linement ourlés, glabres. L't'caille ventrale est transversale, a bord postérieur faiblement convexe. I^es pattes ambulatoires sont courtes et épaisses, au nombre de i)2 paires, dont 8 paires en avant des pattes copulatrices (soit une paire pour chacun des quatre premiers segments et deux pour les segments o et 6). Les hanches sont plus larges que longues, divisées en deux jiarties par un pli ; la partie basilaire. la plus grande, est très grossièrement rugueuse, et l'autre, terminale (trochanter), est rugueuse aussi, mais beaucoup plus linement. Les hanches contiennent une glande dont nous n'avons pu lixer exactement les contours, mais dont nous avons déterminé la position, comme la montre la figure 160. Le liquide que cette glande secrète en abondance se coagule (probablement dans l'alcool) et forme une protubi'i'ance rognonnée qui reste adhérente à l'organe: pai'fois toutes les hanches de l'animal paraissent surnirnitées d'un prolongement plus ou moins développé, d'où une apparence contre laquelle il est bon d'être mis en garde. Ij's articles 2, 3, 4 et o des pattes ne présentent pas de particularités ; les deux derniers sont plus courts que les deux premiers. J^e (>'■ article, large à la base, est rapidement aminci, puis de nou\eau un peu renlh' en bouton à son extrémité: il est orné de deux longues soies (jui prennent naissance à sa base, sur la face inférieure, et (]ui dépassent la pointe de la grille. Celle-ci est médiocrement allongée, assez robuste et accompagnée, sur la face antérieure, d'une petite grille de moitié moins longue que l'autre. La face ventrale du 7*' segment du ni.ile est peu modirK'e; les ar- ceaux latéraux sont un peu idus étroits, laissant par conséquent entre vux un espace un peu plus grand. Les pattes copulatrices, comparées à celles des autres Chilognathes, sont peu modiliées. Les deux paires Ann. Soc. Eut. Fr., lxvii, 1898. 20 .'{()(» lIlCNHV W. Bhoi-emaxx. sont iikiutées runc on arriôrc de raiitrc, les pointes ral)attucs vers l'avant. Elles sont composées de sej)! articles. La paire antérieure est très massive; la lame ventrale se présente sous forme d'un arc transversal, plus ou moins développé sur la face ontérieurr dû il dissimule les iianches; celles-ci, découvertes sur la face postérieure seulement, sont soudées. Les deux articles suivants sont très courts, annidaires: le quatrième est plus grand sur la face postérieure, et sur cette face il porte une couronne de longues soies à l'extrémité: le H" article [lorte également une couronne de soies sur la face posté- rieure, et, de plus, donne naissance au bord externe à luie longue Corne grêle, recourbée intérieurement, qui présente une |ietite dent non loin de l'extrémité. Le dernier article est lamellaire vers la pointe, et orné de quelques soies courtes. La paire postérieure est plus courte et beaucoup plus grêle que la précédente. Lame ventrale très large, subrectangulaire, avec les angles antérieurs prolongés et arron- dis. Les pattes, assez épaisses à la base, s'amincissent très rapide- ment; les quatre premiers articles sont beaucoup plus larges que longs, annulaires, les deux derniers sont grêles et tlagelliformes : le dernier se termine en pointe bilide et porte une petite dent aiguë à la moitié environ de sa longueur. Colonie Tovar, février 1888. Un autre individu de même provenance, une femelle, mesure 7 miU. de longueur et 1,20 mill. de largeur: le corps est composé de Xi seg- ments et porte o7 paires de pattes. Indépendamment de ces diffé- rences, il ne se distingue de son congénère (pie par son duvet sensi- blement plus long. Nous ignorons s'il s'agit d'une espèce ou d'une variété distincte, ou seulement d'une forme jenin' du linrahi. A la page 267 du présent mémoire, nous avons signalé luie forme de Strongylosome de San Esteban qui', faute de mâle pour la caractériser, nous avons citée sous le n° CDXCII de notre catalogue. Étant tout récemment entré en possession d'un mâle, nous pouvons fixer les caractères de cette espèce et. comme elle est nouvelle pour la science, nous lui donnons le nom de : Strongylosomum cumbrense n. sp. Aux (pielques lignes que nous lui avons consacrées, nous ajouterons que le corps est fortement aminci dans les quatre premiers segments, qui sont aussi plus courts que les autres ; avec le 5" segment, le corps prend son diamètre normal, presque sans transition, ce segment étant aussi large (ou peu s'en faut) (jue le 0'\ Mjliidpoili's (ht Venrziirlii. ,'{07 Los mfilos sont Ix'.'mcuiip plus givlos que les fomellcs. L'oiivortuiv coxalo est ovale, élargie sur la ligne niétliane. La hanche est longue, connue de coutume. Le fémur est nettement différencié du reste de la patte par un pli (pii se poursuit tout autour du membre; il est hirsute sur la face postéro-inférieure. Le tibia est court, étranglé à son extré- mité distale et présente un plissement en spirale sur sa face anléro- supérioure, plissement qui abrite sans doute la rainure séminale. Le tarse est profondément divisi' en deux feuillets; le feuillet séminal est tlagelliforme, effdé à l'extrémité, bisinueux, le feuillet secondaire est lamellaire, son extrémité se partage en deux dents obtuses et un lau)- beau arrondi, et ses bords sont replii'S sur la face interne de fa(;ou a constituer une gouttière dans laquelle s'abrite le feuillet séminal. (Un accident survenu à notre préparation ne nous permet de figurer que le tarse de la patte copulatrice; cette figure paraîtra dans lui travail en voie d'achèvement.) La Cambre (Venezuela), 1888. (^ette même localité a fourni en outre à M. Simon un exemplaire typique de Scicportia loiifiitaisis \e^^port. Explication des planches. Signes communs à toutes les (igiu'es : Si. — S2. — ... SU). — SU), etc. = 1", 2% ... liK, iQ<^ segment. l'i. — P2. — Pi), etc. = l'-^ 2% 9' [nùvr de pâlies. //. = hanche. F. = fémur. '/'. = tibia. /. = tarse. /l. — 1i. — /;{. = premier, deuxième, troisième tarse. r. = lame centrale. Iil. --=-- brides trachéennes. /(/. |»(K'hes trachéennes. ri. rameau séminal du tibia. ri. = Kameaii secondaire du tibia. fi. - l'eiiillel s(''miiial du larse. fi. feuillet secondaire du larse. .\. 15. — Dans la majeure partie des cas, les soies ou la pubescence n'ont i)as été rei)résentées, pour éviter de surcharger les ligures. 308 Henry AV. Brolemaxn. Planche 20. Otosiiyiiius inennis Porut. Fig. 1. DcDts (les pallcs ranxillaircs. Otostiijmiis (joelilii n. sp. Fig. 2. Denis des pattes maxillaires. Neu'portia Siiuoni n. sp. Fig. '.). Extrémité antérieure du corps, face dorsale. 4. Pattes mâchoires, face ventrale. 5. Pattes de la 22'' paire. 6. Patte anale. Geopkilas fropirus n. sp. Fig. 7. Extrémité antérieure du corps, face dorsale. 8. Pattes mâchoires, face ventrale. 9. Extrémité postérieure du corps, face dorsale. 10. — — face ventrale. Gloineridi'ftnius poircllus Gervais. Fig. 11. Extrémité postérieure du corps, face dorsale. 12. Hanches de la troisième paire, face antérieure. 13. Les nièm'es, face postérieure, avec p('nis et un arceau latéral. 14. Lames ventrales et hanches du HK segment ; m,= lame ven- trale antérieure; vp, = lame ventrale postérieure. 13. Pattes de la dernière paire, avec lame ventrale correspon- dante. 16. Extrémité du pénis. 17, 18, 19. Coupes dans le pénis : 17) à la base; ::, pénis; H3. une hanche de la 3'^ paire ; 18) au milieu ;)v, lumière; [j^. sque- lette musculaire; 19) vers l'extrémité. PLANCnK 21. Cnjptoïk'smus laçomtus n. sp. Fig. 20. Extrémités antérieure et posti'rieure du corps, face dorsale. 21. Une carène du 12'' segment. 22. Septième segment, section postérieure. 23. Antenne. 24. Extrémité postérieure du corps, face ventrale. Myriapodes du VoH'zueld. 309 Fi-i. io. Pi'('mi("'iv paire de |i;iHes, faco antérieure. 26. Patte de la '•]" paire (la hanche manque;. 27. Pattes copulalrices ; l'appareil entier, face antérieure. 28. 29. Pattes copulalrices; une moitié de l'appareil dans des positions dilTi'rentes. ;i(), 31. Pattes copulalrices: une lianchi' isolée, pour montrer les brides et les i)oclies trachéennes. 32. Une patte copulatrice détaclu'c de sa hanche. (Irtiiilodesmus fiiiitimus n. sp. Fig. 33. Pattes copulalrices ; l'appareil entier, face antérieure. (h'jiiJtodrsiims Siinoni n. sp. Fig. 34. Extrémités antérieure et postf-rieure du corps, face dorsale. Planche 22. Crilljtodesiiiiis Simoni n. sp. Fig. 3."). Une carène du 12'^ segment. 36. Septième segment, section iiostt'rieure. 37. Antenne. 38. Pattes copulatrices: l'appareil entier, faceposté-rieure. Trigonostyliis (s. s.) si)i}i().. ii. 160. Hanche d'une patte ambulatoire, in(li(pianl l'emplacement de la glande, 9. 161. Patte copulalrice; paire .-mtéiieure, face antérieure. 162. — — face postérieure. 163. Tne patte de la paire posd-rieure a\ec l;uue vililrale. MYRIAPODES du Haut et Bas Sarare (Venezuela) donnés par M. F. Geay au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris (avec les planches :>8 el 29] Pah Henry W. BROLEMA^N Dans notre précédente étude, nous avons eu Toccasion de parler des Myi'iapodes du littoral vénézuélien. C'est encore la faune du Venezuela (jui l'ait encore l'objet de la présente note, mais celie-ci emprunte un intérêt spécial au fait que les matériaux recueillis par M. Geay pro- viennent de l'intérieur des terres, c'est-à-dire du l)assin du Sarare, un des affluents de rOr(''noque, région que personne auparavant n'avait explorée au point de vue qui nous occupe. Malheureusement, le nombre des formes qu'il nous a été donné d'examiner est trop restreint (il s'élève à 16) pour permettre d'arriver à des conclusions quelconques touchant le rapport de cette faune avec ses voisines; nous nous bornerons donc à signaler, comme particuliè- rement intéressants, une d(''formation té'ratologiiiue des pattes de Nrir- portia Ion(jitnr.tis, ainsi qu'un cas d'herniaplnoditisme présenté par inie espèce nouvelle, VAphelidesmus hennnphroditaft, qui est, croyons- nous, le premier cas de cette nature d'observé chez les Myriapodes. Qu'il nous soit permis encore de remercier M. le Prof. E.-L. Bouvier de la gracieuse attention qu'il a eue de mettre à notre dis])osition ces ])récieux matériaux, qui font partie des collections du Mus(''um d'His- toire naturelle de Paris. Paris, le 4 juillet 1898. Index bibliographique. (]. 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Les éclianlillons (pie nous rap|)orloiis à Tespcce de Newport ressem- blent absolument a ceux des bords de la mer; toutefois, ils |)r(''sentent dans les pattes anales les dilîérences suivantes : le premier article est moins fourni en poils spinules et porte, sur la face inférieure, trois fortes épines espacées, au lieu de quatre typiques. Le deuxième ar- ticle, iiatella, est armé de deux épines, mais l'épine antérieure peut être obsolète et son emiilacement marqué seulement d'un é|)aissis- sement chilineux, qui peut même l'aire défaut. Les pattes ambula- toires sont en général moins pubescentes. S'agit-il là d'une espèce diiïénmte? nous ne le croyons pas, ses carac- tères n'('tant pas, suivant nous, suflîsamment probants; aussi nous bor- nons-nous a dislingucr celle forme sous le nom de : Ne-wportia longitarsis sararensis. L'un des trois éclianlillons en (picstioii présente un cas h'ralologiipie intéressant. L'une des pattes anales, la gauche, est ariiK'e, comme nous venons de le dire, de trois épines au fénmr et d'une seule sur la face iiilerne de la palella; le fouet du tarse est Ijrisé et ne compte que sept ailicles: mais ceci importe peu. Le cas étrange est (pie la palte droite est tout dilTéreminerit coiislitiiée. Le iV'inur est arm»' en des- sous de (piatre robustes (■piiies, aliSdlumeiil C(»mme chez la loiujiluvm typique. La palella esl l('g('reiiieiit ciiilrée faccidentellemenl sans doute) el iiieriiie. Le tibia, pres(pie druil, esl inerme. Ces trois arti- cles sont plusciMirls (pie les articles correspondants de la i)atte gauche, de telle sorte (pie la pointe du tibia droit n'alleint (pi'à la inoiti('' du tibia gauche. Kn outre, le tarse esl coinposi' d'un segment basilaire aminci de la base à la pointe cl d'un louct divisi- en un grand iKnnfire (âl?) 3:^(1 Henry W. Bkolemann. (riirticles courts, irréguliers à la base du fouet, souvent plus ou moins fondus ensemble, c'est-à-dire à articulations plus ou moins nettes et généralement obliques et incomplètes, au milieu desquelles on distingue quelques articulations normales, soit après le 7^, le 10<= et le 10*= de ces articles, puis entre les six derniers articles, qui sont à peu près réguliers. Ce cas n'aurait qu'inie importance secondaire si le caractère, (pii permet de distinguer les Srolopeudrides des Neirportia, n'était préci- sément la diflerence de segmentation du tarse, celui-ci étant, chez les Scfllopendrides, nniltiarticulé et à articles plus ou moins courts et fondus, et, chez les ypwportia, étant comp(»sé d'un nombre restreint (13 environ ou moins) d'articles allongés et l)ien conformés. Nous ne pensons pas qu'on soit en droit de conclure, sur ce seul cas connu, à la nulhté de la division établie, toutefois le fait est si anormal, que s'il se présentait d'autres cas analogues, il semble qu'on serait justifié à réduire les deux genres à deux divisions d'un genre commun. Que le cas en question ne soit [las allribuabh' à un défaut de matu- rité, est démontré par les dimensions de l'individu qui atteint la taiUe des plus grands exemplaires de longitanis connus, et aussi par le fait que que le développement normal de ces pattes a lieu par la seg- mentation régulière des articles de l'extrémité du fouet. Nous nous référons, à ce sujet, à ce qui a été dit précédemment à propos des matériaux recueillis par M. Simon au Venezuela. Genre Orpltnacii!^ Meinert, 1870. Orphnaeus brevilabiatus Newport 1844. {Neirport n" 44c.) iiiblmjr. : Newport n" 44c: Haasse n'^87b; Pocockn'' 88é, 91é,93d, 9oh; Silvestri n" 96é ; Altems n'^ !)8a. Stiii. : Ccophihis brevilabiatus, Newport n'^ 44c; Gervais n'' 47a: New- port et Gray n" o6. (U'opkilus Uneatus, Newport n'^ 44c; Gervais n'' 47a; NeA\port et Gray n" o6. (ipophilus bilineatus, Peters n" oo, 62. ? Scolopeiidfa phosphorea , Linné n'' o8 {sec. Haasse n'^ 87b;. ? Strif/ainia linmta, Wood n'' 63. OiphnacKS! lividuf;, Meinert n'' 70, 85. Mjjridpodm (la Vt'neztii'la. '.'d[ Orphnaeus brasiliensix. Mcinoit n" 70. 80. Orna Xanti, Tômôsvar\ ir' 7o. Bas Sarare (Venezuela), 1896. Ordre DIPLOPODA Famille POLYDESMIDAE Tribu Polydesminae. Genre l*lntyri'liac-liu» C. Kdcli. 1847. Platyrrhachus venezuelianus n. sp. Longrueur du corps 01 mill. : largeur (carènes comprises), au o'' écus- son, 10,o() mill.: au 10% 11 mill. Coloration rouge-brun violacé mat. avec une tache subrectangulaire jaune ternie de brun sur les carènes; antennes fauves, annelées de jaune pâle à l'extrémité des articles; pattes jaune d'ocre ternies de brun sur la face dorsale des tarses. Corps robuste, allant en s'élargissant insensiijlement d'avant en ar- rière, sans que la différence entre la partie antérieure et la partie pos- tt'rieure du corps excède un demi-millimètre; assez convexe, à carènes médiocrement développées, tombant suivant la pente du dos; mat. Tète chagrinée, couronnée de deux amas de granules un peu plus forts que ceux: du vertex, séparés par le sillon; celui-ci est large et profond, et disparait entre les antennes. Le bourrelet qui ferme en avant le logement des antennes est peu développé. Les antennes sont assez courtes, composées d'articles coiu'ts dans les proportions sui- vantes : 1" article 1 mill.; 2" article l,lo mill.; S"^ article 1.10 mill.; 4" article 1 mill.: o' article 0,90 mill.; O'' article 1,30 mill.; 1^ et 8" ar- ticles ensemble 0,30 miU.; total 0,7o mill. Diamètre au (i*^ arliclc 0.70 mill. Elles sont velues de soies courtes, clairsemées, et portent qiiaU'c iiàtonnets coniques à l'extri'niité. La surface de tous les écussons est chagrinée: sous le microscope, elle se présente couverte de fuies granulations rondes et brillantes, isolées les unes des antres, de dimensions irrégulières, an milieu de.s- (pielles ressortcut trois rangées transversales de granulations un peu |)lus fortes, souvent peu distinctes; la rangée postérieure est situ('r à proximité immédiate du bord postérieur. F^e premier écussou prt'sente en outre une quatrième rangée très sern-e de granules au bord ant(''- ricur. Cet écusson est aussi lai'ge (jur l.-i If'ti'. Iaill(' en angles aigus. Ann. Soc. Ent. Kr., Lxvit. 18!»8. -21 322 Henry \V. Bkôlemann. mais émoussés. dans les côtés; il est marqué, en arrière du l»ord anté- rieur (et de la rangée antérieure de granules) et parallèlement à lui, d'une dépression qui se perd en s'élargissant dans les angles. Les carènes des écussons suivants sont subrectangulaires; sur les somites â, 3 et 4 elles sont un peu chassées vers l'avant et leurs angles sont plus ou moins arrondis ; à pai'tir du 7"^ somite, l'angle postérieur des carènes devient aigu et s'accentue de plus en plus vers l'arrière, le bord externe est irrégulier sans être franchement échancré. Le der- nier écusson est ('talé en palmette large, à surface rugueuse, ornée de deux granulations latérales un peu allongées; son bord i)ostérieur est entier; la partie ventrale de ce somile qui entoure les valves anales porte latéralement deux paires de granules sétigères. Les valves anales sont aplaties, fmement grenues, et leurs bords libres, épaissis en bour- relets, sont un peu saillants. L'écaillé ventrale est arrondie, chagrinée, et porte deux petits tubercules sétigères. Les pores répugnatoires, vi- sibles sur les segments o, 7, 9, 10, 12, 13, lo-19, s'ouvrent sur la face dorsale de la carène, plus près du bord latéral que de la base dt- la carène; ils sont petits, circulaires et ceints d'un très tin bourrelet annulaire. Les pattes sont longues; le tibia est sensiblement plus long que le troisième tarse. Llanos du Venezuela, 1896. Bien que nous n'ayons vu qu'une femelle de cette espèce, nous croyons pouvoir la ranger dans le genre Platyrrhachus, à cause de ses ressemblances avec les formes Indo-Malaises. Néanmoins l'examen d'un mâle pourra seul nous tixer détinitivement. Gt'ure Apliclidciiinius u. gen. Brides des poches trachéennes non soudées; divisions entre le fé- mur, le tibia et le tarse très accentuées ; tarse très nettement et com- plètement divisé en feuillet séminal, tlagelliforme, et feuillet secon- daire, lamellaire, plus ou moins dilaté. Quelle que soit l'analogie que la diagnose de ce genre semble pré- senter avec celle du genre PluUirrliarliKs, il n'en est pas moins certain que ces groupes sont dillerents. Chez les Platurrharhus, les éléments des pattes copulatrices sont ordinairementplus oumoins fondus ; toutefois le tarse est divisé en deux feuillets grêles, qui aiïectent en général la forme de tigelles amincies et plus ou moins profondément divisées. Chez les .{phclhli'smns, au contraire, la bipartition du tarse est tou- M!iriiipo'li'>i (lu Ycncziicld. ',]%] jours uiissi CdiiipIMc que possible; lo feuillet séminal conserve, il est \rai, son eai'aclère tlagellifornie, mais le feuillet secondaire est très dif- férent, il est dilaté, lamellaire et replié sur lui-même de façon à former une sorte de gaine dans laquelle s'abrite la moitié distalei du feuillet séminal. Enfin le reste de la patte copulatrice porte très nettement la trace de la soudure des divers éléments qui la composent. Lt'S téguments externes nous fournissent aussi des caractères (pii, s'ils n'ont pas, suivant nous, de valeur décisive, n'en contiennent pas moins des indications qui viennent confirmer la division adoptée par nous. Par exemple : l'écusson anal est conique, contrairement à ce que nous voyons cliez les Platyrrh(U'hus;]oi carènes, qui, chez ces derniers, sont larges, peu tombantes et donnent à l'animal un aspect [dus ou moins plat, sont au contraire ici courtes, inclinées suivant la pente du dos, qui est convexe, etc. La description qui suit fera mieux ressortir ces détails de structure. — 20 segments. C'est évidemment à ce genre ({n'appartiennent les P. dealhatus. Coutloti HRoiilini, espèces de Colombie décrites par Gervais, mais dont il n'existe malheureusement que des tyjjes femelles dans les vitrines du Muséum. Toutes les formes connues cVAplididesuius proviennent donc de Colombie ou du Venezuela. Aphelidesmus hermaphroditus n. sp. (PI. 28, lig. 4 à 16.) Longueiu" 4(5 mill.: largeur du o'" segment (avec carènes) 6 miU.: du i'f segment .sans carènes) 4,oU mill. Coloration fauve brun, avec luie tache triangulaire jaune ])àle siu" les carènes; ventre et pattes pâles, fauves ternies de brun. Corps ro- buste, à côtés parallèles, dos fortement ci>nvexe; carènes peu déve- loppées, attachées bas, tond)antes. Tète lisse; sur la lèvre supérieure, quatre loufi'es de soies très fines en luie rangée, deux autres au-dessus des toulTes externes de la rangée |)i('cedente, et deux autres encore près de la base des antennes, mais plus rapprochées l'une de l'autre. Sillon occipital profond, atteignant la base des antennes. Celles-ci sojit très rapprochées, courtes, relati- vemenl épaisses, vêtues de soies courtes. Pro|jorlions des articles : l'-'- article 0,o5 mill. ; 2" article 0.80 mill. ; 'M article 0,7o mill. ; 4<^ article 0,70 mill.; o'^' article 0,7o mill. ; ()« article 1 nnll.; 7-- et 8^^ articles en- >emble 0.2o mill.; total 4,80 mill. Ca siu'face de tous les écussons est lisse, sans aucune trace de sil- lons transversaux. Au bord postérieur des derniers écussons on dis- lingur nue rangée de li'ès fines granulations. Le [irenùer écusson est 324 Henry W. Brôlemanx. beaucoup plus largo que la fèto. de nièiue l'orme que chez les Lepto- desinus du groupe plnialeus, mais avec les côlés tombants. Sur les écussons du tronc, les angles antérieurs des carènes sont complMement arrondis; la tranche de la carène, dans la partie de la courbure voisine du corps, est semée de granulations coniques, brillantes, qui envahis- sent la surface latérale du corps jusqu'à la naissance des pattes; les bords latéraux sont fortement épaissis en bourrelets, surtout sur les segments o, 7, 9, 10, 12, 13, 15-19. et les pores, qui sont très petits, s'ouvrent latéralement dans la tranche; les angles postérieurs sont aigus et d'autant plus étirés en arrière qu'ils sont plus rapprochés de l'extrémité anale. Le dernier écussou est terminé par un prolongement large, à bords faiblement convergents, à pointe bilobée, c'est-à-dire légèrement incisée au miUeu; les bords latéraux de l'écusson sont for- tement épaissis en bourrelets. Les valves anales sont globuleuses, mais médiocrement saillantes, rebordées. L'écaillé ventrale est très épaisse, large, arrondie. Les pattes sont assez longues, glabres jusqu'à la moitié du dernier tarse; le tibia est de peu plus long que le dernier article. Les lames ventrales sont étroites et faiblement anguleuses près de l'articulation des hanches. Les hanches de la i" paire ne sont pas particulièrement dilatées, mais les lames ventrales des écussons 4, 5 (et 6, mais à un degré moindre), sont profondément sillonnées au milieu et leur l)ord externe est par conséquent relevé et saillant. Pattes copulatrices. — Le fémur, le tibia et le tarse sont séparés les uns des autres par des étranglements très marqués; le tibia est excavé sur sa face externe ; le tarse est divisé en deux feuillets, dont l'un, le feuillet séminal, est flagelUforme, fortement sinueux, à pointe effilée, et l'autre, le feuillet secondaire, est lamellaire et largement dilaté; à la base externe un lambeau triangulaire abrite le tlagellum séminal, dont la pointe s'accote à un second d(''veloppement lamellaire du feuillet se- condaire situé dans la concavité de celui-ci et près de sa pointe. Haut et Bas Sarare (Venezuela . 1896. Un échantillon recueihi par M. (ieay dans le Bas Sarare présente une anomalie certainement rare. La patte gauche de la 9»" paire est métamorphosée en patte copulatrice, alors que la patte droite de la même paire est normalement conformée pour la marche. Qu'il s'agisse cependant d'une femelle est démontré par le fait que les deux vulves existent dans le troisième segment en arrière des hanches de la deuxième paire; toutefois, de ces deux vulves, la gauche était entièivment dissi- mulée dans l'intérieur du corps, au point que, à première vue. on Miin'dpoili'x 'lu Vciu'zui'ld. 32o poiivail rj'oire à un licniiaphroditisme symélriqiic ; la disscclion du ;{' segiiH'iit a d(''inontr('' t\w l'anomalio no porte que sur les pattes de la 8'' paire. Deu\ autres écliantillons du Haut Sarare, un niàle et une femelle, sont nurniaux; leur couleur est plus foncée. Deux jeunes du Bas Sarare sont de couleur jaune d'ocre pâle uni- forme: ils sont proportionnellement plus étroits que les adultes et leurs carènes sont plus tondianles. Genre roptofle^iiinii!^ Saussure, 1859. Leptodesmus contristatus n. sp. Longueur 4.1 mill.: largeur (avec carènes) o,7o mill.; (sans carènes) 4,7.") ]nill. Coloration i)run violacé terne, avec un faible reflet rosé particulière- ment sur les premiers segments; carènes jaune paille: luie ligne de même couleur étroite, plus ou moins bien délimitée, court ininter- rompue du milieu du 1^'' écussou jusqu'à la pointe anale. Tête brun rouge: antennes et pattes fauve rosé. Tète lisse et brillante; une rangée arquée de 20 à 25 soies très fines sur la lèvre supérieure; sillon bien mar(pu'', s'arrètant entre les an- tennes, (k'iles-ci sont articulées à tleur de tète; elles sont longues et non cla\iformes; proportions observées : i'"' article 0,40 mill.; 2*^ art. 1.20 mill. : 3« art. 1,30 mill.; 4'- art. 1,10 mill. ; 5*^ art. 1,20 mill. ; (5'^ art. 1,30 mill. ; 7« et 8<^ art. ensemble 0,25 mill.; total 6,75 mill. Les trois premiers écussons sont un peu plus larges que les autres, comme cliez le L. suhtcrnDieus Saussure, avec lequel notre espèce semble d'ailleurs avoir des afiinités; le premier est toutefois moins long et plus arrondi antérieiu'emeul. I^a surface de tous les écussons est lisse, sans trace de tubercules ni de sillons, mais mate cependant. Les carènes sont très peu dévelopfiées, presque limitées à un bourrelet; l'angle anté'rieur est conqdètement arroiuli; l'angle posti-rieur est un peu saillant, mais émoussé; les [lores sont petits, circulaires, et s'ou- vrent dans la tranche des carènes 5, 7, 1), 10, 12, 13, 15-19. Le der- nier ('cnsson est conique, troncpié à l'extrémité. Les valves anales, lisses ei brillantes, sont assez >aillaiites et nettement rebordées. L'é- caille ventrale est largement arrondie et bituberculée. Les lames ventrales sont de largeiu' normale, inermes; les pattes sont longues et grêles; le troisième article est le plus long. Bas Sarare (Venezuela), 1890. 326 Henry W. Bhôlemanx. Groupe du Lcptîxicsiniis Atteinsl. Leptodesmus Geayi ii. sp. (PI. 28 ot 29. fig. 17 à 27.) r^ongiieur 35 mill. ; largeur du l*''' écusson 2,80 mill. ; du 2% 4 mill. ; du 3^ 3 mill.; du 12<" (avec carènes). 4 mUl.: du 12'^ (sans carènes), 2,70 mill. Beaucoup [ilus robuste que les autres formes de ce groupe : rétréci dans la partie antérieure (six premiers segments), à peu près parallèle du 7^ au 16« segment, puis brusquement aminci on pointe dans les quatre derniers. Le premier écusson est borizontal; les carènes du se- cond sont légèrement relevées; celles du 3'^ et du 4*= le sont très forte- ment; celles du 3^ et du Q" le sont graduellement moins, et à partir du Q" jusqu'au 17'' segment elles sont à peu près horizontales; enfin sur le 18*^ et le 19'' elles sont de nouveau un peu relevées; toutes son! atta- chées très haut. Coloration variant du fauve terne au brun foncé; parfois les tuber- cules ressortent en foncé sur un fond clair; le prozonite est marqué de trois traits clairs, jaune ou fauve, dont l'un suit la ligne médiane, et les deux autres sont placés obliquement de cha(|ue côté. Presque toute la surface est empâtée de malpropretés qui se logent entre les rugosités du revêtement chitineux et en dénaturent la forme et la couleur. La tête est entièrement rugueuse , au sommet plus que sur la lèvre supérieure ; la région comprise entre la lèvre et la base des antennes est plantée de soies clairsemées. La région occipitale porte deux ran- gées longitudinales de tubercules d'autant plus robustes qu'ils sont plus éloignés de la base des antennes; entre ces tubercules court une dé- pression qui remplace le sillon usuel obsolète; la zone voisine du bord postérieur est marquée de fines arêtes irrégulières en éventail qui laissent un espace libre sur la ligne médiane. Les antennes sont rappro- chées par la base, courtes, peu claviformes; proportions observées chez un mâle : l'-" article 0,40 mill. ; 2'^ art. 0,70 mill. ; 3"^ art. 0,00 miU. ; 4<= art. 0,33 mih. ; o« art. 0,33 mill. ; G"^ art. 0,33 mill. : 7<^ et 8'^ ensemble 0.23 mill. ; total 3,20 mill. La surface de tous les écussons est rugueuse et semée de grosses verrues arrondies; de plus, elle est couverte de papilles fines et courtes. Le premier écusson est subovale, à bord antérieur entier, doucement arqué, à côtés bituberculés, à bord postérieur irréguher; on compte sur sa surface quatre verrues en arc parallèle au bord antérieur, deux verrues en arrière et deux plus fortes au bord postérieur, en outre quatre ou cinq verrues entassées dans les côtés. Le deuxième écusson MfiridjKKlrs du Vc))('Z(icln. •\''2~ est beaucoup plus large que le précédent et porte deux rangées longi- tudinales de trois verrues divergeantes vers l'arrièro ; à la base des ca- rènes environ trois verrues moins l'ortes; quant aux carènes, elles sont formées d'un groupement de six ou huit verrues, dont les plus fortes sont silu(''es à Textérieur. Sur les écussons suivants, la dis|)Osi- tion est à peu près la même, si ce n'est que les rangées longitudinales dorsales sont composées chacune de quatre ou cinq verrues, et que les verrues des carènes ont une tendance à se placer en rangée; par suite, le bord externe devient o-lobé, les angles antérieurs et postérieurs sont représentés par des verrues très saillantes; enlin les bords externes des carènes convergeant vers l'arrière, la plus grande largeur des métazonites se trouve au bord antérieur. Les porcs s'ouvrent à la Ijase de l'avant-dernière verrue de la rangée marginale des carènes ; ils sont généralement empâtés. Les prozonites sont tri's linement rugueux ol séparés des nn-tazonltes par (rois profondes impressions en croissant. Le dernier écusson est coni(jue, à pointe tronquée, mais il est défoiiué par des tubercules et des rugosités. Les valves anales sont rugueuses, assez globuleuses , à bords libres andncis. L'écaillé ventrale est sul> semi-circulaire. La suture pleuro- ventrale est visible sur tous les so- mites sous forme de carènes ou de tubercules plus on moins prononcés. Les lames ventrales sont rugueuses, inermes. Les stigmates présentent une disposition tout a fait particulière; les bords de l'ouverture, considérablement développés, contournent anté- rieurement la base de la patte et s'étalent sur la face ventrale oi'i ils constituent une sorte de pavillon arrondi, de couleur claire, presque lisse, (\u\ se d('tacli(' sur le fond foncé et rugueux de la lame ventrale. La forme de cet organe rappelle l'extrémité du siphon de la co(|uille de certains Gastéropodes. Les pattes sont médiocrt-menl allongées; le troisième article est le plus long. Tous h'S articles sont rugueux et sont semés de nombreuses papilles l'amilit'cs. L'ongle desjjaltes est très petit. Mâle. — Première paire de pattes sans particularités. Hanches de la deuxième paire terminées [lar une pointe robuste, émoussée, légère- ment arquée en dehors. Ouverture coxale du 7*^ segment ovale, à bord postérieiu' saillant. Hanches des |)atles copulatrices arnK'es d'une dent au bord antérieur; poches tracln-eiuies i)rt'Siunées droites ^brisées), à pointe arrondie non coud(''e. Fémur long et hirsute sur la face posté- rieure, court et glabre sur la face antérieure. Tibia divisé en deux ra- meaux longs. Le rameau séminal est lamellaire, falciforme: le rameau secondaire est trois fois coiidi' ei dil.iii' ,■! l;i troisième courhiu'e; à la .'{28 Henry W. Buclkmanx. seconde courhure , il émet, une pointe grêle, aiguë, lui peu cintrée. Haut et Bas Sarare (Venezuela), '18!)t). Leptodesmus nudipes n. sp. (PL 29, lîg. 28 et 20.) Longueur 20 uiill.; largeur (avec carènes) 2,2o rûill. ; (sans carènes) 1,8U niill. Nous désignons provisoirement sous ce nom un exemplaire jeune (lî) segments) d'une espèce du groupe de L. Atteiiisi et (jui a même des affinités avec lui. Elle en dilTère par les caractères suivants : le corps est insensiblement rtHréci en avant, mais non étranglé au 3" segment, le troisième écusson est au contraire un peu plus large que le second. Le premier est moins large que la tête. La surface de tous les écussons est lisse et se- mée de nombreuses granulations fines, arrondies, subégales, isolées les unes des autres et dépourvues de papilles et de soies. La protubé- rance qui porte les pores est plus rapprocliée de l'angle postérieur de la carène. Les écussons postérieurs ne dépassent pas la largeur du corps; le dernier est flanqué de trois ou quatre paires de tubercules piligères, mais est dépourvu de crochets à l'extrémité. Les pattes, longues et grêles, sont dépourvues des papilles si caractéristiques de VAtteiusi. D'ailleurs la slructiux^ générale du corps est la même que chez son congénère; les antennes et les pattes sont longues, les lames ventrales sont larges et armées, sur les somites postérieurs, d'épines crochues, comme chez VAttemsi. Bas Sarare (Venezuela). 18!)(5. Groupe du LcpiodesiniiH plataleus. Leptodesmus plataleus flaviporus n. subsp. (PI. 29, (ig. 30 à 33.) d Longueur Oo mill. : largeur du 7'' segment (avec carènes) 12,50 mill. ; (sans carènes) O.oO mill. De coloration foncée, presque noire; alors que, chez le t>pe, la tache jaune latérale envahit la carène tout entière, à peu près jusqu'à la base, chez la variété, elle est limitée uniquement au bourrelet qui porte les pores, et, sur les carènes qui sont dépourvues de pores , le rebord externe est simplement un peu pâli dans l'angle postérieur; cependant les trois premiers écussons sont plus largement tachés de jaune dans les côtés. Tête presque noire; antennes et pattes brun-rouge. La variété est beaucoup plus robuste que le type, et surtout beau- Mijn'apodes du Voiezuchi. 329 coup plus largo. Le dessin est Ijcaucoup plus accusé cl on r(>connaît aisément à l'œil nu trois séries transversales de tubercules aplatis sur chaque écusson. Par contre, l'angle postérieur des carènes est plus atténué, presque tronqué obliquement, et la dentelure du bord posté- rieur est un peu plus (^moussée. moins accusée; parfois elle est accon> pagnée d'une autre dentelure plus faible encore non loin de la base de la carène. La verrue qui marque la suture des arceaux latéraux avec los arccauv ventraux est plus développée et elle est visible sur tous les segments. Les orgales sexuels mâles sont semblables chez l'une et chez l'au- tre forme. Les seules variations à signaler ont peu d'importance. Le Ijrolongement des hanches de la deuxième paire de pattes est un peu plus accentué. Le pli du lionl antérieur des hanches des pattes copulatrices, au lieu d'être couché le long du bord, fait saillie sous forme d'une très robuste épine aiguë. Quant aux autres éléments des pattes copulatrices, ils sont identiques. Llanos du Venezuela. Bas Sarare (Venezuela), 1890. Les pattes copulatrices d'un individu des Llanos se signalaient par des déformations curieuses, représentées parles tig. 32 et 33. Les échan- tillons du Haut Sarare sont de taille plus petite (longueur 4o mill.) ei l'extrémité du rameau secondaire des P. G., au lieu d'être tronqué, esl plus arrondi en faucille. Tribu ONISCODESMINAE Genre Onîscoile.sinus Gervais, 1847. Oniscodesmus rubriceps Peters, J8()4. (PI. 29, llg. 34 à 37.) [Veterx n" 04 suppl.) Longueur 10 mill.: largt'iu' 3,70 mill.: Iiaiileiu' 2..")0 mill. L'n peu plus uniforme de couleur que {'(uiriuitidcus, c'est-à-dire que la région dorsale est moins orangée, la couleur briuie des ca- rènes étant dominante et ayant envahi la gouttière du 2'' segment. Par contre, la tète et les antennes sont d'un beau rouge \ermillon. P'ace ventrale et pattes bistre paie; tibias des pattes ambulatoires parfois rougeàtres. (JioM)me sculpture, cette espèce ressemble beaucouj) à sa congénère. à (|uelques détails près. F^a tête sendjie un peu plus rugueuse; l'avant- dernier écusson parait plus enveloppant, de sorte que le dernier est moins visible en dessus. Mais la principale dillV'rence réside dans les organes sexuels du mâle. 330 IIexuy W. Bholemaxx. Le fémur de la première paire esl un peu dilaté sur sa face infé- férieiuT. — La pointe des hanches de la deuxième paire est plus longue (jue chez Vanrantiaciis, mais tout aussi grêle et également accompa- i;née de soies. — Le tibia delà troisième paire, par contre, est Itruscjue- mcnt renflé en son miheu. sans que les autres articles soient mudiflés. Ici aussi les tarses des premières paires de pattes sont munis do fines brosses. — Le septième segment est percé sur sa face ventrale d'une ouverture coxale oblongue. Les hanches des pattes copulatrices sont un peu plus dilatées que chez Yaurantianis, mais de forme semblable. La lame ventrale est large et tronquée carrément à son extrémité. Le fémur, de dimensions ordinaires, i)orte à son extrémité externe une paire de soies Jjeaucoup plus longues que celles qui recouvrent le mem- bre; il est nettement séparé du reste de la patte par un étranglement. Le tibia est formé de trois rameaux distincts ; le rameau séminal est court et terminé par une tigelle effilée, cintrée extérieiu'ement, la partie basilaire étant cachée par un autre rameau lamellaire, à bords découpés, doucement coudé et qui fait largement saillie latéi'alement; le troisième rameau qui se détache de la face postérieure de l'organe est lamellaire, assez large, en gouttière, et légèrement cintré d'arrière en avant de manière à abriter complètement le rameau séminal. Femelle inconnue. Haut Sarare (Colombie), 18i)G. Famille SPIROBOLIDAE Genre Rliinocricus Karsch, 1881. Rhinocricus caudatus Newport, 1844. {Neicport n" 44b.) {Bibliogr. et .vjn. : vide Brdiemann. Àini. Soc. Entom. France. 1898). Bas Sarare (Venezuela), 189G. Une grosse femelle qui présente une jolie variété de c» il. «ration; toute la partie dorsale , au lieu d'être orangée tachée de noir, comme chez les individus de la cote, est entièrement envahie par la couleur foncée, qui n'est interrompue que par deux séries de taches jaunes d'ocre; le bord rouge doré des segments est beaucoup plus é-troit. Myriapodes du Venrzucld. 331 Genre Kpii'OKtropfuK Hnnult, 1833. Spirostreptus cavicollis Karscli. 1881. iKarsrh n" 81g.) \;ir. : sarensis n. ^ . I.ougueiir 8.") inill. ; diamètre o.oO mill. Segment?^ au nombre oo: |ialtes au ndiulire de 103 paires; un seg- ment apode . Coloration fau^e ))rnn, avec les antennes et les pattes ocracées. Face grossièrement cuireuse jusqu'au niveau des antennes; vertex lisse et brillant, avec un sillon médian pres(iue olisolète se perdant dans une fossette située entre les yeux; ceux-ci ont la l'orme d'un hexa- gone allongé, sont écartés d'une fois et demie leur grand diamètre, et sont composés d'environ oo ocelles en 6 rangées (12, 12, 11, 8, 7, o). Antennes très courtes, ne dépassant guère le bord poslt-rieiu' du pre- mier segment. Le premier segment est long, à surface lisse et brillante: les côtés sont subrectangulaires. Le bord antérieur est très faiblement échancré, l'angle antérieur est obtus, mais non émoussé, le bord latéral est droit, l'angle postérieur est aigu à pointe mousse; on y compte qua- tre stries profondes, complètes; la partie striée est en outre rabattue sous la tète. Les segments du tronc sont étranglés par la suture transversale qui est profonde et ponctuée. La partie antérieure du somite est lisse et occupée par 8 ou 10 stries concentriques très Unes ; la partie moyenne est mate (sous le microscope, extrêmement llnemenl cuireuse); la partie postérieure est lisse et brillante, sur le dos elle ne porte que de vagues traces de plis incomplets visibles près de la suture et sur les flancs et sur le ventre elle est striée longitudinalement; sur les pre- miers segments, ces stries sont profondes et assez rapprochées pour donner aux espaces qui h'S séparent rai»|)arence de carènes. Les pores sont i)etits et s'ouvrent dans la partie postérieure du somite. plus près de la suture que du bord poslt'rieui': sui" un gros individu ils commencent au o^ segment, sur un jeune, au iV seulement. Le dernier segment est long, très linemeiU cuireux, mal, à bord postérieur à peine anguleux, ne recouvrant pas l'anglt^ supérieur des ^alves anales. Celles-ci sont lisses et brillantes, glol)uleuses à la liase, puis fortement comprimées mais non rebordées; la partie conqirinnn' est ponctuée, le rebord est lisse. Écaille ventrale courle, large, n(ni épaissie, à bord postérieur presrpie entièrement transversal. I^es la- 332 Hexuy av. Iîrolemanx. mes ventrales sont slriées transvcrsalenient. Les fossettes yenlrales sont petites, arrondies. Pattes courtes, armées d'un on.de long. Bas Sarare (Venezuela), 18λG. (^elte i'urme est voisine du S. (•nrirollis Karscli, de Puerto Cabello. mais elle en difïère par des antennes courtes et par la ])artie postérieure des somites lisse; en l'absence de mâle nous la considérons comme une variété de l'espèce de Karscli. — Elle se distingue du S. hetero- thijreus Karsch, de Santa-Martlia , par sa face très cuireuse, par l'ab- sence de sillons entre les yeux, etc. Nous croyons pouvoir réunir à cette forme deux femelles jeunes, de ."i3et 5o segments, provenant des Llanos du Venezuela, (juoique toutes deux aient la face absolument lisse. De plus, l'une d'elles a les antennes plus longues que le type, atteignant presque le 3'' segment, et la sur- face entière grossièrement cuireuse: nous considt'rons toutefois ce der- nier caractère comme accidentel, peut-être résultant d'une maladie de l'animal ou bien d'une action particulière de l'alcool sur la cbitine (à rapprocher des caractères de certains Otostigmus de Malaisie décrits par Haase n° 87b). Spirostreptus Geayi n. sp. (PL 29, lig. 38 à 4o.) Adulte (5 : longueur 33 mill. (? brisé) ; diamètre 2,40 miU. — 44 seg- ments ; 79 paires de pattes; un segment apode. Jeune ô"- longueur 28 mill. (? brisé); diamètre 2,30 mill. —41 seg- ments; 73 paires de pattes; un segment apode. .Jeunes 9 : longueur 3o mil!.; diamètre 2,o0 mill. — 40-o2 segments. Coloration fauve brun, avec ime étroite i)ande jaune paille longitu- dinale sur le dos; pattes et antennes ocracées. Chez les mâles, adultes et jeunes, la bande dorsale prend au bord antérieur du premier seg- ment pour se poursuivre jusqu'à la pointe anale ; elle est très franche. Chez les femelles jeunes (nous ne connaissons pas les adultes), elle débute vers le 7^ segment seulement et elle est beaucoup plus elTacée. Face lisse et brillante; sur la lèvre on observe une dépression trans- versale courte et étroite en arc de cercle au fond de laquelle sont plan- tées deux paires de soies; le sillon du vertex est court et fin; les yeux ne sont pas reliés par un sillon ; ils sont écartés d'environ une fois et demie leur grand diamètre; ils sont compos(''S d'environ 38 ocelles en rangées (9, 8, 7, 6, o, 3). Les antennes atteignent le 3'^ (?) seg- ment ou le o*= (ô); elles sont composées d'articles étranglés à la Jjase et Mliri(ij)0(/i'.s du yotcziicla. . 333 élargis au sommet, un peu moins cei)endanl clioz la IVmh'IIi' ([uc chez le mâle; quatre bâtonnets conitiues aiiius à rextrémilc'. Le premier écusson est lisse et brillant: chez le mâle (lig. 38) le bord antérieur est dretit jusqu'au-dessous des \eu\. puis, de là, il forme avec le bord latéral un lambeau ogival ;"i pointe mnusse, proéminent, qui cache la base des mâchoires; le bord latéral tornir, à sa rencontre avec le bord postérieur, un angle très obtus; le lambeau ogival porte deux sillons (|ui prennent naissance environ à la hauteur des yeux et aboutissent à Tajigle postérieur; Tun, marginal, suit la courbe de l'o- give, formant un rebord très large à la hauteur de l'angle; l'autre, interne, est très éloigné du premier. Chez la femelle (tig. 39), le lam- beau ogival fait défaut, les angles antérieur et postérieur sont subé- gaux, un i)eu obtus, émoussés, et le bord latéral est presciue droit; le premier sillon est tout à fait marginal, partant le rebord est étroit, et le sillon intérieur est moins tlexneux, pres(iue droit. Sur les segments du tronc, la suture est accusée et faiblement ponc- tuée ; la surface entière est lisse ou faiblement striolée longitudinale- ment. les sillons de la partie postérieure ne commencent que bien au- dessous de la ligne des pores. Ceux-ci sont petits et s'ouvrent dans la partie postérieure du segment plus près de la suture (lue du bord postérieur. La surface du dernier segment est linement ponctuée, son bord postérieur est taillé en angle très ouvert, émoussé, qui atteint sans la dépasser la pointe supérieure des valves anales. Celles-ci sont conformées à peu près connue dans l'espèce précédente, c'est-à-dire ({u'elles sont globuleuses à la byse et conqirimées près des bords qui ne sont pas accompagnés d'iui sillon: l;i partie globuleuse est i)onctuée et la dépression marginale est rugueuse, l'écaillé ventrale est large, à bord transversal, arrondi. L'inq)ression ventrale est subcirculaire. Pattes courtes: les h.-uiclies de la paire postérieure de chaque somite sont plus anguleuses (juc celles de la paire anté-rieure (lig. 43); chez les femelles jeunes, ce caractère est moins accus(''. Les pattes andiulatoires du mâle portent, sous le premier d le deuxième tarse, un coussinet lamellaire blanchâtre dont l'extrémité distale, prolongée en crochet, atteint au tiers environ de l'article sui- vant. Les hanches de la première paire de pattes sont soudées à la lame ventrale qui est dilatée latéralement en demi-cercle irrégulier. Le fémur est représenté |)ar une pièce triangulaire (l(''\eloiq)(''e lrans\er- salement et ollrant, sur la face anh-rieure. une apopli\se lainclL-iire. subrectangidaire, dirigi'e vers le corps. Le fémur est articulé sur la face antérieiu'e des iianches, de telle sorte (pi'il apparait à peine sur la face poslérieiu'e. tandis ipTil occupe um- jilace iinporlanli' sur la l'ace 334 . Henry W. Brolemanx. aiilcrieure. Les quatre articles sui^a^ls (libia et trois tarses) ne pré- sentent rien de particulier (1). Pattes copulatrices : la paire antérieure, repliée en cornet, comine de coutume, porte de chaque côté une corne et, entre les deux, une lamelle tordue sur elle-même. La paire postérieure est formée d'une tige très longue et deux fois enroulée sur elle-même comme un res- sort. (La forme de ces organes défiant toute description, nous ren- vo}ons pour plus de détails aux figures 44 et 4o.) Haut et Bas Sarare (Venezuela), 1806. Explication des planches. Signes communs à toutes les ligures : Si. — Si. — ... î'ii). — S20. etc. = l^'-, 2% ... 19% iO' segment. PI. — Pi. — ... P8. — P9. etc. = 1'% 2% 8% 9« paires de pattes. H. = hanche. F. = fémur. T. = tibia. t. = tarse. ti. — ti. — t'S. = premier, deuxième, troisième tarse. V. = lame ventrale. ht. = brides trachéennes. lit. = poches trachéennes. ri. = rameau séminal du tibia. ri. = rameau secondaire du tibia. fi. = feuillet séminal du tarse. fi. = feuillet secondaire du tarse. Planche 28. ypH'portid îongitfirsi.s Newporl. Fig. 1. Une patte anale. Xewportia tongitarsis sararensis n. var. Fig. i. Pattes anales anormales. Cupipes n. sp. Fig. 3. Extrémité postérieure du corps (la patte anale gauche a ét('' enlevée pour montrer le prolll interne de la droite). (1) Le dessin de cet organe paraîtra dans un travail en voie d'achèvement. - Mjp-iapoili's lia Vciu'znrhi. 333 Ajilirliticsinus hciiiKiiiIinuliius ii. s|i. Vig. 'i. |{\li'('iiii(('' iioslrriouri' (lu corps, face dorsale. o. — — profil. (). Silhouetlo du Iroisièmo scginont. 7. Antenne. S. Kvtrémité antérieure du corps, prolil. 9. Septième segment, face ventrale. — La patte gauche de la .S° paire de pattes ambulatoires est transformée en jiatle co- pulatrice. 10. Troisième segment du même individu, face ventrale. — La vulve droite est visible, la gauche est dissimulée sous des membranes. 11. Moitié droite de l'organe femelle. — od oviducle. a. Septième segment, section antérieure. 113. Hanche d'une patte co|iulatrice. 14. Patte copulalrice, face anté-rieure. lo. La même, profil interne. 10. Tarse de la même, prolil externe. Lcptodi'siinis f.eiuji n. sp. Fig. 17. Extrémité antérieure du cori)s, face dorsale. 18. Troisième segment, section postérieure. 1!». Antenne. ^0. Se|jtième segment, section antérieure. ^1. Le même, face ventrale. — H stigmate. :22. Détail de la lame ventrale d'un segment montrant les stigmates, dont les lèvres (.s7) s'('taleiil siu' la face ventrale. "!'.). Profil d'une hanclie et du stigmate correspondant. — si- su- ture pleuro-ventrale. 24. Papilles des pattes ambulatoires. PLANcnE 29. Lcptodcsiinis (ùciiiji n. sp. Fig. 2o. Une hanche des pattes copulalriccs, face antérieure 20. Une patte copulatricc, face aniéricure. 27. La même. |)rofil inlcnir Je rameau secondaire — r> — est \u un |M'u en raccourci). 336 Henry W. Brôlemanx. — Muriapodrs. Lcptoih'smus nudipes n. sp. Fig. 28. Segments 1, 2, 10, 11. 17, 18. 19 (l'animal u'est pas adulte). 29. Silhouette d'une patte aml)ulatoire. Leptodesmas plalakm flnvipovus n. subsp. Fig. 30. Carènes gauches des segments 10 et 11. 31. Une patte copulatrice, profil externe. 32. Pattes copulatrices, face antérieure (anomalie). 33. L'une des précédentes, profil externe. Oniscodesiuus riibricrps Peters. Fig. 34. Deuxième paire de pattes. 35. Troisième paire de pattes. 36. Pattes copulatrices, l'appareil entier, face antérieure. 37. — — face postérieure. Spirostreptus Gcmji n. sp. Fig. 38. Extrémité antérieure du mâle, protil. 39. Extrémité antérieure de la femelle, prolil. 40. Antenne de la femelle. 41. Antenne du mâle. 42. Patte de la 8^ paire ambulatoire. 43. Trentième segment, face ventrale. 44. Pattes copulatrices, l'appareil entier, face antérieure. 45. — — face posiérieurc. Observations nouvelles sur les Blepharopoda Randall (Albunhippa Edw.) l'AK E.-L. BOUVIER Observations générales, affinités. — Le Muséiiin de Paris a reçu de M. l'abbé Faurie, en 1887, un Cruslacé anonioure des plus remar- quables, qui lut recueilli dans la nier près d'Hakodat, au Japon. Ce Crustacé appartient à la famille des ïlippidés et se range dans la tribu des Albunéens qui est la plus primitive de cette famille. Je Tattribue au genre Blepharopofln Randall parce qu'il en présente la plupart des caractères essentiels, mais c'est en réalité une forme mixte ; il tient à la fois des Albuuées et des Blé- pharopodes, et représente, à très peu près, le type auquel on jieut rattaclier tous les Hippidés. Nous V'Al^i^'WcvdWiBlcpharopodnl'nuriand en l'honneur du missionnaire qui l'a caiituré. C'est dans la région oplitalniiqne (pi'on peut observer les caractères les plus essentiels de celte espèce. Les pédoncules oculaires (fig. 1) sont grêles et rétrécis dans leur partie moyenne ; ils sont largement •'carlés par de grosses écailles ophlalmi(pies, et celles-ci viennent se mettre en rapi)ort, iiiférieure- meut, avec une petite pièce trian- gulaire au-dessous de laquelle on voit Souvent, par transparence, les taches noires coniluentes de l'd'il naii|)li('n. Tous ces traits d'organisa- tion, sauf peut-être le dernier, S(tnl propres aux Ulrpharopoila. mais les pédoncules oculaires ne sont pas di\isés en deux articles connue dans ce dernier genre, ils ne se dilatent pas à leur extrr'milé cornéenne et, à ces deux points de vue, rappellent tout à fait ceux des AUmm'a. Allll. Soc. Eut. Fr., LXVIl, 1898. îi-2 Fis. 1. 338 E.-L. BouviKR. Les pédoncLilos oculairos hrisés en articles des autres Blépharopodes, et de tous les Hippiens, sont dus évidcnHiient à luie adaptation secon- daire; d'ailleurs, comme les Blrpharopoda sont beaucoup plus [iri- mitifs que les Alhunca, on est en droit d'admettre que l'arceau ophtal- mique du /{/. fauricmu rappelle celui de la l'orme dont est issue lu famille. En s'amincissant et en se brisant en articles, tout en restant écartés, les pédoncules oculaires du Bl. fimv'mna ont donné naissance à ceux des autres Blépharopodes et des Hippiens; en devenant con- ligus, squamiformes, et en se rétrécissant beaucoup dans la région cornécnne, à ceux des Albunea et des Lepidops. VAlbiinea clef/ans Edw. et Bouv. se rapproche, plus que toute autre espèce, du Bl. fau- riana; ses pédoncules oculaires sont encore longs et étroits, et l'on observe, sur le bord inférieur de leur base articulaire, une échancrure membraneuse qu'on retrouve à la même place dans le Bl. fduriana, ou dans l'article basilaire du pédoncule des autres Blépharopodes. Cette disposition prouve, d'ailleurs, que les pédoncules oculaires simples cor- respondent aux pédoncules articulés tout entiers, et non à im seul de leurs articles. Le Bl. fauriana ressemble encore aux Albunées par ses pinces dépour- vues d'épines (lig. 3); pour le reste, il ne i)arait pas différer des autres Blépharopodes et présente comme eux un fouet articulé sur l'exopo- dite des pattes-mâchoires intermédiaires, un article denticulé sur l'en- dopudite des pattes-màchoires postérieures et un fouet simple sur Texopodite de ces derniers appendices (tig. 2): j'ajouterai que les éléments branchiaux sont d'étroits lllaments et que ce caractère pi'imitif, comme les précédents, distingue les Blépharopodes des Albunées. La formule branchiale des Blépharopodes est aussi très primitive. Dans le Bl. fauriana j'ai observe trois fortes pleurobranchies situées au-dessus des pattes 2 à 4, une paire d'arthrolirauchies à la base des (juatre pattes ant(''rieures,une petite arthrubrancliie (et peut-être deux) sur l'articulation des pattes-màchoires postérieures, enfin une petite lamelle épipudiale garnie de lilameuts branchiaux sur le coxopodite de cette dernière paire (llg. 2). Dans les Albunées, cette podobranchie et cet épipodite font défaut, et les pleurobranchies elles-mêmes sont rudimen- taires ou nulles, à l'exception d'une pleurobranchie accessoire qu'on trouve au-dessus des pattes de la dernière paire. Ce dernier caractère, de même que la présence d'une écaille antennaire, montre que les Albunées dérivent d'une forme un peu i)lus primitive que le Bl. fauriana, mais qui avait toutes les branchies de cette espèce. Du reste, ces branchies devaient avoir quatre rangées de filaments, connue on l'observe dans le Bl. fauriana, el. |iar ce caractère, ressemblaient à Sur l(: Ep. réduits. Toutes les branchies ont (juatre rangées de lilaments, sauf la podo- branchie rudimentaire qui n'en a que deux. Les i)attes antérieures (lig. 3) se terminent jiar une pince inerme (jui Sur les Blrplutropodii. ,3 il présente des granulations en dehors ; le liord interne du doigt ininiohilc est cilié et muni de quatre grosses dents. L'ongle antéro-supérleur du carpe forme un lobe triangulaire qui se dirige en avant et se termine en pointe; il y a une ('pine à l'angle antéro-inférieur du méropodite. Le Fix. 3. Fig. 4. carpe des trois paires suivantes forme en dessus et en avant un prolon- gement comprimé et triangulaire; les doigts {Cig. 4) des mêmes appen- dices sont peu arqués, comme on le voit dans les ligures ci-jointes. Les pattes neltoyeuses de la cinquième paire se terminent par une fausse pince ciilf'c un jicu plus courte que W carpe. Le premier tergite de l'abdomen est long, membraneux dans sa partie centrale et recouvert en grande partie par la carapace ; il est dépourvu d'épimère, et l'anneau qu'il recouvre ne présente ni slernite, ni appendices. Les quatre anneaux suivants ont d'étroits sternites à peine calcifiés, des tergites très calciliés et lisses, enlin cb's épimères :{42 E.-L. Bouvier. Fù obtus dont la longueur est très grande sur le premier anneau, très réduite sur le dernier. Svu" chacun de ces anneaux, les femelles présentent une paire d'api)endices biramés, beaucoup plus courts que ceux des Aibunées et lormés de deux articles peu inégaux ; chez le mâle, on n'observe plus que la trace d'insertion de ces appendices. Le sixième segment abdominal est à peu près aussi long que large ; les deux rames natatoires de ses fausses pattes sont vaguement arquées et ovalaires. Le telson (lig. o) est un peu plus long que large; sa partie centrale est convexe, très calcifiée et sépa- rée des parties latérales par une dépression ; on observe une petite échancrure sur le bord postérieur de l'article. Cette espèce est représentée par trois exemplaires, deux mâles et une femelle qu'on trouve ligurée ci-contre. La carapace de cette der- nière a 2o,5 mill. de longueur sur la ligne médiane dorsale et 20 mill. d'une épine antéro-latérale à l'autre. Différentes espèces du genre, distribution géographique. — Le genre Bh'plKU'opodd conq)reiul jusqu'ici quatre espèces qu'on peut distinguer de la manière suivante : Les |)édoncules oculaires sont tout d'une ])ièce; les pinces sont inermes. la dent médiane du front est plus courte que les dents la- térales Blepharoj/oda fai'riana E.-L. Bouvier. ' L'article hasilaire j des pédoncules oculaires est très court et ne dé- passe pas de beau- coup le Iront; trois épines sur le bord supérieur du doigt mobile de la pince . . . La dent mé- diane du front est beaucoup j plus courte que les Les pédoncules ocu- laires sont formés de deux arli<'Ies; les pinces sont armées de fortes épines. dents raies. laté- L'article basilaire des pédoncules oculaires est très allongé; deux épi- nes surie bord su- périeur du doigt mobile de la pince. La dent médiane du front est plus longue (lue les dents latérales; le doigt mobile des pinces est inerme Iilepharopoda{Abvot(] spinimana Pliilippi. Blepimroj/oda [Albun- hippa) speciosa Edw. Blcpharopodn occiden- talis Randall. Sur les Blepharopoild . 343 Le lîlrpharopnda fdinidivi provient du J;ipon, lo Bl. spiDiiiuiDo de Talcaliiiciiio, le lil. spiiwsd du Pérou ot du Chili. le lil. orcidciitalis ilo Basse-Califtirnie. Le f;eiire [tnrait donc localisr dans la région indo- pacillqne. Habitudes. — Ces animaux doivent vraisemblablement s'enfouir dans le sable comme les autres Hippidés, mais ils sont moins bien adaptés à cet habitat parce fpie leur appareil de liltratiou est moins parfait : leurs fouets anteiuuilaires, en elîet, sont moins longs et moins régulièrement ciliés, et le fouet exopodial de leurs pattes-mâchoires antérieures olï're une surface plus réduite. CLAVICORNES NOUVEAUX D'AMÉRIQUE 2"= mémoire ('). Par Axt. GROUVELLE. Colastus hirtus n. sp. — Oblongus. depressiis, pilosus, niiiiv-lirun- nnis; nitimo segmento ahdominis fulvo, clava nntennariini irsUircd; ru- pite prothomceque profimde et sat dense punctatis; elytris confuse pH.nrtntis. — Long, o mill. Oblong, déprimé, noir brunAtre, couvert d'une pubescence poilue, brun cendré ou brun fauve, sauf sur le dernier segment qui est fauve et garni de poils de même couleur. Antennes assez longues, massue testacée. Tête densément et grossièrement ponctuée. Prothorax très transversal, rétréci en avant, grossièrement mais éparsement ponctué sur le disque, plus densément sur les côtés ; bord antérieur largement échancré, angles antérieurs arrondis. Écusson aussi long que large, arrondi au sommet. Élytres moins longs que larges ensemble, confu- sément ponctués, laissant à découvert les trois derniers segments de l'abdomen. Pattes plus claires que le dessus du corps ; tibias antérieurs du mâle droits. Bolivie : province de Cochabamba {Germain). — Collection A. Grou- velle. Distinct à première vue par la coloration spéciale du dernier seg- ment de l'abdomen et la physionomie qui semble rappeler un commen- sal des Bourdons. Colastus Fryi n. sp. — Oblonrjo-elomjatus, siibconve.rus, nitidas, tenue pubescens, niger;antennis [clava excepta), scutello, disco elijiroruni juxta suturam, ahdomine {pygidio excepto) rufis; capite punctato ; pro- thoroce transrersissimn, antice subangustato, parce punctato; elgtris lineato-punctatis. — Long. 6 mill. Allongé, oblong, faiblement convexe, brillant, presque glabre, noir; antennes sauf la massue, écusson, une tache suturale sur les élytres partant de la base et atteignant presque le sommet en s'atténuant et abdomen sauf le pygidium rougeàtres. Tête convexe, assez denst'nient et fortemrat ponctuée. Protliorax près de deux fois aussi lai'ge que long, moins fortement et plus éparsement ponctué que la tête, surtout sur le disque; marge antérieure frangée de petits poils dorés; bords (') Voir Ami. Soc. Ent. Fr., 1896, p. 177. CIdrironics nniirt'au.r (rAiiifri(jii('. 345 latéraux ciliés de iioils clairs, n'Ili'cliis en arrière. Eciisson siihovalo, éparsciiu'iit pondue. ÉlNtrcs delà largeur du protliorax, environ aussi longs f|ue larges enseniidi'. ponctuf's en lignes. Dessous brun de poix, pattes plus claires. Colombie. — Colleclion A. Fry. Voisin du C. décoras Murray. Colastus atramentarius n. sp. — Oblonyo-pJongat ns, snbdepres- sus, nitidns, parce fhico-yriseo-pubescens, itiger; an tennis pedibusijue rufo-fuscis; capite profunde denseque punctato; prothorace transverso, antice angiistato, dense punctato; elijtris subelongatis, confuse et sat parce punctatis, intercallis leviter reticulatis. — Long. .3 niill. à 3 mill. 12. AllongV', oblong, faiblement convexe, noir, brillant, pubescent. An- tennes foncées. Tête assez densément et fortement ponctuée. Protho- rax moins de deux fois aussi large que long, parallèle à la base, ivtréci au sommet, fortement, mais pas très densément ponctué, garni d'une pubescence grise très espacée entremêlée de poils dressés plus foncés. Écusson triangulaire, arrondi au sommet. Élytresplus longs que larges ensemble, présentant une pubescence analogue à celle du prothorax, éparsement ponctués; intervalles des points très finement réticulés, subcoi'iact'S, sur le disque, vers les angles postérieurs, une trace de macule rouge. Segments visibles de l'abdomen réticulés, bordés de flave au sonnuet, assez densément ponctués. Pattes brun rougefdre. Segments ventraux de l'abdomen réticulés, éparsement ponctués, garnis de poils espacés, plus ou moins dressés. Bolivie : province de Gocliabamba {Cerniain). — Collection A. Grou- vcUe. Appartient au groupe du C. unieolor Say. Colastus minutus n. sp. — Ovntus, concexus, nitidus. niger, IJavo-piibesrens; prothorace transcerso, antice angustato, punctato; ely- tris lineatopunctatis, punctis elongatis. — Long. "2 mill. Ovale, convexe, brillant, noir, couvert d'une pubescence flave, écartée. Protliorax transversal, rétréci en avant, fortement et assez profondément ponctué; ponctuation écartée sur le disque, dense sur les côtés. Écusson ovale, assez densément ponctue à la base. Klytrcs ovales, arrondis séparément et largement au sonnuet. ponctui'S en lignes; i)oints peu enfoncés, allongés; intervalles plans, lisses. Brésil : Baliia. — Collections A. Frv et A. Grouvelle. 34(1 A. Grouvelle. Distinct dos aiitros esi)èc('S de Colasius par sa polito taille et !a ponc- tuation de ses élytres formée de points peu enfoncés, allongés, sub- linéaires. Colastus bicolor n. sp. — Ovntus, luodire couvexua , snbuitidns, fliiro-pubcsmift, rufescens;rapite prothoraceque levitcr iufiisaitis, clijtris ni(jris; capitc prothoraceque punctatis, eUjtris confuse punctatis. — Long. 1 mil). 3 4. Ovale, assez convexe, pas très brillant surtout sur les élytres, cou- vert d'une pubescence fauve plus dense sur la tète et sur le prothorax , roux testacé sauf sur la tète et le prothorax qui sont légèrement enfu- més et sur les élytres qui sont noirs. Tète et prothorax assez densé- ment ponctués; ce dernier très transversal, fortement rétréci en avant. Écusson subsemicirculaire. Élytres moins longs que larges ensemble, superliciellement subridés transversalement, laissant à découvert les deux derniers segments de l'abdomen. Brésil : province de Bahia. — Collection A. Grouvelle. Espèce remarquable par sa petite taille, sa coloration et la sculpture toute spéciale des élytres. Colastus difficilis n. sp. — Ovatus, convexus, subopacus, flai-o- pubescens, nùjro-brunueus , antemiis {clam excepta) pedibusque rufis, pubescentia basm versus prothoracis et elytrorum magis densata. — Long. 2 mill. 12. Ovale, convexe, pres(iue opaque, brun noirâtre, couvert d'une pu- bescence flave couchée, assez longue, plus dense à la base du protho- rax et des élytres et contre la suture de ces dernières. Antennes rou- geàtres sauf la massue. Prothorax très transversal, à peine rétréci à la hase, fortement au sommet, assez densément ponctué. Écusson sub- triangulaire, presque aussi long que large. Élytres moins longs que lar- ges ensemble, confusément et densément ponctués, laissant à décou- vert les deux derniers segments de l'abdomen. Avant-dernier segment étroitement bordé de tlave testacé au sommet. Dessous assez follement pubescent; pattes rougeàtres. Bolivie : province de Cochabamba {Germaiu). —Collection A. Grou- velle. Colastus opacus n. sp. — liblougus, subdepres.sus , ninro-hrun- neus, fJavo-pubescens, pubescentia ante scutelluni in breveia lineani den- sata; antennis {clava excepta) pedibusque rufo-fuscis; prothorace dense CJarirornc-'i nouvraiu- (rAi)icri(/Hi'. 347 punrUUo , subopacn; srutcUo dense puhcscentp; ehjtris aïKiris, ilenxe pnnctulalix. — Long. 2 inill. Oblong. subdéprimé, brun noirâtre; protbortix. .-inlonnos sauf la massue et pattes im peu pUis rougeàtres. T(Me densf'ment ponctuée. Prothorax transversal, plus rétréci au sommet qu'à la base, deusément mais moins fortement ponctué que la tète ; bord antérieur échancré, bords latéraux arqués, ciliés de poils flaves; pubescence formée de poils tlaves, longs, couchi'S, condensés en sortes de lignes onduleuses qui convergent vers une courte ligne longitudinale très pubescmte i)lacée devant l'écussun et deux groupes moins accentués placés entre l'é- cusson et les angles basilaires. Écusson en triangle curviligne, très pubescent. Élytres de la longueur du prothorax, un peu moins longs que lai'ges ensemble, densément pointillés, subchagrinés, couverts d'une pubescence tlave line, peu dense, sauf vers la base, surtout vers les éjiaules; segments visibles de l'abdomen bordés de flave au som- met, finement pointillés. Dessous éparsement pubescent: hanches an- térieures et postérieures relativement peu éloignées. Bolivie : province de Cochabamba(^^'rwrt/«). — Collection A. Grou- velle. Colastus brunneicornis n. sp. — Ohlongus, moiHre co)ive.rus, lldvo-pubesreiis, ni(jro-bnnnieus ; eliitris (Ulutioribux, aiiteinvis pedihus- iftie infuscfifis , cnpHe pyothoraeeque dense punrtalis, hoc tmnsverso, iintice (uif/astato; scutello snhtridiKjnlari, apice rotnndato, sut dense pubesceiite; ehjtris sut dense pioirtutis. — Long. 2 mil!. 1,2. Obliuig. modérément convexe, brun noirâtre, élytres, antennos sauf la massue et pattes |)lus claires; pubescence flave plus dense sur l'é- cusson, plus dense à la base du protliorax et des éhtres. Tète densé- ment ponctuée. Prothorax transversal, rétréci au sommet, un peu plus fortement ponctué que la tète, bords latéraux finement ciliés. Écusson Iriangidaire, sommet fortement émoussé. Élytres de la largeur du pro- thorav, ovales, environ aussi longs (pic larges ensemble, sensiblement ponctués comme le i(rothora\. Segments ^isibles de Tabdoinen densé- ment |)onctués, à peine visiblement bortlés de llavc au sonunel. Dessous éparsement pubescent, tarses testacés. Bolivie : province de Cochabamba {Cerniain). — Collection A. (Jrou- velle. Colastus auropilosus n. sji. — OliJongus, subconvexus, opaeus, 'lymiiieus, lonije nuro-piihescens. pilis inelindtis; antennis [clava excepta] 348 A. Grouvelle. pedilnmiue rufis; pvothorace transveno, angustato, dense punetato; scuiello tmnnjuluri, apice rotunduto; elytris dense punctaiis, seginentis abdominis conspicui." utringue inagis pubesccntibus. — Long. 2 niill. 1/2. Oblong. légrrement couvexo, opaque, hruii légèrement l'errngineux, couvert d'une pubcsconce dorée, couchée, formée de longs jtoils assez serrés sur la tète et le prothorax dessinant sur ce dernier, devant l'é- cusson, une courte ligne longitudinale plus pubescente, moins dense et plus fine sur les élytres, sauf à la base, et presque tomenteuse sur l'écusson et sur les côtés des segments de l'abdomen. Antennes sauf la massue et pattes rougeàtres. Tète et prothorax densément ponctués; ce dernier transversal, rétréci en avant. Écusson triangulaire, arrondi au sommet. Élytres légèrement ovales, aussi longs que larges ensemble, pubescence de la région scutellaire divergente vers le disque. Pubes- cence du dessous du corps assez dense. Bolivie : province de CochaJjandia {Germain). — Collection A. Grou- velle. Le C. auropilnsus se distingue des espèces voisines C. diffîcilis, opa- cus, brunneicornis , par sa pubescence abondante rappelant celle des Omosita. Le C. opaciis, en dehors de ses élytres mats, a le prothorax nettement rétréci à la base, et enfin le C. difficiUs se sépare du C. brun- neicornis par ses pattes d'un roux testacé et la ponctuation beaucoup plus line de ses élytres. Brachypeplus (Leiopeplus) compressus n. sp. — Elongatus, subparalh'Ins, sat latus, drpressas, ater, nitidas; capite punctato : pro- thorace transcerso, basin versus parallelo, antiee modice nngustato, parce punctato , marginibus laieraUbus praesertini ad angulos posticos explanatis; scutello pentagonali ; elytris punctato-striatis, interrallis unilineato-punctatis. — Long. 4 mill. Allongé, assez large, subparallèle, déprimé, noir, glabre, brillant. Tète assez fortement mais pas très densément ponctuée. Prothorax moins de deux fois plus large que long, subrectangulaire, légèrement rétréci au sommet; disque assez éparsement ponctué; marges latérales très largement explanées vers les angles postérieurs; angles antérieurs arrondis; marge antt'rieure largement mais peu profondément échan- crée. Écusson plus large que long, pcntagonal. Élytres sensiblement aussi longs que larges ensemble, finement réticulés, ponctués-striés; intervalles avec une seule ligne de points. Segments visibles de l'ab- domen finement pointillés, étroitement bordés de testacé au sommet. Mexique : Terres chaudes. — Collection A. Grouvelle. ClavicorHrs noHrrau.r (rAmcriqac. 349 Brachypeplus Leiopeplus) longipennis n. sp. — Eltnigalus, ohhnupif!, inodicr coiiccrus-, sulinitifliis, tenue pnbesceus, nifo-fesiaceus ; nijiite thovdreque dense punctatifi, hoc tninsverso, nuiice (inc/iisfalo, au- (julis (iiiiinbits rotiindatis, iiiiuyine diitico rix einan/iiKiio; scutello pen- tddfliuili; elijtris fortitev punctdto-slriatis , inlercdllia strictis. — Long. () mill. Allonuv. obloiifr. nK'diocrement convoxo. mi pou brillant, très llne- nient piibescont, roux testacô. Tôte (lonsi-niont ponctLK't', largement cl pou profondément impressionnée entre les yeux. Prothorax densément ponctué, environ deux fois aussi large que long, fortement rétréci en avant, bords latéraux arqués, tous les angles arrondis, hord antérieur faiblement écliancré, côtés et base tlnement rebordés. Écusson penta- gonal. Elylres plus longs ensemble que larges, élargis vers le sonnnet, fortement ponctués-stries; intervalles très étroits, subcarénés, stries et intervalles disparaissant un peu avant le sommet dont la marge est confusément ponctuée. Segments abdominaux finement et densément ponctués. Brésil : Theresopolis (province de Rio de Janeiro). — Collection A. Grouvelle. Espèce voisine du B. eostdtus Sharp. Brachypeplus similis n. sp. — Oblonç/us, conve.rus, .siibiiitidKs, jnnre [inbesreiis, iiitjro-pireus; p^othordce , bdsi. elytronini dihtiioribiis; pedi/nis antennisque {clavd exceptd) riijis; rapite pi'Othoraeeqiie dense fortiterque punctdtis; hoc transverso, dntice posticeque anymtdto , an- (julis omnibus late rotundatis , murgine antico subtnmcdtu; srnteUo Irdnsrerso, apice Uite diigtddto; eh/ tris punctato-striatis intervdilis linedtopunctdtis et pilusis , seijnientis dbdoininis dense punctdtis. — Long. 13 mill. Oblmig. un peu convexe, peu brillant, très finement pubescent, noir (le pt'ix, pnithorax et base des él\ très le long de la suture plus clairs, bruns rougeàtres; base des antennes, pattes et dessous du prolhorax rougeàtres ; le reste du dessous plus foncé. Tète convexe, densément et fortement punctiiér. Prothorax moins de deu\ fois plus large que long, parallèle; angles antérieurs plus largement arrondis (jueles pos- térieurs; marge antérieure |)res(iue droite, C(Més el base ("Iroitemenl rebordés. Écusson transversal, subquadrangulaire, largemenl anguleux au sommet, fortement ponctué. ÉlUres un peu plus longs (jue larges ensemble , ponctués-striés ; intervalles avec une ligne de petits points couverts par une ligne puboscente. Abdomen densément ponctué. Ti- 350 A. Grouvelle. l»ias antérieurs simples, intermédiaires épineux à la tranche extérieure surtout vers le sommet. Cayenne. — Collection A. Grouvelle. Brachypeplus fulgidus Reitt. — Après examen du type du Br très environ aussi longs que larges ensemble , strié-s, garnis sur les stries d'une ligne pubescente; chaque intervalle avec une ligne de gros points peu enfoncés. Sillons antennaires très convergents, presque réunis: premier segment de l'abdomen plus long que le second, S*" et 4' encore plus longs, o' conique. Brésil : Bahia, Rio Grande. — Collection A. Grou\elle. Peut-être conviendrait-il de séparer génériquement cette espèce des f.onnldns ; nous ne l'avons pas fait en raison de la forme du dernier segment de son abdomen identitpie à celle des insectes de ce genre. Du reste le genre Conoti'his cuMqirend (l(\jà une es|ièce, C. stenoides Murr., 4e forme aberrante. 352 A. Grouvellh. Conotelus Fryi u. sp. — Niiidns, niger; prothorace parce punc- iato, intcnallis paire punrtulatis; ebjtris punctatis, iniervallis tenue coriaceis. — Long. 4 mill. Disliiict des autres espèces du genre par son l('gunient lirillant, par la ponctuation double du prothorax formée de points médiocres, peu serrés et de points beaucoup plus fuis, et par la sculpture des élytres qui sont finement coriaces et assez densément ponctués de points un peu linéaires. Abdomen iinement réticulé, éparsement ponctué. Brésil : Rio de Janeiro. — Collection A. Fry. Mystrops Fryi n. sp. — Oblongus. modire convexus, gUiher, testa- n'iis; rapiie piotlwracegue rufo-testaceis, subopacis, sicbtilm-ime punc- tdtix , fronte convexinscula, in longitudineni et inter antennas leviter striata; prothomce transverso, antice postkeque angustato , in disco- saepius subinfuscato ; scutello subtriangulari; eb/tris punctulatis, apice truncatis, stria suturali snbinipressa. — Long. 2 mill. à 2 mill 1/2. Oblong, légèrement convexe, glabre, testacé; télé et prothorax roux testacé. Antennes du mâle dépassant légèrement la base du prothorax, 1'"" article épais, claviforme, recourbé; 2-4 à peine plus longs que larges: antennes de la femelle plus courtes. Tète moins brillante que les élytres, éparsement pointilh'e, épistome fortement t'chancré, strie interan- tennaire Une, n'atteignant pas le bord interne des yeux; strie longi- tudinale du front finement marquée chez le màle. Prothorax plus de deux fois plus large que long, rétréci à la base et au sommet, épar- sement pointillé ; bord antérieur presque droit, bords latéraux et base linement rebordés; angles antérieurs arrondis, postérieurs subob- tus; disque parfois rembruni. Écusson subtriangulaire, finement ré- ticulé, éparsement pointillé, parfois enfumé. Élytres de la largeur du prothorax, ovales, environ aussi longs que larges ensemble, tronqués au sommet, linement pointillés, laissant à découvert le dernier seg- ment de l'abdomen. Mandibules du màle larges, saillantes. Brésil : Baliia. — Collection A. Grouvelle. Mystrops insularis n. sp. — Oblongus, vix convexus, subnitidns,. trstarciis, Jhico-pubescens; capite dense punctato, antice transversini impresso ; prothorace transverso, antice angustato, dense punctutalo, re- ticulaio; ehjtris sat elongatis, ad apicem truncatis, vix perspicue punc- tulatis et reticulatis. G Articulis l-C) antcnnarunt eloiuiaiis, cJava uhlonqa. — Long. 1 mill. 1/2. Clavironies noui'cnu.r irAmcviquc. 3o3 Obloiif;'. faibhMiit'nt convoxc, peu brillant, tcstacé, coiivorL d'une piibt'sci'nce courte, assez serrée, llav(^ doré. Tète assez convexe, den- sément pointillée, impressionnée transversalement entre les naissances des antennes. Prothorax environ deux fois plus large que long, ré- tréci en avant, à peine plus étroit à la base, arqué sur les côtés; bord antérieur à peine échancré; angles antérieurs subarrondis, postérieurs obtus: ponctuation très Une, intervalles des points linement réticulés. Ecusson triangulaire. Élylres un peu plus longs que larges ensemble, tronqués au sonmiet, à peine visiblement ponctués et rèticult'S. Màle. Articles 1 à 6 des antennes notablement plus longs que l;irges massue oblongue, formée d'articles serrés. Antenne dans Tensemlde atteignant la moitié de la longueiu' du corps. Femelle. Antenne atteignant la base du [trothorax. Trinité (Antilles). — Collection A. Fry et A. Grouvelle. C'ai*|toi»Iiil<»iis n. gen. Trcs idtiinu scfiinenia (tlxloininis rxposlta. Fimhriae conspicuae, hitar, hnud incurcatae. Tibiae ad npiccm haiid dontatue. Lahruni laie bilobatuiii. Abddiitiiiis sciiiiirnta 2^ et H^ brcvifisiina. (ienre \oisin des genres BnirJtjiprplus et Chalrpoprplus , distinct du premier par les rapports de longueiu' des segments de l'abdomen et du second par les tibias simples. Carpophilops Fryi n. sp. — ObUmijux. iiiodùr roiircxux, subopacus, tenue fJdvo-pubexceiis, rnfo-pireus. Capite prothoraecque tiense pniirtatia; hoc tnmsveyso, nntice (jinini postice iiiatjis (niipistata, taierihiis (ircmifis^ angulis omnibus late rotuntltilis, nianjine antico emnryinato. latera- libus stricte exptanatis; scutello transverso, npice late subannidoso; dijtris striato-jinnctatis, into-rallis linentopunrtidatis e pilosis; seq- mentis aljduminis dense punetaiis. (3 Metdstemo et seumeittis l-i (tbdoiiiiiiis iitrinque faseicidatis. Oblong, faiblement con\exe, pres(pie opa(pie, linement jiubescent, roux enfumé: antennes et partie inférieure du corps plus claires. Tète convexe, déprimée en avant, très densément et assez linemenl |)onc- tuée; bouche rougeâtre. Prolhorax environ de moitié aussi long que large dans sa plus grande largeur, plus rétréci au sommet ipia la base, largement arrondi aux angles, échancré au sommet, densi'ment mais moins fortement ponctué (pie la tète; bords latéraux linement Ann. Soc. Ent. Kr., Lxvri, l8!tK. r.i <\')i A. Grouvelle. rebordés, étroitement explanés, strie marginale de la base entière. Écusson transversal, subqiiadrangidaire, ol)tusément anguleux au som- met, fortement et densément ponctué. Éhtres environ aussi longs (jue larges ensemjjle, [lonctués-striés; intervalles avec une ligne de points cachés par une ligne pubescente. Abdomen finement [lointilh". Mâle. Métasternum avec deux fascies de poils de chacpie côté de la ligne médiane; segments 1 à 4 de l'abdomen chacun avec une fascie de chaque côté. Brésil : Bahia. — Collection A. Fry et A. Grouvelle. PerilopaFryi n. sp. — Ovata, modice ronvexa, subnitiila, hlnpida, nifo-piced , dcnsr punctafd, piinctis can'olosis; prothornce transcersifi- siiiio, ai) fier tmijustato; scutello tritnii/ulnri, elijtris setoso-lineath, in- irrraUls lir rcf/nlariter varioloso-biUncath. — Long. 4 mill. 1/â. Ovale, médiocrement convexe, peu brillant, couvert de soies dres- sées , grises, un peu inclinées en arrière , brun rougeàtre , densément ponctué de points superficiels. Prothorax très transversal, rétréci en avant; sommet largement échancré, un peu saillant en avant dans le milieu. Écusson triangulaire, presque lisse. Élytres environ d'un quart plus longs que larges ensemble, très légèrement striés; intervalles avec une ligne de petits tubercules portant cliacun une soie dressée et de chaque côté une ligne pas très ri'gulière de poils superficiels. Brésil : Blo Janeiro. — Collection A. Fry et A. Grouvelle. Remarquable parmi les Perilopa par la structure des Intervalles des stries des élytres. Prometopia bicolor n. sp. — Oblonga, convexn, nitida, parce auro-pilosa, tngrn; antennis {dnm excepta), marginibns prothoracis, lain plaga in elytris pedibiisijue rufis; prothorace transverso, antice angustato, parce puuctato, margine antice late profnndeque einar- ginaio, lateribiis explanatis; scutello salit riangulari; ehjtris paire pimctatis. lateribmexphmatix. — Long. ;} mill. Oblong, convexe, brillant, couvert d'une pubescence éparse double, formée de poils très couchés et de poils jaune doré plus longs, plus ou moins couchés, noir, antennes sauf la massue, bords réfiécbis du prothorax et des élytres et une tache allongée, basilaire sur chaque élytre rougeàtres. Front assez densément ponctué, épistome lisse. Pro- thorax un peu plus de deux fois plus large que long, rétréci en avant, largement et profondément échancré au sommet, éparsement ponctué: bords latéraux régulièrement arqués, assez largement concaves; base Clavicorncs nourcau.r d'Aincrhiue. 3oo rt'ljordt'c. Éciisson subtriangulairo. Élytres environ une fois et un tiers aussi longs que larges ensemble, éparsemenl ponctués, chacun avec une tache allongée ovale, partant de la base, bordant le repli latéral et s'arrètant vers le dernier quart de la longueur. Pattes rougeàtres. Parfois une tache ponclifornie noire au milieu de la tache ovale, rou- geàtre de chaque élytre. Hulivie: province de (lochabamba {Ci'nnnin). — Collection A. Grou- ^elle. Prometopia Germaini n. sp. — Ocdtii, convcxa, nitidd, Jluro-pn- hescptis, testacea, proiJtomce elytrisf/ne nigro-variegatis ; mnrgine un- tien capitis nrcimio. fronte parce punctnfa ; prothoiace transverso, au- tire late profundeqiie riiuirglnato, disco pnnctato, infmcnto, utrinfjiie )iifir(i-punrtato; srutello salitriangiilari : eliitris sat dense punrtatis, apice suhtrunctatis. — Long. 3 à 4 mill. Ovale, convexe, brillant, couvert d'une pubescence formée de poils inégaux, peu serrés, en général jaunes, rembrunis siu' les taches noires des élytres, testacé, varié de noir sur le [troihorax et les élytres. An- tennes entièrement testacées. Tète ponctuée, épistome moins fortement: marge antérieure arquée. Prothorax plus de deux fois plus large que long, assez fortement ponctué, rétréci en avant, largement et profon- dément ("Chancre au sonunet; marges latérales arrondies, assez large- ment concaves; disque plus ou moins rembruni, avec une tache ponc- lil'orme noire de chaque côté. Écussun subtriangulaire. Éh 1res un peu plus longs que larges ensemble, subtronqués au sommet, assez densc'- menl ponctués; marges latérales concaves; sur le disque une série de taches noires comprenant, pour chaque élytre, une tache ovale, humé- raie, une tache arrondie touchant Técusson, prolongée sur la suture et ri'unie à une tache transversale à bords très ondulés, ne touchant |)as le bord externe et reliée en arrière par la suture à une tache api- cale transversale, arquée, et enlin une petite tache ponctiforme relit'e en avant à l'extrémité de la tache transversale ondulée. Parfois les taches lat('rales ponctiformes du prothorax UKuupient et les taches des élytres tendent à occuper une partie plus consid(''rable (le Ui surface des ('lytres. i}nli\ie : province de Cocliabamba [(ieniHiiii). -- (JoUeclion A. Groii- \olle. 3o6 A. Grouvelle. TABLEAU DES Pi'ometopia DE l'amérique du sud. 1. Noir et rougeâtre; forme ovale, eonvexe ; pubescence pi- leuse bicolor Grouv. — Brun plus ou moins varié de testacé; forme ovoïde i. 2. Très brun; pubescence ordinaire; ponctuation assez forte, beaucoup plus dense sur les élytres Dohrniana Reitt. — Brun fortement varié de testacé ^5 . 3. Prothorax très nettement rebordé à la base; ponctuation des élytres serrée ; taille de 4 mill. à 4 mill. 12 confluens El' . — Protliorax à peine visiblement rebordé surtout sur les côtés, ponctuation desélytres serrée ; taille de 3 mill. à 3 mill. 1 '2 (peut-être variété minor de confluens Er.) . . Germaini Grouv. Psilotus levis n. sp. — Ohlongm, Inins, convexiis, nituhis, riifo- trsiaceus, parce jnfbescpns ; proihorace utrinque dcme foriiterquc punc- iato, (lisco sublaevi; mrtasterno reticulatu, parcissiine punctulato. — Long, o mill. Oblong, large, convexe, brillant, roux testacé, couvert d'une pubes- cence fauve, courte, éparse sur le prothorax, disposée en lignes sur les intervalles des élytres. Massue des antennes noirâtre. Tète fortement impressionnée en avant. Prothorax très transversal, densément ponc- tué sur les côtés, presque hsse sur le disque. Élytres striés-ponctués, intervalles légèrement élevés, à peu près aussi larges que les points sur le disque; strie scutellaire réduite à quelques petits points. Méta- sternum finement réticulé, très éparsement pointillé. Bolivie : province de Cochabamba {Germain). — Collection A. Grou- velle. Psilotus tenebrosus n. sp. — Ohlonçjm, lafus, depressus, modice nitidus, parce (jriseo-pubescens, ater; tarsis rufis ; prothorace dense irregulariterque punctato, lateribus corinceis ; iiietasterno dense subru- goseque punctato. — Long, o à 6 mill. Oblong, large, déprimé, médiocrement brillant, couvert d'ime pu- bescence grise, courte, éparse sur le prothorax, disposée en lignes sur les intervalles des stries ponctuées des élytres. Premiers articles des antennes rougeàlres. Tète fortement impressionnée en avant. Protlio- rax très transversal, à surface irréguUère, coriace sur les côtés, densé- ment ponctué sur le disque. Élytres striés-ponctués ; intervalles des CJaviroines lionceaux d'Aiitérique. '.i'il stries à peine relevés, plus larges sur le disque que les points. Dessous noir; métastcrnum subrugueux; tarses rougeàtrcs. Bolivie : province de Gochabaniba {(icnitain). — Collection A. Grou- velle. Distinct à première vue du P. rcniralis Er. par son dessous noir. Psilotus Germaini n. S|t. — Ohloiiijus, hîtm, convrxns, parce griseo-pubescens, l'ufu-faxetis; laterihus priUhoracis , elijtris ad apicem plus minusve infuscatis; piothorace dense pnnctato ; eljitris striato- punctntis, intervallis laiiorihns jiunctis; metasterno parce puurlato. — Long, o à 6 niill. Oblong, large, relativement convexe, couvert d'une pubescence courte, grise, éparse sur le prothorax, disposée en lignes sur les in- tervalles des stries ponctuées des élytres, brun rougeàtre plus ou moins clair, très rembruni de chaque côté du milieu du prothorax et sur les élytres sauf dans la région scutellaire. Tête fortement im|)ressionnée en avant, ponctuée. Prothorax très transversal, densément ponctué. Élytres ponctués-striés ; intervalles des stries plus larges que les points. Dessous brun rougeàtre clair; métasternum très éparsement ponctué. Bolivie : province de Cochabamba [Germain); vallée des Amazones. — Collection A. Grouvelle. La coloration foncée est iilus ou moins développée; elle se limite par- fois aux élytres en laissant une large zone claire autour de l'écusson. Les mandibules des milles sont plus développées que celles de la fe- melle, mais sans atteindre le développement constaté chez le P. cor- natus Fabr. Psilotus convexus n. sp. — Dblonijus, latiis, convexus, parce yri- seo-piibescens, aler; laleribus prothorucis elutroïKinijne stricte rufo- marginatis; protliiirace transcersissinw, dense pnnctato; eigtris punc- tatostriatis; nietasterno laeci. — Long. 4 iiiill. Oblong, large, convexe, moyennement brillant, couvert d'une pubes- cence courte, grise, éparse sur le prothorax, disposée en lignes sur les intervalles des stries des élytres, noir avec les bords latéraux des élyti-es et (lu protJKirax étroitement bordés de roux. Tète profondé- ment biimpressionnée entr»; les bases des antennes. Prothorax très transversal, densément ponctué de points superliciels, peu lisse. Ely- tres ponctués-striés ; intervalles des stries sur le disque plus larges que ;}o8 A. Grouvelle. les points. Dessous brun rougeàtrc peu foncé; métasternum lisse, très éparsement pointillé. Bolivie : pi'ovince de Cochabamba [Germain). — Collection A. Grou- velle. TABLEAU DES PsilotUS D' AMÉRIQUE. 1. Disque du prothorax lisse; insecte testacé rougeàtre, bril- lant levis Grouv. — — sculpté i. i. Élytres chargés de tubercules allongés; insecte noir carbonicus Er. — — sans tubercules allongés 3 . 3. Métasternum lisse ou à peine ponctué de points très rares. 4. — Métasternum ponctué o . 4. Noir; dessous brun rougeàtre foncé convexus Grouv. — Brun rougeàtre clair, élytres en partie noirâtres . Germaini Grouv. o . Briui rougeàtre cornutus Er. — Noir (i . (i . Ai)domen clair ventralis Er. — — noir tenebrosus Grouv. Nous n'avons pu comprendre dans ce tableau le P. musopharjux Eschsdioltz qui semble voisin de cornutus Er., mais pourrait bien être distinct. Le P. cornutus Er. semble varier comme rapport de la longueur à la largeur dans des |iroporti(^ns considérables ; les exemplaires de la vallée des Amazones et de l'Amérique centrale sont relativement très courts. Platychora major n. sp. — Oblonga, concexa, subnitida, picea, parce setosa; capite antice biintpresso, pnnctnto ; prothorace transcerso, snbrectonguloso, puncldto, Uiteribus cicatricosis, scutcUo transverso, subtrhuKjulari; elytris fortiter punctatis, apice subtruncatis , stria suturali intégra. — Long. 7 mill. Oblong, assez allongé, convexe, faiblement lirillant, brun de poix, présentant sur les élytres quelques soies relevées. Antennes dépassant la base du protliorax. Tête assez densément ponctuée, biimpres. (^.hirironirs iiournui.r (rAiiicritjur. Xi\) sionnéc eu avant; épistorai' lroiu|iu'', labre incisé an milieu. Protliorax près de trois fois aussi large (jue long, presque rectangulaire, ])lus for- tement ponctué sur les côtés que sur le disque, présentant de plus sur les côtés plusieurs gros points enfoncés peu réguliers; bords latéraux, liase et sommet de cluupie côté icbordés. Écusson transversal, en triangle curviligne. Khires plus longs que larges ensemble, densément et fortement (surtout sur les côtés) |)onctués, subtnmqués au sommet: marges latérales relevées en une étroite gouttière, strie suturale entière. Pygidium rugueusement ponctué. Vallée (les Amazones. — Collection A. Grouvelle. TABLEAU DES PUlilJchova d'AMÉRIOUE. 1. Pas de strie suturale; opa(pie ou subopaque, très densément ponctué Lebasi Er. — Une strie suturale; plus ou moins brillant 2. 2. Prothorax presque lisse sur le disque; ponctuation des ély- tres éparse, assez fine; strie suturale elTacée avant l'é- cusson polita Er . — l'rothorax ponctué sur le (lisijue, ponctuation des élytres dense, assez forte ; strie suturale entière major Grouv. Axyra nitida n. sp. — Ohldiu/a, coitvcxu, nitida, (jlabni, iiiyrn- picpd, lati'ribiis prothon ici s (ipirctiur (•hjtronita lufrsceiiiibus, siii(/i(lo chltro ijauiqnr rufo-maruloto; ptoihoraci' tninsvcrso, (intirc aiHinsUito, jiiiiiflato, inuirtis iiKKjiits iiilciiiiixlis ; hitcribus uiitice (vrantis, hilc exphuHith, ni(ii(jinaiis; apice lote profundcque emanjinato, stricte marginato; Ixisi {mcdio excepta) iiuirginata; elijtrisjnuictatis, lateri/ms eoticovis. — Long. 7 niill. Oblong, convexe, glabre, briui de poix, plus ou moins rougeàtre sur le devant de la tète, les bords du prothorax et des élytres et le sommet de ces dernières. Antennes et pattes rougeàtres. Tète forte- ment ponctU('e, impressionnée en forme de V entre les bases des antennes. Protliorax environ deux fois aussi large que long, rétri'ci au sommet, couvert d'une ponctualion médiocre, pas très sefrée. entre- mêlée de gros points, largement et profondément échancré au sonnuet ; bords latéraux concaves, rebordés; sommet et base (sauf au milieu) rebordés. Écusson transversal, jtresfpie en segment de cercle, éparse- ment pointillé. Elytres "nNlroii inie fois et un tiers aussi longs que larges, arrondis ensemble an sonunet, fortement et assez densément 'M) A. Grouvelle. Ijonclués; marges latérales concaves; sur chaque élytre cinq taches ovales, rougeâtres; la 1"^ huuK'rale, la .']« et la 5'' submarginales, la 2"^ et la i" intermédiaires, dorsales. Amazones. — Collection A. Fry. INtcadiopsiM n. gen. Prosirrnum apicc sensiiii dilutatum. Antennae brèves ; artkulo 3° elongato, 4°-n- lés à la base. Massue des antennes obscure. Paraguay. — Collection A. Grouvelle. 1)11 inènie groii()e que ('.. Cninaiiii (ii'oii\. Camptodes pilulan. sp. — (fbloiigus,ronvexus, nitidus, aliitaceus, iiiger; aiileiiiiis- rlara excepta), lalerihas jn-othoraeis, sahfns ptdiliasque 302 A. Grouvelle. rufo-phris ; cnpite sot dense punctato ; prothonice minus fort iter punc- tdto; elytris nkjvo-vindibiis, sat dense fort iter que punctatis; pijgidio subopaco, sat dense punctoto. — Long, o mill. 12. Oblong, convoxo, brillant, alutacé, noir; antennes sauf la massue, bouche, marges latérales du protliorax, dessous et pattes roux de poix; antennes légèrement verdàtrcs. Tète assez densément ponctuée, nettement et transversalement impressionnée entre les yeux. Prothorax pointillé sur le disque, plus fortement sur les côfs. Écusson noir, éparsement et assez fortement ponctué. Élytres environ aussi longs que larges ensemble, substriés, assez densément et fortement ponc- tués; strie suturale Ijien marquée, atteignant presque l'écusson. Pygi- dium subopaque, alutacé, peu fortement mais assez densément ponc- tué. Crochets des tarses dentés. Tarses plus foncés que les pattes. Colombie. — Collection A. Grouvelle. Espèce reniarqualile par sa forte convexité, l'aciculation de sa sur- face, la couleur légèrement métallique des élytres et le pygidium presque opa(|ue. Camptodes ignotus n. sp. — Subhemisphaericns , nitidissimus, rufus; clavd antennaruni elijtrisque nigris; cnpite purée punctato, pro- thorace vix punctulnto, onijalis posticis hite rotundatis ; seutello punc- tulato; elijtris parce punctatis. substriatis; stria suturali impressa, pygidio dense punctato, vix ciliato. — Long, o mill. Subhémisphérique, très Itrillant, roux ; massue des antennes et ély- tres noirs. Tète peu densément ponctuée, impressionnée entre les yeux. Prothorax presque lisse sur le disque, éparsement pointillé. Élytres moins longs (jue larges ensemble, substriés, peu densément ponctués; strie suturale bien marquée, atteignant presque l'écusson. Pygidium densément ponctué , peu brillant , sommet à peine cilié, abdomen gla- bre. Crochets des tarses dentés. Vallée des Amazones, probablement Itaituba. — Collection A. Grou- velle. Espèce voisine comme ensemble de coloration du C. divisas Sharp., mais plus large et plus grande. Camptodes fallax n. sp. — Subliemisphaericus. nitidissimus, ru- fus; elijtris abdominegue nigris, cnpite parce punctato; prottiorace punc- tutato; elijtris parce punctatis, stria suturali impressa; pygidio nigro. — Long. 4 mill. 1/2. ('.Iiiricdfni's HOun'(Hi.r trAiiicriiiuc. 'MVA Siibhéinisphériqiu'. très hrill.-int, noir; antennes, pattes, tète, pro- thorax et dessous, sauf l'abdomen, roux. Tète éparsement ponctuée, nettement impressionnée entre les yeux. Protliorax presque lisse sur le disque, éparsement pointillé sur les côtés. Éeusson éparsement poin- tillé. Élytres moins lonj^s que larges ensend)le, éparsement ponctués sur le discjue, plus densément sur les côtés ; strie suturale bien mar- quée, n'atteignant pas l'écusson. Pygidium plus densément ponctué, extrémité ciliée de poils tlaves, dessous glabre. Crochets des tarses dentés. Hrésil : TheresopoUs (province de Rio de .laneiro). — Collection A. Gi'ouveile. Camptodes nigricepsn. S|i. — Suhliciiii.siihncricnsj'onvcras, lùti- ilus, iiiger; nnteinus [clava excepta), prothordci', pivstenu) feiiiurihusqiie (inticis rujis; eopite parce puitctaio; proihoiace punctulato ; sçatello vùr punctato; eUjtris substriatis, sat parce punciaiis, stria su tu rai i ini- pressa ; pygiffio convexo, sublaevL — Long. 3 mil!. 1/2. Subhémisphérique, très convexe, noir ; base des antennes, protho- rax, prosternum et fémurs antérieurs roux testacés. Tète impression- née entre les yeux, éparsement ponctuée. Prothorax pointillé sur le disque, un peu plus fortement ponctué sur les côtés, très étroitement bordé de noir à la marge antérieure devant la tête et à la marge ba- silaire devant l'écusson. Éeusson éparsement pointillé, presque hsse, Élytres moins longs que larges ensemble, avec des traces de stries ponctuées et des intervaUes très éparsement ponctués de points moins forts; strie suturale marquée, arrêtée vers le milieu de la longueur. Pygidium à peine ponctué, convexe. Crochets des tarses dentés. Abdo- men peu densément iiubescent. Vallée des Amazones, probablement Itaituba. — Collection A. Grou- velle. Camptodes coerulescens n. sp. — ()hlnti(/us, convexiis, rnfus ; elijtris iii(jro-C!iaiiris; riara aiiteinidruiu iiiijra; capite inothoraceque sulHipacis, lioc parce punctato, ariticc siihiiiipressn, illo cix juntclulalo; xcutt'llo sal)lacci; eli/tris pioictatis , stria suturati iiiipressa; jujij'olia (ijHtcd. — Coiig. o mil!. Oblong, convexi', roux teslacé. massue des antennes noire, ('lytres d'un noir bleuâtre. Tète et prolhorav o|ia(pies; la i)remière éparsement ponctuée, faiblement impressionnée entre les naissances des antennes, le second à peine pointillé. Éeusson presque lisse. Élyti'es euAiron 364 A. Grouvelle. aussi longs que larges ensemble, ponctués i)lus fortement que la tète; strie suturale marquée, n'atteignant pas Técusson. Pygidium opaque. Crochets des tarses dentés. Abdomen glabre. Bolivie. — Collection A. (irouvelle. Camptodes punctatocollis n. sp. — Ohlongus, convexus, nitidns, rufo-icsIdcniSj prothonirc (jiKituor punctis in disco, et singulo eljitro magna plaga nigris ; capite jrroihoraceqiie sat fortiter punctatis; scu- teUo punctulaio; elytris punctatis, stria sutiirali impressa. — Long. :i mill. 1/2. Oblong, convexe, brillant, roux testacé ; sommet de la tète, milieu des marges apicales et basilaires du prothorax et quatre taches ponc- tiformes placées sur une ligne transversale sur son disque, une grande tache sur chaque élytre laissant sur tout le contour une bande claire, noirs. Tète assez fortement et peu densément ponctuée. Prolliorax pointillé sur le disque, aussi fortement ponctué que la tète sur les côtés. Écusson éparsement et finement ponctué. Élytres un peu moins longs que larges ensemble, peu densément et assez fortement ponctués; strie suturale bien marquée. Massue ties antennes rembrunie. Crochets des tarses dentés à la base. Brésil : Para. — Collections Gounelle et A. Grouvelle. Comme pour l'espèce précédente, les taches noires du prothorax peuvent se perdre dans une tache générale foncée laissant les bords latéraux clairs. La suture des élytres est également rembrunie, mais en général on voit encore une bande claire entre la suture et la tache discoïdale noire. Camptodes notatocollis n. sp. — Ohlongus, rcnirexus, nitidns, fulvo-tpstaceus, quatuor punctis in disco proihoracis et cljitris [limho ex- cepta) nigris; capite protlioraceque punctulafis, elgtris fortius punctatis, stria suturali iinpressa; clava antennaruia iiifuscata. — Long. 4 mill. Oblong, convexe, brillant, roux testacé; sommet de la tète, milieu des marges apicales et basilaires du prothorax et quatre taches oblon- gues, allongées, placées en ligne transversale sur son disque, élytres (sauf une bordure latérale) noirs. Tète éparsement pointillée. Prothorax presque lisse sur le disque, \m peu plus fortement ponctué sur les côtés. Écusson à peine pointillé, fauve brunâtre. Élytres moins longs que larges ensemble, assez densément ponctués; strie suturale mar- quée, n'atteignant pas l'écussou. Pygidium linement ponctué. Crochets des tarses dentés. Clavirorncs }WuicaH.r d'Xmrr'Kiue. 365 Ynlli'c (lu tleiivp dos Amazones sans désignation de localité précise, probableniont Itaituba. — Collection A. Groiivelle. La coloration noire peut envabir en niajeuro partie le prolhorax et les élytres; le premier est alors d'un brun rougeàtre a\ec les côtés plus clairs et les derniers sont entourés sur les côtés d'une i)ordure testacée [dus étroite. Espèce voisine, connue disposition des couleurs, du C. siynnticoUia Reitt. TABLKAU DES CdlUptOlIcs DU GROUPE A STRIE SUTURALE (*) MARQUÉE, PRÉSENTANT SUR LE PROTHORAX QUATRE TACHES NOIRES SUR UN FOND CLAIR. 1 . Tacbes noires du prothorax placées sur une ligne transver- sale en avant du milieu. Élytres sans bordure claire ; pygidium assez fortement et peu densémçnt ponctué signaticollis Reitt. — Taches noires du prothorax placées sur une ligne transver- sale au milieu de la longueur 2. 2. Élytres bordés de clair latéralement; pygidium très finement ponctué notatocollis Grouv. — Élytres roux testacé avec une grande tache noire n'attei- gnant pas les bords punctatocollis Grouv. Camptodes M-rubrum Rlanchard. — Le C* rubripcunis Reitt. doit être rapporté à cette espèce et non au C. vittatus Er. Camptodes humeralis Rruili'. — Il y a lieu de maintenir cette espèce qui se sépare très nettement du C. vittatus Er. par sa forme plus allongée, plus con\exe et l'absence^ de prolongement de la tache humérale le long de la suture. Chez cette espèce le |)\gidium est beau- coup plus incliné. Le C. kumenUis BruUé présente du reste des variétés de coloration aussi nombreuses que celles du C. vittatus Er. Camptodes onustus Lac. in ('.ciirra, Atl.. pi. 18, tig. o. — Il faut également maintenir cette espèce ([ui est caractérisée par sa forme large et sa tache humérale couvrant l'épaule i)res(pie rectangulaire. (') Nous appelons sliie siilurali'. iiiic strie séparée de la suture par un inter- valle normal; nous ap[)eIons, par contre, suture rebordée une suture accom- pagnée d'une strie très rapprocliée, presque conligur'. 366 A. Grouvellk. Camptodes vittatus Er. — 11 f;iut rapporter aux nombreuses \ariêt('S de cette espèce les nombreuses variétés du C* rubrolineatus Reitt. Camptodes* trilineatus Reitt. — Cette espèce, très variable comme distribution des couleurs, se distingue de certaines variétés de C. vit- tatus Er. par la taclie suturale toujours interrompue avant l'écusson. Chez celte espèce la coloration roux testacé peut envahir la majeure partie du tégument. Le C. multipmictatus Reitt. doit être rapporté à une variété présentant la distribution extrême de couleur qu'indique son nom. Camptodes argus n. sp. — Breviter oblongus, convexKS, nitidm, testaceus; proihorace orto pxnrtis nifjria luaciihito; disro ehjtvùfum fm- co-testaceo, lutcrilnis n'ujro siiirte inarginatis; capite eUjtrixque sat densp pnnctatis, prothorwc i}iinus valdc; stria sutarali iinpressa. — Long. 4mill. 12. Oblong, court, presque circulaire, convexe, brillant, testacé ; massue des antennes, deux taches sur la tète, l'une sur l'épistome, l'autre sur le vertex, le milieu de la marge antérieure du prothorax et huit taches sur son disque, deux oblongues au milieu et trois taches en hgue obli- (]ue de chaque côté, une étroite bordure sur les côtés des élytres noirs; disque des élytres testacé f(»ncé, entouré par une bordure plus sombre, laissant, entre elle et la marge étroite noire, une bande testacée. Tète et élytres densément et fortement ponctués ; prothorax plus tine- ment; strie suturale des élytres atténuée avant l'écusson. Pygidium densément ponctué. Crochets des tarses dentés à la base. Bolivie : province de Cochabamba {Germain). — Collection A. Grou- velle. Camptodes cupreus n. sp. — Oblonyus, convexus, cupreus; sub- tils pygidioqiu' itigris, capite protJioraretinc punctatis ; eigtris sat dense et viagis valde quam prothorace punctatis, stria suturait iinpressa. — Long, o à 7 niill. Oblong, convexe, brillant, cuivreux; dessous et pygidium noirs. Tète ponctuée, impressionnée entre les yeux. Ponctuation du protlio- rax semblable à celle de la tète, un peu plus forte sur les côtés. Écus- son ponctué. Élytres un peu moins longs que larges ensemble, assez densément et plus fortement ponctués que la tète; strie suturale mar- (luée, atténuée un peu avant réciisson. Pygidium densément ponctué, aciculé, impressionné au sommet. Crochets des tarses dentés à la base. Dessous très éparsement garni de pubescence grise. (!}(iriror)U'!< nourcdii.r dWiiicniinr. M7 Hdlivio : province ch;il);iinl)a y(^enu(ii)i;. — Collection A. (Jroii- vclk". Plus cuivreux que C. Hietnllirus Reilt. ; de plus pygidiuni noir cl aciculf' au lieu d'être doré et lisse. Camptodes larvatus n. sp. — Ovatus , convcxus, sulioparax , iiiijrr, lyipiti' (uttirp et inargiiiibus pyothoracix stricte rufo-indrfjiiKitis; prothorace reticulato, parcissime pumtiilnto ; elytris Icvifcr striatis, IntoraUis parce punctnth, .ttrin suturali jitxid siiturfim, (ij)ice rotiin- diito. — Long. 8 niill. Ovale, de moilié environ plus long que large, convexe, presque opa- que, noir; tète marquée de deux taciies rongeâtres sur le devant et prothorax llnement horde de rougeàtre sur les côtés, la base et le sonnnet. Antennes claires à la base, massue noire, allongée. Prothorax éparsement pointillé, tinement réticulé; base légèrement siuuée de cha- que côté de l'écusson. Écusson arrondi au sommet, ponctué comme le l»rotliorax. Élytres un peu plus longs que le prothorax, très llnement striés, intervalles éparsement mais un peu plus fortement ponctués que le prothorax; sommet arrondi, subacuminé; strie suturale conliguë à la suture. Crochet des tarses faiblement denté à la base. Brésil : Santa Catharina. — Collection A. Fr\ . Camptodes Castelnaui n. sp. — Alutaceiis, nUjer, eh/tris' rn/is, 11(1 (inanlox apicoles late ni(jris; unijuiculis tarsorum dentatis; stria su- tura li elytroruiii ja.rla sutiodiu ini pressa. — Long. 6 mill. Convexe, un peu plus long (pie large, alutacé, noir; t'Iytres rouges, largement tachés de noir aux angles apicaux externes. Tète assez den- sémenl et fortement ponctu(''e, antennes (sauf la massue) rougeàtres. Prothorax très finement et très éparsement pointillé à la base; de cha- (|ue côté de l'écusson un rudiment de strie marginale. Écusson en triangle curviligne à sommet pres(pie elïacé, éparsement, mais un peu plus fortement jionctué que le prothorax. Khtres environ aussi longs qne larges ensemble, plus fortement pi-nclués ([ue l'écusson; strie su- turale très voisine de la suture. Crochets des tarses dentés. Hanches anb'rieures assez écartées. Labre sans denticnle. Collection du Muséum de Paris. Cette espèce pro\ienl des chasses de Castelnau. dans la province de MuKis Geraes ; elle est voisine comme coloration de C. vittatiis Kr.. mais s'en distingue de suite par la suture étroitement rebordée. 'M)S A. Groivelle. Camptodes ventralis Reitt. — II faut rapporter à une variété nuire du C. bisiyHiitas Er. le C. l'entriilis Reitt. Camptodes dilutoangulus n. sp. — Ohlongus, conrexus , acicii- hitus, nùjer, antennis [cliwn excepta), polibiis anticis posticis/jue, pros- terno rufo-infuscatis ; lateribus prothonicis iid (oujiilos anticos stricte ffavo-marginatis ; capite prothomceque pente punctulatis, ehjtris piinc- tatls, sutura stricte marginata; pijQidio punctato. — Long, o mill. Oblong-, convexe, noir, aciculé, base des antennes, pattes antérieures, prosternum sauf l'extrémité de la saillie prosternale testacé légèrement enfumé; pattes intermédiaires plus foncées que les antérieures; bords latéraux du pronotum bordés étroitement de testacé pâle sauf vers les angles postérieurs. Tète éparsement pointillée. impressionnée entre les naissances des antennes. Protliorax et écusson pointillés. Élytres aussi longs que larges ensemble, présentant des vestiges de stries, peu den- sément ponctués. Pygidium assez densément ponctué. Pubescence du dessous gris flave, éparse. Crochets des tarses simples. Les mâles de cette espèce sont souvent mats. Bolivie : province de Cocliabamba. — Collection A. Grouvelle. Camptodes elongatus n. sp. — Ocdtus, convexus, nitidus, (du- taceus, niger; maudibutis, antennis clava excepta pedibusque rufo-piceis ; capite punctato, protliorace punctulato; eli/t)-is suljstriatis, parce tenue- que punctatis; sutura stricte nmrginaia; pggidio dense punctato. — Long. 6 mill. Ovale, convexe, brillant, lînement alutacé. noir; mandibules, an- tennes (sauf la massue) et pattes roux de p<»ix. Tète ponctuée, longue- ment et largement impressionnée de chaque côté, vers le milieu des marges latérales. Écusson ponctué comme le prothorax. Élytres no- tablement plus longs ensemble que larges, substriés, couverts d'une ponctuation peu serrée, fine et légèrement râpeuse, suture étroitement rebordée. Pygidium densément ponctué. Crochets des tarses non den- tés. Pubescence du dessous peu dense, gris tlave. Bohvie : province de Cocliabamba [Germain). — Collection A. Grou- velle. RenKUMpiable par sa forme allongée. Camptodes aeneus n. sp. — (Hitongus, convexus, nitidus, aluta- ceus, rufo-testaceus ; ctaca antcnnaruni, scutello pectoreque nigris; elg- tris viridi-aeneis ; capite punctato; protliorace parce et minus fort iter punctato; eli/tris sat dense punctatis; sutura haud tnarginata, piigidio dense punctato. — Long. 4 mill. 1/2. (Jariranirs uoiirrdfi.r d'Aincriqur. 309 Ubloiig, convexe, brilliiiU, alutacé, roux teslacé. Massue des an- tennes, écusson et poitrine noirs ; élytres vert métallique. Tête ponc- tuée, impressionnée entre les bases des antennes. Prothorax finement et éparscment pointillé sur le dis([ue. Écusson un peu plus fdrtcmcnl ponctué ipie le prolliorax. Klylres plus longs que larges ensemble, substriés, assez densément et (orlement ponctués ; suture non rebordée. Pygidium densément ponctué. Crochets des tarses non dentés. Pubes- cence du dessous flave, peu serrée. Bolivie : province de Cochabandni {(^.ermuin). — Collection A. Crou- velle. Camptodes Sharpi «irouv. — Nom proposé pour le C. bifovmh Sharp //( Biul. Centr.-Am., 1890, p. '^Tt . Reitter a décrit un C. hifor- iim in Deuts. eut. Zeit., 1878. p. 'À'i. Camptoiuorpliu» n. g. Ldhnnii hilobafKiii. Ma ndih iilae fsimp lices . Mpsosternuni occultuiu, niriiuitiiiii. Coxae intermedine j)ostrri(»-rx(iiu' rriiuduc. Tarai antici et intennedii dilatati; postiri elongati; artirido T et :i" lahatiff, 4" augusio, ■")" loïKjixsintn. Xiiuvcaii genre voisin des (laiiiptndes,]]K\\s s'en séparant |iar la struc- ture des tarses postérieurs. (>eux-ci ont les 2*^ et .3'^ articles allongés, nmnis de deux lobes étroits, le 4'" allongé, étroit, et le o'' étroit, aussi long (pif It'S (piatrc autres articles réunis. Camptomorphus longipes n. sp. — Ovatiix, ronvexus, nitidns, (jlahrr, nijo-lestaceiis , aiileiniis- rioiifialis, ad apicem iiifasratis ; rapite lel irnla I n , parce punctato , iiralhoi-are Iransversissiiuo, reticulato, subo- paco,tiaycissimP punctulato, laleribns antice mbexplanatis ; ely tris par- ce punctatis, ad apicem separatiia rntundatis, stria suturali juxtasu- luraiii iiiipressa; nmjaicuUs liaud dentatis. — Long. 6 mil!. Obloiig. large, moyennement convexe, glabre, brillant, llnement ré- ticulé. rou\ testacé, un [leu plus clair sur la tête et le prothorax. An- tennes rembrunies sauf à la iiase; articles 2 à 6 plus longs que larges; massue bien mar(piée, élargie vers le sonnuet. Tète (''[larsement |i(iuc- luée, inq)ressionné'e eiili'e les naissances des antennes, marge anti'- rieure sinuée. Prothorax plus de deuK fois plus large que long, rétréci au sommet, éparsement pointillé, marges latérales (siu-tout eu avant} Ami. Soc. Eut. Kr., i.xvii, IH!"8. 2'< 370 A. Grouvelle. légèrement explanées, hase trcmiiuée. Écusson triangulaire. Élytres plus longs que larges ensemble, arrondis séparément au sommet, épar- seraent ponctués ; strie suturale bordant la suture, arrêtée avant l'é- cusson. Pattes grêles. Ongles non dentés. Abdomen assez fortement et peu densément ponctué. Brésil : Rio .Janeiro, Sla-Catharina. — Collection A. Grouvelle. Espèce remarquable par sa forme large, d'une convexité médiocre, par son prothorax légèrement explané sur les côtés, et par ses pattes allongées. Pallodes Bohemani n. sp. — Ovatus, concexus, nitidiis. glaber, niger; capite antice, lateribus iwothoracis, scutello subtusque rufo-tes- taceis ,prothorar(' transverso, nnticc angitstato, ebitris punctoto-sulca- tis,jiui(i busiii irrcgulnrilrr pmu-iatis. — Long, o niill. Brièvement ovale, convexe, brillant, glabre, noir varié de roux tes- tacé. Massue des antennes allongée, noire, base roux testacé. Tête ponctuée , légèrement relevée de chaque côté contre les marges laté- rales. Prothorax plus de deux fois plus large à la base que long, for- tement rétréci au sommet, arqué sur les côtés, |)onctué; bord anté- rieur largement échancré : marges latérales assez largement explanées ; couleur variant du noir au roux testacé, avec une bande longitudi- nale noire et un point de même couleur comme intermédiaire. Écusson subtrapéziforme, variant du noir au roux. Élytres environ aussi longs que larges ensemble, ponctués-sillonnés, irrégulièrement ponctués le long de la base, largement et séparément arrondis au sftnnnet, lignes ponctuées arrêtées avant le sommet et rempkicées par une ponctuation confuse, marges latérales relevées, rebordées ; couleur variant du tes- tacé au noir, avec les marges latérales d'un roux testacé et le disque noir comme intermédiaire. Dessous variant du testacé au noir. Amazones. — Collection A. Fry. Nous rapportons à cette espèce (|uatre exemplaires provenant des Amazones [sic) et présentant quatre colorations distinctes. Pallodes discoideus n. sp. — Sablinuispharricus, nitidits, ghiber, riifo-testaceus, clava antennarum, apireehjtrorum {lateribus exceptis) ni- gris ; clava antennarum elongato-ovata; prothrace scutelloque parce tenuiterque punctatis ; eltjtris tenuiter lineatopunctatis, intervalUs parce pinictidatis, ad apicem laevibus, tibiis intermediis latis. primo arliculo tarsoram posteriorutu eloiigatissimo. — Long. 4 à o mill. Subhémisi)bérique, brillant, glabre, roux testacé; massue des an- Clnvicorups nouveaux (rAmcri(jiu'. ;}71 tonnes et moitié postérieure des ëlytres (sauf les bords lali'raux) noirs. Massue des antennes ovale, allongée, grossissant progressivement à partir du "y' article. Tête, prothorax et épistome éparsenit-nt pointillés. Écusson subtriangulaire, aussi long que large. Saillie du milieu de la base du prolbora\ peu prononcée. Élytres environ aussi longs que larges ensemble, arrondis séparément au sommet, finement ponctués en lignes à la base, à peine pointillés au sommet; strie suturale bien marquée. Dessous Usse; tibias intermédiaires larges; l'"'' articU^ des tarses postérieurs très allong»'. YalL't' du lleuve des Amazones : llaituha. — Collection A. (iroii- vrlle. Pallodes ruficornis u. sp. — Oblongus , convexus , nitidus, iiiijcr; (mtennis , pvothorucr sruteUoque nifis; clava antpnnarum obloïKjd; prolhorncc sat dense puncidto; ficxtello trauscerso, sulipeiUagoiiiili ; elij- iris Uneato-punrtatis, inteiTullis parce puueiulatis , jujuidio rufo-liiu- bato; tibiis intermediis eloinjat is , (niirulo primo tarsoruin poster ioru m snt eloiujdto. — Long, o mill. Oblong, convexe, brillant, noir brunâtre; antennes, prolliorax. écusson et marges dupygidiumrougeàtres. Tète peu deusément et assez finement ponctuée, très lurtement impressionnée entre les naissances des antennes; épistome roux de poix. Prothorax très transversal, assez densément ponctué, base non saillante sur Técusson. Écusson transver- sal, subpentagonal, prescpie tronqué au sonnnet. Élytres aussi longs que larges ensemble, assez fortement ponctués en lignes, substriés au sonnnet; intervalles assez éparsement et assez finement ponctués. P\- gidium convexe. Pattes brun de poix; tibias intermédiaires allongés; premier article des tarses postérieurs un peu plus de deux fois plus long que large. Vallée des Amazones. — Collections A. Fr\ el A. (irouvelle. Pallodes laetus n. sp. — Breviler ovalus, convexus, subopaeus, tenuitrr aeinibdus, rufo-ferriujineus ; clava antennaruiii niyra, elon- (lato-obloiifia ; capite antice biiinpresso, parce punctato , basi utritujue unie sculelluin sinuato; scutello triauf/alari; eh/tris ienniter Vnwato- punciatis. — Long. 4 mill. 12. Brièvement ovale, convexe, roux ferrugineux, à peine brillanl. 1res finement aciculé. Massue des antennes allongée, noire. Tète ('parsè- ment et très finement pointillée. Prothorax très transversal, lineuïcnt pointillé, marge anlérieiu'e un |)eu saillante ^ers le nùlieu sur la tète, poslérieiu'e échancréi' de chaque côté de\anl l'écusson. Écusson Irian- 'Mi A. (inorvKLLK. gulaire. Élytres aussi luiigs que larges ensemble, lineinenl ponclués- strics, strie suturalc bien marquée vers le sommet, n'atteignant pas la base. Tibias intermédiaires longs. Segments de l'abdomen lisses, ligne inférieure des plaques abdominales présentant une forte sinuosité au niveau du milieu de la haiiche. Vallée des Amazones [Botes). — Collections A. Fry et A. (îrouvelle. Apallofloâ Reitt. Ce genre, décrit comme appartenant aux Nitidulides, doit être rejeté parmi les Phalacrides. Il send)le probable que le genre Litolibnis Sbarp, iii Bit il. Cent.-Am., 1880, t. II, p. 258, est identique au genre de Reitter. Meonceriis punctatolineatus n. sp. — OhloïKjus. latns, modice convcxm, nithlus, glaber, pirrn.s; latenbaa prothomcis, elfitris rircd scutelhim et juxta suturain plus minusve rufrscentibus ; prothornce transvrrsissiiHO, aiitlcc (u\gustato. parce punctiilato, ehjtris ad apiceiii separatiiii rntundatis, subtnincatis ^ punctaio-Uneatis. — Long. 7 mill. Oblong, large, médiocrement convexe, brillant , glabre , couleur de poix; marges du prothorax, région scutellaire des élytres et suture plus clairs, rougeâtres. Antennes assez allongées, massue allongée, ovoïde, base claire. Tète assez densément ponctuée, impressionnée de chaque côté vers la naissance des antennes. Prothorax plus de trois fois plus large à la base, qu'au sommet, très rétréci en avant, bord antérieur échancré, côtés arqués, finement rebordés, base presque droite, angles antérieurs largement arrondis, ponctuation fine, peu serrée. Écusson subo\alaire, lisse. Élytres de la largeur du protborax à la base, d'un cinquième plus longs que larges ensemble, arrondis sé- parément au sommet, obli(juement subtronqués, ponctués en lignes; intervalles à peine perceptiblement pointillés. i'érou : Ghanch". — Collection A. Fry. Somatorus acuminatus n. sp. — Ovatus. convexas , itHidiis, ijln- her, iiHjer; aiiteimis [clava excepta), laieribus an(juJisqaeposticis ijiolho- racis et disco elijtrorum. plus iiiiuusve bruuueo-testaceis; capite sat dense punctato, antice arcuatim impresso; prothorace transverso, parce piinc- tulato. lateribus versus anfiulos posticos macjis punctatis et exptanatis; ehjtris punctato-tineatis, apice subabrupte acuminatis. — Long, o mill. n\;iie, allongé, un peu brusquement acuminé au sommet, glabre, brillant, noirâtre. Antennes sauf la massue, côtés du prothorax, surtout la région des angles postérieurs, disque des élytres le long de la suture CIdrironu's nouveau, r tlWiiicritiuc. ^7'A cl aiUuui'dc IV'cussoii vl iiuu'gidium testacés, les marges latérales des élytres et le disque du |)rothorax ainsi que celui des élytres d'un jaune un peu ferrugineux. Tète assez densément ponctuée. Massue des antennes serrée, dernier article moins large que le précédent. Prothorax transversal, éparse- ment ponctué, bords latéraux assez largement explanés, base sinuée de chaque côté devant l'écusson. Écusson subtriangulaire. Élytres un peu plus longs que larges ensemble, atténués vers le sommet, arrondis séparément, ne couvrant pas complètement le pygidium, irrégulière- Clarirorni's }ioHrt'aii.v irAiHcriiinc. ;^7o ment |)iiiic(iu''s; slrio suluralc bien nuirquée vers le sommet. PvjLi'idiimi arrondi, densénient et finement ponctué. Bolivie : |ir(i\iiice de Coclialiaïuha {(îrnnain). — CoUeoliou A. (îroii- velle. Lacduleur claire peut envaliir plus ou moins le dis(|ue du proliiorax ainsi ([ue celui des élytres. Chez les exemplaires plus foncés, les par- ties claires sont ma! limitées. Cryptarcha placida n. sp. — Oblonya, roiiirxa. modice nitidu, n'Kjro-itircii, fhtro-jjiibcsrens; antennis, prdibus pijfjidinque vufiH; rapite sut dense piinrtato; j)i'oiJioracr tnnisverso, parce punctato; ehjlris lul apiccm xepamtiui rotuiKlatis , inrynlaritev suhUneato-piuictalis. — Long. 3 à 3 mill. 1/â. Oblong, convexe, médiocrement bi'illant. couvert d'une i)ubcscenct couchée, llave, assez dense, noir brunâtre, très finement alutacé sur les élytres. Antennes testacées, sauf la massue, dernier article de celle- ci de même largeiu' que le précédent. Tète densément et fortement ponctuée. Prothorax plus de deux fois plus large à la base que long, finement et éparsement ponctué sur le disque, beaucoup {dus forte- ment et plus densément sur les côtés; rebords latéraux étroits, rougeà- tres, base sinuée de chaque côté devant l'écusson. Écusson triangulaire. Élytres une fois l't un tiers aussi longs que larges, arrondis séparé- ment au sommet, ponctués, couverts d'une ponctuation un peu râpeuse, confuse à la base, disposée en hgnes peu régulières sur le reste de la surface. P\gidium roux, arrondi au snnnnet. Bolivie : |iriivince de Cochaiiandia {(icniKdn). — Collection A. (îrou- velle. Cryptarcha minuta ii. s|). — OrdUi, modice cuiicexa, subnilidu, tenue griseo-piihescens, ni(jro-picen; ehjtri.s lestaceis, nir/ro-maculatis; capiie prothorcicetjne punctnlatis, ehjlrif! iid apiceiti xulianiniinati)!. eon- fme pnnrtatiit. — Long. 1 mill. 1/2. ()\ali'. médiocrement convexe el bi'illanl. couvert d'une fine pubes- cence grise, couchée, peu dense, noir hriuiàire varié de testacé légère- ment enfumé. Antennes testacées, dernier article de la massue plus étroit que le précédent. Tête poinlillée, plus claire en avant. Prothoraîè très transversal, rétréci en avant, assez largement explané sur les côtés, finement pointillé; marges réfiéchies et une étroite bordure à la base et au sommet plus claires ; base sinuée de chaque côté de l'écusson. Écus.son transversal, triangulaire, fisse. Éljtres environ d'un tiers 376 A. Grolvelle. plus longs que larges à la base, subacuminés au sommet, confusément pointillés, testacés, légèrement enfumés, chacun avec une première tache foncée humérale, petite, une seconde préscutellaire, subrectan- gulaire, con ligue à la base, une troisième réunie aux deux pri'cédentes par une étroite bande, discoïdale, transversale, irrégulière, partagée souvent en deux taches^ l'une extérieure plus grande, subrectangu- laire allongée, l'autre interne, petite, une quatrième plus près de la bande transversale que du sommet, irréguhère; sti'ie sutiiralc l)ien marquée au sommet. Pygidium arrondi. Brésil : Bahia. — Collection A. Grouvelle. Cryptarcha micros n. sp. — Oblontja, convexa, nitida, grisco- imbescims, reticiildta, ruj'o-ferruginea; capitr prothoriicequc sut pro- funde punctatis ; hoc transverso, antlce angustato; eh/tris confuse punc- tatis, ad apicem séparât im rotundatis ; stria suturali subintegra. — Long. 1 mill. 3/4. Oblong, convexe, brillant, l'oux ferrugineux, tinement rétii.'ulé, couvert d'une pul)escence grise, peu serrée, assez longue. Tête et pro- thorax fortement et profondément mais i)as densément ponctués, l'ro- thorax environ de moitié plus long que large à la base, rétréci au sommet; base sinuée de chaque côté devant l'écusson, bords latéraux étroitement rebordés. Écusson transversal, lisse, triangulaire. Élytres environ d'un cinquième plus longs que larges ensemble, arrondis sépa- rément au sommet; strie suturale atténuée un peu avant l'écusson. Pygidium densément ponctué, assez largement arrondi au sommet. Brésil : Rio Grande. — Collection A. Grouvelle. Voisin de C. pusiUa Er., mais de coloration différente et beaucoup jjIus fortement ponctué. Lado Germaini n. sp. — Elongatus, vi.r convexus, subopacus, parce pubescens, sordido-testaceus; capite iransreiso, ruguloso, utrin- (jue arcuatim impresso; protlwrace subquadrato, basln versus leviter angustato; lateribus stricte marginatis, crenulatis, disco in longitudi- iiein snlcato-inipresso, utrinque bicarinato, carina externa intégra, inedio sinuata, interna basilari, abbreviata, arcuata, extus niarginata iinpressione oblonga, margine antico inter carinas externas elevato ; elgtris elongaiis, protlwrace latioribus, singulo quadricarinato, inter- vallis bilineato-punctatis. — Long. 3 mill. 3 4. Allongé, peu convexe, peu brillant, éparsement pubescent, d'un testacé sombre avec une tache suturali' |ilus fonct^'c vers le som- ('.lacic(ir)h'.ngés. 4'^ 1 exemplaire de Bolivie chez le(pu'l les carènes médianes du prothorax sont fortemeni atténuées, et dont la carène du ;{'■ iiiter\alle des élytres est réduite à des tubercules très allongés. o" 1 exemplaire du Paraguay chez lef[uel les deux carènes iii(''di;iiies sont presque ellaci-es. H" 2 exemplaires de Saint-Domingue et de Haïti, sensiblement idenli- qiu's au type, doivent être rapportés au L. {Prolyctus) gemmatus Ro'ût. (1) Iti Biologia Ccniroli-Aiii., Col., Il, i>l. I, i). -iST. 380 A. Grouvelle. Os diverses observations tendent à prouver qu'il f;iut limiter les LHhophorus aux trois espèces suivantes : L. siarineus Pasc. caractérisé par son prothorax trapézil'orme. L. (/t'iiimifer Sharp, caractérisé par les angles antérieur du prothorax: coupés obliquement et les reliefs tout spéciaux du disque du pro- thorax (Biol. Centr.-Am., Col.. II. pt. I, p. 487, pi. XY. lig. 18). L. Fnji Grouv. caractérisé par les poils dorés qui décorent le tégu- ment. Pycnomerus insularis n. sp. — Oblonyns, sat nitidioi, coiirexus, ijlaber, vigro-castaneus; antennis crassis, ultimo nrtkulo (Ircinio angaa- tiore ; prothorace biisin versus ongustato, dense grosseque pnnrtato; elg- tris oblongis, profundepunctato-striaUs, interrallis striis angnstioribiis; subi us parce, prof unde grosseqne punchito. —Long. 3 mill. Oblong, convexe, assez brillant, glabre, brun marron, antennes courtes, épaisses, dernier article beaucoup plus étroit que le précé- dent. Tête transversale, densémeut ponctuée, impressionnée de chaque côté à la naissance des antennes. Prothorax un peu plus long que large dans la plus grande largeur, un peu rétréci au sommet, plus for- tement à la base, densément, fortement et profondément ponctu(', pré- sentant parfois sur le disque un espace longitudinal lisse; bords laté- raux faiblement arqués, étroitement rebordés. Écusson ponctiforme. Élytres oblongs, environ deux fois aussi longs que larges, profondé- ment ponctués-striés; intervalles plus étroits que les stries réunies deux par deux à la base. Dessous éparsenient et fortement ponctué. Chili. — Collection A. Grouvelle. Philothermus montanus n. sp. — Oblougns, xwdice rourexus, iiitidus, gUtber, uigro-castaneus; prothorace transcerso, anfire av- gustato, parce punctato; ehjtris lineaio-punctatis. — Long. 2 mill. Oblong, médiocrement convexe, brillant, glabre, brun marron. Pattes et antennes rougeâtres ; deuxième article de la massue des antennes un peu plus étroit que le précédent. Prothorax transversal, éparsement ponctué; côtés rectihgnes à la base, fortement arrondis au sonuuet. Écusson hsse. Élytres ponctués en hgnes, à peine striés; intervalles très éparsement et très linement pointillés. Bohvie : province de Cochabamba [Cerntain).— Collection A. Grou- velle. Philothermus major n. sp. — Oblongus, iiiodice concexus, nitiflux, Clarironics nouirau.r liorii!^ n. g. Genre voisin des Cyphunistes par ses mandibules saillantes et triden- tées, les organes de stridulation occupant le milieu du prop>gidium, formés de très iînes aspérités serrées; mais les tibias antérieurs qua- dridentés, les crochets tarsiens antérieurs égaux, la tète simplement tubcrculée au milieu, le corselet sans saillies ni carènes mais ayant une impression assez large et médiocrement forte, occupant à peu près toute la longueur du disque, le distinguent suftisamment; les pattes sont assez robustes, IfS tibias antérieurs ont bien 4 dents, mais la supé- Colcoptèfcs (TAsic ri de MdUiisir. ;{83 rieuro osl l)t';incoiip plus ix'lilc, les autres Sdiit fortes et aigui's. l'é- peron apical interne est très robuste; les crochets des tarses sont assez grêles, le dernier article n'est pas renflé, ce qui me fait croire que les insectes dont je parle sont des 9- La saillie postcoxale du prosternuni est assez forte, les til»ias postérieurs sont ti'onqués et fortement digités. B. pinguîs n. sp. — Long.22à27mill. — Ovatulus, latus, ronvexus, picem, nitidiis; capite unie oculos constricto, antice amjustnto, truns- rersiin dense sirifioso, diipeo antice obtuse rotundato et leviter refle.vo, fronte medio tubeirulo breci roniro signala; proihorare trausverso, elij- i)is haud angiistiore, initiée a medio fortiter rotandato-angustato, sat fortiter dense punctato, medio oblonge inipresso, ruguloso-punctato et fundo fere snleatu, basi sat tenuiter marginato et ante angulos pnulo sinuato, his obtuse rotundatis, antice marginato. medio latius, angniis obtusis; scutello obtuse ogicali, rugosulo punctato; elijtris amplis, ad humeros sat rotundatis, dorso rugosulis, sat grosse punclatis, intervallis subtililer punctulatis, iinea suturali basi grossius punciata et paulo im- pressa, postice obsoleta, utrinque lineis geminatis 3 vage indicatis; py- gidio subtilissinu' dense coriaceo; subtus cum pedibus castaneus, nitidus, laecis, sed medio rufo-pilosulus, pecioris lateribus subtilissinie dense eo- riaceis, minus nitidis, femoribus latis, compressiusculis, melalarsis supra dente valida acuto annatis, unguiculis omnibus sat minutis. Sumatra : Labouan. — Ma collection. Phoeochroops silphoides n. sp. — Long, (i mill. — Ovatiis, pos- tice ampliaius, convenus, fuscus, nitidulus, pilis brecibus fulvidis la.re sparsutus; capite grosse ac dense punctato, apicem versus par um atte- nuato, apice fere truncato, Inbro magno, piceo, rude punctato, palpis antennisgue piceo-rufis; prothorace elytris paulo angustiore, antice a basi attenuato, dense ac grosse punctato, margine postico levissime bisi- nuato; scutello angusto, sulcatulo; elfitris oralis, postice ampliatis, su- tura et utrinque coslis .V elevatis, interstitiis subtililer densissime punc- tulato-coriaceis ; subtus cum pedibus piceus. Sumatra. — Ma collection. Ce {jenre ne renferme encoi'e (pTune seule espèce, /'. Langshergei Caud., beaucoup plus grande, à léic |»lus longue, le chaperon séparé par une petite carène transversale, à \illosit(' longin-, plus serrée, no- lannnenl sur les côtés; le hord postérieur du corselet est un peu mar- gin('' (levant Técusson avec les angles plus mai'(pu''s, les élylres sont plus amples avec la sculpture des inlersiices plus fortement ponctuée et les côtes moins saillantes, l'exlenie peu disliiicle. ;i84 L. Fairmaire. Anomala pilosella n. sp. — Long. 14 à l.'j mill. — Forme et sculp- ture de Vaulax, mais plus grande, entièrement Ijronzée, peu brillante, couverte d'inie villosité roussàtre très courte, fme, plus serrée sur le corselet et la liMe, plus longue sur le dessous du corps qui a des teintes un peu vert-bronzées, surtout aux pattes; la tète est plus étroite, plus llnemenl ponctuée; les antennes sont roussàtres avec la massue liruno; le corselet est plus étroit, plus rétréci en avant, plus finement ponctué, sans sillon médian; l'écusson est plus obtus; les élytres ont des côtes plus larges, moins saillantes, la ponctuation est plus fine, les stries sont plus marquées; le pygidium est couvert d'une villosité courte, serrée, et n'a pas une fossette de chaque côté à la base; le dessous du corps est un peu plus ponctué. Thibel : Siao-Lou. — Coll. Oberthiir et la mienne. Trionychus assamensîs n. sp. — Long. 24 mill. — Oblongus, supin jildiiitisculaa, fusro-nigrr, nitidus; capite antice angustato, inter Dculos transvi'rsim concavo et laevi, nntice Interibus marginato et medio obtuse breciter anguloso, an te oculos breviter sed snt acute uvgulato, froide cornu modico vix nrcuato armato, mandibulis antice acute loba- iis; prothorace transverso, basi elijtris angustiore, medio dilatato, tate- ribus rotundatis, basi vix redis, angulis posticis acutiusculis, dorso teiinHer hi.re punctato, lateribus fortius ac densiiis. antice forea sat jiivfnnda, niediuia dorsi postice attingente, fere rotunda, paruni for- mer inarginata; margine postico medio sinuato et utrinque obtuse an- gulalo; scutello ogivali, laevi; clytris ovatis, basi truncatis, ad hiimeros amjulaiis, dorso sat fortiter confuse punctatis, sutura paulo elevata, laevi, utrinque lineis 4 geminalis. pggidio fortiter convexo, basi taxe punctato; pectore et femoribus siibtus rufo pilosis, pedibus validis, ti- hiis aiiticis extus acute tridentatis. Assam. — Ma collection. Diffère du chincnsis par son corps déprimé, son corselet rétréci éga- lement au\ deux extrémités, à angles postérieurs très ponctués et l'impression antérieure presque ronde, avec le bord postérieur sinué ri deux saillies obtuses. Trionychus Poteli n. sp. — Long. 21 mill. — Ressemble au pn''- cédent, mais plus petit, plus convexe, le corselet à angles postérieurs tri'S obtus, les antérieurs plus courts, plus déclives, la cavité anté- rieure plus grande, plus fortement rebordée, le bord postt'rieur plus rapi)roclié de la base, fortement arqué, avec une très faible dé|)ressi()n au milieu et le fond grossièrement ponctué ; les élytres ont une ponc- Coléoptères (VAxie et de Moloisie. :{8.> liKitidii plus grosse et |(lns i"(',i;uli('re, un pou séi'ijtlc, les ialcrv.-illcs formant presquo do faibles côtes comme ceuvdes lin, doit rentrer dans le genre Trioinichas k raison de la conlonnation du menton et des tarses antérieurs d- H t'n est de même du /'. morio Fald., de la même région. Je n'ose pas séparer de cette espèce un individu de l'ile Osliima qui est un peu plus grand, jjIus allongé, a^ec la fossette du corselet plus petite, plus arrondie, les côtés du corselet plus ponctués et la sculpture des élytres plus irré'gulière, la corne céplialique plus épaisse et le clinperon i)lus fortement arrrondi au bord antérieur. Cosmiomorpha angulosa u. sp. — Long. M à 24 mill. — Hes- semble extrêmement à la modesta W. pour la forme, la taille et la colo- ration, en difTère par la tête dont la carène médiane est plus sail- lante et s'arrête brusquement, le bord antérieur du cbaperon moins relevé, sinué en angle obtus et formant deux angles dont les côtés externes sont à peine obliques; le corselet a les côtés plus parallèles eu arrière, plus sinués et plus relevés, formant au milieu un angle très marqué, plus ou moins saillant; l'écusson et les élytres sont semblables, la suture est également lisse, saillante et foncée ; les pattes sont d'un brun rougeàtre plus foncé avec les tarses |)lus rougeàtres et souvent les til)ias. Les Ç ont les pattes plus courtes, les tibias antérieurs larges, rugueux, tridentés, et l'extrémité des élytres est assez fortement échancrée près de l'angle suturai. Thibet : Siao-Lou. — Coll. Oberthiir et la mienne. Uictia n. g. Ce nouveau genre me jiarait rentrer dans le groupe des Ischnoslo- mides. Les antennes dilîèrent peu entre les sexes, cependant la massue est i)lus grande chez les d"; le dernier article est concave et semble une coquille en\eloppant les deux autres. La tête est assez petite, tronquée en avant avec les angles arrondis, les palpes sont é|)ais avec le dernier article ovalaire, arrondi à l'extrémité, jj- corselet est transversal, plus étroit (pie les élytres, rétréci en avant; la base est pres(pie droite de chaciue côté, sinuée devant l'écusson. Celui-ci assez long, triangulaire, acuminé. Les élytres sont presque carrées, brusquemmi Mirondies à Ann. Soc. Elit. Fr., iavii. IS!)8. -25 .■{ier, le 4« segment ventral est très court. Les pattes sont plus grêles. Le faciès de cet insecte est celui d'un Zaphosis. C. Mellyi n. sp. — Long. 8 12 mill. — Oblo)igo-ovatus, fere pllijiti- nis,postirriiia(ii.s atténuai us, ronc(\ri(S,ni(jer, modicc iiitidus, subtuscuui pcdibus paulo picescens etnitidior; capite fere indistincte punctulato, ad oculos plicatulo et intus striato, clypeo medio obtusoet dente minuto, reclinato signato, antennis stibcrassiusculis, fere ajlindricis, articula 3° longiore, 4° praecedeute parnni breviore, 8-iO paulo brevioribus, ul- timo angustiore, paulo acuniinato; prothorace trapeziformi, basin ely- troruni fere amplectante, angulis posticis latis, paulo acutis, anticis acute productis, dorso laevi; scntello nullo; ehjtris laevibus, basi tenuiter marginatis, ante médium postice attenuatis, apice sat acuniinatis, epi- pleuris latis, planis, integris; prosterna modice lato, medio leviler sul- cato, mesosterno horizoniali, late sulcato, antice truncato; subtus fere laevis, pedibus sat gracilibus. Thiltet. — Coll. Melly. Musée de Genève, et ma collection. Pseudoblaps Oedipus n, sp. — Long. 21 mill. — Oblongo-elon- gata, sat convexa, nigra, modice nitida; capite subtiliter coriaceo- punctulato, subquadrato, antice laie sinuato, angulis sat rotundatis, antennis paruni gracilibus, prothoracis basin vix superantibus, articula 3" sequen H paulo longiore, céleris ovatis, ullimo subgloboso, palpis maxil- laribus articulo ultinio valde transverso ; prothorace sat transcerso, ehj- tris haud angustiore, antice et postice fere aequaliter angustato, lateri- bus rotundato, dorso densissinie subtiliter punctulato, basi fere recta, subtiliter niarginata, ante angulos sinuala, lus paulo retroversis, sat acutis; elglris oblongis, ad liuineros valde angulatis, fere parallelis, for- titer striât is, intervallis convexis, utrinque cuni striis plicatulis, exter- nis magis elevatis; subtus dense subtiliter coriacea, abdomine segmentis ? primis medio late impresso, ultimo apice rotundato, pedibus validis, Coléoptt'n'S d'Anii' cl de Mahiisie. 3iH lihiis initiris inHjHliitiiii t'.rtiis itrciiatift, iiiliix (ipirc (lilatatis, inlmiir- iliis apùriii l'i'rsHs lui iorihiis, jKjxt iris U'citcr arriuiiix, iiihis (Irjtsr piJo- sulis, iarsis mituibus lalis, antiris Idtiorihus. Iiulc. — Must'e (le Gonève; ma collcclioii. Forme du nigrita, mais plus grand, les sillons dos élytros bien |)liis fortomont crônolcs, le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés. les tibias plus fortement arqués, les tarses plus larges. Pseudoblaps ampliata n. sp. — Long. 18 mill. — Ohlouijd, jios- tice ainpUdld, fusro-uigra, opucd, itcrvulis et pUcis paiilo nitidulis; nt- pite subtilHer (ispmdo-piiiirldto, rhjpco nuiicc Iule siinaiio. labro Utiu, leviter sinuato, antennis mt gracilihus, protlioivris basiii liawl iillin- gentibux, artirulis 4 ultimis brecioribus, paulo transversis, nltiiiio [ère t'otunduto; prothorace valde transverso, elijtris haiid angustiore. bile- ribas autice rolaiidatis, poxtice leviter sinudlix, dorxo densissiiue siihli- liter strigosulu-punrlalo, inargine postieo nnte angulos sinuato, his calde retroproductis; scutello hito, enlde obtuso; eliitris ovatis, inedio (impliatis, sutura elevata, ulrinque nervis 4 sut regularibus, raiiwsis, intervallis clnthratis, lateribus l on gitudin aliter plicatulis : subtus minus opara. prosiento lateribus strigosulo, in 1er ro.ras eonieo-produelo, ped ibns sat grarilibus. tibiis rertis. Sv\yM\\. — .Miisi'c de (îenève et ma collection. Voisin du P. Frilingeni par la sculpture des élylres, mais la réticu- lalion est plus large, les élytres sont plus oyalaires, élargies en ai'rière, moins amples, n'ayant chacune que 2 nervures principales et le corselet est notablement plus étroit. Pseudoblaps tenuestriata n. sp. — Long. 15 mill. ^ (iblonga, modire roiire.ni. iiigra, itartun, nitida; capite brevi, subtilissinie jiunrln- luto, antire sat laie sinuato, sutura rhipeali niedio reeta, ulrinque obli- guata, antennis paruin gracilibus. prollioraris ixisin fere altingentibns, piceis, apicem versus vix semim crassioribus, artiruto :i" seguenli paru m longiore; prothorace transverso, elgtris liaud angustiore, lateribus sat fortiter rolundalis, basi breviter ar levissime sinualis, dorso laevi. an- gulis antiris ralde oblnsis, basi fere recta, subliliter [niedio obsolète) niarginata, unie angulos sinuatu, lus acute retroversis; scutello breri, obtuso; eh/Iris ail huineros angulatis, média vix anipliatis, modice slria- tis, striis sal la.re modire punctatis, apice et lateribus profundiorihus, intervallis laevibus, j)laniusculis^ apirr ri.r ronve.i'iusculis; subtns nnn pedibus nilidior. bieris, abilniuine basi niedio obsalele sfrigrisiiln, tibiis ;{<):2 L. Faip.maire. iintiein apice raldc (uruatis et iiitns lobdto-dilalatis, 4 poslkU intua dense fuho-pilosis, tarsis cmticls diliitatis. Ceylan : ïrincumali {Huinbert). — Miisi'o do Genève etma collection. Bien distinet par les stries à peine marquées des élytres, les inter- valles presque plans, unis, les angles postérieurs du corselet très poin- tus, les épaules llnement angulées, les tii)ias antérieurs fortement arqués à rextrémité et les postérieurs légèrement arqués, garnis en dedans d'une line villosité. Achthosus bihamatus n. sp. — Long. 18 mill. — Ressemble beaucoup à VA. furcicoUis Fairm., de Sumatra, mais un peu plus grand; la tète est aussi densément et rugueusement ponctuée, un peu plus concave, le bord antérieur se prolonge en un lobe relevé, tron- qué, et les angles latéraux sont relevées en 2 saillies obtuses ; le cor- selet est aussi armé de 2 cornes, mais plus longues, quoique ne dépas- sant pas la tète, un peu comprimées, carénées en dessus, arquées tout à fait à rextrémité qui est tronquée; les angles postérieurs sont plus droits; les élytres sont un plus peu longues, fortement sillonnées et ces sillons fortement ponctués, crénelés, les intervalles convexes, lisses; le dessous, les pattes et les antennes sont d'un brun rougeâtre, les côtés du prosternum sont assez finement et lâchement ponctués, les méta- pleures sont rugueuses, Fabdomen est lisse avec une ligne fortement ponctuée à la base de chaque segment, le dernier ayant une ligne à peine marquée en demi-cercle, les tibias antérieurs sont fortement den- ticulés. La î inerme, la tète rugueuse a 2 impressions transversales, le corselet est plus convexe, nullement impressionné eu avant, les élytres sont plus convexes en longueur. Bornéo : Pontianak. — Ma collection. Artactes aeneipes n. sp. — Long. lU mill. — Ressemble beau- coup au mtidiceps Fairm., du Tonkin, pour la foruie et la taille; mais si la tète et le corselet sont d'un bronzé assez mat, les élytres sont d'un vert métallique assez brillant avec une étroite bordure marginale d'un doré plus brillant; le dessous du corps est d'un brun bleuâtre métalli- que avec les pattes d'un bleu verdàtre brillant à reflets dorés, les ti- bias surtout : la tète a une impression assez forte, un peu triangulaire, rétrécie au sommet, les points qui forment des lignes sur les élytres sont plus gros, l'écusson est de même couleiu" que les élytres. Bornéo : Pontianak. — Ma collection. Eucyrtus orichalceus n. sp. — Long. Iti mill. — Obloiiyiis, snbi'l- Cdlcnplhrfi ((W.sir et ilo Mahiisir, 393 lipiicus, vnidc ronve.rus, in dutroruin iiirdio iiHiijis elrratus, fasrnlo- (leneus , nitidissiinus , protltorace rapiti'iiue pditlo purpurinis; capiU' lueci, vertire l't f route traiiscersim sulratis. hac hrcviswim, late leviter siiiKdtii, cpistoiiuiti' brcrissinio, ti'diisrerso, hibro simili, antnniis ha.nii protlniraris luiiid sHjH'rdvtihns^ fiiscis, (n'tirulia ■"> ultiiiiis latioribus, transversis, ultiino fcrc votunduto; prothoiwe transvcrso, eb/trorum basi vix angustioie, a biisi anticc (infiustdio, hiteribus leviter rotundato, inaryine mitico arcuuto, amjulis rotundatis, dorso fere polito, basi le- viter utrinque impressiuscuhi, snbtiliter tnaniinntu, ulriinine late si- nuatii, (UK/ulis sat acntis;sn(tello lute ogirali; ehitris ad hunieros paulo augiilatis, postice vi.r .sensiin ampliatis, subtiliter sed arute xtriatis. striis subtiliter punctulatis , cupreatis, intervallis planis, iwlitis, laar- gine externo anguste purpurino ; subtus aeneus, cum pedibus cupreolis uitidissiiiiHs. Burnéo : Pontianak. — Ma collection. Remarquable par son corps très convexe an milieu des élytres, le corselet presque aussi large que les élytres, la surface très lisse et bril- lante, et les antennes presque claviformes. Ressemble à VE. trapezi- rollis Fairm., en diUere par le corselet à côtés plus arrondis, légère- ment sinués à la base, les élytres plus convexes, plus fortement striées. Eucyrtus laticornis n. sp. — Long. 12 mill. — Ressemble assez au précédent ]joiu' la forme oblongue, non élargie eu arrière, ni renflée sur les élytres, et par les antennes qui sont encore pbis larges, les () derniers articles très transversaux, formant une massue allongée, dé- passant \\n |)eu la base du corselet; la coloration est dilTérente, très brillante, cuivreuse, mélangée de bleu sur le corselet, cette couleur formant, sur les élytres, des bandes alternées avec les cuivreuses, les i premières restant bleues, les autres mélangées, les intervalles très linement striolés-ponctués, |)lans , mais les externes interrompus par des impressions oblongues (peut-être accidentelles?) ; le corselet a la mènif l'orme, mais moins arrondie au bord anti'-rieur; le dessous du corps est d'un brun bronzé, les pattes sont roiigeàtres avec les genoux et la base des tibias brunâtres. Bornéo : Pontianak. — Ma collection. N'ayant vu qu'un individu de cette espèce je iw jniis afiinner (pie les impressions des interstries soient normales. Eucyrtus viridans n. sp. — Long. 12 et 11 mill. — Oblongus. iiiodire conve.vm, coerali'scenti-vi)idaniis, mlidan, capite protlioniceqae inagis rueruleis; rapile laeri, longiare, antennis fusris . artirulis ulti- 394 L. Fairmaike. mis opacis. Idtion'hits; piothorarr transvrrso, phjiri.s (luyuslioir, ini- tiée vix mujHxtato, liiterihus pnniiii arriuitis, xaf fortiter iiuirijimitis, dorso laevi, hasi leviier et paulo inriiittiiii iiiipresso, inifjulis poxtieis sut neute reetis , anticis fere yotuudutis: sentello ivimignliivi, bbsciivn; elijlris oblongis, postice vix sensim ainpUatis, sat termiter striatis, striis hiiud dense punctatis, lateribus et apice magis profundis, intervaUis laevibus, dorso pliuiis, lateribus et apice paulo convexiusculis ; subtus cum epi- pleuris peitibusque piceus, rage metallescens, tarsis initerioribus et rete- ris minus sat dilatât is. Célèbes {Fruhstorfer). — Ma colloction. Les tarses de cet insecte indiquent un passage aux Platijcrepis, ils sont moins larges que cliez ces derniers, mais plus larges que chez les vi'ais Eurijrtus. Sa forme très oblongue est assez remarquable. Cryptobates crassecostatus n. sp. — Long. 15 mill. — Elonga- tus, valde conrexus, fuscus, rage aenescens, modice nitidus ; capite ru- goso-plicato, antice trunrato, antennis validis, protlioracis médium su- perantibus, articulis o ultimisvix crassioribus sed paulo opaculis;pro- thorace latitudine liaud latiore, elijtroruin medio dimidio angustiore, lateribus sat, aiitire cum angulis rotundato, dorso sat fortiter nigoso- inaequali et grosse taxe punctato, basi truncata, subtiliter niarginata, angulis fere obtusis; elytris ovalibus, medio ampliatis, basi paulo an- gustatis, hiimeris breriter acute angulatis, dorso valde convexis, punc- tulato-striatis , intervaUis laie paruin fortiter costatis , lerissime iin- dulatis, postice et lateribus mugis eleratis , apice fortiter declicibus; subtils laevis, pedibus laevissiinis, elongatis, prosterna medio sulcato, mesosterno vix obliqua, vix impresso. Ile Labouan. — Ma collection. Cet insecte présente un faciès bien différent de Tespèce typique à raison de son aspect noir, brillant, et de ses élytres fortement sillon- nées avec de larges intervalles convexes, mais je ne vois de différence un peu sérieuse au point de vue générique que dans la saillie proster- nale qui est plus étroite et fortement sillonnée, le dernier article des palpes maxillaires moins fortement sécuriforme et les yeux plus con- vexes, plus dégag(''S en arrière. Encyalesthus nitidipennis n. sp. — Long. 14 mill. — Oblongus, convexus, postice vix ampliatus-, fusculo-coeruleus, elytris aeneis, valde nitidus; capite laevi, sutura cli/peali sat tenui sed valde arciiatini iin- pressa, antennis prothoracis basin vix superantibus, fusciK, nriicnlis o ultiinis fere clavatis; protharace rnlde Irinisccrsn, elytris angustiore. C.olcoptrres d'Asii' rt dr Miihihie. 395 hiteribux initier tantuni sat fortiter niiii inifiiilis rotiDulati.^, dor.^o parce subtilitev puuctnto, hasi ninrginaio, utriiK/iie Intc siuuato, an- fjulis arutis; snitdlo triangularl, lai'vi : elytris basi rotiimlntis, ad hu- nieroft mt rot and ut ia, postice levitcr (niipUatia, fortitfr pnnrtato-strio- tis, iittervdilis rourc.riiisruli.'i, hiecibus, postirr inayi.^ conrr.ris; subtiis ropruli'-'^rens, liievia, (didnmine auhtiUter striijosiilo, pcdibux corndcift , ft'iiioribus paulo clavatis, antirix iiKujis, tibiis anticis (irrtiiitis, ceteria fi'rf n'i'tis. Pliilippines : ile Samar (Mindanao). — Ma collection. Ressemble au brevicornis, mais un peu plus grand, plus bi'illant, avec le corselet plus court, moins arrondi sur les côtés, et les stries plus visil)lement ponctuées. Toxicum Goliath n. S|). — Long. 27 mill. — Elongatum, subpn- riilli'liiiii, ruldi' roiin'.rniii , fusctiiii, xubop(iri(iii ; riipitr dense fortiter antice subtilius] punctato, [route lata, utrinque cornu pdruni elongato, ralido, punctato arniata; chjpeo concexiusculo, antice late sinuato. sutura clypeali depressa, fere angulatim arcuata, antennis validis, arti- culo :P i/uarto duplo longiore, clara apicali i-articidata; prothorace gundrato, eUjtris sat angustiore, lateribus parallelis, antice tantuni ar- rualis, dorso niodice punctato, inedio longitadinaliter iinpresso, basi late bisinuato, paulo niarginato, angulis acutis: scutello scutifornii : clgtris parallelis, ad humeros oblique rotundatis. sat siibtiliter punc- latix, utrinque lineis S geniinatis regulariter punclatis, spatio sutu- r(di sat lato, laevi, intervallo ntarginali apice conve.ro, margine ,ipso ante apicent lecissime sinuato: subtus minus opacuni, abdoniinis seg- ment is 2 ultimis nitidis. processu interco.rali sat acuto, prosterna in- ter coxas canaliculato, pedibus calde punctfitis, punctis siiuaniula mi- nutissima ferruginea impletis. Bornéo : Ftjntianak. — Ma collection. Cet insecte est le plus grand du genre. reiiiar(piahle par les 2 seules cornes assez courtes, le corselet plus éii'oit et la ."faillie iulercoxale as- sez accuminée. llo|»loefli|»U!i> n. g. Ce genre a pour type Camarimena arniipes Ftnvm. , (|ui dillèi'e trop des vraies Caniarimena pour rester dans ce genre. Le rapprochement des yeux (pii sont fortement saillants en dehors, moins fortement échancrés, les antennes plus grêles et grossissant peu à peu sans former une massue, les élytres plus allong('es, nettement 396 L. Faihmairk. ('pineuses à l'extrémité, non striées, les pattes antérieures très diffé- rentes par les fémurs renflés, armés en dessous d'une épine, les ti- bias arm('s de même avec une bande de poils dans la moitié' apicale, les tarses très velus, le tr article parfois plus long que les précédents réunis, justifient cette séparalion g(''n(''ri(|ue. Quanta la pubescence ser- rée qui recouvre le dessous du corjis. elle se retr^uvre aussi chez les Camarimpiio. 1. H. bidentulus n. sp. — Long. 16 mill. — Eloiujdtus, (uitice H postice similiter angustatus, convexus, supra piceo-metallescens, vage aeneoinicans, phjtris uitidissimis, capite prothoraceque subnitidis; capite dense punctato, in 1er orulos sulcato, antennis brevibus, nitidis , articuUs oiiltiinis opaciills, pabescriiiibiis, gruddtim paulo rnissiorihus, ultimn majore; prothorare ehjtris aiignstiore, nntke augastato, longi- tudine parum latiore, fortiter dense punctato, basi sat fortiter margi- nato, ungulis paulo exsertis; scutello semirotundo , punctato; eUjtris elongatis, apice angustatis et utrinque spina brevi, acuta terniinatis, dorso subtiUter punctato-lineatis, punctis minutis, sed basi et lateri bus sat grossis, cito decrescentibus, intercallis laevibus, stria suturali postice iinpressa et lineis 2 apice similite)' iinpressis; subtus eu ni pedi- tnis piceo-rufus, paruni nitidus, fulro-puhescens, pectore lateribus ru- goso, tibiis anticis punctatis, paulo aenescentibiis, femoribus omnibus politis. Singapore {Ilaffrag). — Ma collection. Plus grand (jue Varniipes. en dilîère par l'écusson non tronqué, les élytres rétrécies seulement à l'extrémité, non striées, l(;s points formant à peine des lignes, les intervalles très lisses, l'extrémité épi- neuse sans être coupée obliquement. 2. H. basicruralis n. sf). — Long. 12 mill. — Magis elongatus, elgtris aeneis, nitidis, capite prothoraceque vix nitidulis; his rugoso- punctatif! , antennis basin prothoracis attingentibus , basi gracilibus, articutis outtiniis latioribus, opacis,0'^ quinto fere paulo crassiore ; pro- thorace antice angustato: scutello semirotundo, laeri; eigtris angustio- ribns, apice truncatis et spinula breri terniinatis, substrintulo-punctatis, punctibasi et lateribus majoribus, gradatini decrescentibus, intervallis laevibus, basi obsolète plicatulis, stria suturali profundiore, margine externo auguste coerulescente ; subtus piceolo-aenescens, fulro-pubescens, prosterna lateribus ruguloso, metapleuris concaris, subtiUter coriaceis; pedibus violaceis, purpurino tinctis, femoribus basi dense griseo-pubes- centibus, apice politis, pedibus anticis similiter armatis. Singapore [Raffrag). — Ma collection. Colropthrs dWsii' et dr Mdlnisir. 397 Rcssciiibic l)('niiC(>ii|) ;i la doscription lie Vcniitipcfi, parait plus potit, son éciissiin est aiToiuli, ses élylres ne sont rélrécies que vers Textré- mité (pii est plutôt tronquée transversalement, les interstries sont lisses, les fémurs sont très lisses et la villosit('' des tibias antérieurs est fauve. :{. H. heterodoxus n. sp. — Long. 10 mil!. — Ohloin/ns, hrcrior, l()iifiilii(Ii)ir iiKii/is ruiire.niii, aenriis, capite jn-oUiororaïur fortiter piaic- iiilix, jKiniin nitidis et pilis (jrims adpi'essis ,s(it loïKjis rcstitis, ehjtrix nudù, nitidis; oruUs iiidjonbas, vùr siniiatis, antennis npicp articuUs 4 Idtiorihiis oparis tevininatia ; prothorace ont ire tantuiii, nngus- tiito, iiiedii) lijiea UmtjitudindU leviter impresso. basi minus riuirgi- )Uita, anuidi-s sat acutis, hnud exseytis; scutello semirotundato^ bi- striato; ehjtvis brevius ohlongis, ad humeros (nu/ulatis. i)ost inediiDii, leviter ampliatis, postiee angustatis et magis declivibus, apice tnincu- tulis et e.rtu.i dente miuutissinw nrnmtis . dorso piinctato-strifitHlis , punctis bdsi et hiteribiis nidjoribiif:, intei'i'dllis bi n. g. Ce nouveau genre remplace, dans l'extrême Orient, les Pganisia d'Amérique dont il ne diflère guère que par les yeux plus grands, assez rapprochés ; comme cUv/. Plesioplithalnius e[ Amariignias, la su- ture clypéale fortement mar(pu'e, les antennes un peu plus épaisses, le 3*' article à peine plus long que le 4% l'écusson plus large, oblu- S(''ment arrondi à l'exti'émilé, la saillie intercoxale plus obtuse. Ie4'' seg- ment égal au 3'^' et les jjattes un peu plus longues. P. rubricrus n. sp. — Long. 13 mill. — DliUaujus, siibellijiliras, postiee paulo magis aflenuatus, v(dde rarr\. — Ajouter : pi. V, 11^. 2 (5. S. TAscHEMîERr.i Parfv. — Ajouter : pi. V, llg. 1 cî. RlIYSSONOTLS PARALLELLUS Dv)V. — Ail liéU (le pi. VIII. llg. 3, llro : pi. V, lig. -2. Lami'rima Kreekti Me Leay. — Publié antérieurement dans Tr. Ent. y. S. ]\ales, II, 1871, p. 173. L. mgricollis Hope = Micardi Reiclie. — Ajouter : teste Parry, Tr. Ent. Soc. LoncL, 1870, p. 54. L. soiPTuosA Hope = Micardi Reiclie. — Ajouter : teste Parry, Tr. Ent. Soc. LoniL, 1870, p. lOo. L. variaxs (Germ.). — Ajouter : Linn. Ent., III. Espèce omise : L. PYGMAEA Me Leay, Hor. Ent., I, p. 101 = Latreh.leiMc Leay, teste Parry. Tr. Ent. Soc. Loml., 18tî4, p. (39. Xeola.nm'ri.ma Adolphixae Gestro. — Au lieu de p. 997, lire : p. 997 , lig. (5. Phalacrogxathls Muelleri (nec Millleri) Me Leay. — Au lieu de p. 13o, lire p. 135 Ç, p. 474 d ; et ajouter : Skuse, Proc. Linn. Soc. .V. S. Wules (2), VU, 1892, p. 20. Le (5 et la 9 ont été figurés par Ualtari. Rcmdrks on the New Ans- tralian Beetle « Phalacroijniit h us Muelleri », 1886. P. Westwoodi Sliipp (nec Sliarp.]. — Ajouter : -= Muelleri forme majeure. Streptocerls eustictus Pliilippi. — Ajouter : Parry, Trans. Ent. Sue. Lond., 1870, p. 55. S. spEciosrs Fairni. — Au lieu de Ann. Fr., 1850, p. 53, lire :p. 55. Au lieu de [)1. 1, II, llg. a, b, lire : pi. I, lig. 2 nsidère cette espèce comme comprenant les 0. cintjdh'nsis Parr\, intenimlius De\r. et )U(jrituft Deyr.. il convient d'admettre la provenance Ceylan, indiquée par le Catalogue. Dans le cas contraire, il y aurait lieu d'y substituer celle des Indes mérid. littor. orient. 0. CARixATUs Thoms. — Au lieu de Anii. Fr., 18o4, p. 394, lire : 186:2, p. 394. U. Castelxaui Parry. — L'orthographe admise comme correcte est Castelnaudi. Voir H. De\r., Ann. Soc. Eut. Behj., IX, 186o, p. 30, noie en réponse à une observation de Snellen von Yollenhoven, au sujet de l'orthographe de ce nom. Ajouter : provenance Bornéo, teste Bits. 0. cELEHENsis Leutluier. — Ajouter : Albers, Deuts. Ent. Zeitschr.. XXX, 1886. p. 243. î . Van de Pull, Vof^.-^ Lrud. Mus., IX, 1887, p. 280, (5 telodont. 0. sTRiATLs var. CEi'HAi.oTEs Leutliuer. — Ajouter : provenance Bornéo. 0. ciNGALE.NSis Parry = carinatls Lin. — Voir obs. ci-dessus. Ajouter : provenance Ceylan. 0. Coii-NGi Hope = ALCES Fabr. — Ajouter : f. amphiodonte. 0. Dal.mani Hope. — Ajouter : van de Poil, Xotc.s- Letjd. Mus.. IX, 1887, p. 279, o^ priodont; et, comme provenances, Bornéo, Sumatra. U. DLX Westw. = ALCEs Fabr. — Ajouter : f. telodonte. (). (lAZEi.i.A Fabr. — Ajouter : provenances Bornéo. Sumatra. Siani, ^Népaul? . (). iXAEoiALis Kaui». — Ajouter : Albers, Di'utsrh. Ent. Zi'itsrlir., XXX. 1886. p. 28, î. O. LATH'EXNis Hopc. — Ajoutcr : provenances Bornc'O, Sumatra. 0. LowEi Parry. — Ajouter : \an de Poil. Sotes Leijd. .V«s.,XII, 1890, p. lo9, o priodont. (). LiDEiviNdi Voll. — Cette espi'ce est considérée par le D'" Leuthuer connue un hybride de 0. Lacordairei X 0. WoUastoni. Sans vouloir discuter ici cette opinion, je crois devoir signaler qu'à mon avis la ç de 0. Liidi'kiniii n'est pas celle figurée sous ce nom dans l'ouvrage du D'" Leuthuer (pi. 93. lig. 12 . mais celle indiquée sous le nom de Lnco)- 4i4 H. BoiLEAU. dairei var. (pi. 94, lig. 7) qui répond parfaitement à la couleur el à la structure du cS, autant que je puis en juger par l'exemplaire que je possède. 0. Prinseppi Hope = Cuvera. — Ajouter : f. mesodonte. 0. PERRiFER Hope = bellk:osus. — Ajouter : I. priodonte. 0. SoMMERi Parry. — Ajouter : van de Poil, Notes Leijd. Mus., XII, 1890, p. 160, c5 telodont; et, connue provenances, Bornéo, Banka. 0. sTHiATus Deyr. — Ajouter : provenances Bornéo, et Ja\a (teste Obertluir in litt.). 0. uRsus Cast. = BELLiGOsus Gast. — Ajouter : 9. 0. YisiiNT ifope = BELLIGOSUS Cast. — Ajouter : f. amphiodonte. Espèces et variétés omises. 0. ALGEs min. Burm., Handb., V, p. 359 = ramHus ()!., teste Leutlmer, Monogr., p. 44t). 0. BEXGALENSis Temieut, Cciilon, I. p. 276 = carinatns Linn.. teste Leutlmer, Monogr., p. 474. 0. BiGOLOR Burm., Handb., V, p. 360 = (p.) curera Hoiie et gazella Fabr., teste Leutlmer, Monogr., pp. 452 et 463. 0. BELLIGOSUS (p.) Reiclie, Ann. Snc. Ent. Fr., (3) 1, p. 72; et Thoms., .\nn. Soc. Ent. Fr., (4) II, 1862, p. 394 = SivA Hope, teste Leutlmer, p. 436. 0. GUVERA (p.) Parry. Tr. Ent. Soc. Lond., (3) I, p. 447 = Deles- SERTi Guér., teste Leutlmer, Monogr., p. 454. 0. Dejeam var. xigra VolL, Tidjscttr. Ent., IV, p. 108 = latu-exnis Hope, teste Leutlmer, Monogr., p. 471. 0. Delesserti Hope, Cat. Lac, p. 16 = cuvera Hope, teste Leu- tlmer, Monogr., p. 432. (). Sarasinouum Heller. Abhandl. u. Berl. Kon. Zool. Mus., Dresden, Bd. VIL 1898, n-^ 3, p. 2J, pi. 3, tig. 11, (3 telodont. Célèbes. Espèce décrite postérieuremi-nt à l'apparition du Catalogue. 0. Molle.xkampi Fruhst.. Berlin. Ent. Xeitsclir., Bd. 43,1898. p. 167. Sumatra. Xotc sur II' Catdlogui' des Lurnnidi'x. 415 CLADOGNATHIDAE Clâdognathus Burm. — Ajouter : Macroynatus Hopc, Ciit. Luc, o (p.). Cladocxatuls (loNFucius Hope. — Ajouter : lIoi)e, Tnins. Knl. Soc. Lond., IV, p. o. C. GiRAFFA Fahr. — Ajouter: provenances Assam et Java. La forme ja- vanaise, plus massive et plus granuleuse, à mandibules plus fortes et moins longues, se distingue assez aisément de la forme typique, et constitue tout au moins une race locale bien caractérisée. PsALmoREMLS MoTsciULSKVi Waterli. — Au lieu de p. 14, lire : |). IG: et du Japon (Japon? ou Archipel indien'. AuLACosTOTHLs AiiCHERi Waterli. — Le « ChuUnjnatas Batesi >■> Parry, du Cat. (iennninger et Harold, p. i)oO, ne serait autre que cette espèce, suivant Parry, Trons. Ent. Soc. Lond., 1870, p. o8. Metopodontls. — Ajouter : Iloplttocrmmin Jako^^l.. Hov. Soc. Ent. nos., XXX, p. 172. Metopodontus ASTERicus Thonis. — Au lieu de "Waterli., Ann. May. y ut. Hist., (6) Y, p. ;i;i; lire : p. :]o. M. Bisox Fabr. — Ajouter : provenance de Ceram. M. CALCARATLs Jakowl. — Ajoutcr : [lloplitocranum). M. cixcTLs Montr. — Ajouter : Waterh., \nn. Mag. Nat. Hist., (o) XIX, 1887, p. 381-:{82, {Cladogn .^ : et, comme provenances : Nouvelle- (iuinée : îles Key et Aru. M. ci.NNAMn.MKLs (Juér. — Ajouter : provenance Sumatra. .M. ilAc.niAKDi ( llicrtliiu'. — AjiuiitT : in lill. = I'mhanc.i Fairm. M. iMPREssL'.s Waterh. — Au lieu de /. c, lire : Parry, Tr. Ent. Soc. Lond.: et au lieu de llg. 4, lire : lig. 1 c- M. MMiiAirs Walerli., n'est |):is identique au .1/. liisonFahw Ajouter : pru\enance détroit de Torri's. M. MAc-Cr.Er.r.ANDi Hope. — Ajouter : {Hoplilocninum, teste JakoAv- lell]; et Hope, Tnins. Ent. Soc. Lond., IV. p. 74. M. occu'iTAMs Ibtpe. — Ajouter : Waterli., .\nn. M(U). Sut. Ilist., (6) V, p. 3o; et, comme provenances, Nias, Bornéo, Java, Sumatra, et Ce- 416 H. BoiLEAu. Icbes (teste Scliaiif., Hor. Soc. Ent. Ross., XIX, p. 18o; et Parry, 7'/-. E7it. Soc. Loml., 1864, p. 80). M. QUADRiNODOsus Parry = Mur-ClrlUmdi Hope. — Ajcnilor : teste Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., 1870, p. 79. M. SERiCEus Westw. — Ajouter : lu'ovenances BoriK'O, Sumatra. Malacca. M. TORRESENSis Deyr. n'est pas identi(pie à M. bison Fabr. Ajouter : provenance détroit de Torrès, Queensland. M. Umhangi Faifm. — Ajouter : provenance Zanzibar. M. uxGULATUS Hope. — Au lieu de = Savacjei var., lire : Saracjpi f. min. Espèces et variétés omises. M. MoHNiCKEi Parry, Ti: Ent. Soc. Lond., 1873, p. 338, pi. o, fig. 3 (3, indiqué par erreur parmi les Frosopococlus. — Ajouter : prove- nance Sumatra. M. juvENCus Thoms., Ann. Soc. Ent. Fr., 1862, p. 396 — sericeus Ç, teste Parry. Tr. Ent. Soc. Lond., 1864, p. 81. Prosopocoelus an'tilopus Swt'd. — Ajouter : provenance Sierra- Leone. P. APPROxiMATLs Parry. — Ajouter : provenance Cochinchine. P. Bruyxi 01)erthur. — Au lieu de lirufini, lire : Bruijni', au lieu de p. 507, lire : p. o67; au lieu de pi. 1, tig. 4-6, lire : fig. 4, S c3'. 6 ç. P. BuDDHA Hope, Tmns. Linn. Soc, XIX, p. 107, c?. — Ajouter : tab. Xn, fig. 3; et Albers, Anii. Soc. Ent. Bclg.,XXXYU, 1893, p. 69. P. coNGOAXL's Duvivier. — Au lieu de p. ccccvni : lire : p. cccxvn. P. CREXXLiDExs Faimi. — Au lieu de Bnll., lire : Annales. P. MYSTiCLS Parry. — Ajouter : provenance Sumatra. P. Pasteuri Bits. — Ajouter : yotcs Leijd. Mus., XV, 1893, pi. â^ lig. 1 6. P. QUADRiDEXs Hope = AXTiLOPus Swcd. — Ajouter : Dohrn. Stetl. Ent. Zeitschr., XXXVI, pp. 291-294. P. SENEGALExsis Klug. — Ajouter : Parry. Trans. Ent. Soc. Lond., 1864, p. 34. P. SQUAMiLATERis Parry. — Au lieu de Ind. or.; lire : Malacca, Bor- néo. Sumatra. Sote sur h' ('.iitdioiiui' di's Luraiiidrs. 417 P. TARSAL18 Rits. — AjouItT : Soirs Li'nd. Mus., XY. 18!i;{. jil. 2, lig. 2 d. P. TENUii'Es Hope = CAvirnoxs î. — Ajoiitor : tosti^ Parry. 7'r. Kui. Soc. Lond.. 18G4, p. 32. P. THiBETicus WfStw . — Au liou clé = BuddJm v;ir., lire : =^ liuddha d l- min. P. viTTAïi s De\r. — Ajmitcr : Parry. Traiis. Knt. Soc. Lond.. 1870. p. oi). P. Wallacei Parry. — Ajouter : Parry. Tnius. Eut. Soc. Lond., 1870, p. 81, 9. P. AViMMERLEYi Pari'y. — Au liou de Iiul. ov., lire : îles Audauuuis. P. zEiJiîA ()1. — Ajouter : provenances Java, Sumatra. Espèces et variétés omises : P. sEimicoRXis Lalr. var. bruxneis Xonl'r.. Entoni. yuchr., 18!)2, p. lli). Madagascar. P. cAMARLNUs Kolbo, Eutom. yachr., 1897. p. 12. Cameroun. P. Frihstorferi Kolbe, Entoni. Nachr., 1897, p. 10. Lombok. J'ai reçu, par MM. Staudinger et Bang Haas, comme provenant de Java, un d de petite taille que je ne puis rappdrter qu'à cette espèce. HoMODERis Mellvi Parry. — Au lieu de Tr. Eut. Soc. Lond., 1864, p. 38, pi. 12, tig. 0, lire : pi. 11, lig. cJ ;ot au lieu de Deyr.. Ann. Et.. p. 316, etc., lire : .1»». Er., 1864, p. 316, pi. 4, tig. 2r; o"- Espèce omise : Homoderus ihcolor Mollenkamp. Socictns Entoinolofjicd, 1897. (iuinée. Cyclo.m.matis Parry. — i^e nom dr Cncloplitliuhnus, proposé pour ce genre par lloiie. a ('té al)andonné, ainsi (pie celui de Mcydloprcpcs pro- posé pai' Tlionison, ces deux noms étaiU préoccupés, le nom de Cijclom- inatus Parr\ iloit être maintenu. Cyclojlmatl s AEEiMs Parry = De 11a am Westw., teste Rits., Soles Leijd. Mus., XIV. 18i)2, p. 3. La provenance Philippines est erronée; le spécimen rapporté- a cette espèce par l'arry et reeu des Philipjiines est un C. Zuberi; \oir Rits., loc. cil. ('.. offinis, s\noji\nie de i]. Dr Haani, n'est connu que de Bornéo et Sumatra. C. CANAIJCL EATLS Rils. — Ajouter : Soles Lcijd, Mus., XV, 1893, pi. 2, lig. 3 c5; t't, comme provenances, Boi'nt'o et Sumatra. Ann,. Sot% Eut. Fr., lxvm. ]K!I8, -27 418 H. BoiLEAU, C. De IIaani Woslw. — Ajouter : Wcstw.. Cab. or. Entoni., 1848, p. 21. pi. 10. (ig. 2 (as rangifer Schônli. var.). La provenance Java est erronée, la remplacer par Bornéo et Sumatra. C. ELÂPHUs Gestro. — Ajouter : fig. q. C. FAL'-MCOLOR Hopc. — Au lieu de Bornéo, lire : Java. C. Fi'.ey-Gessxeri Bits. — Au lieu de Bornéo, lire : Java. C. iNsiGNis P;ur\ . Bits., y'dtr.-t Li'ijd. Mus., 1894. — Ajouter : p. 110. C. IvAur'i Deyr. — Ajouter : Gestro, Ann. Mus. Civ. Ccnova, XVI, 1881, p. IMO, fig. d- La localité Célèbes a été reconnue inexacte; C. Kaupi provient de Nouvelle-Guinée. C. Maitlandi Parry n'est pas = faunicolor f. max. Ces deux espèces ne sont pas identi(pies teste Bits.). C. MARdAiirrAE [nci' Manihcritiie) Gestro. — Ajouter : IX, p. 324, lig. c5, n'est pas = Kanpl f. min. Ces deux espèces atteignent des dé- veloppements en tout compai'ables, elles sont distinctes. La provenance de C. Manjdritarn'csl pas Ci'lèbes, mais la Nouvelle-Guinée (Fly-Biver). C. METALLU'^ER Boisd. — Ajouter : Gestro, Ann. Mus. Cii\ Gcnova, XVI. 1881, p. :m. c Mmszechi Tlioms., Rev. Zool.. 18oG. — Au lieu de p. 12(). lire : p. o2(î. G. Pasteup.i Bits. — Au lieu de Notes Leijd. Mus., 1802, p. 233. pi. 1, fig. 1 ; lire : 1891, p. 233. pi. X, fig. 1 6. C. STiuoRiEPs Westw. — Ajouter : provenance Himalaya. C TARAxors Thunb. — Ajouter : Gestro, Amt. Mus. Cir. Gcnova, XVI. 1881, p. 309. C. ZuBERi Waterh. — Au lieu de Mindanao, lire : Mindoro. Espèces et variétés omises : C. AENEOMicANS Parr\ , Pror. Eut. Sor. Lo»^/.,1802. p. 111 = uii'tal- lifer lioisd. f. min. C. coNSANGUiNEi'S lio'û., Bull. SocEut. fV., 1898, p. 208. Kina Balu. C. spEciosus Boil., Bull. Soc. Eut. Er., 1898, p. 208. Iles Salomon. Calodaemox Boil. — Après examen de la ligure du J (ïAuvirerus pliitijceps {.\i(l.. pi. 181. lig. 1), dont je dois la communication à l'obli- Sote SU)- le (jildlonKi' (1rs Liinniiilcs. 41!) gcyiice do M. Ritscina, je partage l'avis (lui m'a ('té expriuK' par M. \Va- terlidusc au sujet de rideiititc- des i^enres Aitxicerus et Calodaemon. Ce derniei' iioui devra passer en suionyinie. Les deux espèces, platijo'ps Waterli. et iimlticoloi- IJoil., sout d'ailleurs très distinctes. Quant à la position gém-rique de ces insectes, je les crois mieux placés parmi lesCladdgnathides (pie parmi les Dorcides de la deuxième section. Pius.NKKiNAïHis AXcrr.Aiiis Watcrli. — Ajouter : Lewis, Trans. Eut. Sor. Loiiil., 1883, p. :]37, pi. XIV. lig. 1 o^ P. DAi Ricrs Motsch. — Ajouter : Von ITeyden, Deutsche Eni. Zeit- srhr., XXVlll, pp. 27t)-i>77. P. DAvn)is Deyr., provenance Chine. — Ajouter : centrale. P. Jkkeli Parry. — Au lieu de Trnns. Ent. Soc. Lond., 1864, p. 41, pi. 11, lig. 4. lire : pi. IX, lig. 4 j ■ Ajouter, comme provenance, Corée : Cliousan. P. l'LATVcKPHALrs Hopc. — Ajoutcr : Hope. Trans. EiU. Soc. Lond.. IV. p. 73. CAXTHAHOLETnuus. — Au lieu de Cant'irolcthius,\ivcCanth(iroletlirus. Caxïharolethrus BucKLEVi Parry. — Au lieu de Trans. Ent. Soc. Lond.. 1872. p. 70, pi. 1. lig. 1, 2, lire : p. 77, pi. 1, lig. 1 c5, tig. 2 Ç. ('.. LiXKiu Buquet. — Ajouter : Waterli., Cistula Enton., I, 187o, p. 3()o, ;. Parry, Cistuhi Entoin., II, p. ol. Bâtes, Bioloyia Centmli- .Xniericana, Coleopt., 11(2). [il. I, lig. 1 (5, 2 Ç. C. Reichki Hope. — Ajouter : (^lu'nu, EnctirJ. dllist. Xdf., tali. X, lig. 4. = Ln.reri, ajouter Q. C STEixmcn.i Parr\ . — Ajouter : provenance Cordilli'res centrales, Co|ond)ii'. Lki'tixoi'teiîis Hope. — Au lieu de Caf. Luc, p.o. lire : Ent. May., V, p. 310, 1838, teste Parry, Tr. Ent. .Soc. Lond.,m)9, p. 84. Leptixopterus affims Parry. — Au lieu de Tr. Ent. Soc. Lond... 1872, p. 81, pi. I. lig. .•). liiv : p. 80. |)1. 1. lig. o cS- L. iHATKitNt s. — Celle espèce a été déci'ile |)ar WesfMOod, Tr. Ent. Soc. Lond., 1874. \). .'î.')!». |)1. 3. fig. 3 c ; et non i)ar Walerliouse. L. Fhvi Parry. — Ajojiier à la prii\eii;uice Brésil : (prov. Canlagallo) teste |>;in\. Tr. Ent. .Sor. Li>nd.,[m'i. p. 43. m) H. BOILEAU. L. FUXEREUS Hope = MELANARIL'S. — AjoLitof : f. iniii. L. TRiANGULARis Burm. ^ L. V. NIGER Hopo. — Cctte synonymie est très généralement admise, je ne sais sur quoi se fonde M. Felsche poiu' séparer à nouveau les deux espèces. Espèce omise : L. PULCHELLus Klug, M. S. in Mus. Berol. cité par la plu|)art des au- teurs. C'est affinis Parry d'après M. Nonfried {Deutsch. Kiif. Zeitschr. 1891, p. 281). DORCIDAE. Hemisodorcls Thoms. — Ajouter : Macro(j)uttliusEope, Cat. Luc, -J Hemisodorcls Ciievrolati Clienu. — Au lieu de Ma(j. ZooL, 1840, pi. 44, lire : 184o, pi. 44, c. H. Mac Leayi. — Lire : //. Mac Leaiji au lieu de H. Mac Lp(uj. H. NEPALENSis Hope. — Ajoiiter : provenance Assam. H. Parryi Hope. — Au lieu de Tr. E. S. Lond., IV, p. 181, lire : p. 193. Ajouter : Hope, Caf. Luc, p. 20. Au lieu de = ucjKih'nxis var., lire = nepalensift f. min. H. Rafflesi Hope. — Au lieu de = ncpali'nsis\M\, lire = ncpalcnsis i. maj. H. SIMILIS Hope. — Au lieu de = nrpiilenxis var., lire = m'jKih'mis. Espèce omise : H. DoxcKiERi Boil.. Hall. Soc. Eut. Fi\, 1898, p. 227, iig. : . Himalaya. DiTOMODERUs MIRABILIS Parry. — Ajouter: provenance Siimalra. EuRYTRACiiELUs Thouis. — Ajoutcr : Scrroynathus Molscli., Etuda^ entom., 1861, p. 12. EuRYTRACHELUS Alcides YoU. — Ajoutcr : Albers, Deutsch, Eut. Zeitschr., XXVII, 1883. p. 222. Id., ihid., XXX, 1886, p. 83. Id., iind., XXXIII, 1889, p. 233. E. BiNERVis Motscli. — Ajouter : Scliaufuss., Xunq. otinsus, III. 1879, p. 477, n'est pas = j3/rt////yic/*<.s' Saund., mais = striiitipeunis Molsch.. teste Lewis, Entomologist, XXVI, p. loO, et Tr. Eut. Soc. Lond.. 1883, p. 333. Xote sur le CnUilotinc (1rs Lurmiidcs. 421 E. Rlaxchardi Hopc. — Ajoutor : IIoiJO, Tmns. Eut. Soc. Lond., IV. p. 75: et, après = Ukichei Hopc, ajouter : f. min., teste Parry, Tr. Kni. Soc. Lond., 1864, i). 8S. E. Candezei Parry. — Ajouter : Parry, Tr. Eut. Soc. Lond., 1874, p. .371. Ce n'est nullement un Icnuitcnsis monstrueux. Parry a reconnu lui-même l'identité de son E. Candezei avec E. eurycephalus Burm. i. min. La ligure qu'il donne [Tr. Eni. Soc. Lond., 1870, pi. 1, fig. 2) ne laisse aucun doute à ce sujet, non plus que la description. Connue, de plus, les provenances ne concordent pas, E. ternatcHsis étant des MokKfues t't E. Candezei de Java, comme E. eurycephalus, il est diffi- cile de comprendre sur quoi se base M. Felsche pour émettre sa sin- gulière hypothèse. E. cASTAXicoLOR Molscli. [Serroynatlius) n'est pas, comme le suppose avec doute M. Felsche, un E. reclus Motsch. {Mucrodorcus), mais, comme Ta indiqui' Lewis [Tr. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 334), un E. plniymelus Saund. immature. E. Castklxaui Deyr. — Au lieu de Casteinaui, lire : Castelnaudi. (Voir observation à ce sujet pour Odontolabis Castelnaudi Parry.) E. CERAMENSis Tlioms. u'cst pas identique à E. Saiga 01., mais peut être considéré connne une variété de cette espèce. Ajouter : prove- nance Céram. E. CiiK\ HdLATi lldpi'. — Ajoulcr : llopc. Traiis. Ent. Soc. LoikL, IV, |i. 7(;. 1(1.. Cnt. Luc, p. 20; et Parr\ , 7'r. Ent. Soc. Lond., 18(54, p. 47. Au lieu (h- =^ yyiiaetu'i \ar.. lirr : -- (lypaelusi. maj., teste Parry, loc. rit. E. coN'coLou Blanchard =: (.SV//;/^/ (Mi \. — Ajculrr : AlbiTS, hrutscli. Ent. Zeil.sclir.,X\\l\. 1883, p. iiï. (Jesiro. \ini. Mus. cir. Cetiara. XVI. 1881, p. 310, lig. d. E. coGNAïis llope. — Ajitutrr : ilopc, Ann. Sol. Ilist.. XII. |). 304; et, après = Itrirliri. ajoulci' : I". min.. Icslc Parry, 7V. Eut . Sar. Lnml., 18()4, p. 88. I']. couAM's (icslru. -l/(;/. l//rv. Cir. C.euora. XVI. p. 321. — Ajouter : lig. j' min. E. CRUJELL.VTLs Mi>lscli. u'csl pas = reclus Mulscli., mais - = slriali- lieiniis Motsch., teste Lewis, 7'r. Ent. Sor. Lond.,iHH^, p. 333. E. nnnus Hope. — Au lieu de -- yy/inetus var., lire : =yypaetus f. min., teste Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., 1804, p. 88. 4^2 H. BOILEAL-. E. EURYCEi'HALus Bumi. — Ail lieu di'llandb., V. p. 837, lire : p. 387. Après Voll., Tidj., etc., ;»joiitor : pi. 10, lig. ic?. E. EXARAT18 Thoms. — Au lieu de E. excavatus, lire : exanitus. Ajou- ter : Pîirry, Tr. Eut. Soc. Lond., 1804, p. 48. Au lieu de = Uneato- imnctatiisWo]^^, lire = : Titi/us Hope ç, leste Parry, loc. cit. E. Ghilianu Gestro. — Ajouter : lîg. c5; et Albers, Deutsch. Ent. Zcitschr., XXVIII, 1884. pp. 174 et 304. Albers a émis {loc. cit.) Tavis que cette espèce pourrait èlre la forme « capito » de VE. intermedius Gestro. D'après la figure donnée par M. Gestro, celte hypothèse paraît peu Yraisemi)lable. E. GYPAETL's Castelnau. — Au lieu de Sumatra, lire : Java. E. Hansteini Albers. — Au lieu de p. 233, lire : p. 23o. Ajouter : Rits., Notes Leijd. Mus., XV, 1893, pi. 2, lig. 4 çj. E. HiRTicoRMS Jakowl. — Ajoutera la provenance Chine : Hankoou. E. ixcERTus Hope — Au Heu de ^ gypaetus (5 var., lire : =:(j[ipaetus C?f. min., teste Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., 1864, p. 87. E. iNDETERMiNATLs Hopo. — Mèiue obsorvatiou, teste Parry, loc. cit., p. 88. E. INTERMEDIUS Gcstro. — Au lieu de Ann. Mus. Civ. (lenova, XVI, p. 316, lire : p. 317, lig. ô". Ajouter : Albers. Deutsch. Ent. Zeitschr., XXVII, 1883, p. 229. Waterhouse, Tr. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 448, pi. 21, tig. 2 (var.?). Albers, Dcutscli. Ent. Zcitschr., XXVIII. 1884. p. 174. E. Laxsbergei Gestro. — Ajouter : fig. c5- Après := eu ri/ccp ha ht s n']ou- ter : f. med. E. LiiNEATOPLNCTATus Hopo. — Ajoutor : = Tityus Hope Q, teste Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., 1864, p. 48. E. MARGiNALis Saïuid. — Au lieu de pi. 1, lig. 6, lire : pi. IV, fig. 6 Q. E. MONTivAGUs Lewis. — Ajouter : pi. XIV, fig. 2 c^. E. NiPONEXsis Voll. — Ajouter Waterh., Ent. Monthl. Matj., VI, 1870, p. 207. Motsch.. Bull. Soc. Imp. Mosc, XLIH, 1870, p. 27, note. Schônfeldt, Ent.Nachr.,^, 1884, p. 45. E. oPAcus Waterh. n'est pas = rcctus Motsch., mais = siriaiipennis Motsch., teste Lewis, Tr. Ent. Soc. Lo»^/., 1883, p. 333. E. piLiFER Voll.— Ajouter : Schônfeldt, Ent. Nachr., X, 1884, p. 45. E. PUNCTATOSTRiATUs Rcdt. — Au licu de = lineapunciatus, hre : linea- \nt(' sur II' (jitdlofiuc des Lucmiidrs. 423 topiinctaliis. Ajouter : = Titijus Ç, teste Parry, 7V. Eut. Soc.l.oiul., 18G4. p. 48. E. PUNCTiLABRis Hopo. — Au Hou dc = lleirhei Hope var., lire : --^ Hcirliei Eopo f. min., teste Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., 1884, p. 88. E. PiRi'LKAscKNs Voll. — Ajoulei' : provenances Nias, Bornéo, teste Rits., et Malacca. teste Parry. E. Rama Boil. — Ajouter : lig. c?. Celte espèce est l)ien distincte (ÏE. rurijcephalus Burni. E. RECTUsMotsch. (M.vcRODoncLs). — Ajouter : Schônfeldt, Eut. yachr., X, 1884, p. 45. Ajouter : provenance Chine, Corée. E. Reichei Hope. — Ajouter : Traiis. Ent. Soc. Lond., IV. p. 7o. E. HLBROFEMORATLs Voll.. .lalvowl.. //or. /io.w., XXX, p. 173. — Ajou- ter : Q. Ajouter : Lewis, Tr. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 337. Albers, Ann. Soc. Ent. liely., XXXVIII, 1893, p. 72. Gomme provenance, ajouter : Corée. E. Rue.u'EN.MS Muisch. — Ajouter : Lewis. Tr. Ent. Soc. Lond , 1883. p. 333. — Sclionfeldt, Ent. .\aclir., X, 1884, p. 4.). E. Saïga 01. — Au lieu de Sumatra, lire : Amboine. E. sEMiRLTiOsus Tlioms. — Ajouter : Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., 1864, p. 46. Au lieu de = Tityus Hope var., lire : := TitiijHS Hope f. min., leste Parry, loc. cit. E. sïRiATH'ENMs (M.MuioDdRCLs : Motscli. n'cst pas synonyme de rcctm Molsch, mais une espèce bien distincte. Ajouter : Lewis, Tr. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 333 el 338; et, comme provenances, Japon (plus spé- cialement YezdV Chine, Corée. E. TERNATENSis Tlioms. — Ajouter : Geslro, .\nn. Mus. cic. Ccnoca, XVI, 1881, p. 317, lig. d. E. Tn().MsoM Parry. — Ajouter : Fairmaire, Ann. Soc. Ent. liclij., XXVII, 2 il883;, p.'o. E. TiT.vx Boisd. — Ajouter : Albers, Ann. Soc. Ent. ndij. ,\\\\ll. 1893, p. 72; et, comme provenances, Célèjjes. Sumatra, Bornéo, Nias. Inde. E. VoLEEXHOVEM Albcrs. — Ajouter: Albers, Dcutsch. Ent.Zcit^chr., XXXIII. 1889, |). 23i. Cette espèce est s\noiiyme iïcnruccphalu-s Burm, (teste Bits.). E. VAN VoEXK.Mi Lewi-;. — Au lieu (le Vdl.ri'iiii. lire : van YoLccmi. 424 H. B(.ir,KAr. Ajouter : Lewis, 7V. Ent. Soc. LoiuL, 1883, p. 333. Au lieu de = rec- tus Motsch., lire : = striaiipfnnis Motsch. Espaces ri variétés omises : E. DiABOLicus Tiioms., Anit. Soc. Ent. Er., 1862, p. 423. Lewis, Tr. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 333 = rcctm Molsch. E. EGREGius MoUenkamp, Societas Entomologie^, 1897. Nouvelle- Guinée. E. Ki.Ai-iirs Herbst [Li(caniis), Kaf., IL tab. 33, f. 6. Rits., ^otcs Leijd. Mm., vol. XII, 1890, p. 28 = Saigd ()l. E. GYi'AExrs var. capito Burin.. Ilandli. d. Eiitoin., Y, p. 387. Albers, Deutsch. Ent. Zeitschr., XXVIIl, 1884, p. 173. Java. E. i'Uj)8iPES Waterhouse, Trans. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 447, pi. 21, lig. 1 c). Iles Salonion. E. PURPURASCENS v^ar. cAPrro Alhen, Dcutscli. Ent. Zeitschr. ,W\]\l, 1884, pp. 173 et 304. Nias, Sumatra. Doiîcus Mac Leay. — Ajouter : Thoms., Ann. Soc. Ent. Er., 1862, p. 398. DoHcis AxTAELS Hope. — Ajouter : Hope, Tratis. Ent. Soc. Lond., IV. p. 74. D. liENGALEXsis Hope u'est pas une espèce distincte, mais, suivant Parr\, Tr. Ent. Soc. Lond., 1864 p. = suinnolaris Hope var. min. Ce dernier insecte étant Heicheil. med., il en résulte que bengalcnsis Hope -= licichei Hope I. min. 1). lîixoDULOsus Waterb. ^ Hopei Saund. — Ajouter : teste Lewis, Tr. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 338. D. uKEvis Say. — Ajouter : Fucbs, Bull, ilroohl. Ent. Soc. \, 1882, p. ù^. Horn, Entom. ^ews, 1892, p. 73, pi. 3. D. cosTATLs l^ecunte. — Ajouter : Horn. Entom. News, 1892, p. 73, pi. 3. 1). Cl iîvu)Exs Hope. — Ajouter : Hope, Ciit. Luc, p. 22. Au lieu de = Antdcus o var., lire : = De Hiuini f. min. D. DeHaaxi Hiipe. — Au lieu de Delianni. lire : DeUuani. Au lieu de 6Vj/.LMr.,p.20, lire : p. 22. La mention faite par VoUenhoven, Tijdschr. Ent., MIL 186o,p. lo3. doit être rapportée à T>. Vnrriji. Il est d'ailleurs difticile de séparer ces deux espèces. Mote )V^//.iirooÂ7.Soc.,IV,1881, p. 3"). — Id.. il)id., V. 188:2, p. 18, pi. I, lig. 7. a, b, et 6, b (nymphe). — Fuciis.. Bxll. liriinhl. Soe., Y. 188:2. \). tig. o. oa nymphe, pi. o2, lig. 5 G. D. Parrvi Thoms. — Ajouter : provenances Sumatra, Java. D. i'AssALou)Es Hope.— Cette espèce n'est pas un Doiru.^, elle serait mieux placée |)armi les Prosopnroelus. Ajouter, comme provenances, Bornéo et Sumatra. D. RUDis Weslw. a été décrit antérieurement à la date inditjuée : AVestw ., Trans. Ent. Soe. Lond., 18()4, p. 3o. D. SEMISULCATUS Muls. — Au Jicu de = Musinion var.. lire : = Musi- nion t. min. D. siTLRALis Westw. et D. slturaijs Waterh. cités comme espèces distinctes sont identicpies. La description donnée par M. Waterhouse est celle de la femellr d»' l>. siitundis Westw . Espèces et variétés omisi's : D. caucasicus Ganglh., >S'rtc. Enl., 1. 1880. |). 81. Caucase. D. prxcTATLs Pontoppidan, teste Harold, Coleopt. Ilefte, XI. 1873, p. 107 = parallelepipedus Linu. I). REicinn Ganglb.. Soe. Enl., I. I88(), p. ^i-^porallelcpipedux Linn. var. ? D. STRiATOPuxcTATi's Saund.. 7V. Ent. Soc. Lond., 18o4, p. ol, ])1. IV. Hg. o o = Hopei (^ f. min., teste Parry. Tr. Ent. Soc. Lond., I8G4, p. 89. 426 H. BoiLEAu. D. STRiATUS Sannd., 7';'. Eut. Soc. Lorul., 18o4, p. o3, pi. IV. Ilg. 4 $ = Hopel 9, teste Parry, Tr. Eut. Soc. Lond., 1804, p. 89. Gnaphaloryx miles VoU. — Ajouter : provenance Gebeh., teste Voll., Célèl)es, teste Schauf. G. PERFORATUS Rits. — Ail lieu de p. 41. lire : p. 39, pi. Tll. Ilg. 1. a, b. G. scrLPTiPENNis Parry. — Ajouter : Westw., Tr. Ent. Soc. Lond., 1874. p. 362, pi. III, lig. 6a d: Albers, Dcutsch. Eut. Zeitchr., XXIX, 188o, p. 232; et Gestro, .1»». Mus. Cic. C.euova, XVI, p. 324, lig. c5. G. SQUALiDUS Hope. — Ajouter : provenances Bornéo, Sumatra. G. TAiRus Fabr., Sj/st. El. .11, p. 2o0. — Ajouter : provenances Bor- néo, Nias, teste Bits; Waïgiou, llalraalieira, Morotai, teste Voll.; Ter- nate, Dorei, N"'^-Guinée, leste Gestro. G. TRicuspis Rits. — Ajouter : Rils.. Notes Lci/d. Mus., XV, 1893, pi. II, tig. o (5. — Bits., Midden-Smnatvn, supplément, 1892, p. 4. Metallactus Bits., — metallactulus Albers. — Ajouter : nec Suf- frian. Au lieu de Deutsch. Ent. Zeitschr., 1884, p. 303, lire : p. 301. Metallactulus PARvuLLs Hope. — Au lieu de [Gnaphalonjx], lire : [Dovcm). Au lieu de Od. Luc, p. 24, lire : p. 2o. jEgotypus TRiLOBATus Parry. — Ajouter provenance : Sumatra. Espèce omise : .E. LOBicOLLis Jakowlew, Uor. Soc. Ent. Ross., XXXI, 1897, p. 240 = armatus Boil. .Egus adelphus Thoms. — Au lieu de Deyr., Ann. belges, 186.5, pi. 2, lig. 8; lire : Ann. Soc. Ent. Uctg., 186."), pi. 2, fig. 9. JE. AEQUAL1S Westw. — Au lieu de = capltatus Westw. var., lire : =^ capitotus f. min. M. AMiCTus Deyr. — Ajouter : provenances Sumatra, teste Rit^., Bornéo, teste Gestro. JE. BLANDUS Parry. — Ajouter : provenance ile Sah\atly. Jl. cAPiTATUs Westw. — Ajouter : Bits., Notes Legd. Mus., XI, 1889, p. 229, (5 f- min.; et, connue pruvenances, Bornéo, Sumatra. Al. cAxcRoiDEs Burin, est placé ici par erreur. C'est un Lissotes can- cyoidesV-Ahv. (voir Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., iHiJi, p. 97). M. Felsche yotc stir le CdtdlotjHc des Luru n'aies. 427 donne d'ailleurs une douxiriin' place à celte espèce dans les Lissotea. iVj. chelifer Mac Lea\. — Ajouter : provenances Cambodge, teste Parry; Bornéo, Sumatra, teste Hits. M. cHELii'KR M(intr. — Ajonlcr : Parry, Trans. Eut. Soc. Lond., 1864, p. o4; et, connue provenance, Woodlark. .E. DisTixcTus Westw. — Au lieu de =caj)Uatus Westw., lire : = ca- liitdtus l. nied. Jv EscnscnoLTzi Hope. — Ajouter : provenances Sumatra, teste Rits.. Bornéo, teste ////. Brookl. Ent. Soc, V, 1882, p. o7, lig. 6. pi. lig. 6 d- Espèces et variétés omises : P. viRESCENS Fabr., App. Sijst. Eut., p. 817 =- /'. (jurrcus Webcr, teste Parry. Tr. Ent. Soc l.ond.. 1861. p. !):{. PsEUDorjoRCL's iivDniii'iivt.oiDEs Hope, (jil. Lur.. |i. 2.3. — l^ire d au lieu de î. Espèce omise : P. cahhonaiui s Westw.. Tiiins. Ent. Soc. Lontl., ser. 3, 1, p. .31."), pi. XXL lig. 3 =^ /'. lifid rophiiloldes Q AvèXcViW'Yy , Tr. Ent. Sar. Limd., 1870, p. 94. LlSSAi'TEius llowiTTANLs Weslw., ÏV. /•.'/*/. .S'oc. Lond., 1871. p. 36!>, |)1. 9, lig. 7. — Ajnuler : n. />. c d Ç. Ajoiitei' : Dcyr.. Tr. Ent. Soc Lond., 187(1. p. 98. 430 H. BoiLEAi-. L. l'KLORiDES WesU., T). Eut. Soc. LùiuL, 1803, pi. 2L fig. 2 î. — Ajouter : p. ol4. Ajouter : Parry, Trans. Ent. Sor. Lond., 1870, p. 114. L cAPiTo. — Au lieu de Parry, lire : H. I)e\r. Au lieu de lig. 3, lire : fig. 4 ô". Ajouter : Parry. Tr. Eut. Soc. Lond., 1873, p. 339, pi. o, lig. oÇ. L. Desmahesti Deyr. — Ajouter : pi. o, fig. 3. L. FORCU'ULA Westw. — Au lieu de p. 367, lire : p. 300. Ajouter :? Ç, id., ijjid., p. 307, i)l. '.), fig. 0, a, b. L. LATiDENs Westw. — Ajouter : provenance île Maria. L. Mexalcas Westw. — Ajouter : Westw. L. oiîïusATus Westw. — Ajouter : Westw., Tivus.Ent. Soc. Lond., 1875, p. 244, (var?). L. PUNCTULATUs White = Novae Zealaxdiae Hope. — Ajouter : teste Sharp, Ann. Soc. Ent. lielg., XXYIII, 1884, p. LXXIX. L. SQLAMiDORSis White = reticulatus Westw. — Ajouter : teste Sharp, Ann. Soc. Ent. Belg., XXVIII, 1884, p. LXXIX. L. subtuberculatl's Westw. — Ajouter : provenance Tasmanie. D'après Parry, Tr. Ent. Soc. Lond., 1804, p. î)7, la provenance Aus- tralie est douteuse. Espèces et variétés omises : L. OPACusDeyr.. Tr. Ent. Soc. Lond.. 1870. p. 97. Tasmanie. L. RUFU>ES Sharp, Trans. Hoy. Dublin Soc, (2) III. 1880, p. 398. Nouvelle-Zélande. L. zEALANDicus Fairm., llcr.Zool., 1849, p. 44= reticulatus Wcsiw., teste Parry, 7'/-. Eut. Soc. Lond., 1804, p. 90. FIGULIDAE Nir.iDius Mac Leay, — Ajouter : Westw., Ann. Se. Nat., sér. 2, 1, p. 121. Eudora (p.) Cast., Ilist. Xat. Ins., II, p. 174. NiGiDR-s Albersi Duvivier. — Au lieu de p. 8, lire : [). 0. N. AMPLicoLLis Quedenfeldt. — An lieu de 30;{. lire : p. 200. Ajouter: V. de Poil., Mtes\eiid. Mus., XI, 1889, p. 228. N. AURicuLATUs Guériu (Platycerus). — Ajouter : Westw., Ent. Ma;!., \. \). 20:). Tlioms., Arcli. Ent.,U, p. 48. Motr sur Ir CjdnUxjHe des Luranhles. 431 N. DKNTiFKiî Albrrs. — Ajouter : ^ . de Poil, ^otes Lcijd. }Ihs.^ XI, 1889, p. as. N. roHMosANLs liâtes. — Ajouler : Parry, Trans. Eut. Soc. Lond., 1870, p. ()o. N. cRiHKicdi.Lis Parry. — Au lieu de |). 341, lire :p. 340. N. (iHANDis }lo|)e. — Ajduler : IIopo, dit. Luc, p. 20. Rils., yotcs Lrijd. .Vus., XVIII. 18<)0, p. 130. X. LAEVKiATLs llarold. — Ajouter : Miltlii'il . Mioichev Entoin. y<'' rein, II, 1878, p. 100. Van de Poil, Xo/m Leijd. Mus., XI, 1889, |). 228. X. MADAOASCAKiENsis Cast. — Ajouter : Westw., Enl. Mmj., V, p. 266. X. OBESUS Parry. — Ajouter : W'estw., Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, p. 361, pi. III. tlg. î) (5 ; et, connue provenances, Bornéo, Sumatra. X. oxYoTis Fairni. — Au lieu de Sumatra, lire : Tonkin. X. Parryi Bâtes. — Ajouter : Parry, Trans. Ent. Soc. Lond., 1870, p. 66: cl West\\., Trans. Ent. Soc. Lond., 1871, p. 360, pi. VIII, tlg. 1 (5- X. l'ERi-'ouATUs llarold. — Ajouter : Mittlieil. Miinrhen Ent. Verein, 11. 1878, p. 100. X. sEMicARiosus Fairm. — Au lieu de Ann. Belcj., lire : Conipt. Rend. Soc. Eut. Bel g. X. sPECTABiLis Kraatz. — Au lieu de Sotes Leijd. Mus., 1876: lire : 1896. X. TRU.oBus Westw. — Ajouter : Burm., Ilandb., V, p. 439. Espèce omise : X. Klnabamensis Kits., Soies Leijd. Mus., XIX. 18i)7, |t. 187. Hornéo. Agnl'S egenus Burm. — Ajouter : Reiche, Ann. Soc. Ent. Er., sér. 3, 1, p. 84. Au lieu de île Bourbon, lire : île Maurice. AM-NErurs (ioDErRovi (lixiiierel. — Ajouter : Parr\. Trans. Enl. Soc. Lond., 1870. p. 66. Pemchrolucan'US coi'RicEi'iiArAs Deyr. — Ajouter : Parry, Trans. Ent. Soc. Lond., 1864, p. 64. FKiiLus Mac Leay. — Ajouter : Eudora Cast. (p.). Weslw. Anu. Se. .V//., sér. 2, I, p. 119. Id., Ent. Maij., V, p. 261. Burm.. Ilandb., V, 1). 43 "i. 432 H. BoiLKAU. FiGUfAs ALi^ERTisi Gostro. — Au lieu de .Nouvelle-Zélande, lire : >'ou- velle-Guinée. F. AXTHRAciNUs Klug. — Ajouter : Albers, Stettin. Eut. Zcii.. 1884, p. 173 = sublacvisPii]. de Beauv.. teste (lerstacker. Ardi. fur Xnt., XXXVII, p. 46. Parry, Tr. Eut. Sur. Loiid., 1873, p. 343. F. ATER Deyr. — Au lieu de Aini. Fr., 1874, p. 412; lire : Tnuis. Eut. Soc. Lond., 1874, p. 412. F. RiNoDULUs Waterli. — Ajouter : Lewis, Trans. Ent. Sor. Lond., 1883, p. 339. F. cAMBODiEXSis De\ 1". — Au lieu de Ann. Fr., 1874, p. 414; lire : Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, p. 414. F. GONFUsus Westw. — Ajouter : provenance Cambodge. F. DECiPiENS Albers. — Au lieu de beutsch. Ent. Zcitschr., 1884, p. 173; lire : Stettin. Ent. Zeit., 1884, p. 173. Ajouter : Albers, Drut.sch. Ent. Zpit.^chr., XXIX, 188o, p. 248. F. EBEXus Westw. — Ajouter : Westw., Ent. Maij., Y, |). 261. = «nthracinu.'i Klug. ajouter : = ."mlildevisPal. de Beauv., leste Gerstiic- ker, Arrh. far yaturgcsch., XXXVII, p. 46. F. FissicoLLis Fairm. = modestcs Parry. — Ajouter : teste Parry, Cat. Col. Luran., éd. 3'=, 187o, p. 1. Sharp., Comp. Rend. Soc. Ent. Bel- gique, XX VIII, p. 80. F. LATicoi.Lis Tlioms. — Ajouter : Ann. Suc. Ent. Fr.. 1862. p. 402. Reiclie, Ann. Soc. Ent. Fr., sér. 3, I. p. 84; et, comme provenance, Bornéo. F. MARGiNALis Rlts. — Au lieu de Sumba\\a, lire : îles de la Sonde (Java, Sumatra, Bornéo). F. MEDI0CR1S Deyr. — Au lieu de Ann. Fr., 1874, p. 414 .-lire : Trans. Ent. Soc. Lond.. 1874, p. 414. Ajouter : provenances Malacca, Sumatra. F. MENTO Albers. — Au lieu de Deut.sch. Ent. Zeitschr., 1884, p. 226; lire : Deutch. Ent. Zeiischr.. XXVII, 1883, p. 220. F. MiNUTUS Deyr. — Au lieu de Ann. Fr., 1874, p. 414; lire : Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, p. 414. F. MODESTUS Parry = fissicollis Fairm. — Ajouter : leste Sharp., Comp. Rend. Soc. Ent. Belg., XXVIII, p. XXX. F. MGRiTus Westw. — Ajouter : Albers, Stettin. Ent. Zeiischr., 1884. p. 173. Xotc sur le Cataloync des Lumnidrs. 433 F. l'Ai'UANUs Gcstro. — Ajouter : provenance Fly River (Nouvelle- Guinée). F. l'LXCTATOSTRiATrs Dejr. — Au lieu de A»». Fv., 1874, p. 413; lire : Trous. Eut. Soc. Lond., 1874, p. 413. F. PuxcTATUs W'aterli. — Ajouter : Lewis, Trans. Eut. Soc. Lond., 1883, p. 339. F. RLT.0SUS Deyr. — Au lieu de : Ann. Fr., 1874, p. 413; lire : Tratis. Eut. Soc. Loud.. 1874, p. 413. Ajouter : provenance Sumatra. F. REGLLARis AVcstw. — Ajouter : W'estw., Eut. Mnn., V, p. 263. Burm., Haudb., V, p. 437. F. scARiTiFORMis Parry. — Ajouter : provenance Bornéo. F. sTRiATus 01. — Ajouter : provenance île Maurice. F. s^iBLAEVis Pal. de Beauv. — Ajouter : Gerstacker, Arch. far Nat., XXXVII, p. 46. Parry, Trans. Eut. Soc. Loud., 1873. p. 343. Albers, Stettiu. Eut. Zeit., 1884, p. 173; et, comme provenances, Sénégal, Madagascar. Espèce omise. F. PROCERus Heller,AW(rt»c//. u.Ber. Kon. Zool. Mus. Drcsd.. Bd. VII. 1898, n'^3. p. 21, pi. 3, tig. 3. Célèbes. Cardaxus Westw. — Ajouter Eudora CuM.. Hist. AV//. Ins.. II. p. 174 (PO- Cardan'us alfuris Gestro. — Ajouter: provenance Andaï (Nouvelle- Guinée]. C. LAEYiG.\Tus Dcyr. — Au lieu (le l'Jiilippines, lire : Moluques. G. SLLCATUS Weslw. — Ajouter : provenances Bornéo, Sumatra. Xu>n(»L»oNTL'S West. — Ajouter : Ccjiha.r Casl.. Hist. yal. Ins.. II, p. 17o. SYNDESIDAE SvNDEsus coRNUTUs Fubr. —Ajouter : Westw., Auu. Se. Sat., sér. 2, I. p. iU.Reiche, .\nn. Soc. Ent. Fr., 1860, p. 283. Boisd., Voij. .istrol., p. 238. Cast., Hist. yat. Ins., p. 176. Espèces et variétés omises : S. GoTZENi Kaeseberg, Durch Africa ion\Ost nach West., Berlin, 189o, p. 396. — Afrique. AiiD. Soc. Ent. Fr., lxvii, 18!i8. 28 434 H. BoiLEAU. Hexai'Hyllum iEQUiNOCTiALE Buqiict. — Au lieu do p. 273. lire : p. 37o. H. liRAsiLiENSE Gra\ . — Ajouter : Reiche, Ann. Soc. Eni. Fr., 1860, p. 283. H. ScHUBERTi Pert\ . — Ajouter : Cast., Ilist. Nat. Ins., II, p. 170. H. Westwoodi Hope. — Burm., Ilintdb., V, p. 332. ^SALIDAE Ceruchus Mac Leay.. — Ajouter IHatucerm Latr., Gen. CvuM. et Ins., U, p. 133. Ceruchus atayus Fairm. — Au lieu de Ja|)on, lire : Kashinyr. C. LiGNARius Lewis. — Ajouter pi. XIV, tig. 4, c?. C. PiCEUS Weber. — Ajouter : Fab., Hyst. EL, II, p. 2o2. Tliuub., Mém. Soc. Nat. Mosc, I, p. 202. Scbônh., Syn. Ins., I, III, p. 327. Fuchs, Bull., Bwoli. Ent. Soc, V., 1882, p. o9 lig. 12, pi. lig. 11 c5, lo larve, 16 nymphe. C. PUNCTATUS Leconte. — Ajouter : Leconto, Ann. and M(t'icAGLs uBsciRus Lcc. — AjoLitcr : Deyr. ctParry, Traits. Eut. Sur. Lond., 1873, p. 344, pi. V, lis. 8. — Wostw., Pror. Ent. Soc. LomL, 1878, pp. 34-37, lig. 3a-k. ( ;krat( (Oxatiils Fiior.cATTi (nec Frotjatfi.) Blackb. — Ajouter : loc. cil. , p. 120, larve. C. GiBBoscs Broun. — Au lieu de : 1. c, p. 828; lire : A'. ZciiL hisi. Se. II, p. 38o. Id., Mati. N. Zcal. Col., p. 928. C. Gn.Ksi Blaekl). — Ajouter : 18i)o, p. 21o. C. iiEutToiDKs Thoins. — Ajouter : Parry. Tnnis. Eut. Soc. Lond., 1870, p. 99. C. WEsnvooDi Tlionis. — Ajouter: Parry. Tnws. Eut. Soc. Lond., 1870, p. 99, Q. C zEALANDiCLs (iiec zeel(indicus) Broun. — Lire d'abord : Tnins. N. Zetil. Inst.,lX, p. 372. Espèces et vai'iétés omises : (1. ABDO.MiNALis PaH'y, Trons. Ent. Soc. Lond., 1870, p. 99, Q. Aus- tralie. C. Hii-u'ENNis Westw., Trans. Ent. Soc. Lond., 1872, p. 82, pi. 2, M,!-. 2. Ausindie. MrroiMiYLiAs alboglttatus Bâtes [Çcroloist. EL, II, p. 18. SiNODENDROx AMERicANDM Pal. de Beauv. — Ajouter : Parry, Trnnu. Ent. Soc. Lond., 1870, p. 100. La validité spécifique de cette espèce est généralement considérée comme très douteuse. Suivant toutes pro- babilités S. ninrricanuiu = S. njUinlykum Linn. S. CYLiNDRiCL'M Limi. — Ajouter : Fabr., Synt. EL, 11, p. 376. De Geer, Mém., IV, p. 258, tab. X, tig. 2, 3, [Scarabaem). Oliv.. Ent., I, m, PP- 47, o4, tab. IX, fig. a, b, c. Latr., Gen. Criist. et Lis., IL p. 101. Batzeb., Forst. Im., I, p. 87. Heer, Faun. Uelv., p. 497; et, comme provenance, au lieu de Germania, lire : Europe. S. JUVENILE Muls. — Au lieu de = -S. cylindHciun. var., lire : = S. cylindrkum i. min. S. RUGOSUM Mann. — Ajouter : Fticbs, liulL Broohl. Ent. Soc, Y. 1882, p. o9, flg. 13, pi. fig. 13 (5; et, comme provenances : Wasli. Terr. Orégou. Postérieurement à la publication de son catalogue, M. Felsche a donné une note additionnelle formant ajjpendice et errata; on y trouve l'indication de trois espèces nouvelles, et neuf rectifications spécifiques, bibliographiques et orthographiques, dont plusieurs sont d'ailleurs elles-mêmes erronées. La première concerne la synonymie i'Hexarthrius Castetsi Boil. et 11. Cjotesi Nonfried ; j'ai dit plus baut que, selon toutes probabilités, //. Cotcs'iQii lui-même synonyme d'//. Davimni Waterhouse. i^a deuxième est une rectification bibliographique d'aifieurs incom- plète, concernant H. niundibnlnv'is Deyr. Deux notes orthographiques sont sans grande importance. A juste titre, M. Felsche supprime la mention Metopodontns (inti- lopus Burm. = sutumlis 01. qui était en effet incompatible avec la yote sur If CutdkHiup dfs Lucmiidcs. 437 synonymie doniK'c plus loin. (r:i|in'S P;ii'ry : Prosopocochift huUIoiikm Burm. = seucfidieiisis Klum. Le changement de .1/. (tsterisciia Thums. en M. astcricus me parait peu justilié. Thomson, Parry et M. AVaterlioiiso ont adopté l'ortho- graphe asteriscus, qui est d'ailleurs correcte. M. Felsche rétablit ensuite le Moh nickel Parry, parmi les Metopo- (lo)itiix. cite les deux Ciicloiinnutus dont j'ai récemment donné la des- cription et rectilie les deux erreurs d'orthographe du genre Cantha- rolcthrus (uec Canidruletlinis) et de YE. linentopuvrtaius (nec linenpunctatus). La note qui suit et que je reproduis ci-dessous : « Zu andern Eurijtr. Iiiiitctatostiiaius Hama an cinurciihiilns var. in hucephnlm var. doit être lue : changer Eunjtr. Hmiin, \\\i ('unjrephalus var. en : un hii- cephalus var. Cette rectification est particulièrement malheureuse. J'ai dit plus haut que mon E. Rama n'éUiit pas une variété d'E. eunjceplialus Burm. Cependant ces deux espèces sont voisines, et s'il était peu admissible de les confondre, l'erreur n'était pas choquante. Mais pour considérer E. Hanin comme une vari('té d'E. bucephalusFerty, il faut que M. Felsche n'ait pas lu la description (pi'il prétend corriger ou qu'il ne connaisse pas en nature E. bucephalm. ■ En ce qui concerne la mention du genre Xenostoinux, cpii termine cet ajtpendice. je renvoie à la note synonymique donnée plus haut. Par suite des corrections (pii précèdent, le nombre total des espèces de la famille llxé à o7i par M. Felsche se trouve lui peu modilié. Il y a lieu, en ellet, de retrancher 14 espèces et d'en ajouter 31 ce qui porte à o91 le nombre total des espèces, variétés non comprises, actuelle- ment connues. En terminant, je tiens à adresser ici tous nu's remerciments à M. Ritsema, qui a iiieii \niiiii me comnuuiiiiiier en vue de ce travail de nombreuses notes, piiiicipalement bibliographiques, qu'il avait lui- même préparées p(inr iiiie publication similaire. Revision des Coléoptères de la famille des BOSTRYCHIDES Par p. LESNE. 3° Mémoire (1). BOSTRYCHINAE. (Voir tabl. dos tribus 1*, 3*) (2). BOSTRYCHINAE sens, strict. — I. Los Bostrychus. Division de la tribu en 3 sous-tribus. Ali point do viio de la forme dos mandilmlos et do leur jeu, la bouche des Bostvijchinae est constituée suivant doux types bien distincts. Tantôt ces pièces sont plus ou moins atténuées vers le sommet dans leur moitié api- cale et presque toujours poin- tues au bout (tig. 29) ; dans le mouvement d'adduction leurs extrémités se croisent en chevauchant l'une sur l'au- tre (lig. 31 et 32). Même si elles sont raccourcies et ob- tuses à l'apex, elles conser- vent leur position oblique et leurs bords terminaux ne s'atlrontont pas au repos (lig. 252). Tantôt, au contraire, les mandibules, plus courtes et plus robustes, aussi larges à l'extrémité qu'on leur milieu, sont tronquées au sommet (fig. 30). Toutes deux se 29 30 Fig. 2it et 30. — Mandibules droites de \'Hc- tcrobostryclius uequulis Wat. (fig. 29} et du Sinoxijloii ceratoniae h. (fig. 30), vues par la face interne. (1) Voyez l"' Mémoire, Ami. Soc. ent. Fr., 1896, p. 93; 2« Mémoire, id., 1897, p. 319. (2) L'un des caractères les [ilus importants qui séparent les deux tribus de Revision drs Uoatnjchides. 439 dt'placoul suivant un même pian ot, au repos, leurs l^ords terminaux, tranchants et semblables aux mors d'une tenaille, viennent s'appliquer l'un à l'autre dans toute leur longueur (fig. 33). 32 31 33 Fig. 31 à 33. — Tôles de l'Heterohosfryckiis aequalis Wat. (iig. 31),cluA'«/- lopertlia rcligiosa Boisd. (fig. 32) et du Sinojtjlon ceratoniaeL. (lig. 33), inondant la position relative des mandibules au repos. Les antennes, les ma choires et la lèvre inférieure ont été enlevées. Les Bostnjclwiae de ce dernier type peuvent être appelés pachygna- thes. Ils forment un groupe homogène et constituent notre sous-tribu des Sinoxyloninae. Les Bostnjrliinae du premier type ou oxygnathes se séparent en deux groupes dont il est aisé de tracer les limites, malgré la dilïiculté de trouver entre eux des caractères distinctifs parfaitement tranchés et d'un usage commode. Nous pouvons cependant affirmer l'existence de Bostrychides hypocépliales nous avait échappé tout d'abord. 11 réside dans la conformation des hanches an- térieures qui sont élevées, sail- lantes, subglobuleuses ou sub- conoïdesetnon transverses chez les Bostrijc/iinae, tandis que celles des Dinoderinae sont moins saillantes et nettement Iransverses (fig. 28). La .sculp- ture du vertev fournit aussi un caractère distinclif escellent; v,„ «q D..^n,„...>.., .i.. c» , ;. / iMg. 28. — Prothorax du Step/innopocfiifs mais les particularités du pro- quadricoUis Mars. (A) et du Xijloperl'ha notum et des tarses ne sont pas pustalalu F. (B), vus en dessous. La hanche d'une constance ab.solue. droite a été enlevée. 440 P. Lesne. ces deux groupes en tant (lue sous-tribus. L'absence du long et mince oviscapte si constant chez la femelle des autres Bostrychides suffirait à elle seule pour légitimer la création d'une sous-tribu des Apatinae s'opposaut à celles des Shiox^ilonitiae et des Bostrychinae sphs. str. Nous reviendrons ultérieurement sur cette question; ajoutons seule- ment les remarques suivantes : Chez les Bostrychinae sens. str. le mésosteruum et le métasternum sont en contact au bord externe de la hanche intermédiaire (fig. 34), Fig. 34 à 37. — Mode d'union des pièces méso et métathoraciques au côté ex- terne de la hanche intermédiaire chez les Bostrychoplites cornulus 01. (fig. 34), Neoterins pulvinatus BI. (fig. 35), Apate terebrans Pall. (fig. 36} et chez un Phonapale inédit (fig. 37). Fig. 38. Tarse postérieur du JVcoterius pulvinatus Bl. — Fig. 39. Tarse inter- médiairodu Bosirychuluspuncticollis Kies. — Fig. 40. Tarse intermédiairedu Xylopertha serrala Lea. — Fig. 41. Tarse postérieur de IMpaie monachus F. — Fig. 42. Tarse postérieur de Y Apate cylindrus Gerst. Revision des Bostri/chides. 441 à part 8 ou 9 espèces où récartement de ces pièces est très léger (tig. 3o). Il n'en est pas de même chez les Apatinae où, pre